Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 mars 2010 4 25 /03 /mars /2010 17:17


Un document réformiste-pacifiste, mais intéressant : Source
 

Le processus de « Réorganisation Nationale »

Dès le 24 mars 1976, la junte militaire dissout le parlement, remplace la Cour suprême et entame un processus de « Réorganisation Nationale ». Ayant ainsi écarté toute institution démocratique, la junte gouverne seule, au moyen de décrets. Le 24 mars, elle ordonne la suspension de toute activité politique et décide d’interdire cinq partis (le Parti Communiste Révolutionnaire, le Parti Socialiste des Travailleurs [de Nahuel Moreno, NDLR], le Parti Politique des Travailleurs [NDLR : vraisemblablement Política Obrera, ancêtre du Parti ouvrier, trotskyste], le Parti Trotskyste des Travailleurs [NDLR : vraisemblablement le PRT-ERP, plus du tout trotskyste à cette époque mais bon...] et le Parti Communiste Marxiste-Léniniste) ainsi que les « 62 Organisations », coalition composée notamment de divers syndicats. Le même jour, elle rétablit la peine de mort pour certaines activités qualifiées de « subversives » et aggrave les peines sanctionnant différentes actions politiques. Des « Principes et Procédures » sont établis pour limiter l’activité journalistique et censurer la presse. En outre, le 29 mars, la junte suspend le droit d’option . La junte entreprend, en partie grâce à ces nouvelles lois, une véritable « guerre contre-révolutionnaire ». Les plus hauts responsables de la junte, dont le Président et Commandant en Chef Videla lui-même, n’hésitent pas à annoncer qu’ils procèderont à « l’annihilation » de la subversion, dans une optique de « guerre totale ».

 

Une répression chaque fois plus drastique et généralisée

Parallèlement, la répression s’intensifie, principalement envers les activistes politiques ou syndicaux, des avocats, et des personnes impliquées dans des organisations religieuses. Des milliers de personnes sont enlevées, emprisonnées sans procès, torturées et maintenues dans des camps de concentration. La grande majorité de ces personnes disparaissent sans laisser de trace, leurs corps n’étant que rarement retrouvés. Au début de la dictature, il est de ce fait difficile de se rendre compte de l’ampleur de la répression, et l’on conçoit mal ce qui arrive aux disparus, même si de nombreux enlèvements se font en plein jour et si les ‘Ford Falcon’ vertes, du même modèle que les voitures militaires et les voitures de police, se déplacent en convoi à travers le pays pour des kidnappings en masse. De nombreux enfants sont également enlevés avec leurs parents et seront parfois adoptés par la suite, crimes donnant naissance aux Grands-Mères de la place de Mai qui s’efforceront, jusqu’à aujourd’hui encore, de retrouver leurs petits-enfants disparus avec leurs parents. On compte entre dix et trente mille disparus, ainsi que dix mille prisonniers politiques dès 1976. La situation reste assez méconnue en Argentine même et à l’étranger jusqu’en 1978 du fait de la stratégie de discrétion adoptée par la junte.

 

Quelle position de la France ?

Les réactions de la communauté internationale face à la dictature argentine sont, de ce fait, moins vives qu’elles ne l’ont été pour le Chili. La France, qui lors du coup d’état chilien avait ouvert les portes de son ambassade à Santiago pour accueillir des réfugiés, ne démontre pas ce genre d’engagement au début de la dictature argentine. La position de la France demeure quelques temps ambiguë. Selon certains, comme Marie-Monique Robin, auteur d’un film et d’un livre intitulés tous deux Escadrons de la mort : l’école française, l’armée française a participé au début des années 1960 à la formation des cadres militaires argentins dont certains sont devenus des tortionnaires, et des contacts se seraient maintenus. La mission de coopération militaire française, qui comprend des officiers anciens de la guerre d’Algérie, installée à Buenos-Aires en 1959 y est demeurée jusqu’en 1981. Selon ce film, « l’ordre de bataille de mars 1976 est une copie de la bataille d’Algérie » : le quadrillage du territoire argentin (un général contrôlant chaque zone) et les tortures rappellent les méthodes de certains militaires français en Indochine et en Algérie. Dans les années 1950, les méthodes utilisées pendant la Bataille d’Alger avaient été enseignées à des officiers argentins au sein de l’Ecole supérieure de la guerre de Paris. En 1959, l’Etat-major argentin a financé la venue d’experts français pour que ceux-ci forment des militaires argentins dans le cadre de la « guerre anti-subversive ».

Il y a débat sur le contenu et le niveau de la coopération entre militaires et forces de police françaises et argentines entre 1976 et 1981. Le député Roland Blum, auteur en décembre 2003 d’un rapport sur « le rôle de la France dans le soutien aux régimes militaires d’Amérique latine entre 1973 et 1984 » affirme ainsi que « l’attitude de la France à l’égard de cette période sombre a été, et reste, dépourvue de toute ambiguïté, comme l’avait montré par exemple la décision prise de relever immédiatement de ses fonctions l’attaché militaire français en Argentine qui avait déclaré publiquement sa compréhension à l’égard de la Junte. Certes il n’est pas inenvisageable que des personnes de nationalité française aient pu participer à des activités de répression, mais si cela a été le cas, ce fut à titre individuel : de tels comportements ne relevant alors pas d’une commission d’enquête, mais de la justice. […] Les allégations reposent en effet largement sur des raccourcis discutables liés à la prétendue invention par l’armée française du concept de ‘guerre subversive’ ».

L’attitude du personnel de l’ambassade évolue à partir de 1978 : elle soustrait aux militaires M. Dousdebes, qui, emprisonné de 1976 à 1978 pour activités subversives, risquait de se faire enlever et de disparaître. Il demeure caché dans les locaux de l’ambassade durant un an, le temps que l’ambassade parvienne à organiser son départ vers la France, où il obtiendra le statut de réfugié en 1979. L’aide du consul général, qui a œuvré au transfert de M. Dousdebes vers l’ambassade, puis de l’ambassadeur, de ses conseillers mais aussi d’agents de recrutement local (lui apportant à manger) éclaire d’un jour intéressant le rôle complexe joué par l’ambassade durant la dictature. De même Mme Morel-Caputo, vice-consul à Buenos-Aires au début des années 1980, témoigne quant à elle que « sous la dictature [elle] a vécu, aux côtés de [son] mari, M. Dante Caputo, la lutte politique clandestine d’un groupe de jeunes intellectuels, sociologues et avocats, regroupés autour de CISEA, Centre de Recherche sur l’Etat et l’Administration, ayant fait souvent des études doctorales en France. »

 

http://alireagenevesuissemonde.blog.tdg.ch/media/00/01/367816431.jpg

 


 

Article de Rue 89 (social-démocrate)

Argentine : l'Esma, centre de torture devenu lieu de mémoire

 

Alors que la justice argentine prépare pour octobre le « méga-procès » des tortionnaires qui sévirent pendant la dictature militaire (1976-1983) à l'Ecole supérieure de mécanique de la marine (Esma), les locaux de cette « usine de mort », désormais administrés par des défenseurs des droits de l'homme, se transforment en un lieu de mémoire et d'hommage aux victimes. Récit d'une visite bouleversante.

{C}

Une affiche contre la torture en Argentine réalisée par le COBA en 1978 (DR).Début 1978, nous étions des dizaines de milliers, en France, à nous mobiliser contre le « Mundial » de football qui devait se dérouler en Argentine, derrière le slogan : « On ne joue pas au football à côté des centres de torture. » Nous écrivions alors :

« L'équipe de France de football jouera-t-elle à 800 mètres du pire centre de torture du pays ? C'est en effet la distance qui sépare le stade de River Plate (…) de l'Escuela de Mecánica de la Armada (Ecole de mécanique de la Marine), siège du sinistre “grupo de tareas 3.3”, véritable Gestapo argentine composée de 314 officiers et soldats de la Marine. Depuis deux ans que ce groupement sévit, des centaines d'hommes et de femmes y ont été atrocement suppliciés, brûlés au chalumeau, coupés vifs à la scie électrique, écorchés vivants, etc… »

Notre campagne n'empêcha pas l'équipe de France de participer au « Mundial », mais son écho fut important. Aussi, on imagine mon émotion quand, trente et un ans après, par une belle journée d'avril à Buenos Aires, j'ai pu visiter cette « usine de mort » de l'Esma, devenue aujourd'hui l'Espace pour la mémoire et pour la promotion et la défense des droits de l'homme.

La transformation d'un lieu de torture en lieu de mémoire

L'endroit surprend : longeant la très fréquentée avenue Libertador, c'est un immense parc arboré de 17 hectares, abritant 34 bâtiments dont certains furent longtemps des écoles de formation pour les élèves officiers de la Marine.

L'Esma à Buenos Aires, un centre de torture devenu «musée de la mémoire» (Espacio para la memoria).Eduardo Jozami m'a permis cette visite -le site n'est pas encore complètement ouvert au public. Lui-même, à l'époque militant de l'organisation péroniste des Montoneros, a passé toutes les années de la dictature en prison. Sa femme, qui fut torturée comme il l'a été, est l'une des rares survivantes de l'Esma. Il dirige aujourd'hui le Centre culturel Haroldo Conti (du nom du célèbre écrivain argentin, « disparu » en 1976), qui occupe l'un des bâtiments de l'Esma.

Le 24 mars 2004 : le président Nestor Kirchner, répondant enfin à l'extraordinaire mobilisation, depuis 1977, des mères et grands-mères de « disparus » (puis des enfants), a annoncé que ce lieu serait désormais un « musée de la mémoire ». La cérémonie sur les lieux fut bouleversante, comme en témoigne le documentaire « Esma, museo de la memoria », du réalisateur Román Lejtman. Mais il a fallu attendre plus de trois ans pour que la Marine argentine accepte enfin de quitter l'Esma.

Les organisations des droits de l'homme ont depuis réalisé un formidable travail, que j'ai découvert en ce jour d'avril avec la visite guidée de « Luz », jeune femme passionnée et compétente. Elle guide notre petit groupe vers l'immeuble du « Casino de oficiales », bâtisse banale qui abritait un « salon doré » (où se réunissaient les officiers) et deux étages de chambres pour les élèves officiers. Mais aussi, pendant plus de sept ans, les lieux de torture et de détention des « disparus ».

Enlevés clandestinement par les agents des « grupos de tareas » 3.3.1 et 3.3.2, ils étaient d'abord emmenés dans la cave (le « sótano ») située sous le salon doré (lieu de planification des enlèvements) : une salle de 120 mètres carrés environ, mal éclairée par de petits vasistas et subdivisée en cellules, équipée pour les séances de torture (gégène, sonorisation musicale pour étouffer les cris…) et comprenant une infirmerie.

En 1977, y furent également installés une imprimerie et un labo photo -où des détenus ont dû travailler-, destinés à produire de faux documents et du matériel d'« action psychologique » élaborés par le service de renseignements de la Marine pour des actions de propagande.

En bref, le sótano était un extraordinaire concentré de ce qu'a produit de pire la fameuse « doctrine de la guerre révolutionnaire » élaborée dans les années 1950 par des officiers français en Indochine et mise en œuvre lors de la guerre d'Algérie : une doctrine reprise et appliquée par les militaires argentins lors de la « sale guerre » des années 1976-1983, comme l'a révélé en 2004 la journaliste Marie-Monique Robin dans son film puis dans son livre « Escadrons de la mort, l'école française ».

5 000 « disparus » dans cette usine de mort

Les « disparus », entre les séances de torture, étaient détenus dans des cellules (toujours éclairées) situées sous les combles, au troisième étage, un sinistre grenier appelé « capucha » : ils avaient en permanence les yeux bandés, une cagoule sur la tête, les jambes entravées. A côté, d'autres locaux, dont une « maternité », où les détenues enceintes accouchaient : elles étaient ensuite assassinées, des familles de militaires ou de policiers tortionnaires s'appropriant leurs bébés -vingt ou trente ans plus tard, nombre de ces enfants découvriront la vérité sur leur origine, avec les traumatismes que l'on imagine.

De mars 1976 à novembre 1983, quelque 5 000 « disparus » (sur les 30 000 imputés à la dictature) ont transité dans ces lieux de mort. Deux cents à peine ont survécu, dont certains de ceux qui faisaient l'objet d'un « programme de récupération » visant à les retourner. Certains sont morts sous la torture -leur corps étant brûlé dans le stade militaire attenant à l'Esma. http://asset.rue89.com/files/imagecache/asset_wizard_vignette/files/PascalRich/2009_05_18_elvuelvo.png

La plupart ont fait l'objet d'un « transfert », comme c'était la règle dans les 340 centres de détention clandestins de l'armée, dont l'Esma était le plus important : chaque mercredi, des détenu(e)s étaient « prélevé(e)s » au Casino de oficiales, emmené(e)s à l'infirmerie où une piqûre d'anesthésique les endormait, avant d'être transféré(e)s dans un avion, d'où ils/elles étaient jeté(e)s dans les eaux du Rio de la Plata, lors des « vols de la mort » -dont le journaliste Horacio Verbitsky a fait le récit dans son fameux livre El Vuelo.

Une expérience unique et exemplaire de « justice transitionnelle »

On ne sort pas indemne de cette visite. Les lieux, vides, ne sont plus exactement ceux d'hier. Mais partout, sans le moindre voyeurisme, de discrets panneaux donnent au visiteur des explications précises et des extraits de témoignages de survivants. Un admirable travail de mémoire : les âmes volées de ces milliers de jeunes femmes et de jeunes hommes « disparus » sont là, avec vous.

Et vous ne pouvez oublier que, durant toutes ces années-là, ils ont fugacement « cohabité » dans le même immeuble -à deux pas de l'une des avenues les plus passantes de la capitale argentine- avec leurs tortionnaires et leurs assassins, mais aussi avec les simples élèves officiers qui croisaient dans les escaliers les loques humaines remontées du « sótano » à « Capucha »…

L'« Espace pour la mémoire » est une expérience unique. Dans nombre d'autres pays dont les populations ont également souffert des « sales guerres » de la seconde moitié du XXe siècle (Afrique du Sud, Maroc, Guatemala, Colombie, Algérie…), les processus de « justice transitionnelle » sont plus ou moins téléguidés par des régimes complaisants face aux crimes du passé : ils sont au mieux préoccupés par l'établissement de la vérité et en tout cas beaucoup moins par la justice, visant à sanctionner, sinon tous les criminels et leurs complices passifs, du moins les principaux organisateurs de la barbarie.

C'est précisément ce qu'a commencé à faire la justice argentine depuis 2007, en enchaînant de vrais procès des généraux organisateurs des disparitions et de la torture, après que les habituelles lois d'amnistie ont été abrogées.

Et cela, on ne le dira jamais assez, grâce à la lutte obstinée, si longtemps restée inaudible, des familles des victimes. D'où l'importance de saluer le travail que font aujourd'hui, dans une indifférence du reste du monde qui me révolte autant qu'hier celle des spectateurs béats du Mundial de 1978, les militants de l'espoir occupés à transformer l'Esma en lieu de mémoire.

Photos : une affiche contre la torture en Argentine réalisée par
le COBA en 1978
(DR). La façade de l'Esma (Espacio para la memoria). La jaquette du livre « El Vuelo » d'Horacio Verbitsky (DR).

 

 

Le documentaire français "Escadrons de la mort : l'école française" peut être visionné ici : https://www.youtube.com/watch?v=KxL81WMJrRs

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Servir Le Peuple : le blog des Nouveaux Partisans
  • : Retrouvez SLP sur son nouveau site http://servirlepeupleservirlepeuple.eklablog.com/ Servir Le Peuple est un média COMMUNISTE RÉVOLUTIONNAIRE, marxiste-léniniste-maoïste, visant par la RÉFLEXION, l'INFORMATION et l'ÉDUCATION POLITIQUE ET CULTURELLE de masse à favoriser la renaissance du mouvement communiste révolutionnaire dans l'État français et le monde francophone.
  • Contact

Les articles des derniers mois :

Retrouver Servir le Peuple sur son NOUVEAU SITE
servirlepeuple.eklablog

novembre 2014
octobre 2014
septembre 2014
août 2014
juillet 2014

Retrouver Servir le Peuple sur son NOUVEAU SITE
servirlepeuple.eklablog

DOSSIER PALESTINE (conflit de juillet 2014) :
Sionisme, islamisme et ennemi principal : quelques précisions
Post-scriptum important : le cas Feiglin
Le sionisme, "fils de France"
Au cas où il serait utile de le préciser...
Deux clarifications importantes
Flash info en direct : ils ont semé la hoggra, ils ont récolté l'Intifada !
Flash info - importance haute : la manifestation pro-palestinienne de demain à Paris est INTERDITE
Le problème avec la Palestine...
Grande manif contre les crimes sionistes à Paris (13/07)
Magnifique manifestation pour la Palestine à Tolosa, capitale d'Occitanie occupée
Petites considérations sur le sionisme et l'identification-"obsession" palestinienne
Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

juin 2014

POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

Recherche

Liens

État français : 

Quartiers populaires - Colonies intérieures :

Peuples en Lutte (Hexagone) :

Autres pays francophones :

Internationalisme :

Castillanophones (État espagnol et Amérique latine) :

Lusophones (Brésil & Portugal)

Italophones :

Anglophones (Îles Britanniques & Amérique du Nord)

Germanophones et scandinaves : 

À l'Est, du nouveau : 

Grèce :

  • KOE ('maoïsant', allié à la gauche bourgeoise SYRIZA, en anglais) [dissous dans SYRIZA en 2013, publie maintenant Drómos tis Aristerás, en grec]
  • KKE(m-l) (marxiste-léniniste 'maofriendly', partie en anglais, le reste en grec)
  • ANTARSYA (Coordination de la gauche anticapitaliste pour le renversement, avec des trotskystes, des 'maos' etc., en grec)
  • ANTARSYA - France (site en français)
  • Laïki Enotita ("Unité populaire") - France (en français et en grec, scission anti-capitulation de SYRIZA, pour s'informer)
    EKKE (Mouvement communiste révolutionnaire de Grèce, 'maoïsant' et membre d'ANTARSYA, présentation en anglais, le reste en grec)

Karayib (Antilles-Guyane) & Larényon (Réunion) okupé : 

Monde arabe / Résistance palestinienne :

État turc / Kurdistan : 

  • Maoist Komünist Partisi (PC maoïste de Turquie/Kurdistan-Nord)
  • DHKP-C (ML, tendance 'guévariste')
  • TKP/ML (maoïste)
  • MLKP (ML, site francophone)
  • ATİK (Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe, maoïste, en anglais)
  • Nouvelle Turquie (information et soutien à la Guerre populaire et aux luttes, en français) [ancien blog]
    Nouvelle Turquie (nouveau site)
  • YPG (Unités de Protection du Peuple, Kurdistan "de Syrie", en anglais)
    PKK (Kurdistan "de Turquie", site en anglais)
    PYD (Parti de l'Union démocratique, Kurdistan "syrien", site en anglais)
    ActuKurde (site d'information en français)

Afrique :

Asie & Océanie :

Antifa :

Action Antifasciste Bordeaux (plus mis à jour, mais "cave aux trésors")

AA Alsace (idem)

Union Révolutionnaire Antifasciste du Haut-Rhin (URA 68, page Facebook)

Collectif Antifasciste Paris - Banlieue

Action Antifasciste Paris - Banlieue

Montpellier Antifa

Collectif Antifasciste 34

Collectif Antifasciste Rennais (AntifaBzh)

Cellule Antifasciste Révolutionnaire d'Auvergne (CARA, page Facebook)

Carcin/Quercy Antifascista (page Facebook)

Occitània Antifascista (page Facebook)

Breizh Antifa (page Facebook)

Perpignan Antifa (page Facebook)

Action Antifasciste de Pau

Union Antifasciste Toulousaine

Ipar Euskal Herria Antifaxista (Pays Basque du Nord antifasciste)

REFLEXes - site d'informations antifascistes

La Horde, portail d'information antifa

Rebellyon - rubrique "Facho"

Redskins Limoges

Droites extrêmes - blog Le Monde (site d'information bourgeois bien fourni, parfait pour le "watch")

Document : Ascenseur pour les fachos (série de 6 vidéos Youtube, Antifascisme.org, site social-démocrate)

 

Guerre pop' - Asie du Sud :

Inde Rouge (nouveau site "officiel" francophone)

Comité de Soutien à la Révolution en Inde

Comité de solidarité franco-népalais

Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple