Léonidas le capitalo-consumérisme te demande de te lever et être "populaire", pécho, gagner, réussir sur tous les plans... jusqu'au jour où tu pètes un câble et chope une Kalash pour buter tout le monde.
Moi, Xerxès-Révolution, je ne te demande que de t'agenouiller et me servir, pour être le plus libre et heureux des hommes...

Askip, le tireur aurait été en lien avec des cercles suprématistes blancs. Bon, LOL... on va dire que c'est pas la niouze du millénaire. C'est le cas de globalement 90% des tireurs fous blancs là-bas, que le crime soit ensuite raciste de façon explicite et idéologique (Dylan Roof à Charleston) ou de manière moins, voire beaucoup moins évidente. Il faut dire que 1°/ la blanchité est, particulièrement là-bas, ce à quoi se raccrochent systématiquement les derniers des derniers, et 2°/ COINTELPRO et la chasse aux sorcières anticommuniste ayant fonctionné du tonnerre, l'idéologie "rebelle" que trouvera en premier lieu un Blanc qui la cherche pour justifier ce genre d'actes sera très probablement celle-là, bien avant d'être le marxisme. Donc, si un mec blanc (ou "à dominante blanche") est dans un rejet du "système" à ce niveau-là de violence potentielle, on a à peu près 9 chances sur 10 de lui découvrir après passage à l'acte (car évidemment, aucune chance auparavant d'être fiché "radicalisé" pour ça !) des kiffs d'extrême-droite. Il en ira d'ailleurs de même pour beaucoup d'Hispaniques (75% de cette population, qui n'est pas une race au sens statistique US, se déclare "blanche" en dépit de ses origines métissées) ainsi que de Juifs (pas rares du tout dans les mouvements suprématistes blancs), voire d'Arméniens ou même d'Arabes. Pour les autres, il y aura le djihadisme, ou les idéologies de type NOI.
Pour le reste, le profil du tireur est (surtout) le grand classique de ce genre de tragédie : un loser, un "solitaire" no life, un "impopulaire" ; dans un pays qui exalte le culte du beau gosse de teen movie à qui tout réussit, et laisse sur le carreau de la lose des millions d'adolescents pas beaux, pas sportifs ni zikos, pas promis à un brillant avenir, n'ayant pas leur voiture à 16 ans payée par papa-maman, n'osant même pas aborder une fille, ce que 25% des 18-30 ans considèrent comme une agression si elle n'est pas intéressée (ce qu'il est normalement difficile de savoir avant de lui avoir demandé... mais bon, quand on est "impopulaire" on doit avoir moyen de s'en douter), bref... Des millions parmi lesquels il n'y aura ensuite rien de surprenant d'en trouver quelques uns pour aller acheter une arme au supermarché (là où on les trouve...), et faire un massacre.
Des millions de victimes du darwinisme social dans le pire pays capitaliste de la planète, qui pourraient et DEVRAIENT être gagnés et devenir des soldats de la Révolution.
En l'occurrence, il y a les affirmations de l'Anti-Defamation League (la LICRA locale, jouant le même rôle de police politique anti-antisioniste), mais à ce stade aucun groupe d'extrême-droite blanche n'a revendiqué l'acte de Nikolaus Cruz comme émanant de ses rangs. En revanche, la tuerie en ce jour de Saint Valentin a été saluée par un site du "mouvement incel" (les "célibataires involontaires"), comme une "revanche en ce jour d'exclusion" pour cette "communauté"...
Le (faux) débat va bien sûr, comme à l'accoutumée, se porter sur le "contrôle" des armes ; opposant les fascistes de la NRA et les "libéraux" bourgeois des côtes Est et Ouest.
Nous, communistes, sommes pour la Mer du Peuple en Armes ; nous ne considérons pas l'armement des masses populaires comme un problème en soi (contrairement à la NRA qui défend le droit aux armes pour les propriétaires blancs réacs, mais pas pour les "voyous" c'est à dire les masses prolétaires et colonisées intérieures, appelant dans les années 60 à désarmer les Black Panthers par exemple).
Ce que nous considérons, c'est que L’IDÉOLOGIE COMMANDE AU FUSIL. C'est à dire que les armes, le cas échéant, doivent êtres tenues en main au service d'une idéologie qui soit RÉVOLUTIONNAIRE.
Les 3/4 de la population peuvent être armés dans un pays, comme aux États-Unis mais aussi en Suisse (service militaire tout au long de la vie, les gens gardent leurs armes chez eux), sans que cela n'amène aucune révolution dès lors que l'hégémonie idéologique dans la société est anti-révolutionnaire ; et que (aux States) ne s'exprime à travers le barillet des flingues que les contradictions antipopulaires d'une société de lutte de tous contre tous, de "lève toi et marche... ou crève".
LE PROBLÈME CE N'EST PAS LES ARMES EN ELLES-MÊMES, LE PROBLÈME C'EST L’IDÉOLOGIE DOMINANTE (que les révolutionnaires doivent combattre et remplacer par une idéologie révolutionnaire).
Don't give up guns... Check your ideology !