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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 19:38

 

"Le mouvement armé en Inde inspire les peuples dans le monde entier pour se lever et combattre. Le CPP est prêt à apporter toute aide et appui aux révolutionnaires indiens afin de mener en avant leur lutte. C'est une partie du devoir internationaliste prolétairien des communistes philippins".

Ang Bayan, 21 avril 2010

L'opération Green Hunt et la révolution en Inde ; Guerre génocidaire contre le mouvement révolutionnaire du Peuple

Le Parti communiste des Philippines, le Peuple philippin et le mouvement révolutionnaire dans le monde entier condamnent l'opération Green Hunt, une guerre contre-révolutionnaire lancée par le gouvernement réactionnaire de l'Inde contre le mouvement révolutionnaire armé et les minorités nationales dans le pays. Ce conflit fait partie de la guerre terroriste menée par les USA dans diverses régions du monde, la plupart du temps dans les secteurs où les peuples mènent un résistance courageuse.

La cible principale de l'opération Green Hunt sont des secteurs riches en minerai comme le Bengale-Occidental, le Jharkhand, l'Orissa, le Chhattisgarh, l'Andhra Pradesh, le Bihar et le Maharashtra. Ces endroits sont également connus comme le "corridor rouge", car c'est ici que la large et progressante guerre révolutionnaire menée par le Parti communiste de l'Inde (CPI) - maoïste se trouve.

Dans les années précédentes, de nombreux projets et opérations pour l'exploitation minière et d'autres industries ont été retardés, voire purement annulés par la résistance dévouée du Peuple dans les secteurs, soutenue par le CPI-Maoïste et l'Armée de guérilla de  libération du Peuple.

 

Dans ces endroits, du fer, du charbon, de l'or, du diamant, de la bauxite et des dépôts en uranium peuvent être trouvés. Ces secteurs ont été également cités en tant qu'emplacements idéaux pour installer des zones économiques spéciales. Plusieurs accords d'exploitation avec les capitalistes locaux et étrangers ont été approuvés par le régime indien réactionnaire pour ces emplacements. Beaucoup d'autres secteurs ont déjà des compagnies implantées là comme Vedanta, Rio Tinto et Posco, des compagnies qui ont depuis longtemps pillé les ressources naturelles du pays.

Pendant les dernières cinq années seulement, les gouvernements du Chhattisgarh, Jharkhand, Orissa et Bengale-Occidental ont secrètement passé des accords avec des entreprises locales et étrangères, pour des milliards de dollars de contrats pour construire des usines d'acier, de fer et d'aluminium, des centrales, des barrages et des mines. Afin d'ouvrir la voie à ces projets, les peuples qui sont en grande partie des minorités nationales, sont chassées et leurs organisations sont détruites.

L'opération Green Hunt

Pour contrer les guérilleros, le gouvernement réactionnaire central de l'Inde a commencé le déploiement massif des forces militaires dans des secteurs étendus des États du Bengale-Occidental et d'Orissa où elles ont mené des bombardements aériens massifs et utilisé l'équipement militaire de pointe des USA et d'Israël. La connivence entre le régime réactionnaire en Inde et l'impérialisme US dans l'opération Green Hunt est en clair comme le verre.

Sous l'opération Green Hunt, ont empiré les attaques sur les vies et les droits des personnes dans les secteurs affectés. Déjà près de 20 millions de paysans ont été chassés de leurs fermes en raison de la répartition en hameaux et en zones. Les abus tels que la torture et le viol sont effrénés. Beaucoup de communautés ont été rasées totalement afin de bannir les résidents accusés d'être des membres ou des défenseurs du CPI-Maoïste. Un grand nombre de résidents ont été forcés de vivre dans des communautés gardées appelées "camps de sécurité" où leur mobilité est restreinte. Ils sont également empêchés d'aller à leurs fermes et champs. Ceux qui violent ces règles sont automatiquement abattus.

Les victimes sont privées d'accès à tous les moyens légaux y compris les tribunaux. Les médias sont également interdits d'entrer dans le secteur et de rapporter ce qui s'y passe.

 

Les organisations, les médias populaires, les intellectuels, les auteurs, les travailleurs culturels et autres forces progressistes opposés à l'opération et soutenant la résistance du Peuple sont persécutés et menacés.

En réponse, le CPI-Maoïste aide les personnes à s'organiser et se renforcer. Ils lancent des campagnes d'instruction et d'éducation en fondant des écoles. Ils fournissent des services médicaux si nécessaires. Ils ont installé des unités d'autodéfense et des noyaux de forces pour combattre et surmonter les attaques et la brutalité des forces militaire et paramilitaires de l'Etat déployées dans leurs communautés.

Inspiration pour le CPP et le monde entier

Les révolutionnaires et le CPP suivent étroitement et glorifient la guerre de guérilla et le mouvement révolutionnaire en Inde. Ils saluent leurs victoires. Chacun de leurs succès est une contribution à la lutte du prolétariat international, et le CPP reconnaît leur rôle complémentaire dans le développement de la lutte armée aux Philippines et d'autres mouvements communistes et révolutionnaires dans le monde entier.

Le mouvement armé en Inde inspire les peuples dans le monde entier pour se lever et combattre. Le CPP est prêt à apporter toute aide et appui aux révolutionnaires indiens afin de mener en avant leur lutte. C'est une partie du devoir internationaliste prolétarien des communistes philippins.

Du point de vue du CPP, les révolutionnaires et les communistes en Inde seront probablement une force importante dans l'avancement de la lutte prolétaire internationale, du fait de la taille du pays et de l'intensité que leur guerre populaire a déjà atteinte. Principalement, elle est significative parce qu'elle est sous la direction révolutionnaire prolétarienne correcte d'un Parti communiste véritable.

 

Elle a le potentiel de porter le mouvement communiste international à un nouveau et de plus haut niveau, comme la Russie l'a fait après la Première Guerre Mondiale jusqu'aux années 50 et la Chine après la Deuxième guerre mondiale jusqu'en 1970.

Le CPP considère le CPI-Maoïste comme un Parti frère. Il y a un haut niveau d'unité idéologique entre les deux Partis. Ces dernières années, ils ont eu beaucoup d'occasions de partager des idées et des expériences pratiques. En outre, ils ont participé à beaucoup de conférences où ils ont tous les deux effectué des tâches importantes pour la promotion du marxisme, du léninisme et du maoïsme.

 

 

 

http://houston.indymedia.org/uploads/2008/08/cpp-npa-ndf.jpgInde Rouge

 

 

 

MABUHAY ANG REBOLUSYON !


Krānti Zindabad !

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 19:13

 

 

 

 

 

Tolosa totjorn antifascista !

 

Nous étions plus d’une centaine personnes, ce 8 mai 2010, à avoir répondu à l’appel pour rendre hommage aux partisans et manifester contre la montée du fascisme. Nous aurions espéré bien évidemment plus de monde, mais nous pensons que le fait déjà d’organiser une manifestation non déclarée de ce type est une réussite.

Après avoir lu l’hommage nous avions prévu de manifester dans les rues de Tolosa, c’était sans compter la maréchaussée venue en nombre. Pas moins de 7 camions de mobile nous ont escorté en nous forçant à marcher sur le trottoir. Nous avons quand même réussit à les semer en empruntant le métro Saint Cyprien pour ressortir allée Jean Jaurès. Nous avons fini la manifestation place Arnaud Bernard par un FOOD not COPS* organisé par les camarades de l’inter-squat. Ce lieu est important car c’est le dernier quartier qui résiste tant bien que mal à la gentrification** du centre ville. Cette manifestation était aussi le moment d’occuper la rue et de reprendre des forces pour le dur et long combat qui nous attend.

Pour tout cela nous donnons rendez-vous l’année prochaine à toutEs ceux et celles qui désirent crier leur opposition à la fascisation des esprits et pour une émancipation totale!

 

Merci à tous les camarades de LIBERTAT qui sont venus nous soutenir, mais aussi ceux de l’Intersquat et tous ceux organiséEs ou non organiséEs qui étaient présent!

 

*FOOD not COPS: distribution de nourriture vegan gratuite.

**Gentrification: boboisation des quartiers du centre ville.

TOLOSA CIUTAT ANTIFASCISTA PER TOTJORN!!


Aumenatge/Hommage

Aumenatge!

 

Aujourd’hui nous sommes rassemblés devant ce monument pour nous rappeler du sacrifice de certain(e)s lors du dernier grand conflit impérialiste.

 

Des femmes et des hommes qui avaient fait le choix radical de s’opposer, les armes à la main, au fascisme et au capitalisme. Dans les ténèbres du nazisme-fascisme ils combattirent pour sauver la dignité du genre humain. Ils organisèrent au péril de leur vie la résistance contre l’occupant, le collaborateur. En pleine Shoah, ils sauvèrent des milliers de juifs, homosexuels, gitans, réfractaires… Ce fut aussi la mise en pratique de l’internationalisme !

La guérilla dans les Pyrénées fut organisée par l’espagnol, le catalan républicain. A Tolosa, Marcel langer, chef de la 35eme brigade, fut liquidé par les fascistes et comme dira son bourreau, « juif, polonais communiste voilà 3 bonnes raisons d’en finir. »

 

Un hommage aux sans noms, aux maquisards, Francs tireurs et partisans morts à un croisement, sous un chêne dans l’anonymat et l’indifférence. Une pensée a ceux qui ont dit non quand beaucoup courbaient l’échine sous les bottes du monstre.

 

Mais leur combat n’a pu prendre tout son sens que dans la volonté de libération sociale qui les animée. Espérance trahie, ils durent déposer les armes, la raison d’état fut la plus forte, leurs chefs avaient capitulé.

 

Ce 8 mai c’est aussi l’anniversaire du massacre de Sétif où périrent 40000 Algériens, qui avaient pris la libération du colon pour la leur. Le malgache de même fut ramené a l’ordre colonial dans le sang et la terreur.

 

L’histoire continue. 1948, la grève insurrectionnelle fut l’un des derniers écho de 1945 dans la tête des anciens maquisards. Mais fallait-t’il encore savoir finir une grève comme nous l’apprendra Maurice Thorez.

 

D’émancipation coloniale ratée, en coup d’état gaulliste, de flambée révolutionnaire en restauration de l’ordre établi, le Xxème siècle fut celui des désillusions. Il s’annonce comme une ère pleine d’espoirs mais aussi d’incertitudes. D’espoir car le système capitaliste chancelle et s’affaiblit sous le coup de ses propres contradictions. D’incertitude car en parallèle nous assistons à un retour du fanatisme, de l’intégrisme, du populisme qui se transcrivent dans la rue par de nombreuses agressions, par une remonté du racisme, de l’homophobie, du sexisme. L’intégrité physique de nombreux(ses) camarades, ami(e)s, ou inconnu(e)s est bafouée comme le viol d’une lesbienne a Béziers par quelques nasillons.

 

Certain(e)s s’empressent d’attiser les haines religieuses et culturelles entre prolétaires. Le blanc pauvre contre le noir et l’arabe pauvre, la viande halal contre les pâtes aux lardons, le juif contre le musulman, … Dans ce jeu d’attiser les tensions, l’état mais aussi les identitaires sont très fort. Les identitaires mènent une attaque culturelle à la Gramsci. Par leurs actions, ils font intégrer au peuple que le racisme est quelque chose de normal et de légitime. C’est une action stratégique à long terme et comme un miroir l’intégrisme musulman n’est pas en retard pour tromper son monde. De faux débat sur le voile, en défense d’une laïcité intégriste, l’état et la domination ressortent toujours gagnant et nous le peuple toujours perdant.

 

Cette manifestation n’est pas seulement antifasciste car le fascisme n’est que le produit du système capitaliste en crise. C’est la forme la plus radicale qu’utilise la bourgeoisie pour maintenir sa domination totale.

L’arsenal législatif de répression est en pleine reconstruction pour parer à toutes éventualités insurrectionnelles. Les émeutes de 2005, Villiers-le-Bel, la répression de plus en plus forte sur le mouvement basque mais aussi Tarnac, les centres de rétentions, la vidéo surveillance, les nanotechnologies ne sont que des exemples d’un même système de domination pourrissant et de ce fait de plus en plus agressif. L’état d’exception devient l’état normal des choses, nos vies sont soumises et contraintes, qui résiste devient terroriste. Qui refuse de courber l’échine et tourne le dos aux appels flamboyants de la consommation ne peut être que l’ennemi.

 

La crise globale actuelle du capitalisme et l’effondrement du modèle «démocratico-libéral» ré-ouvrent de nombreuses possibilités d’émancipation. La guerre civile de basse intensité va s’étendre à toute l’Europe. L’actualité Grecque n’est qu’une répétition, nos élites et leur garde personnelle dont fait partie l’extrême droite, s’y préparent. Nous devons faire de même, ne pas lésiner sur les moyens. Car c’est bien d’un dépassement de nos manières d’appréhender la vie et la lutte dont il s’agit. Sortir de nos vieux préjugés, inventer, créer de nouvelles façons de faire sont notre seul chemin. Retrouver une éthique commune et nous ouvrir à tous et à toutes sont des enjeux bien plus grand que de savoir qu’elle idéologie à raison sur une autre.

 

La peur du faible doit muter en une rage éprise de dignité, en un commun à tous les exploités, pour casser nos chaines, pour abattre la domination, pour en un mot avancer vers notre émancipation totale.

 

 

Libertat Lengadoc 

 


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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 14:38

 

ISM

 

3 blessées et 3 arrêtés alors que les troupes attaquent une manifestation anti-mur près de Bethléem (vidéo)
Par PNN

 

Les troupes Israéliennes ont blessé 3 civils palestiniens et en ont arrêté 3 autres, dont Mazin Qumsiyeh, jeudi durant une manifestation anti-Mur au village d'al Walaja près de la ville du sud de la Cisjordanie de Bethléem. A environ 8 heures du matin, les villageois d'al Walaja, rejoints par des supporters internationaux et israéliens, ont essayé d'arrêter des bulldozers militaires de déraciner des oliviers pour faire un passage à la construction du Mur.



Les gens ont réussi à arrêter les bulldozers en formant une chaîne humaine sur son chemin. Les troupes Israéliennes ont utilisé du spray au poivre et des bâtons pour bouger les manifestants ; 3 villageois ont été blessés. Mahmoud Al Araj, 27 ans, Mahmoud Mohamed Al Araj, 23 ans, et son frère Ahmad, 24 ans, ont été transportés à l'hôpital après avoir subi des blessures modérées dues à l'attaque des soldats, ont dit des témoins à PNN.

Les troupes ont aussi arrêté trois manifestants palestiniens : Dr. Mazin Qumsiyeh, membre du Comité Populaire Contre le Mur et les Colonies dans la villa voisine de Beit Sahour, en plus de deux frères d'Al-Walaja Diyya et Nafith Hamdan. (1)

Israël a repris le travail à cette section du Mur le mois dernier. Les villageois disent que les bulldozers de l'armée ont déraciné 100 oliviers possédés par des fermiers locaux. Quelques-uns de ces oliviers datent de l'ère Romaine, ont ajouté les fermiers.

L'armée Israélienne a expulsé les villageois d'Al Walaja hors de leur village en 1949, qui était situé dans la Ligne Verte.

En 1967, Israël a annexé le nouveau village à Jérusalem mais les résidents n'ont pas été autorisés à recevoir des cartes d'identité israéliennes. En plus, l'armée ne donne aux résidents aucune permission de construire des maisons ou des équipements publics.

(1) Ils ont été libérés une dizaine d'heures après, après versement d'une caution de 2500NIS (750€) par personne (note ISM).

 

Haïfa : manifestation pour la libération de Omar Saïd et Ameer Makhoul

Par Rim al-Khatib

 

Ce n'est que plusieurs jours après l'arrestation de Ameer Makhoul et trois semaines après la détention de Omar Saïd, en Palestine occupée, que les services de renseignements sionistes ont publiquement annoncé les soi-disant raisons de ces arrestations : Omar Saïd et Ameer Makhoul sont accusés de "porter atteinte à la sécurité de l'Etat en ayant des liaisons avec des agents du Hezbollah" !























Depuis la guerre de juillet 2006, de manière intense, et après la libération du sud-Liban en mai 2000 par le Hezbollah, c'est le prétexte avancé par les autorités sionistes pour arrêter la direction politique, associative, sociale ou des militants, des Palestiniens de 48. Depuis plusieurs années, des dizaines de Palestiniens de 48, se trouvant surtout en Galilée, ont déjà été arrêtés et emprisonnés plusieurs années, et certains le sont encore, sous ce prétexte fallacieux : la liaison avec le Hezbollah. C'est le prétexte tout trouvé par les services de renseignements israéliens pour empêcher toute liaison entre les Palestiniens de l'intérieur et le monde arabe, notamment les peuples de la région.

Les sionistes sont aux abois : depuis l'intifada al-Aqsa, les Palestiniens de l'intérieur s'organisent et affirment de plus en plus fort qu'ils refusent l'occupation, la colonisation et le racisme sionistes. Ils s'organisent et organisent le soutien à l'intifada, avec l'exemple de Sheikh Raed Salah, qui avait été arrêté et détenu en 2004 pour son soutien à la population de Cisjordanie et de Gaza. Ils s'organisent et organisent la liaison avec les peuples arabes, et notamment le Liban, les druzes de Syrie et les Palestiniens des camps en Syrie, ce qui a valu au docteur Azmi Bishara son exil forcé ; ils s'organisent et organisent la solidarité avec la bande de gaza assiégée par la communauté internationale hypocrite et criminelle: des dizaines de Palestiniens de l'intérieur sont arrêtés et certains, toujours détenus.

Ils poursuivent la liaison avec les peuples arabes, grâce à des rencontres inter-arabes d'organisations et affirment que leur coeur bat au rythme de la résistance des peuples arabes contre l'Etat sioniste.

Pour les sionistes, l'Etat, les médias et les appareils de tous bords, les Palestiniens de 48 doivent être mis au pas, s'ils veulent vivre "en Israël" : or, ce n'est pas en Israël qu'ils vivent précisément, mais en Palestine occupée.

Les sionistes veulent que les Palestiniens de 48 rompent leurs liens historiques, culturels et civilisationnels avec les peuples arabes ou qu'ils entretiennent ces liens par le biais ou au service des sionistes. Mais les Palestiniens ont refusé.

C'est la raison principale de l'arrestation des dirigeants politiques et associatifs des Palestiniens de 48.

Contre cette répression qui s'accentue depuis des mois, contre le muselage de leur expression et pour exiger la libération immédiate de Omar Saïd et Ameer Makhoul, des centaines de Palestiniens ont manifesté ce lundi à Haïfa.

Soutenons le juste combat des Palestiniens de 48 et soutenons leurs revendications :

Non à la colonisation judaïsation de la Galilée et du Naqab !
Non à la destruction des quartiers arabes dans les villes côtières !
Non au racisme et à l'apartheid !
Non à l'installation des colonies sionistes dans les régions arabes, notamment dans le Triangle !
Libération de tous les prisonniers palestiniens !
Liberté d'expression et d'organisation !
Non au terrorisme d'Etat des appareils sionistes !

 

Harcèlement des colons à Sheikh Jarrah en préparation de la "Journée de Jérusalem"
Par ISM


Le quartier Sheikh Jarrah a été témoin de la présence indésirable de plus de 200 colons, hier soir mardi 11 mai, venus entonner des chants de propagande nationaliste dans la rue près des maisons palestiniennes dont les habitants ont été chassés. La perturbation a duré plusieurs heures, avec l’arrivée d’une dizaine d’autobus chargés de colons encadrés par les services secrets du Ministère de l’Intérieur israélien.



















L’habitant palestinien Saleh Diab a été arrêté pendant une contre-manifestation qui a eu lieu alors qu’une cinquantaine de jeunes colons dansaient et criaient à tue-tête leurs chants nationalistes, par provocation, dans la rue. Les personnes qui ont tenté, sans violence, de faire obstruction au véhicule de la police qui emmenait Diab ont été poussées sans ménagement et un activiste international a été frappé au visage avec un mégaphone.

Les provocations de la nuit dernière sont le résultat de la « Journée de Jérusalem » et risquent d’être un avant-goût du harcèlement qui pourrait avoir lieu ce soir et qui menace les communautés de Sheikh Jarrah, Silwan et la Vieille Ville, parmi d’autres.

Ces perturbations marquent ce qui est appelé à devenir l’attaque annuelle la plus brutale contre les droits des Palestiniens à exister dans la ville de Jérusalem, comme ils le font depuis des millénaires.

'

« La Journée de Jérusalem » tombe, selon le calendrier hébreu, 2-3 semaines après la fin de la guerre de 1967, lorsque Jérusalem a été « unifiée », comme disent les sionistes. En réalité, cette fête signe le début d’un nettoyage ethnique systématique de Jérusalem-Est, que les Palestiniens veulent pour capitale. « La Journée de Jérusalem » est marquée par une marche à travers Jérusalem Est et la vieille ville, en particulier le quartier musulman.

Ces dernières années, la marche a pris un caractère nationaliste très extrémiste, avec des slogans d’extrême-droite. L’année dernière, il y eut des affrontements violents lorsque les marcheurs traversant la vieille ville ont attaqué des Palestiniens ainsi que des manifestants israéliens de gauche qui avaient organisé une manifestation calme près de la marche.

 

Source : Palsolidarity

 


 

Info Palestine

 

Lundi noir pour la paix en Palestine

mercredi 12 mai 2010 - 02h:36

Pierre Barbancey - l’Humanité

 

L’adhésion d’Israël à l’OCDE ne peut que conforter son rôle de puissance occupante alors que des pourparlers ont repris avec les Palestiniens.

Les pourparlers indirects qui viennent de reprendre entre Israël et les Palestiniens ne pouvaient pas démarrer sous de plus mauvais auspices. Hier, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), dont le siège se trouve à Paris, a accepté l’adhésion d’Israël en son sein, alors même que les rapports économiques fournis par Tel-Aviv englobaient les activités commerciales des colonies.

En clair, l’OCDE estime par cet acte que les colonies d’implantations juives en Cisjordanie font partie intégrante d’Israël malgré le droit international, malgré les multiples résolutions de l’ONU. Israël pouvait se féliciter de ce succès. Cette adhésion « constitue un succès historique vu qu’elle donne une légitimité à Israël comme pays (économiquement) avancé et éclairé », lâchait le ministre des Finances, Youval Steinitz.

Hier toujours, le ministre israélien chargé de l’Information, Youli Edelstein, a affirmé qu’Israël allait poursuivre dans les deux prochaines années la construction dans des quartiers de colonisation de Jérusalem-Est annexée. Il a confirmé que la construction de 1600 nouveaux logements dans l’implantation de Ramat Shlomo à Jérusalem-Est était toujours prévue. Si celle-ci ne commencerait pas avant deux ans, le ministre a tenu à souligner qu’il s’agissait d’un délai habituel pour la mise en œuvre d’un tel projet. Or, l’annonce en mars du feu vert à la construction à Ramat Shlomo en pleine visite du vice-président américain Joe Biden dans la région avait provoqué un tollé au sein de l’administration Obama, obligeant le gouvernement israélien à présenter ses excuses.

Depuis, bien de l’eau a coulé sous les ponts du Potomac. Pis, un porte-parole du premier ministre Benyamin Netanyahou a démenti - toujours ce lundi - qu’Israël se soit engagé à geler cet important projet immobilier comme l’avait annoncé le département d’État américain. Évoquant le projet de Ramat Shlomo, le porte-parole a promis qu’Israël s’efforcerait à l’avenir de ne pas embarrasser Washington par des annonces intempestives de plans de construction.

Une série de grandes provocations

L’organisation israélienne la Paix maintenant a publié, dimanche, un rapport dans lequel elle accuse les autorités de vouloir construire 14 logements dans le quartier arabe de Ras Al-Amud. Ce que dément le gouvernement Netanyahou. L’intégrité et la fiabilité des rapports de la Paix maintenant sont cependant telles que les proches de Mahmoud Abbas, qui sentent bien le revers que cela représente pour eux au lendemain de la reprise de pourparlers indirects, ont haussé le ton. « Nous avons officiellement protesté auprès de l’administration américaine. Nous lui avons dit que nous considérons cet acte comme une grande provocation », a expliqué le principal négociateur palestinien Saëb Erakat.

Première d’une certainement longue série de « grandes provocations » en Cisjordanie alors que l’aviation israélienne menait, dans la nuit de dimanche à lundi, un raid sur la bande de Gaza.

 

La colonisation et l’épuration ethnique récompensées

mardi 11 mai 2010 - 07h:33

K. selim - Le Quotidien d’Oran

 

Israël « tente d’embarrasser ou de défier les Etats-Unis ». C’est tout ce qu’un conseiller de Mahmoud Abbas a trouvé à dire après l’annonce ostentatoire du gouvernement israélien qu’il allait continuer l’extension des colonies et l’épuration ethnique à Jérusalem Est, comme il l’a fait depuis 43 ans.
(JPG)
Janvier 2010 - Gurria, secrétaire général de l’OCDE, et Shimon Peres, président de l’entité sioniste. Ce spectacle est totalement nauséabond, et l’intégration d’un pays ouvertement colonialiste et raciste dans l’OCDE est la preuve définitive (pour ceux qui en douteraient encore) que le capitalisme international est dépourvu de la moindre moralité...

En réalité, l’administration ne se sent ni embarrassée ni défiée. On ne peut en dire autant de l’Autorité palestinienne et de la Ligue arabe qui ont accepté d’engager des « pourparlers indirects » avec Israël sur la base d’assurances présumées fournies par l’administration américaine. Il faut dire qu’il n’y a que les trop brillants diplomates de la Ligue et les éternels négociateurs de l’Autorité palestinienne qui ont fait mine d’y croire. La Ligue arabe, qui a octroyé son onction - en substitution à celle des Palestiniens qui y sont plus que réservés - à l’Autorité palestinienne, fera sans doute quelques déclarations sirupeuses pour rien.

En dépit de quelques effets de manche de Mme Hillary Clinton destinés à donner le change, on sait que l’administration américaine ne peut prendre aucune mesure contre Israël. Le système américain est si bien dominé par le lobby sioniste que la seule marge d’action laissée à l’administration Obama se limite à... soutenir Israël.

La Ligue et Mahmoud Abbas peuvent s’aveugler s’ils le veulent, mais dans les multiples bantoustans de la Cisjordanie et à Ghaza encerclée, tout le monde constate que l’intention clairement affichée d’Israël de poursuivre la colonisation a été récompensée par son entrée triomphale à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique). Personne, pas même la Turquie, n’a osé faire obstacle à l’invitation d’Israël à entrer dans l’organisation. Ce n’est pas spéculer que d’affirmer que cette unanimité n’a été atteinte que par le biais de pressions fortes exercées par les Etats-Unis et les pays occidentaux.

L’ampleur de la duplicité occidentale n’a d’égale que la crédulité - c’est un euphémisme pour ne pas utiliser des expressions plus crues qui expriment mieux la réalité - de la diplomatie arabe.

Le site de l’OCDE nous le rappelle : l’organisation regroupe les « gouvernements attachés aux principes de la démocratie et de l’économie de marché en vue de soutenir une croissance économique durable, développer l’emploi, élever le niveau de vie. ». La fiction d’Israël, « seule démocratie au Moyen-Orient » fait rire jaune, mais l’OCDE - donc Obama et la plupart des dirigeants occidentaux - continue à la défendre imperturbablement.

Pour les droits de l’homme, il n’est pas besoin de trop s’étendre. Si l’on prend le pur aspect de la « liberté économique », celle que l’OCDE aurait tendance à mettre en avant, les actes froids de dévastation des moyens de vie des Palestiniens par l’Etat israélien lui en donnent une singulière image. L’adhésion d’Israël à l’OCDE est une récompense octroyée à Israël pour ses « grandes œuvres » contre les Palestiniens. C’est le message « indirect » et sans surprise que l’Occident adresse au monde arabe.

Seuls les naïfs diplomates de la Ligue ne l’entendent pas et plaignent Obama pour les crasses qui lui sont faites par Netanyahu. Le ridicule ne tue pas. Hélas, vraiment hélas !

 

Alqods : Israël planifie des expropriations pour la construction d’un centre commercial

mercredi 12 mai 2010 - 05h:56

Ma’an News

 

Israël envisage de construire un centre commercial à Jérusalem-Est sur trois hectares de terres appartenant à l’Autorité palestinienne, derrière le consulat des États-Unis, a déclaré ce mardi le chargé d’affaires palestinien du Fatah à Jérusalem, Hatem Abdul Qader.
(JPG)
À Jérusalem-Est, une famille palestinienne attend dans le jardin de sa maison dont elle a été évincée par des colons israéliens. La justice israélienne a confirmé que les colons avaient une ordonnance de justice leur permettant de prendre possession de la maison. Ahmad Gharabli/AFP

Des injonctions administratives, y compris des avis d’éviction ont été envoyées par le directeur de l’Administration des terres d’Israël, prétendant que les terres appartiennent au gouvernement [israélien] plutôt qu’aux résidents, a déclaré Abdul Qader.

Le plan de la nouvelle construction, référencé sous le numéro 4832 à la municipalité de Jérusalem, a été ratifié par tous les services municipaux israéliens nécessaires et est prêt pour la mise en œuvre, a-t-il ajouté.

La terre prévue pour être évacuée et confisquée appartient à Ash-Sheikh Shams Ad-Din Al-Yamalli, et elle a été la propriété du Waqf islamique pendant plus de 400 ans, a ajouté le responsable du Fatah. Elle est actuellement louée par trois Palestiniens.

Abdul Qader a déclaré que l’avocat Majed Ghanaem fera une requête en annulation de cette décision devant un tribunal israélien. Cette décision implique la confiscation des lots de terres numérotés 160, 161, 162 et 169, dont une partie est actuellement utilisée comme parc de stationnement appartenant à des Palestiniens.

« Il est ironique que le dernier projet colonial ait rampé jusque dans les zones qui entourent le consulat américain à Jérusalem-Est », a déclaré Abdul Qader, faisant référence aux [prétendues] garanties des États-Unis qui se seraient engagés à faire pression sur Israël pour arrêter la construction de colonies pour la durée des pourparlers indirects.

Il a été affirmé lundi par un responsable israélien que les constructions se poursuivraient sans interruption dans Jérusalem-Est, en dépit des assurances fournies par le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’un ralentissement serait imposé suite à la participation palestinienne à des négociations indirectes supervisées par les États-Unis.

S’adressant à la radio de l’armée israélienne, le secrétaire du cabinet [du premier ministre] Zevi Houser a déclaré que la [nouvelle] construction dans la partie occupée de la ville « allait bientôt commencer » et que « les constructions dans Jérusalem se poursuivent comme d’habitude. »

Dans le même temps, le président Mahmoud Abbas a appelé les États-Unis à réagir aux informations faisant état d’un nouveau projet de colonie dans la partie occupée de Jérusalem, tandis que le porte-parole de Netanyahou, Nir Hefez, déclarait à la radio militaire que « un calendrier pour la construction à Jérusalem-Est sera mis au point afin d’éviter des embarras diplomatiques », faisant référence à l’annonce faite par Israël en mars dernier, lors de la visite du vice-président américain Joe Biden dans la région dans le but de lancer le début de négociations.

L’Administration foncière israélienne est l’organisme du gouvernement israélien responsable de la gestion de 93% des terres d’Israël, ce qui comprend les achats faits par le Fonds national juif et les terres en dehors de la responsabilité de la Direction du développement [terres colonisées]. Mais les terres dans Jérusalem-Est occupée par Israël en 1967, ne sont pas reconnues au niveau international comme faisant partie du territoire israélien.

 

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 23:02

Source

Antisémitisme et Antisionisme 

par Marcel Liebman*

février 1970

Il y a dans la réaction « anti-israélienne » plus et parfois autre chose qu’une attitude politique de gauche, commandée par la lutte contre l’impérialisme. Il y a aussi et il y a parfois surtout une défense de l’intelligence devant l’assaut qui est continuellement livré, une réponse de l’esprit critique au défi qui le confronte presque en permanence dans ce débat plus chargé de passion et de fanatisme que nul autre. En 1967, l’opinion publique occidentale a été soumise à un bombardement systématique dont les munitions avaient été savamment sélectionnées par de savants artilleurs. Le combat que livrait Israël était présenté comme celui d’une petite nation faible entourée d’ennemis nombreux et puissants - David contre Goliath - et ne souhaitant rien d’autre que le droit à l’existence.

On s’est vite rendu compte que le rapport des forces entre Israël et ses alliés, d’une part, et ses ennemis arabes, de l’autre, jouait entièrement en faveur d’un État développé qui n’a eu aucune peine à écraser une série d’adversaires également faibles et misérables - misérables donc faibles.

En juin 1967, l’État d’Israël a affirmé ne faire la guerre (préventive) - préventive, mais rappelez-vous le titre qui, le 5 juin 1967, barrait la première page de France Soir- plus gros tirage de la presse francophone dans le monde - : « L’Égypte attaque » - que pour assurer sa survie physique et empêcher son étouffement économique. Or, aujourd’hui et depuis deux ans déjà, la Jordanie et l’Égypte sont disposées, moyennant le retrait des troupes israéliennes, à des concessions qui ne signifient rien d’autre que la reconnaissance de fait de l’État hébreu ; elles acceptent en outre qu’Israël bénéficie désormais de la liberté de navigation. Mais la paix est plus éloignée que jamais : les Israéliens désirent actuellement des « frontières sûres » et il n’est plus question pour eux de revenir aux limites territoriales qui étaient les leurs avant la guerre des six jours. Les aspirations d’Israël peuvent difficilement être présentées comme celles, élémentaires et légitimes, d’un État ne nourrissant, à l’exclusion de toute ambition territoriale, qu’un désir pathétique de dialogue, de reconnaissance et de paix.

Moins désarmée sur ce terrain que dans le passé, l’opinion publique se voit à présent confrontée avec une argumentation d’un tout autre genre. Elle tient en peu de mots : l’antisionisme ne serait qu’une variante de l’antisémitisme ; l’opposition à Israël rien d’autre qu’une version de la haine des Juifs. Il y a des mois qu’on nous le répète et M. Michel Soulié, vice-président du Parti radical-socialiste, vient de déclarer pour sa part : « Aujourd’hui, personne n’ose plus s’affirmer antisémite, mais l’antisionisme est un bon paravent pour la droite et aussi une certaine nouvelle gauche » [1]. On objectera : M. Michel Soulié et le Parti radical-socialiste méritent-ils les honneurs de la citation ? Pour ce qu’ils représentent... Sans doute, sans doute.

Mais le Nouvel Observateur de M. Jean Daniel ?... Voilà des semaines qu’on y trouve des mises en garde pleines de sollicitude à l’adresse de la gauche, ancienne et nouvelle, menacée, dit-on, de verser dans l’antisémitisme en raison de son opposition à Israël. Et tout de même, le Nouvel Observateur malgré tout, ce n’est pas le Parti radical-socialiste... Cet amalgame affirmé, ou suggéré, systématiquement entretenu entre l’antisionisme et l’antisémitisme, est devenu une arme politique.

On est tenté de ne lui répondre que par le haussement d’épaules qu’il mérite. Mais on ne peut plus aujourd’hui se contenter de cette réaction. Une prise de position claire est indispensable, basée sur l’analyse et la réflexion. En cette matière encore, la gauche, inlassablement, doit faire œuvre démystificatrice.

La logique de l’histoire

Que la haine des Juifs puisse conduire à celle d’Israël, il faut le constater. Il en est ainsi, par exemple, de quelques milieux d’extrême droite en Allemagne, représentés par la Deutsche So/datenzeitung et par l’ancien condottiere S.S. Skorzeny, que la haine antijuive conduit à soutenir la cause palestinienne.

Dans un même ordre d’idées, mais par un phénomène apparemment inverse, la Pologne offre l’exemple d’un régime où l’antisionisme - véritable ou feint - conduit à l’antisémitisme et sert, en fait, de diversion à une politique impopulaire. Notre propos est cependant de prouver que la liaison entre l’antisionisme et l’antisémitisme est l’exception, tandis que le lien entre le sionisme et l’antisémitisme est plus fréquent et moins fortuit. Ce lien entre l’antisémitisme et le sionisme est double, de nature logique et historique.

Ce lien est logique. Écoutez le langage classique de l’antisémitisme : l’élément juif est inassimilable, constituant dans les nations où il s’est introduit un corps étranger, nécessairement étranger, il doit en être isolé et si possible évacué. Ce raisonnement s’est souvent exprimé de manière très lapidaire : « les Juifs dans leur pays ». Or, les sionistes ne disent rien d’autre.

À les en croire, l’élément juif est inassimilable à cause du caractère inéluctable de l’antisémitisme. Theodor Herzl, le fondateur de la doctrine, ne fait sur ce point aucun mystère de ses convictions : « Parmi les populations, l’antisémitisme grandit de jour en jour, d’heure en heure, et doit continuer à grandir parce que les causes continuent à exister et ne sauraient être supprimées » [2]. Quant à la formule lapidaire, « les Juifs dans leur pays », on la retrouve dans le programme du sionisme : elle résume en même temps qu’elle en traduit toute la politique.

L’antisémitisme et le sionisme nous confrontent avec un courant également antilibéral et également pessimiste, ils sont unis par la même opposition à une idéologie démocratique qui croit, parfois naïvement, au nécessaire et possible rapprochement des communautés ethniques, religieuses, etc.... Et il s’agit moins ici de justifier ou de dénoncer ce pessimisme que d’en constater la présence significative et dans le projet sioniste et dans la mentalité antijuive.

Or, l’histoire confirme la logique, et ce dès l’aube du mouvement sioniste. « D’honnêtes antisémites devront être associés à l’œuvre (sioniste) pour y exercer en quelque sorte un contrôle populaire, tout en conservant leur entière liberté, précieuse pour nous » [3]. Ces paroles et la justification d’un antisémitisme « honnête », accompagnée de la revendication, pour ceux qui le pratiquent, d’une « liberté précieuse », sont de Herzl lui-même.

Le fondateur du sionisme n’a pas précisé ce qu’il entendait par des antisémites « honnêtes », mais dans les faits, il a accordé des brevets d’honnêteté à des antisémites dont la liberté est loin d’avoir été précieuse pour les Juifs. C’est ainsi qu’il a - à la grande indignation des Juifs de l’époque - rencontré, en 1904, Plehve, le ministre de l’intérieur de la Russie tsariste, celui-là même que la communauté juive de Russie tenait, non sans raison, pour responsable du terrible pogrom de Kichinev. Plehve promit d’ailleurs à Herzl « un appui moral et matériel au jour où certaines... mesures pratiques serviraient à diminuer la population juive de Russie » [4]. Il n’est pas exclu qu’un calcul analogue ait inspiré Lord Balfour, dont la célèbre déclaration assura l’appui décisif de la Grande-Bretagne à l’entreprise sioniste, puisqu’il n’hésita pas à se faire élire, à la Chambre des Communes, sur une plateforme comprenant un projet de loi interdisant l’émigration en Angleterre et, singulièrement, l’émigration juive.

Ces citations et ces faits, pour troublants qu’ils soient, seront acceptés avec moins de gêne que la révélation de la collaboration qui se pratiqua entre sionistes et nazis. Pourtant, l’évidence est là. Ces actes de collaboration se déroulèrent tour à tour en Allemagne, en Autriche et en Hongrie et trouvèrent un défenseur convaincu en la personne d’Eichmann qui, converti au sionisme par la lecture de Herzl, se mit, selon le témoignage de la sociologue américaine Hannah Arendt, « à répandre le message sioniste dans les milieux S.S. » [5]. Ses efforts ne furent pas tout à fait vains puisqu’il réussit à convaincre beaucoup de ses camarades que « les sionistes étaient les Juifs "décents", puisque, eux aussi, pensaient en termes "nationaux" » [6].

Un livre récent, s’appuyant sur des documents d’archives et rédigé par un auteur israélien, offre de cette collaboration entre nazis et sionistes - et en particulier de la complaisance relative, mais certaine, des hitlériens envers le sionisme - un faisceau de preuves convergentes. [7]

Vive Israël, mort aux Youpins !

Ce sont là, dira-t-on, des cas extrêmes. Sans doute. Mais, plus près de nous, historiquement et géographiquement, la collusion entre l’antisémitisme et le sionisme ou la sympathie pour Israël, a frappé un observateur aussi peu suspect d’hostilité envers l’État hébreu que Marc Hillel. Parlant des événements de 1956, il reconnaît dans son livre que « !es antisémites les plus irréductibles deviennent pro-israéliens tout en continuant à détester leurs Juifs » [8] et, à propos des cortèges pro-israéliens qui se déroulèrent à Paris en juin 1967 : « on nota la présence de membres de l’extrême droite antisémite par tradition aux manifestations en faveur d’Israël » [9]. Personne ne sait si les antisémites du genre de Xavier Vallat, ancien commissaire de Vichy aux Affaires juives, qui, en 1967, eut ce cri du cœur « Vive Israël, mort aux youpins ! », personne ne sait si ce genre d’individus forme ou non une catégorie nombreuse. Mais Vallat ne doit pas être tout à fait isolé dans son désir de voir prospérer les Juifs dans un « pays à eux » qui aurait l’immense mérite de débarrasser de leur présence les États où ils sont fixés.

Et pour ce qui est de la France particulièrement, on ne peut nier que la sympathie pro-israélienne est alimentée depuis longtemps par la haine des Arabes et le désir de voir la défaite d’Algérie vengée aux dépens de Nasser et de ses alliés. Aspiration si profonde qu’elle a fait de partisans de l’Algérie française connus pour leur haine des Juifs des admirateurs passionnés de la virilité israélienne. Tixier-Vignancour se trouve, par exemple, dans ce cas.

En regard de la liaison logique et historique entre le racisme antijuif et la sympathie pour le sionisme, il faut, au contraire, opposer cette autre considération de fait : l’histoire du sionisme a longtemps été l’histoire de la lutte menée contre cette idéologie par des mouvements juifs. Les Juifs antisionistes se recrutaient, en effet, nombreux soit dans les milieux religieux qui n’envisageaient le retour des Juifs vers la « Terre promise » que sous une forme spirituelle, soit dans les milieux socialistes où l’on entendait unir les ouvriers juifs et non juifs dans le combat contre le capitalisme que l’on rendait responsable de l’antisémitisme. À quoi il faut ajouter la longue série de personnalités juives et non juives qui, peu suspectes d’antisémitisme, ont mené ou mènent la lutte contre le racisme et se posent en adversaires résolus de l’entreprise sioniste et de l’État d’Israël : liste interminable qui comprend les noms de Bertrand Russel. Isaac Deutscher, Erich Fromm, Mehdi Ben Barka, Rudi Dutschke, Elridge Cleaver, etc., etc. II ne s’agit d’ailleurs pas seulement de personnalités, mais de mouvements et de courants d’opinion. Ce sont les étudiants allemands radicaux de la S.D.S. qui se montrent les plus acharnés dans le combat contre les séquelles du nazisme et dans l’opposition à Israël. Ce sont les formations et « groupuscules » d’extrême gauche qui, en France, sont le plus résolument opposés à l’israélophilie dont P. Viansson-Ponté disait récemment dans Le Monde qu’elle était surtout le fait de l’"establishment" français [10]. Or, ces mêmes formations et « groupuscules », qui pourrait les accuser de complaisance envers le racisme en général ou, en particulier, envers l’antijudaïsme ?

Le sionisme contre les Juifs

On rétorquera à tout cela que s’en prendre à Israël, c’est nécessairement s’en prendre aux Juifs puisque, dans leur très grande majorité, les Juifs sont profondément attachés à l’État sioniste.

La gauche antisioniste ne peut laisser sans réplique un tel argument. Elle doit y répondre en montrant que, si elle s’oppose à l’entreprise sioniste, c’est parce que celle-ci est nocive non seulement aux Arabes, mais également aux Juifs. La première proposition se passe de démonstration, le sort des Palestiniens que l’implantation sioniste en Palestine a chassés de leur pays témoignant suffisamment de sa justesse. Il est plus important d’insister sur ce fait : nous autres qui critiquons et rejetons le sionisme, nous le faisons non par hostilité envers les Juifs, mais, bien au contraire, par refus de tout racisme, qu’il soit dirigé contre les Arabes, contre les Juifs ou contre toute minorité nationale ou ethnique.

Notre critique du sionisme est double et se place sur le plan des principes et sur celui des réalités concrètes. Des principes parce que la composante raciste du sionisme, pour ne pas être évidente et perçue par tous, n’en est pas moins certaine. Nous l’avons dit, le sionisme mise sur le caractère inéluctable de l’antisémitisme. C’est son postulat de base. Lorsque les Juifs sont menacés de persécution, les sionistes les invitent a rejoindre la Palestine, avec le consentement ou contre le gré (et en l’occurrence, contre le gré) des populations autochtones. Réflexe de défense, dira-t-on. Mais peut-on raisonnablement suggérer que la solution des nombreux problèmes que crée la tension entre communautés ethniques, religieuses ou nationales cohabitant sur un même territoire se trouve dans le départ de ces communautés ? Or, c’est cela la « solution sioniste ». Appliquée à d’autres cas, elle conduirait à pousser les minorités noires, irlandaises, espagnoles, etc.. etc., au départ, comme si le règlement du problème du racisme dans le monde se trouvait dans d’immenses mouvements migratoires ramenant « chez eux » les noirs, les Irlandais, les Espagnols et les Juifs. À ces derniers, le sionisme ne propose rien d’autre. C’est une proposition insoutenable.

Mais s’agit-il seulement d’une réplique (au demeurant inadéquate) à un péril physique et à une menace de persécution ?

Non, le sionisme est bien plus que cela. S’adressant récemment à des Juifs américains, Mme Golda Meïr n’a-t-elle pas déclaré que c’est " seulement leur immigration en Israël (qui) peut les sauver de l’assimilation " [11]. Le danger que le sionisme est censé combattre, ce n’est donc plus la spoliation, la discrimination antijuive ou l’extermination des Juifs, mais leur « assimilation » au sein des nations. Il serait utile de préciser ici ce qu’on entend par « assimilation » et qui, si l’on excepte l’hypothèse condamnable d’une assimilation forcée, ne peut être que l’intégration harmonieuse d’une communauté au sein de la population qui l’environne. Et, une fois de plus, nous nous heurtons à cette analogie entre le langage des sionistes et celui des antisémites : il faut rejeter, comme impossible ou pernicieuse, l’assimilation des Juifs, le maintien de leur spécificité est une exigence si impérieuse qu’elle justifie leur émigration.

Certes, il n’y a rien en commun entre le sionisme et le nazisme et il faut à ce propos, regretter les formules mensongères et donc nocives identifiant Israël à un État fasciste et sa politique à l’hitlérisme. Mais il reste que, d’une certaine manière, le sionisme a pris le relais de l’antisémitisme. Ce dernier incitait les Juifs au départ ou au repli sur soi. Le sionisme ne fait rien d’autre et la politique qu’il mène à cet égard est, pour les Juifs, riche de périls. II tente de les persuader qu’ils sont non seulement citoyens du pays où ils sont fixés, mais aussi et même surtout citoyens d’Israël, liés à cet État par un devoir de civisme et une allégeance imprescriptible. Sont taxés de trahison envers leur peuple ceux qui nient ce devoir et rejettent cette allégeance.

Tant qu’il n’existe pas de différend important entre Israël et tel ou tel État où habitent des Juifs, ce principe d’allégeance peut n’apparaître que comme un fait sentimental secondaire. Mais lorsque la conjoncture internationale suscite entre l’État d’Israël et d’autres pays une tension ou un conflit, le problème cesse d’être de nature purement affective. Il est politique. On voit, dès lors, le grand rabbin de France prendre ouvertement position contre l’attitude de son pays ou de son gouvernement envers Israël - qui n’est pas son pays - et une série d’associations juives adopter un comportement semblable qui, faut-il le dire n’a rien à voir avec un quelconque sentiment d’internationalisme, mais dérive d’un attachement inconditionnel envers un État étranger.

Les antisémites ont toujours prétendu que les Juifs ne voulaient pas s’intégrer dans les pays où ils vivaient. C’était une contrevérité. Mais voila que, par l’effet d’une propagande systématiquement organisée, un grand nombre de Juifs se prêtent eux-mêmes à une opération qui les fait apparaître comme les nationaux d’un État étranger. Qui n’aperçoit l’utilisation que l’antisémitisme peut faire d’une situation aussi équivoque et aussi malsaine ? L’actualité ne souligne pas ce péril dans nos pays.

À la grande majorité des Français et des Belges, pour ne prendre que leur cas, Israël apparaît, consciemment ou non, comme la revanche de l’homme blanc et de l’Européen contre l’homme de couleur coupable d’arrogance. D’où sa popularité actuelle.

Devant un tel état de choses, le rôle de la gauche est double : il consiste tout d’abord à rétablir les faits et à montrer quel est le rôle véritable de l’État d’Israël et à défendre les peuples qui sont victimes de sa politique. Le devoir de la gauche antiraciste est aussi de montrer qu’à la faveur d’un retournement dans l’opinion publique, l’israélophilie actuelle peut disparaître (d’autant qu’elle n’a pas de fondement sérieux) et faire place alors à une hostilité qui, à défaut de prendre pour cible l’État hébreu lui-même, s’en prendra aux communautés juives qui y sont inconditionnellement attachées. Cette hypothèse est lourde d’un péril qu’il faut à tout prix combattre : celui d’une renaissance de l’antisémitisme.

Non, les antisionistes ne sont pas antisémites. L’amalgame qu’on nous suggère et que l’on veut de plus en plus nous imposer ne repose sur aucune analyse sérieuse. Ne serait-il rien d’autre qu’une forme de chantage moral et intellectuel par lequel on voudrait empêcher tous ceux qui condamnent la haine antijuive, criminelle et imbécile, à ouvrir le dossier israélo-arabe et à l’examiner avec un minimum d’objectivité ? Il y a, dans l’argumentation utilisée à ce propos, trop de mauvaise foi pour qu’on puisse rejeter cette hypothèse.

Marcel Liebman MAI N°10 février 1970. Copyright MAI.

 


 [1] Le Monde, 23-1-1970

[2] T. Herzl, l’État juif, éd. Lipschitz, Paris, 1926, p.84. Souligné par nous.

[3] Ibid., p. 137.

[4] M. Bernfeld, Le sionisme. Étude de droit intemational public ; Paris, Jouve, 1920, p. 399.

[5] H. Arendt, Eichmann à Jérusalem ; Paris, Gallimard, 1963 ; p. 52

[6] Ibid., p. 73

[7] E. Ben-Elessar, La diplomatie du IIIe Reich et les Juifs (1933-1939), Paris. Julliard, 1966

[8] M. Hillel, Israël en danger de paix ; Paris, Fayard, 1968, p. 43

[9] Ibid., p ; 271

[10] Le Monde

[11] Israël aujourd’hui, 21-1-1970

http://www.marxists.org/nederlands/pic/liebman.jpg* Marcel Liebman est né à Bruxelles en 1929. Issu d'une famille petite bourgeoise et traditionaliste, il partagera, jusqu'à la fin de ses études à l'Université Libre de Bruxelles (ULB) des opinions conservatrices. Son séjour à Londres en 1953 où il étudie les Relations internationales à la London School of Economics sera déterminant pour son orientation ultérieure. En compagnie d'Adeline avec qui il se mariera en 1956, il se met à travailler le marxisme et l'histoire du socialisme. Il élabore alors les principales positions idéologiques et politiques qu'il allait par la suite affermir et auxquelles il resterait fidèle jusqu'à sa mort. Sa pensée procédait d'un double refus : celui de la social-démocratie, d'une part, celui du communisme "orthodoxe", de l'autre. En 1963, il présente une thèse de doctorat à l'ULB sur Origine et signification idéologiques de la scission communiste dans le Parti ouvrier belge (1921). Par la suite il se consacrera pendant une longue période à l'étude de la révolution russe et du léninisme pour reprendre plus tard ses travaux sur l'histoire du mouvement ouvrier belge.

Professeur d'histoire des doctrines politiques et de sociologie politique à l’Université Libre de Bruxelles et à la Vrije Universiteit Brussel, Marcel Liebman a marqué une génération d'intellectuels. Auteur de nombreuses études consacrées aux problèmes du mouvement socialiste et communiste contemporain, il fut aussi un des précurseurs du dialogue israélo-palestinien et sera notamment secrétaire général de l'Association Belgo-Palestinienne.

De 1962 à 1967, il participera à la rédaction de l'hebdomadaire La Gauche. Il sera un acteur important du mouvement de mai 1968 à Bruxelles et fondera la revue mensuelle Mai qui paraîtra de décembre 1968 jusqu'à la fin de 1973. Marcel Liebman participera ensuite à la fondation d'un nouvel hebdomadaire, qui sera Hebdo 74, puis 75 et 76. Il fera également partie du comité éditorial de la revue annuelle The Socialist Register.

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 18:06

 

Il n'y a pas que dans l'Etat turc que le Peuple kurde lutte pour sa liberté et sa dignité ! Dans l'Iran "anti-impérialiste" aussi...

 

Source

 

Cinq personnes, dont une femme, accusées d’avoir commis des attentats dans plusieurs villes iraniennes et d’avoir des liens avec des "groupes antirévolutionnaires" ont été pendues dimanche dans la prison d’Evine à Téhéran, a annoncé l’agence officielle Irna. Les cinq condamnés étaient accusés notamment "d’actes terroristes, incluant des attentats à la bombe contre des bâtiments gouvernementaux et des bâtiments publics dans des villes iraniennes", selon Irna qui ne précise pas dans quelles villes et à quelles dates ces attentats auraient été commis.

Farzad Kamangar, instituteur, et sa classe

L’agence officielle, qui cite un communiqué du bureau du procureur de Téhéran, ne précise pas non plus à quels "groupes antirévolutionnaires" les condamnés auraient été affiliés.

Elle identifie simplement les cinq condamnés par leurs noms, comme étant Shirine Alamhouli, Farzad Kamangar, Ali Heidarian, Farhad Vakili et Mehdi Eslamian.

Selon des sites internet iraniens collectant des informations sur la situation des droits de l’Homme en Iran, Mehdi Eslamian, 30 ans, arrêté en mai 2008 sous l’accusation de liens avec le mouvement monarchiste de l’Assemblée du Royaume (Tondar), était le frère de Mohsen Eslamian, un des trois hommes exécutés le 10 avril 2009 pour l’attentat commis un an plus tôt contre une mosquée de Shiraz (sud).

Shirine Alamhouli, Ali Heidarian, Farhad Vakili

Cet attentat avait fait 14 morts et quelque 200 blessés le 12 avril 2008. Il avait été attribué par les autorités au groupe monarchiste, qui l’avait également revendiqué sur son site internet.

Les quatre autres condamnés exécutés dimanche étaient apparemment des militants kurdes liés au mouvement indépendantistes armé PJAK, proche du PKK turc et responsable de nombreux attentats au Kurdistan iranien.

Shirine Alamhouli, agée de 28 ans, avait été arrêtée en 2008 à Téhéran et jugée en décembre 2009 sous l’accusation de liens avec le PJAK, selon un de ces sites internet.

Farzad Kamangar, enseignant dans la ville de Kamyaran (province du Kurdistan, nord-ouest) avait été arrêté en juillet 2006 et condamné à mort en mai 2008 pour appartenance au PJAK et "possession d’explosifs". Il avait été jugé "ennemi de Dieu", une qualification qui peut entraîner le peine de mort.

Farzad Kamangar, Farhad Vakili et Ali Heidarian avaient été présentés en août 2008 comme des "membres de la communauté kurde" par l’Union européenne qui avait dénoncé leur condamnation à mort et appelé Téhéran à stopper les exécutions.

En 2009, au moins 270 personnes avaient été exécutées en Iran.

(AFP)

 

 

(Secours Rouge)

Belgique : Manifestation devant l’ambassade d’Iran

Plus de 150 représentants et militants des organisations de la gauche iranienne (ainsi qu’une délégation de notre Secours Rouge) étaient présents ce lundi devant l’ambassade de la république islamique d’Iran pour protester contre l’assassinat (par pendaison) du professeur Farzad Kamangar, un activiste des droits de l’homme (photo 2), de trois membres du Pejak (Parti de la Vie Libre au Kurdistan) dont une femme - Ali Heydarian, Farhad Vakili et Shirin Alam Holi -, ainsi que d’un quatrième prisonnier politique, Mahdi Elsamia.

Les organisations kurdes appellent à un nouveau rassemblement ce mercredi de 14h à 16h devant l’ambassade d’Iran.

 

manifestation devant l'ambassade d'Iran 10 mai 2010

Farzad Kamangar

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 09:37

 

AA Bordeaux

 

 

Antifa

Quatre sympathisants de l'Action Antifasciste ont été arrêtés lors de la manifestation de dimanche à Paris.

L'Etat bourgeois les accuse de « participation à un attroupement armé ». C'est à dire qu'ils sont accusés d'avoir voulu manifester masqués et en possession de battes de baseball.

Les quatre sont restés 48 heures en garde à vue avant d'être libérés en attendant que l'enquête se poursuive.

Nous soutenons complétement nos camarades interpellés et ne manquerons pas de prendre part aux prochaines initiatives de solidarité.

En effet, aujourd'hui, alors que les bandes fascistes pullulent, grandissent et s'arment, que les agressions se multiplient, que des camarades meurent dans toute l'Europe, il est hors de question de renoncer à notre droit à l'auto-défense.

Contre le fascisme, contre les fascistes, pour la révolution!

Action Antifasciste Bordeaux

 

http://aabdx.lescigales.org

 

 

 


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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 09:34

 

Nouveau Népal

 

Depuis l'annonce de l'arrêt de la grève générale politique par le PCNU-maoïste, la situation n'a pas évolué au Népal. Les maoïstes demandent toujours la démission du premier ministre pour ouvrir la voie à un gouvernement d'unité nationale dirigé par Prachanda. C'est selon eux la seule solution pour pouvoir écrire la nouvelle constitution (et donc étendre le mandat de l'Assemblée Constituante si nécessaire).

 

Selon le premier ministre, le gouvernement va présenter une proposition au parlement pour étendre le mandat de l'Assemblée Constituante. Sans l'accord des maoïstes, cette proposition ne pourra pas passer au parlement.

 

L'UML et le Congrès, sur le même ton que les USA et l'Europe, affirment toujours qu'ils considèreront les demandes des maoïstes une fois que le PCNU-maoïste sera devenu un parti "civil", ce qui recquiert au préalable une dissolution de la structure paramilitaire de la YCL (organisation de jeunesse affiliée au PCNU-maoïste), l'intégration de l'Armée Populaire de Libération dans l'Armée Népalaise (en nombre restreint) et le retour des terres et propriétés saisies jusqu'à maintenant. Autant dire qu'ils attendent une véritable reddition des maoïstes.

 

Sur un ton provocateur, le ministre de l'Intérieur a affirmé lors d'un débriefing de la police que la réponse de la police durant la grève générale n'était qu'un avant-goût et que les maoïstes verraient le film entier s'ils utilisaient la violence.

 

Kamal Thapa, dirigeant du Rastriya Prajantra Party Nepal, parti royaliste, s'est dernièrement rendu en Inde pour une réunion des hindous extrémistes à Mumbai. L'assemblée a officiellement décidé de mener la lutte pour que le Népal redevienne un Etat hindou... Ce même Thapa a affirmé que la seule façon de combler le vide constitutionnel qui s'annonce après le 28 mai est le retour à la monarchie...

 

Les futurs programmes de protestation des maoïstes devraient être annoncés prochainement.

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 08:58

 

Source

 

2. A propos du mot d'ordre des Etats-Unis d'Europe. (août 1915)

 

"Dans le n° 40 du Social-Démocrate, nous annoncions que la Conférence des sections de notre Parti à l'étranger avait décidé d'ajourner la question relative au mot d'ordre des "Etats-Unis d'Europe", tant que l'aspect économique [italique dans le texte original ] du problème n'aurait pas été examiné dans la presse.

Les débats sur cette question avaient pris à notre conférence un caractère exclusivement politique. Cela tenait peut-être en partie à ce que le manifeste du Comité central avait formulé expressément ce mot d'ordre comme un mot d'ordre politique ("le mot d'ordre politique immédiat ", y est-il dit); non seulement il préconisait les Etats-Unis républicains d'Europe, mais il soulignait tout spécialement que, "sans le renversement révolutionnaire des monarchies allemande, autrichienne et russe", ce mot d'ordre était absurde et mensonger.

Il serait totalement erroné de s'élever contre cette façon de poser la question dans les limites d'une appréciation politique de ce mot d'ordre, par exemple en lui reprochant d'estomper ou d'affaiblir, etc., le mot d'ordre de la révolution socialiste. Les transformations politiques dans un sens véritablement démocratique, et à plus forte raison les révolutions politiques, ne peuvent jamais, en aucun cas, quelles que soient les conditions, ni estomper, ni affaiblir le mot d'ordre de la révolution socialiste. Au contraire, elles ne font jamais que rapprocher cette dernière en élargissant sa base, en entraînant dans la lutte pour le socialisme de nouvelles couches de la petite bourgeoisie et des masses semi-prolétariennes. Par ailleurs, les révolutions politiques sont inévitables au cours de la révolution socialiste, qui ne doit pas être considérée comme un acte unique, mais comme une époque orageuse de bouleversements politiques et économiques, de lutte de classes très aiguë, de guerre civile, de révolutions et de contre-révolutions.

Mais si le mot d'ordre des Etats-Unis républicains d'Europe, formulé en liaison avec le renversement révolutionnaire des trois monarchies les plus réactionnaires d'Europe, la monarchie russe en tête, est absolument inattaquable en tant que mot d'ordre politique, on se heurte encore à une question éminemment importante, celle du contenu et de la portée économiques de ce mot d'ordre. Du point de vue des conditions économiques de l'impérialisme, c'est-à-dire de l'exportation des capitaux et du partage du monde par les puissances coloniales "avancées" et "civilisées", les Etats-Unis d'Europe sont, en régime capitaliste, ou bien impossibles, ou bien réactionnaires.

Le capital est devenu international et monopoliste. Le monde se trouve partagé entre une poignée de grandes puissances qui s'enrichissent en pillant et en opprimant les nations sans retenue. Quatre grandes puissances européennes: l'Angleterre, la France, la Russie et l'Allemagne, avec une population de 250-300 millions d'habitants, et une superficie de près de 7 millions de kilomètres carrés, possèdent des colonies dont la population est d'environ un demi-milliard d'hommes (494,5 millions), et la superficie de 64,6 millions de kilomètres carrés, soit près de la moitié du globe (133 millions de kilomètres carrés, sans la région polaire). Ajoutez à cela trois pays d'Asie: la Chine, la Turquie et la Perse, actuellement dépecées par des forbans qui mènent une guerre "émancipatrice" : le Japon, la Russie, l'Angleterre et la France. Ces trois pays asiatiques, que l'on peut qualifier de semi-coloniaux (en réalité, ils sont maintenant, pour les neuf dixièmes, des colonies), comptent 360 millions d'habitants et 14,5 millions de kilomètres carrés de superficie (c'est-à-dire près d'une fois et demie la superficie de toute l'Europe).

Poursuivons. L'Angleterre, la France et l'Allemagne ont placé à l'étranger un capital d'au moins 70 milliards de roubles. Pour percevoir le bon petit profit "légitime" que rapporte cette somme rondelette, - profit qui dépasse trois milliards de roubles par an -, il existe des comités nationaux de millionnaires, appelés gouvernements, qui sont dotés d'une armée et d'une marine de guerre, et qui "installent" dans les colonies et semi-colonies les fils et les frères de "Monsieur Milliard", en qualité de vice-rois, de consuls, d'ambassadeurs, de fonctionnaires de toutes sortes, de prêtres et autres sangsues.

Ainsi est organisée, à l'époque du développement ultime du capitalisme, la spoliation par une poignée de grandes puissances d'un milliard d'habitants du globe. Et, en régime capitaliste, toute autre organisation est impossible. Renoncer aux colonies, aux "sphères d'influence", à l'exportation des capitaux ? Y songer serait descendre au niveau du curé de campagne qui, tous les dimanches, prêche aux riches la majesté du christianisme et leur recommande de donner aux pauvres... sinon quelques milliards, du moins quelques centaines de roubles par an.

Les Etats-Unis d'Europe, en régime capitaliste, équivaudraient à une entente pour le partage des colonies. Or, en régime capitaliste, le partage ne peut avoir d'autre base, d'autre principe, que la force. Un milliardaire ne peut partager le "revenu national" d'un pays capitaliste avec qui que ce soit, autrement qu'"en proportion du capital" (et encore avec cet additif que le plus gros capital recevra plus qu'il ne lui revient). Le capitalisme, c'est la propriété privée des moyens de production et l'anarchie de la production. Prêcher le partage "équitable" du revenu sur cette base, c'est du proudhonisme, du béotisme de petit bourgeois et de philistin. on ne peut partager autrement qu'en fonction d'un "rapport de forces". Or le rapport de forces varie au cours de l'évolution économique. Après 1871, l'Allemagne s'est renforcée trois ou quatre fois plus vite que l'Angleterre ou la France; le Japon, dix fois plus vite que la Russie. Pour mesurer la force réelle d'un Etat capitaliste, il n'y a et il ne peut y avoir d'autre moyen que la guerre. La guerre n'est pas en contradiction avec les principes de la propriété privée; elle en est le développement direct et inévitable. En régime capitaliste, le développement égal des différentes économies et des différents Etats est impossible. Les seuls moyens possibles, en régime capitaliste, ce sont les crises dans l'industrie et les guerres en politique.

Certes, des ententes provisoires sont possibles entre capitaliste et entre puissances. En ce sens, les Etats-Unis d'Europe sont également possibles, comme une entente des capitalistes européens... dans quel but ? Dans le seul but d'étouffer en commun le socialisme en Europe, de protéger en commun les colonies accaparées contre le Japon et l'Amérique, gravement lésés dans l'actuel partage des colonies et qui se sont renforcés dans le cours de ces cinquante dernières années infiniment plus vite que l'Europe monarchique arriérée, qui pourrit déjà de vieillesse. Comparée aux Etats-Unis d'Amérique, l'Europe dans son ensemble est synonyme de stagnation économique. Sur la base économique d'aujourd'hui, c'est-à-dire en régime capitaliste, les Etats-Unis d'Europe signifieraient l'organisation de la réaction en vue de retarder l'évolution plus rapide de l'Amérique. Les temps sont à jamais révolus où la cause de la démocratie et celle du socialisme étaient liées uniquement à l'Europe.

Les Etats-Unis du monde (et non d'Europe) sont la forme politique d'union et de liberté que nous rattachons au socialisme en attendant que la victoire totale du communisme amène la disparition définitive de tout Etat, y compris l'Etat démocratique. Toutefois, comme mot d'ordre indépendant, celui d'Etats-Unis du monde ne serait guère juste, d'abord parce qu'il se confond avec le socialisme; en second lieu, parce qu'il pourrait conduire à des conclusions erronées sur l'impossibilité de la victoire du socialisme dans un seul pays et sur l'attitude du pays en question envers les autres.

L'inégalité du développement économique et politique est une loi absolue du capitalisme. Il s'ensuit que la victoire du socialisme est possible au début dans un petit nombre de pays capitalistes ou même dans un seul pays capitaliste pris à part. Le prolétariat victorieux de ce pays, après avoir exproprié les capitalistes et organisé chez lui la production socialiste, se dresserait contre le reste du monde capitaliste en attirant à lui les classes opprimées des autres pays, en les poussant à s'insurger contre les capitalistes, en employant même, en cas de nécessité, la force militaire contre les classes exploiteuses et leurs Etats. La forme politique de la société où le prolétariat triomphera en renversant la bourgeoisie sera une république démocratique, centralisant de plus en plus les forces du prolétariat d'une nation ou de plusieurs dans la lutte contre les Etats qui ne sont pas encore passés au socialisme. La suppression des classes est impossible, sans la dictature de la classe opprimée, du prolétariat. La libre union des nations sous le socialisme est impossible sans une lutte opiniâtre, plus ou moins longue, des républiques socialistes contre les Etats retardataires.

C'est pour ces raisons et à la suite de nombreuses discussions sur ce point, pendant et après la Conférence des sections du P.O.S.D.R. à l'étranger, que la rédaction de l'organe central en est venue à considérer comme erroné le mot d'ordre des Etats-Unis d'Europe."


Texte de Vladimir Ilitch Oulianov, tiré de Dumoulin Michel, Stelandre Yves, "L'idée européenne dans l'entre-deux-guerres" , Louvain-la-Neuve, Academia, 1992, pp. 25-29

cf. aussi "oeuvres de Lénine", t. XXI: Août 1914-décembre 1915

 

Texte important sur plusieurs points :

- il brise le discours des social-chauvins, qui le citent souvent en référence par des bouts de phrases isolés du reste : Lénine ne s'est jamais opposé par principe aux "États-Unis socialistes d'Europe" ou aux "Nations Unies socialistes". Il n'y a pas d'obstacle de principe à ce que les États-Unis d'Europe, ou de n'importe quelle aire géographique, soient envisagés comme une étape vers le communisme, par définition sans États ni frontières.

Ce qu'il rejette, c'est le caractère immédiat de ce slogan qui peut paraître contradictoire avec le caractère par étape de la révolution mondiale et même d'une révolution continentale (panaméricaine par exemple, ou africaine, ou arabe). Dans le premier passage, mis en gras par nous, Lénine insiste bien sur le caractère prolongé et par étape du processus révolutionnaire, "qui ne doit pas être considéré comme un acte unique".

- il brise également le discours trotskiste, celui qui lance des slogans abstraits comme "Révolution mondiale", "Europe socialiste" ou "révolution démocratique arabe" (non, zut, ça c'est des "maos"... mais en réalité des trotskistes) : c'est bien Lénine, et non Staline, qui a affirmé la possibilité de la révolution et du socialisme dans un seul pays, et pays par pays, par étapes, les pays engagés dans la voie du socialisme servant de "bases rouges" aux prolétaires et aux exploités du monde. L'application de ce principe par Staline n'a peut-être pas toujours été satisfaisante. Mais c'est bien un principe du léninisme !

   lenin1917

 

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 18:05

 

Comme tous les ans, les fascistes (300 à 400 cette année) se sont réunis pour commémorer la mort (en 1994) du national-"révolutionnaire" S. Delzyeu (si la version des faits est vraie, un des rares fascistes tués par la police ces 50 dernières années !).

 

Face à eux se seraient réunis, à l'appel d'une quinzaine d'organisations, environ 700 antifascistes (voire jusqu'à 2000 au maximum de la manif'). Quelques groupuscules ont choisi de la boycotter, assumant toujours plus clairement leur sectarisme et leur refus d'assumer leur ligne dans le débat franc et ouvert, au sein du mouvement révolutionnaire et progressiste.

D'après les camarades de l'AA Alsace, 4 antifascistes ont été embarqués (par les tontons des fafs) et ont passé 48 heures en garde à vue.

 

La veille à Toulouse, à l'appel de Libertat et d'autres organisations, 100 à 130 personnes ont défilé (manif non déclarée) dans les rues de la ville, pour commémorer l'écrasement de la Bête fasciste en 1945. Des z'images dès que possible !

 

Source : PAAM forum







 

Source : Forum Antifasciste

 

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Source : AA 36

 

 

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Un week-end de mobilisation antifasciste réussi !

Communiqué du collectif d’organisation de la marche antifasciste du 9 mai 2010 à Paris

Ce 9 mai 2010, à l’appel d’une quinzaine d’organisations, plus de 700 antifascistes ont défilé à travers Paris, de Belleville à la place du Châtelet. La marche a débuté par un vibrant hommage aux FTP-MOI, accompagné de portraits des fusillés de l’Affiche rouge. A République, une intervention a rappelé la raison de notre présence dans la rue. Depuis de trop nombreuses années, l’extrême droite radicale tente, avec plus ou moins de succès, de se réunir le 9 mai dans les rues de Paris, au prétexte de la mort d’un de ses militants en 1994. Depuis sept ans, nous nous mobilisons contre cette présence dans la rue. Aujourd’hui, nous nous sommes à nouveau mobilisés pour ne pas leur laisser le champ libre et pour rappeler que ces fascistes sont les mêmes qui attaquent et agressent en supplétifs du gouvernement les jeunes, les étrangers, les sans papiers et le mouvement social. A proximité du métro Arts et Métiers, le collectif d’organisations souhaitait rappeler qu’actuellement l’extrême droite électorale et radicale prospère sur la crise économique. Les plans de licenciements, la précarité ou le chômage de masse impose au mouvement antifasciste de construire une riposte anticapitaliste. Avant de se disperser, les manifestants ont été invitées à jeter 200 roses dans la Seine en souvenir des victimes de l’Etat français du 17 octobre 1961.


Notre manifestation était la conclusion d’un week-end de mobilisation contre l’extrême droite et ses idées. La veille, plus de 120 personnes ont participé au débat « Comment lutter contre l’extrême droite sur le terrain social » organisé au Salon du livre libertaire. Ce débat fut l’occasion pour un public de tout âge d’échanger sur la situation de l’extrême droite française, de discuter sur la manière dont nous pouvons articuler la lutte antifasciste avec les luttes sociales. Karim Chafi acteur associatif de Chauny en a profité pour revenir sur les agressions racistes menées par des nazi-skins dans sa ville tandis que Didier Bernard, syndicaliste à Continental a saisi cette occasion pour dénoncer les tentatives de récupération des luttes ouvrières par l’extrême droite.

Les forces antifascistes mobilisées ce week-end à Paris n’en resteront pas là !

Paris, 10 mai 2010

http://9mai.samizdat.net/

 

 

Vidéo :

 

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11 mai 2010 2 11 /05 /mai /2010 17:42

 

Source : Nouveau Népal

 

Affrontements lors du blocage du siège du gouvernement

09/05/2010
 
Les maoïstes et la police se sont affrontés aujourd'hui lors du blocage de Singha Durbar, siège du gouvernement. Il y a eu plusieurs blessés des deux côtés, ainsi qu'un journaliste. Plusieurs véhicules gouvernementaux ont été endommagés par les manifestants. Des infiltrés de l'Armée Népalaise et des services de renseignement ont été arrêtés par les maoïstes au sein des manifestations. Dans le reste du pays, tous les Bureaux Administratifs de District des 75 districts ont été bloqués (équivalent des préfectures).

Du côté des autres partis, le premier ministre a invité les maoïstes à la table des négociations. Les maoïstes ont répondu qu'ils viendraient négocier à la condition que le premier ministre démissionne. Le Congrès Népalais a affirmé que la balle était toujours dans le camp des maoïstes et que le premier ministre ne devait pas céder à la pression.

Concernant la réaction des militants maoïstes face à l'annulation de la grève générale, selon Kantipur, beaucoup ont été déçus sur le coup et étaient prêts à manifester contre la direction du Parti. Après que les dirigeants aient expliqué que c'était pour développer un mouvement plus efficace, les militants ont ravalé leur frustration et se sont déclarés prêts à continuer.

Une réunion des dirigeants du PCNU-maoïste décidera des programmes de protestation à venir.

Meeting d'hier soir :

http://www.krishnasenonline.org/admin/gallery/upload/kulamanch067.gif

 

Aujourd'hui :

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Infiltrés arrêtés :

http://www.krishnasenonline.org/admin/gallery/upload/maoist-singhadurbar-ring067.jpg

 

http://www.krishnasenonline.org/admin/gallery/upload/vigilante-use.jpg

 

La grève générale reportée :

Prachanda : Ce n'était qu'une répétition

08/05/2010
 
Un énorme meeting a eu lieu aujourd'hui à Katmandou. Prachanda et d'autres dirigeants du PCNU-maoïste ont dévoilé les futurs plans du Parti.

Prachanda a clarifié que le PCNU-maoïste n'engagerais pas de négociations avec les partis gouvernementaux mais qu'il attendrais plutôt que ces derniers viennent vers les maoïstes avec une proposition consensuelle concernant les problèmes soulevés par le PCNU-maoïste (nouvelle constitution, processus de paix et gouvernement d'unité nationale)."La balle est maintenant dans leur camp. Comment nous réagirons dépendra de comment ils agissent."

Il a ajouté que le Parti attendrait 2 jours durant lesquels des manifestations et le blocage du siège du gouvernement seront organisés. Si les partis gouvernementaux n'apportent pas de réponse satisfaisante, le Parti déclarera des programmes de lutte encore plus durs que la grève générale."Nous avons arrêté la grève, nous ne l'avons pas stoppé. L'agitation continuera avec plus de vigueur, d'intensité et sera plus efficace." "Notre grève générale pacifique et disciplinée n'était qu'une bande annonce. Ils (les partis) verront le film entier s'ils ne se décident pas maintenant." "La grève générale n'était qu'une répétition. Nous avons arrêté l'agitation pour le moment afin d'approfondir les préparations et de donner du répit au peuple. Nous allons lancer le vrai spectacle dans les jours à venir."

Il a également mis au clair que ce n'était pas en raison de pressions que le Parti avait arrêté la grève générale. "Ce n'est pas à cause de la manifestation pour la paix ou d'autre pression que nous avons décidé d'arrêter la grève générale. En fait, nous discutions depuis plusieurs jours à propos d'un changement de nature de la protestation et nous ne sommes parvenus à une décision que vendredi soir." Il a ajouté que le Jana Andolan - III (Mouvement Populaire - III) continuerait tant que ses objectifs ne seraient pas atteints.

Il a accusé le gouvernement d'initier la violence au sein des manifestations. Il a également accusé les médias et les 'élites Katmanduites' de ne pas avoir répondu positivement au mouvement de protestation.

Malgré l'arrêt de la grève générale, les dirigeants du Congrès Népalais ont continué d'affirmer que le gouvernement ne changerait pas. Le premier ministre Madhav Kumar Nepal (UML) a affirmé que les maoïstes devaient poursuivre la voie légale et parlementaire s'ils voulaient changer le gouvernement.

Reculer pour mieux sauter ou reculer tout court ? Les prochains jours nous le dirons...

http://www.nepalnews.com/main/images/stories/igallery/bandh_call/large/may_08_10_prachand2_b.jpg

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Aux dernières nouvelles :

Le gouvernement ignore toujours les demandes des maoïstes

10/10/2010
 
Le gouvernement et les partis dirigeants répètent encore que le premier ministre ne démissionnera pas sous la pression. Ils ajoutent également qu'il ne se passera rien avant que le processus d'intégration des deux armées ne soit achevé.

Face à cette situation, dix partis élus à l'Assemblée Constituante, dont le PCNU-maoïste, ont demandé la démission du premier ministre. Leur déclaration commune affirme que "la souveraineté nationale, le fédéralisme, le républicanisme, la laïcité, la démocratie, la justice sociale, la paix et la Constitution sont notre programme commun. Et promulguer la nouvelle constitution le 28 mai et achever le processus de paix avec succès est la tâche la plus importante du jour."

Citant le manque de volonté du gouvernement de forger un consensus, les maoïstes ont réaffirmé qu'ils ne discuteraient pas avec le gouvernement tant que le premier ministre n'aura pas démissionné. Babu Ram Bhattarai a également réaffirmé qu'il était complètement inutile de prolonger le mandat de l'Assemblée Constituante car tant que ce gouvernement existera il ne pourra pas être envisageable d'érire la nouvelle constitution.

Concernant la future stratégie du Parti, elle n'a pas encore été dévoilée mais voici ce qu'a affirmé Narayan Dahal, secrétaire du Comité de l'Etat Newa (Katmandou). "La moitié de nos cadres est repartie, en accord avec la stratégie du Parti." "Nous amenons de nouveaux cadres des districts qui n'ont pas participé aux manifestations et à la grève." Il a affirmé que les cadres ont été appelés pour "le mouvement décisif qui durera jusqu'au 28 mai." Selon lui, la première  vague a été le 6 avril, puis la deuxième le 1er mai et la grève générale. "Nous avons déjà montré notre puissance qui n'était qu'un échauffement pour la révolte." "Maintenant, la troisième [vague] sera avant le 28 mai et sera décisive." Les maoïstes ont prévu de loger leurs cadres dans la capitale jusqu'au 28 mai. "Nous les en avons informé." "Nous pourrions également les loger dans les maisons des dirigeants du Parti." "Nous avons déménagé les cadres restant dans nos hébergements après que certains soient rentrés chez eux." "Nous gardons nos cadres dans quelques écoles et collèges. Etant un parti responsable, nous avons quitté les lieux publics." Selon lui, le Parti a aménagé 200 hébergements.

 

A l'approche du 28 mai, date fatidique pour la rédaction de la nouvelle Constitution, la situation semble hésitante.

Certains membres de la direction (Prachanda ? Kiran ? Gaurav ?) tentent certainement de gagner du temps et d'acculer le gouvernement dans ses contradictions, pour le pousser à révéler son vrai visage. D'autres pensent peut-être sincèrement, encore, parvenir à une conciliation...

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Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

juin 2014

POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

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Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple