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Communiqué du (n)PCI 30 décembre 2009 - traduction SLPhttp://www.nuovopci.it/ind60.gif

Attaquer avec méthode et avancer dans la guerre populaire révolutionnaire de longue durée !

La situation est telle que dans la nouvelle année qui commence nous sommes appelés à décider laquelle des deux voies notre pays prendra dans le proche avenir !

Que la nouvelle année marque un pas en avant décisif vers la constitution du Gouvernement de Bloc Populaire !

À chaque adulte un travail digne !
Sauvons nous-même et la planète du capitalisme !
Briser les tentatives de retour du fascisme !
Les Organisations Ouvrières et les Organisations Populaires doivent se coaliser et former par elles-mêmes un gouvernement d'urgence, le Gouvernement de Bloc Populaire, qui réalise immédiatement les mesures les plus urgentes et nécessaires pour faire front rapidement aux effets les plus graves de la crise du capitalisme !


Ceci sont les mots d'ordre que nous communistes devons porter dans ces semaines parmi les masses populaires, en premier lieu parmi les ouvriers. Chaque Comité de Parti est appelé à en faire un emploi vaste et créateur, en exploitant de la façon la plus efficace et sur l'échelle la plus large dont il est capable chaque possibilité de propagande que sa situation particulière et concrète présente.

Nous devons en outre, avec toutes nos forces, pousser les ouvriers et le reste des masses populaires à s'organiser à chaque niveau pour réaliser ces mots d'ordre en constituant un Gouvernement de Bloc Populaire. La bataille pour les réaliser est l'école dont les masses populaires de notre pays ont besoin pour acquérir confiance en elles-mêmes, pour concevoir et apprendre à instaurer le socialisme et avancer vers le communisme. Les élections régionales de Mars et l'activité débridée et arrogante de la bande Berlusconi offrent d'excellentes occasions pour répandre notre propagande et pour promouvoir l'organisation des masses populaires vers la constitution du gouvernement  de Bloc Populaire.

Assez de pessimisme ! Il est seulement une forme de défaitisme visant à affaiblir nos rangs. Du marasme économique, écologique, social, culturel et moral dans lequel le capitalisme en fin de course a mené l'humanité, se lèvera un nouveau monde. Nous avons touché le fond et remonterons. La crise actuelle annonce la venue de la nouvelle phase de l'histoire de l'humanité qui commencera avec le communisme. Le socialisme nous introduira dans cette phase. Nous avons face à nous une grande tâche. Nous combattrons et nous la réaliserons.

La societé, la changeront les masses populaires et en premier lieu les ouvriers. L'analyse et l'histoire de la societé moderne ont montré que eux seuls peuvent accomplir cette grande oeuvre, qui s'insère comme un passage d'époque dans l'évolution plurimillénaire de l'espèce humaine. Mais pour le faire ils doivent s'organiser.

Organiser et mobiliser les ouvriers et le reste des masses populaires pour accomplir cette grande oeuvre est la tâche spécifique de nous communistes. Nous seuls pouvons le faire. C'est la tâche que les communistes ont assumée et ont proclamée il y a plus de 160 ans, dans le Manifeste du parti communiste (1848).
Dans la période passée depuis lors les communistes ont confirmé dans la pratique d'être capable de remplir cette tâche qu'ils se sont fixés. Nous communistes avons été à la tête de tous les progrès accomplis par l'humanité dans cette période, malgré les limites de notre compréhension des lois de la transformation que nous promouvons, limites qu'évidemment nous dépassons seulement pas à pas grâce à l'expérience et au bilan de l'expérience.
Dans ce cadre, le déclin auquel le mouvement communiste a été soumis dans les dernières décennies, après les grands succès atteints dans la première partie du siècle passé, est seulement un repli temporaire. Le mouvement communiste renaît dans le monde entier sous la direction du marxisme-léninisme-maoïsme. Les persécutions, les politiques contre-terroristes et les autres actions criminelles des gouvernements bourgeois et cléricaux n'étouffent pas la renaissance, mais elles lui inspirent encore plus de force et d'élan.
Grâce au bilan de ses succès et de ses défaites, le mouvement communiste a accumulé de la compréhension des conditions, des formes et des résultats de la lutte de classe, compréhension nécessaire et suffisante pour promouvoir et diriger la seconde vague de la révolution prolétarienne. Elle sera la vague définitive qui instaurera le socialisme même dans les principaux pays impérialistes et fera des nouveaux pays socialistes la force dominante, guide et entraînante au niveau mondial. 

 Certains soutiennent que sortir du marécage dans lequel la bourgeoisie nous a plongé est impossible ou difficile parce que les masses populaires sont arriérées. Ceux-là renoncent à la tâche que les communistes ont assumé, projettent leur propre arriération, leur propre incapacité, leurs propres limites, leurs propres renoncements sur les masses populaires.
Ils sont comme un professeur des écoles qui attribue à l'ignorance des élèves les résultats médiocres de la classe qu'il appartient à lui d'instruire, comme un animateur social qui attribue aux personnes qu'il est à lui de mobiliser la désagrégation et l'inertie du groupe qu'il doit animer. En ne voulant pas se remettre en question eux-mêmes, ils accusent de leur échec ceux qu'ils doivent aider. Ceux qui refusent de se transformer eux-mêmes, de la stérilité de leurs efforts finissent tôt ou tard avec la même déduction que la societé est intransformable. Mais c'est une déformation mentale qui suit leur déformation morale, leur renoncement à leur rôle.

L'humanité a besoin de sortir du marasme dans lequel le capitalisme l'a menée, sous peine de sa décadence et de sa disparition complète. Donc l'humanité sortira du marasme actuel, parce que l'espèce humaine est une espèce douée d'intelligence. Dans son évolution plurimillénaire, elle est passée d'un état semblable à celui d'autres espèces animales jusqu'à l'état actuel.
Elle a progressé, elle s'est transformée et a même augmenté son intelligence, a été capable de résoudre tous les problèmes de sa survie et de conquérir et d'employer le reste de la planète Terre : elle est même en train de conquérir d'autres planètes. Pendant des millénaires l'humanité a fait un emploi somme toute positif de la planète Terre, elle l'a soignée et améliorée.
Grâce au système mercantile et capitaliste de production, pendant les derniers siècles elle a porté sa capacité à un niveau supérieur. Mais maintenant, c'est la prolongation de ce système au-delà des limites de ses intrinsèques possibilités qui a renversé le positif en négatif, a fait des forces productives de l'humanité un moyen de destruction. L'humanité ne peut  échapper à la destruction qu'en changeant de système. Donc pour sortir du marasme dans lequel le capitalisme l'a porté et reprendre son progrès, l'humanité se transformera et dépassera la crise économique, écologique, sociale, culturelle et morale dans laquelle le capitalisme l'a conduite. Il s'agira d'une transformation de grande ampleur.

La globalité de la crise actuelle expose et confirme qu'il ne s'agit pas d'un incident de parcours. Il s'agit de la crise globale du système de relations sociales par lesquelles jusqu'ici l'humanité s'est développée : l'humanité doit se libérer du système capitaliste et mercantile de production grâce auquel elle a progressé depuis des siècles jusqu'à ce stade, des relations sociales qui en dérivent, des comportements, des sentiments et des conceptions qui lui sont jointes. C'est ainsi qu'elle mettra fin à la crise dans laquelle le persistance du capitalisme l'a envasée.

La classe ouvrière et le reste des masses populaires organisées peuvent résoudre l'actuelle crise. Seuls elles peuvent la résoudre et seuls nous communistes pouvons les organiser de sorte qu'elles le fassent. La bourgeoisie, le clergé et les autres classes dominantes peuvent certes prolonger la crise, l'agonie et la prostration. Elles peuvent nous mener encore plus en bas. Elles peuvent rendre plus long et atroce le passage, en jetant l'humanité dans une série de guerres et de destructions. Elles peuvent répéter sur une échelle plus grande et avec plus de férocité ce qu'elles ont fait pendant la première crise générale dans la première partie du siècle passé. Mais par leur nature elles ne peuvent faire plus et mieux que ce qu'elles ont fait jusqu'à présent. Elles ne peuvent pas nous ramener à la surface. Seule la classe ouvrière et le reste des masses populaires organisées remettront l'humanité sur la route du progrès, qui sera la route du socialisme et du communisme.

Sur la crise économique

La crise économique actuelle n'est pas un incident de parcours, n'a pas été causée par la voracité illimitée des banquiers et des spéculateurs, par l'élimination des conquêtes des masses populaires poursuivie par des hommes politiques bourgeois à partir des gouvernements de Margaret Thatcher en Grande-Bretagne (1979-1990) de Ronald Reagan aux USA (1981-1989) et de Karol Wojtyla en Italie via le Vatican (1979-2005), par l'expansion des multinationales dans le monde entier (globalisation, délocalisations, etc) y compris dans les ex-pays socialistes et en premier lieu en Union soviétique et en République populaire de Chine. Avec les bulles spéculatives à répétition, avec l'élimination des conquêtes et avec la globalisation, avec les délocalisations, etc la bourgeoisie impérialiste a seulement prolongé et retardé la chute finale de sa crise.
La crise économique actuelle est la phase terminale de la seconde crise de surproduction absolue de capital entamée dans les années 70 du siècle passé et prolongée autant que possible.

Tant que les masses populaires organisées n'y mettront pas fin, elle s'aggravera encore. Même dans les plus riches pays impérialistes (aux USA et dans l'UE) un nombre croissant de travailleurs, des millions et des millions, sont jetés à la rue et ils s'ajoutent à l'énorme masse, des centaines de millions, de travailleurs des pays opprimés contre lesquels depuis des décennies la bourgeoisie impérialiste mène dans chaque angle du monde et à grande échelle une guerre d'extermination non-déclarée, qui cause tous les ans dans d'immenses souffrances des centaines de milliers voire des millions de morts, de blessés, d'invalides, de personnes déformées physiquement, moralement ou intellectuellement.

La bourgeoisie continuera à détruire des postes de travail. Une partie croissant des postes de travail qui resteront et des nouveaux qui dans quelque mode et mesure seront créés, seront des postes de travail précaires ou dégradants, avec des salaires plus bas et des conditions hygiéniques pires, avec moins de droits des travailleurs sur le lieu de travail. Un nombre croissant de travailleurs indépendants seront forcés à mettre la clé sous la porte. C'est seulement si nous réussissons à développer rapidement et sur une large échelle la guerre populaire révolutionnaire, que nous empêcherons que la bourgeoisie pousse la masse des travailleurs immigrés et avec eux, même une partie croissant des travailleurs autochtones encore plus en bas, que la misère, le désespoir et l'abrutissement s'aggravent encore.

Certes, les hommes politiques bourgeois se perdront en promesses : le pire iront les choses et le plus ils seront dépourvus de scrupules et dangereux, le plus ils promettront.
Ils assureront à chaque pas, jour après jour, que la crise est en train de finir. Ils le font déjà maintenant. Berlusconi et sa bande plus que les autres, parce que Berlusconi est un homme dépourvu de scrupules : depuis des années il est à la tête des Organisations Criminelles de notre pays et au-delà et les hommes qu'il a réuni autour de lui ou pris à son service sont sur sa mesure.

Ils promettront et dans quelque mesure même ils concéderont des "amortisseurs sociaux", même le "salaire social". C'est déjà le refrain de D'Alema, des Epifani et des autres porte-parole modérés de la droite bourgeoise. Avec ce refrain ils voudraient se distinguer de la bande de criminels réunie autour de Berlusconi, des racistes de la Ligue Nord et de ces partisans de la mobilisation réactionnaire des masses populaires, qui sont déjà à la recherche de criminels capables de renouveler, dans les nouvelles conditions, les exploits de Mussolini et de Hitler.
En effets le système monétaire met à disposition des gouvernements des quantités illimitées d'argent. Le système monétaire mondial a une capacité supérieure à mille fois l'ensemble des biens et services qui dans un an sont produits dans le monde entier pour la vente : une quantité enorme d'argent. Avec un tel système monétaire chaque gouvernement peut chercher à puiser de l'argent pour réprimer avec des "amortisseurs sociaux" et avec des "salaires sociaux" la révolte des masses populaires, pour freiner et entraver la mobilisation révolutionnaire promue par nous communistes.

Nous communistes devons être à la tête des luttes revendicatives de chaque groupe de travailleurs et de chaque secteur des masses populaires pour avoir des amortisseurs sociaux. Nous ne devons pas laisser aux laquais de la bourgeoisie la direction de ces batailles. De même, nous devons conduire les masses populaires à s'approprier directement, même sans passer par l'argent, tout ce dont ont besoin. Parce que chaque homme a besoin et le droit de satisfaire immédiatement, jour après jour, ses besoins immédiats et en luttant pour eux il peut même apprendre à combattre pour une nouvelle condition sociale.

Mais nous ne pouvons pas nous contenter d'amortisseurs sociaux et de salaire social. Parce qu'ils sont précaires, parce que les classes dominantes les emploient pour dresser des travailleurs contre des travailleurs, parce qu'encore plus que le travail salarié ils mettent les travailleurs à la merci des classes dominantes.
Mais surtout, parce que nous travailleurs et masses populaires ne sommes pas une foule de chiens auxquels, comme le souhaitait Bill Clinton, les riches donnent à manger, "d'ailleurs il suffit d'une dépense somme toute modeste".
Nous ne sommes pas faits pour vivre d'aumônes. Nous voulons et pouvons vivre sur cette Terre en tant que protagonistes, en tant que libres et égaux, en nous associant et en collaborant entre nous, avec dignité et en participant tous, chacun-e au maximum de ses capacités, au patrimoine culturel de l'humanité, à la direction et à la gestion de notre vie. Il ne nous suffit pas de manger et de satisfaire les autres besoins élémentaires : nous ne sommes pas des animaux. Donc nous communistes devons développer sur une large échelle les luttes revendicatives, mais nous devons aussi faire de chaque bataille revendicative une école de communisme.

De toute façon la bourgeoisie, le clergé et le reste des classes dominantes ne satisfont pas, et dans la pratique ils ne peuvent même pas satisfaire nos besoins élémentaires.
Déjà aujourd'hui, plus d'un milliard de personnes sur 6 n'ont pas de quoi manger à leur faim ! Lorsque un gouvernement bourgeois est conduit par les luttes des masses populaires à concéder des amortisseurs sociaux et des salaires sociaux, s'il puise au système monétaire en augmentant sa dette, il compromet ultérieurement l'équilibre du système monétaire qui est comme un château de cartes : la faillite (comme celle qui dans ces jours pèse sur le gouvernement de la Grèce) menace chaque gouvernement des pays mineurs et la crise financière menace le système entier lorsque il s'agit des gouvernements des grands pays.

  Même les plus puissants États impérialistes ne peuvent se permettre de dilater à l'infini les subsides du chômage et les autres amortisseurs sociaux, parce que leurs déficits budgétaires, les prêts auxquels ils recourent et leurs dettes bouleversent ultérieurement le système monétaire et financier, à l'instabilié et à l'effondrement duquel ils devraient au contraire apporter remède, parce qu'un système monétaire et financier stable est la condition et le support de tout leur monde.
Dès qu'il le peut, chaque gouvernement bourgeois, au lieu de recourir à des prêts, enlève à une partie des masses populaires ce qu'il doit concéder à la partie qui proteste et revendique avec le plus de force, à la partie dont il lui presse de conquérir le consentement et l'appui, celle qu'il cherche à impliquer dans la mobilisation réactionnaire des masses populaires.

Étant donné sa nature, la crise actuelle n'admet pas de voies de sortie faites seulement de mesures economiques.
Il ne suffit pas que les États créent des conditions qui fassent ici ou là, dans un secteur ou dans un autre, entrevoir aux capitalistes plus de profits dans la production de marchandises (biens et services) plutôt que dans la spéculation financière : la solution soutenue par la droite bourgeoise modérée.
Il ne suffit pas non plus que les États distribuent des revenus monétaires aux classes qui sûrement les dépensent pour la consommation : la solution soutenue par la gauche bourgeoise.

D'autre part la crise générale est maintenant entrée dans sa phase terminale. Celle-ci ne peut pas se prolonger longtemps. De la crise actuelle, on sort seulement avec un bouleversement politique et culturel, en créant un autre contexte social. Dans l'immédiat ne sont possibles que deux et seulement deux voies de sortie, dans chaque pays et au niveau international.

Ou la mobilisation révolutionnaire des masses populaires dirigées par des partis communistes à la hauteur de leurs tâches.

Ou la mobilisation réactionnaire des masses populaires.

En effet, même la bourgeoisie impérialiste et les autres classes réactionnaires sont à la recherche de portes de sortie de la situation actuelle, elles en ont besoin.

Et elles l'ont, cette porte de sortie, si nous ne les bloquons pas à temps. Car en définitive, pour les groupes bourgeois décidés à bloquer la mobilisation révolutionnaire et à empêcher la disparition de leur monde, la seule réaliste et praticable sortie de la crise est de mobiliser dans leur pays cette partie des masses populaires qu'ils réussissent à mobiliser sous leur direction, la lancer contre le reste des masses populaires et les entraîner toutes au pillage du reste du monde : la guerre impérialiste. Elle serait la continuation avec d'autres moyens, de la politique qu'ils mènent déjà aujourd'hui.

La bourgeoisie, le clergé, les autres riches et leurs agents, pour remédier à leurs ennuis et pour garder le pouvoir, poussent déjà dans chaque pays les travailleurs contre les travailleurs, une partie des masses populaires contre l'autre, les chômeurs contre les occupés, les réguliers contre les irréguliers, les vacataires contre ceux qui ont encore un contrat à durée indéterminé, les jeunes contre les retraités, les femmes contre les hommes, les autochtones contre les immigrés.

Ils appuient sur chaque différence (de nationalité, de langue, de culture, de religion, de sexe, etc), sur chaque tradition et sur chaque préjugé que nous héritons de l'histoire, pour créer des divisions parmi les masses, pour empêcher l'union des masses autour du parti communiste, pour recruter des troupes à lancer contre d'autres pays, pour lancer des "opérations humanitaires" et fomenter des agressions et des guerres. Même la crise écologique, ils l'emploient comme une arme pour préparer la guerre. Chaque gouvernement montre du doigt un autre comme grand et impénitent pollueur, et tous montrent du doigt les masses comme coupables de ne pas se résigner à réduire les consommations, à vivre austèrement, à la décroissance.

La crise environnementale et la crise générale du capitalisme se combinent et fournissent aux groupes bourgeois les plus clairvoyants, les plus déterminés, les plus aventuristes et criminels les prétextes adéquats pour mobiliser les masses contre les masses, des pays contre des pays, des coalitions contre des coalitions.

La crise environnementale

La bourgeoisie impérialiste pollue la terre et pille la planète. La bourgeoisie impérialiste, le clergé et les autres riches sont les plus grands pollueurs : individuellement avec leur luxe, avec le faste de leurs coutumes et avec leurs gaspillages ; socialement par les guerres et les activités militaires qu'ils fomentent (bases militaires, des exercises militaires, guerres, armes polluantes, productions militaires, oeuvres militaires) et par les travaux publics inutiles ou nuisibles qu'ils font construire.

Mais ce n'est pas seulement cela. C'est le système même dont ils sont expression, le système mercantile et capitaliste qui par sa nature promeut universellement l'usage et l'abus illimités des ressources de la Terre et en premier lieu l'usage et l'abus des travailleurs de la part des riches.
Il a comme principal sinon unique critère de conduite, comme principale règle morale l'accroissement du capital : toute activité qui permet d'investir de l'argent et de le multiplier est bonne ; toute activité qui ne multiplie pas de l'argent ne mérite pas l'attention ou doit être confiée à la charité publique ; toute activité qui comporte des pertes d'argent doit être laissée tomber.

L'argent est la mesure de tout. Aucune activité n'existe sans argent et toute activité doit multiplier l'argent. Toute activité humaine et chaque service public doit être transformé en une machine à investir et multiplier de l'argent.

Chaque capitaliste a comme sommet à ses préoccupations d'augmenter son capital : tout le reste vient après. Le résultat est que la bourgeoisie, le clergé et les autres riches polluent la terre, l'air et l'eau et rendent la planète Terre toujours moins vivable, bien que l'humanité dispose des moyens et des connaissances pour la rendre plus adaptée à la vie, ainsi que pour l'améliorer et même pour conquérir d'autres planètes.

Comme il produit pollution et pillage, le système mercantile et capitaliste entrave ou même empêche, également, la réalisation de toute mesure de limitation et d'assainissement. Par sa nature, c'est un système fait d'intérêts opposés. Chaque transformation comporte l'arrêt de certaines activités et le commencement d'autres.
Dans le système mercantile et capitaliste ceci veut dire que chaque mesure anti-pollution comporte que quelqu'un de nous perd et quelqu'un de nous gagne. Les activités existantes sont le règne principal des intérêts constitués et, donc, assez puissants pour empêcher ou au moins freiner toute transformation qui ne soit pas à leur avantage. Dans le monde dominé des capitalistes, même la limitation des émissions de CO2 est devenu un objectif à poursuivre seulement du moment où elle est devenue une affaire : la bourse des droits à émettre du CO2.

En décembre de cette année, les dirigeants du système capitaliste et mercantile mondial se sont rassemblés avec grand bruit à Copenhague. Leur réunion n'a pas accouché d'une quelquoncque mesure efficace pour mettre fin même seulement au réchauffement climatique de la Terre.
Mais il a mis bien en lumière que ce ne sont pas les moyens matériels et les idées qui manquent. La réunion s'est terminée sans résultats concrets parce qu'ils ne se sont pas mis d'accord et ne peuvent pas se mettre d'accord sur qui paye. Parce que dans leur système de relations sociales tout a un prix, rien ne peut se faire sans que quelqu'un ne débourse de l'argent et chaque capitaliste ne débourse une somme d'argent que si il est sûr d'encaisser à bref délai une somme encore plus grande.

L'échec de Copenhague a mis en lumière, pour qui se faisait encore des illusions, mais est capable et disposé à comprendre, que la crise écologique pour les capitalistes et leurs agents est un problème d'argent : qui y gagne ? Chaque capitaliste se demande : combien allons-nous gagner ?

Chaque homme politique porté au pouvoir par les capitalistes, le clergé ou les autres riches doit satisfaire qui l'a porté et le conserve au pouvoir. Quelques États emploient déjà la crise environnementale comme moyen pour mobiliser les masses populaires de leur pays et de leur coalition de pays contre d'autres pays et d'autres coalitions : dans ce domaine aussi les gouvernements impérialistes européens et des USA sont les premiers de la classe.
Là où les protestations et les revendications des masses populaires contre la pollution et le pillage sont fortes et menaçantes, chaque État bourgeois cherche à les réprimer avec des diversions, avec l'escroquerie, avec des concessions ou avec la répression, comme la bande Berlusconi l'a montré à Chiaiano (province de Naples). L'intoxication des consciences, le contrôle et la militarisation envahissent chaque pays.

La violation et le contournement de la Constitution et des lois, et les "tentatives de fascisme"

La bourgeoisie, le clergé et les autres riches n'ont pas de solution positive pour les masses populaires au marasme economique, environnemental, culturel et moral que leur système capitaliste et mercantile a créé.
Parce que le mal est dans leur système lui-même. Le marasme est un produit naturel de leur système.

Face au désastre que le système capitaliste et mercantile a créé, la bourgeoisie, le clergé et les autres riches n'ont pas la moindre solution constructive. Mais ils ont toutefois une solution qui pourrait leur permettre de prolonger la vie de leur système de relations sociales, de lui donner ici ou là de l'air : mobiliser dans leur pays la partie la plus réactionnaire ou la plus désespérée et la plus abrutie des masses populaires contre le reste des masses populaires, et mobiliser les masses populaires de leur pays à attaquer, piller, occuper d'autres pays. La droite bourgeoise est engagée dans la recherche d'une solution de ce genre.

C'est ce que les plus décidés, clairvoyants et criminels des bourgeois, des ecclésiastiques et des autres riches font déjà dans notre pays. Ceci est le sens des "tentatives de renaissance du fascisme" qui se multiplient : Forza Nuova, Casa Pound, les chemises vertes de Borghezio, etc. Elles sont promues par des aventuriers et des criminels que la bourgeoisie et le clergé ont formé et forment avec les campagnes de dénigrement du communisme, de réhabilitation du fascisme et d'intoxication des consciences, et que les Autorités laissent libres d'essayer s'ils sont capables de mobiliser au service de la bourgeoisie la partie la plus arriérée ou la plus désespérée et abrutie des masses populaires, pour en faire un fatras de mercenaires prêts à tout, contre le reste des masses populaires et contre d'autres pays.

Même dans ce domaine Berlusconi et les types comme lui expriment dans la forme la plus concentrée et nette les caractères de la bourgeoisie de notre temps, ils sont les héros de la bourgeoisie de notre temps. Il ne fait pas de doute que l'opposition bourgeoise à la bande Berlusconi est impuissante et collaboratrice : parce qu'au fond elle a le même programme.

Ils s'opposent à Berlusconi principalement parce qu'ils aspirent à prendre sa place pour faire sa politique, en assurant à la bourgeoisie et au clergé qu'ils savent faire mieux que Berlusconi ce que Berlusconi dit et ne fait pas. Le gouvernement Prodi-D'Alema-Bertinotti (2006-2008) l'a montré clairement.
Pendant qu'ils déchargent sur les masses populaires le poids de la crise du capitalisme, ces politiciens violent ou contournent en même temps, et en diverses modalités éludent chaque loi qui dans quelque mesure défend les intérêts des masses populaires et limite l'arbitraire des patrons, du clergé et de leurs Autorités : parce qu'elle entrave, qu'elle limite la gouvernabilité, comme ils disent.

Avant même de réussir à créer les conditions pour l'abolir, ils ont déjà dans une grande mesure éludé la substance de la Constitution, qui prise à la lettre reflète encore le rapport de forces créé par la Résistance. La bande Berlusconi et ses collaborateurs extérieurs type d'Alema ont continué sur grande échelle et sans pudeur l'oeuvre d'élusion, le contournement et la violation de la Constitution que le régime démocrate-chrétien avait mené pendant des décennies avec onctuosité hypocrite et avec la complicité des révisionnistes modernes à la Togliatti et Berlinguer.

Le régime de contre-révolution préventive (Manifesto Programma pp. 46-56) instauré après la seconde guerre mondiale quand fut créée la République Pontificale, tombe en pièces. Le second de ses cinq piliers (les concessions économiques) s'est déjà écroulé, le cinquième (caractère fortement sélectif de la répression) est toujours plus ébranlé par l'avancée de la militarisation, de la "guerre contre le terrorisme" et de la répression, le troisième (la participation des masses aux élections à la remorque des partis bourgeois) et le quatrième (organisations de masse du régime) sont fortement bouleversés par les mesures pro-"gouvernabilité" (seuils de barrage, financement public et sélectif, mesures antisyndicales, etc), par l'illégalisme des Autorités et le développement de la mobilisation réactionnaire et le premier pilier (manipulation des consciences) reste suspendu en air.

Les manifestations de l'illégalité diffuse du Pouvoir bourgeois sont aussi la tolérance et la complicité des Autorités pour les tentatives de renaissance du fascisme, alors que sont encore en vigueur, soit l'interdiction du fascisme établie dans la Constitution, soit les lois qui défendent toute activité et manifestation fascistes et font d'elles un délit que les Autorités sont encore tenues par la loi d'empêcher et de poursuivre, comme n'importe quel autre délit.
Cette tolérance est toujours plus fréquente et plus clairement complice : les Autorités persécutent avec zèle les antifascistes coupables de faire ce que de par la loi elles devraient faire et ne font pas. Ils recourent même à des initiatives illégales et des manoeuvres pour les condamner à des longues périodes de détention et d'assignations à domicile, avant même le procès.
Ce qui s'est produit en Toscane d'octobre à aujourd'hui (l'incarcération d'Alessandro Della Malva et la détention aux arrêts à domicile d'autres antifascistes) en est la claire démonstration.

Il ne fait aucun doute que ce climat d'illégalité profasciste continuera et s'aggravera. Berlusconi joue toutes les cartes dont il dispose pour exploiter à son avantage même le geste maladroit accompli dimanche 13 décembre par Massimo Tartaglia (qui paye à prix cher son délit de lése majesté). Mais il peut le faire grâce à la complicité des dirigeants de la droite bourgeoise qui se présentent comme ses opposants. Le geste de Tartaglia a mis hors d'usage Berlusconi pour seulement quelques jours et ne pouvait faire plus, mais il a eu la qualité de montrer la solidarité des principaux politiciens bourgeois avec le chef du Milieu organisé de notre pays. Ceux qui nourrissaient encore des illusions vis-à-vis de semblables politiciens peuvent en tirer des enseignements.

La bourgeoisie, le clergé et leurs Autorités élèvent les fascistes du futur proche. Et ils réussiront si nous ne brisons pas dans l'oeuf les tentatives de fascisme, pendant qu'en même temps nous développons la mobilisation révolutionnaire des masses populaires, pour éliminer le marasme créé par la bourgeoisie dont les fascistes profitent. Malgré la tolérance et la complicité de l'Autorité, nous communistes devons nous appuyer, soit sur le souvenir des entreprises criminelles accomplies par les fascistes dans le passé, soit sur les présentes activités des aspirants fascistes, pour mobiliser la population à empêcher à tout prix et par chaque moyen que les initiateurs des "tentatives de fascisme" installent dans les quartiers populaires leurs foyers d'infection fasciste.
C'est nécessaire, pour gagner du temps et développer sur une grande échelle la mobilisation révolutionnaire des masses populaires, et en particulier créer les conditions pour la constitution d'un gouvernement de Bloc Populaire.

Les travailleurs organisés sont en mesure de changer le monde

Les travailleurs organisés peuvent mettre fin à la crise economique et à la crise environnementale. A ce sujet n'est pas tolérable un quelconque défaitisme.

Certainement la bourgeoisie, le clergé et les autres riches chercheront à tout prix à préserver leur système de relations sociales capitalistes et mercantiles. Leur férocité n'aura pas de limites et ils emploieront sans scrupules toutes les ressources d'armes et toute l'expérience de manoeuvres, de duperies et de manipulation qu'ils ont accumulée et continuent à accumuler. Mais tout ceci n'est efficace que s'ils réussissent à empêcher la mobilisation sur large échelle des travailleurs et leur organisation et seulement tant qu'ils y réussissent.

Bourgeoisie, clergé et autres riches chercheront par tous les moyens à empêcher l'organisation des travailleurs parce qu'ils savent par expérience que les travailleurs organisés sont une force irrésistible, qu'une fois organisés ils réussiront à abattre chaque obstacle qui se dresse sur leur route, pour puissant qu'il soit, qu'ils seront en mesure de construire d'un monde nouveau, une humanité de niveau supérieur.

Si ne suffisait pas la connaissance de la societé humaine, des fondations du socialisme qu'elle contient et des potentialités qu'elle renferme, pour le montrer, il y a l'histoire de la première vague de la révolution prolétarienne qui s'est déroulée dans la première partie du siècle dernier, en particulier l'histoire des premiers pays socialistes.
Pour cette raison, toute la propagande et la culture de la bourgeoisie et du clergé ont beaucoup investi et investissent sur le recel, sur l'oubli et sur le dénigrement de cette expérience.

Face au manque d'autres alternatives au capitalisme, au marasme général dans lequel le capitalisme nous a menés et au manque de perspectives d'en sortir en restant dans le capitalisme, l'ostracisme que la culture bourgeoise et cléricale à tous les niveaux, génère et maintient sur l'expérience des premiers pays socialistes, et en particulier de l'Union soviétique, devrait pour le moins faire réfléchir chaque personne honnête et de bon sens.

D'autant plus en se rappellant du rôle qu'a eu l'Union soviétique dans la défaite du fascisme et du nazisme, des éspoirs et de l'élan qu'elle a suscité dans les classes exploitées et dans les peuples opprimés du monde entier, de la haine sauvage et furibonde dont dès sa naissance elle a été la cible de la part de la bourgeoisie et du clergé ("étouffer l'enfant tant qu'il est encore dans le berceau" - signé Churchill) et des tentatives d'imitation qu'elle a ensuite suscité dans la même bourgeoisie et dans le clergé (de la tentative d'en imiter la planification dans la politique économique à la modernisation promue par l'Église Catholique sous Jean XXIII) lorsque son succès leur semblait irrésistible.

Pour qui est en mesure de raisonner, l'expérience des premiers pays socialistes est riche d'enseignements pour le futur, soit dans leurs succès soit dans leurs limites et dans leurs défaites. Elle a montré la voie pour mettre fin à la crise politique, économique, écologique, sociale, culturelle et morale qui étrangle aujourd'hui l'humanité et pour reprendre le chemin du progrès.

Pour les travailleurs organisés, il est parfaitement possible de mettre fin à la crise écologique, à la crise economique et au marasme culturel et moral auquel la bourgeoisie et le clergé nous ont menés. Il y a les forces productives et les connaissances nécessaires pour le faire.
 
C'est seulement le système mercantile et capitaliste de relations sociales qui nous empêche de les mettre en oeuvre. Aujourd'hui les hommes peuvent produire de quoi nourrir une population bien plus nombreuse que l'actuelle.
Le soleil tous les ans fait évaporer de l'eau des mers et nous pouvons donc disposer sur la terre ferme d'eau douce dans la quantité nécessaire pour une population bien plus nombreuse que l'actuelle.

Nous pouvons produire des maisons, de l'habillement et n'importe quel autre bien pour tous. Il existe des sources renouvelables d'énergie dont nous pouvons tirer plus d'énergie que ce qui est nécessaire à l'entière humanité et avons toutes les connaissances nécessaires pour les mettre en oeuvre sur grande échelle : c'est seulement que les mettre en oeuvre n'est pas compatible avec le système mercantile et capitaliste de relations sociales pour lequel chaque construction est un investissement d'argent et chaque connaissance un brevet.

C'est le système de production et de distribution mercantile et capitaliste et le système de relations sociales connexe qui empêchent de mettre en oeuvre tout ceci. Le communisme n'est plus seulement un projet. Il est une necessité pour sortir de l'impasse dans laquelle la bourgeoisie et le clergé nous ont amenés. Les premiers pays socialistes nous ont montré la voie avec leurs succès et avec leurs échecs.

Le socialisme n'est pas le paradis sur terre. C'est un système contradictoire, mais efficace et fort de transformation, de direction et de progrès de l'humanité, adapté pour mener l'humanité du capitalisme au communisme.
L'expérience des premiers pays socialistes a montré que lorsque les travailleurs organisés dans le Parti communiste et dans les organisations de masse créent d'une part un État basé sur les conseils d'entreprise et territoriaux des travailleurs, et de l'autre un système d'organisations de masse dans laquelle une partie croissante de la population vient en s'organisant et en assumant des tâches et un rôle croissant dans la gestion de la societé, aussi contradictoire que soit la combinaison des deux éléments (État et organisations de masse), elle forme un système politique invincible, capable de grand dynamisme et créativité, adapté à son rôle.

L'expérience des premiers pays socialistes a montré de même que la planification économique pluriannuelle sur grande échelle est la méthode apte à permettre à l'humanité d'être maître de ses forces productives et de les employer pour le bien-être et le progrès de l'humanité entière. Voilà les clés de la grande force et des progrès formidables accomplis par les premiers pays socialistes tant qu'ils suivirent une ligne principalement juste.

Les premiers pays socialistes tant qu'ils furent guidés par de vrais partis communistes, en particulier l'Union soviétique jusqu'en 1953 et la République populaire de Chine jusqu'en 1976 ont montré de quoi étaient capables les travailleurs organisés. Voilà ce que montrent les succès obtenus en champ économique, culturel et moral par les premiers pays socialistes, dans la première période de leur brève existence, et la défaite de toutes les tentatives d'agression et de désagrégation portées par les plus grandes puissances du monde d'alors : les Etats Unis, l'Angleterre, l'Allemagne nazie, le Vatican. Bien entendu, les oppresseurs, les exploiteurs et les pollueurs du monde d'aujourd'hui sont aussi les plus acharnés initiateurs du dénigrement de l'expérience des premiers pays socialistes.

Certes, la societé socialiste ne tient debout et ne progresse que grâce à la participation, toujours plus nombreuse, consciente et active, de la masse de la population à la gestion et à la direction des activités de la societé même.
Elle hérite à sa naissance de l'histoire qui porte sur ses épaules des grandes divisions et des contradictions parmi les mêmes masses populaires. Les sept principales sont : la division et la contradiction entre les dirigeants et les dirigés, entre travail intellectuel et travail manuel, entre travail d'organisation et travail exécutif, entre hommes et femmes, entre adultes et jeunes, entre ville et campagne, entre les secteurs, régions et pays avancés et les secteurs, régions et pays arriérés. Ce sont des divisions et contradictions qui ne disparaissent pas par enchantement, mais qui dans le socialisme peuvent et doivent être traitées jusqu'à leur disparition.

La participation universelle à la gestion et à la direction de la vie sociale comporte donc une grande transformation dans le comportement et dans la mentalité des mêmes masses populaires. La ligne suivie par le Parti communiste est juste, seulement tant que et dans la mesure où il promeut une semblable participation et la transformation qu'elle implique.

Le contre-exemple, nous l'avons eu lorsque les révisionnistes modernes, depuis Krouchtchev et ensuite, ont fait prévaloir dans les Partis communistes des premiers pays socialistes une ligne basée principalement sur des mécanismes économiques et coercitifs de gestion qui dérivaient de l'expérience des pays capitalistes adaptée aux conditions des pays socialistes : a commencé alors la longue phase d'involution et de décadence des premiers pays socialistes, qui les a portés jusqu'à l'écroulement.

La participation consciente et active de la masse de la population à la gestion et direction des activités de la societé n'est pas un résultat escompté. C'est une expérience nouvelle que l'humanité ne connaît pas. Les bourgeois et les prêtres disent même qu'elle n'est pas réalisable, comme le pape Léon XIII (1810-1903) soutenait qu'il était impossible que tous apprennent à lire et à écrire.

En réalité cette participation consciente et active est possible, mais elle ne se produit pas spontanément : elle doit être poursuivie pas après pas, avec des solutions créatrices adéquates aux conditions matérielles et culturelles détaillées et concrètes de chaque pays, zone, groupe social et situation : comme une nouvelle forme de campagne d'alphabétisation. Dans ce but doivent être employées et mises en oeuvre toutes les meilleures et les plus avancées des méthodes d'organisation, d'animation, de mobilisation et de formation que l'humanité a jusqu'ici élaboré. D'autres seront élaborées sur la de base de l'expérience et seront subordonnées à la vérification de la pratique.

Dans ce processus de transformation, il est inévitable et bien compréhensible que la population ne progressera pas dans un front compact. Il ne s'agit pas, en outre, d'un processus qui se produit dans le vide : c'est un processus qui naît de la bataille contre l'actuel système social et ses classes dominantes.

Les classes dominantes et privilégiées du vieux monde, même une fois destituées, s'opposeront à ce processus avec tout moyen et avec toute la force matérielle, intellectuelle et morale que l'histoire a accumulé dans leurs mains. Ils chercheront à l'empêcher, à l'étouffer, à le polluer, à le faire dérailler. Il serait naïf et choquant se faire des illusions à ce sujet.

Étant donné les privilèges dont ils ont joui, les habitudes qui ont contracté et la mentalité qu'ils se sont formés, pour eux le nouveau monde est une médecine amère à avaler. La condition nécessaire pour leur loyale collaboration au travail commun est qu'ils ne puissent plus se faire une quelconque illusion de revanche. L'expérience historique ne laisse pas la moindre marge au doute. Le comportement actuel de ces classes confirme l'expérience historique. Elles constituent et pendant des années constitueront dans chaque nouveau pays socialiste les forces de la contre-révolution.

Les exceptions individuelles seront les bienvenues, mais sur le comportement de la masse de ces classes il ne faut se faire aucune illusion. Pays par pays, seul la défaite répétée et sans appel de leurs tentatives de revanche et la perte de leurs alliés extérieurs les conduira en masse à accepter d'effectuer honnêtement le travail que la societé assignera à chacun de leurs membres. Contre ces classes, on ne doit pas avoir la moindre faiblesse : leurs tentatives et efforts de revanche doivent être brisés à tout prix.

Parmi les masses populaires au début il y aura une grande division qui sera dépassée, mais seulement graduellement et d'autant mieux que sera appropriée la ligne avec laquelle elle sera traitée.
À un extrême il y aura ceux qui ont participé activement à la bataille pour instaurer le socialisme, qui sont actif dans les organisations de masse et dans le Parti communiste et qui ensemble constituent le front des forces révolutionnaires. Ils constituent la force motrice principale de la transformation qui s'accomplit pendant le socialisme.

À l'autre extrême il y aura ceux qui jusqu'à la fin ont subi l'influence de la bourgeoisie impérialiste, du clergé et du reste des classes dominantes et à divers titres ont combattu contre la révolution socialiste. Le nouveau pouvoir doit et a les moyens d'offrir à cette partie des masses populaires la chance de se transformer et de s'intégrer dans la nouvelle societé à condition qu'ils cassent les liens d'organisation avec la contre-révolution. À cet effet soit l'État soit le système des organisations de masse doivent jouer un rôle approprié et le Parti communiste doit être capable de trouver la ligne juste.

Au milieu, il y aura ceux qui pendant la révolution socialiste n'ont pas pris position, sont restés de côté et qui seulement au fur et à mesure se sont impliqués dans la gestion et direction du nouveau monde.
 
Étudiée à la lumière de ces divisions et de ces contradictions, de la ligne suivie par l'État et de la ligne suivie par le système des organisations de masse pour les traiter et des résultats qui en sont sortis, l'expérience des premiers pays socialistes devient une source inépuisable d'enseignements pour l'entreprise que nous devrons accomplir une fois instauré le socialisme.

Elle donne aussi la confirmation que les travailleurs organisés sont totalement en mesure de construire le nouveau monde, quelles que soient les limites initiales de leur compréhension de la réalité, les erreurs qu'ils peuvent commettre, les difficultés qu'ils rencontrent, les défaites temporaires qu'ils peuvent subir, les replis temporaires auxquels ils peuvent être forcés.

Les communistes sont en mesure de mobiliser et organiser les masses populaires pour accomplir leur entreprise historique

Les communistes sont-ils cependant aujourd'hui capables, d'organiser et de mobiliser nouvellement dans notre pays les ouvriers et le reste des masses populaires pour qu'ils fassent la révolution socialiste ? Que devons-nous faire, nous communistes, pour organiser les travailleurs ?

De toutes les questions que nous avons affrontées, celle-ci est la plus complexe et celle qui demande des réponses immédiates et à mettre vite en oeuvre dans la pratique. Celle-ci est la question sur laquelle aujourd'hui nous communistes devons concentrer la plus notre attention.

La nouvelle crise générale du capitalisme est entamée depuis plus de 30 ans. Aussi, tout en tenant compte que le cours des choses a suivi une direction analogue dans tous les autres pays européens qui partaient de conditions analogues aux nôtre, nous considérons principalement ce qui s'est passé dans notre pays.

Avec la nouvelle crise générale s'est développée même l'élimination des conquêtes de civilisation et de bien-être que les masses populaires avaient arraché à la bourgeoisie et au clergé au cours et par l'effet de la première vague de la révolution prolétarienne. En conséquence, s'est au fur et à mesure désintégré jusqu'à se dissoudre le vieux parti communiste qui était devenue la forteresse des révisionnistes modernes et la principale organisation politique de la gauche bourgeoise.

La résistance des masses populaires au progrès de la crise a commencé à se développer, à s'organiser et à se répandre. Mais ni nous communistes n'avons réussis à en prendre la direction, ni le mouvement de résistance n'a grandi au-delà d'un niveau élémentaire. Cela ne fait aucun doute : les deux choses se développent de pair. La résistance des masses populaires face à la crise du capitalisme peut se développer au-delà d'un niveau élémentaire seulement si elle est dirigée par le Parti communiste et si la lutte pour instaurer le socialisme devient au fur et à mesure l'élément dirigeant de toute la résistance.

Au fur et à mesure que la crise s'aggrave, la défense des conquêtes n'est efficace que si elle est toujours plus soutenue et est insérée dans la bataille pour instaurer le socialisme.
Le projet cultivé par des personnages comme Piero Bernocchi et le reste de la gauche non-communiste ou franchement anticommuniste, de construire un fort et radical mouvement revendicatif étranger à la lutte pour instaurer le socialisme s'est montré également dans les faits ruineux et le sera toujours plus étant donné l'aggravation de la crise.

Sans bataille pour instaurer le socialisme, la force des travailleurs et du reste des masses populaires face à la bourgeoisie est réduite à deux composantes : 1- à leur force contractuelle comme vendeurs de force de travail, mais le chômage de masse et l'arrivée de millions d'immigrants se combine pour réduire à peu à de chose cette composante ;
2. à leur pression électorale et culturelle comme citoyens d'un régime de contre-révolution préventive, mais comme indiqué plus haut ce régime est maintenant en cours de dissolution.

Donc, tout le cours des choses concourt à rendre au fur et à mesure moins efficace un mouvement purement revendicatif. Sans bataille pour le socialisme même les organisations qui incarnent le projet d'un mouvement revendicatif sans bataille pour le socialisme (syndicats alternatifs, gauche des syndicats de régime, comités de résistance) seraient destinés à se vider.

Ce qui a rendu peu efficace notre travail à nous, communistes, est le dogmatisme et l'économicisme qui, dans la pratique, sont encore imprégnés dans notre mentalité et notre activité. Le vieux mouvement communiste, qui n'a pas réussi à instaurer le socialisme dans aucun pays impérialiste, concevait la révolution socialiste comme une révolte populaire qui éclate et dont le Parti communiste, qui s'est bien préparé à l'évènement, profite pour prendre le pouvoir et instaurer le socialisme.

L'expérience de la première vague de la révolution socialiste a montré que la révolution socialiste n'est pas un évènement qui éclate, déterminé par l'aggravation des conditions économiques et sociales, par les souffrances que la bourgeoisie impérialiste impose à la masse de la population, par la propagande des Partis communistes et par l'organisation des masses populaires. Les communistes qui s'attendent à ce que la révolution socialiste éclate, resteront déçus plus et plusieurs fois, aujourd'hui comme ils ont été dans le passé. Certains arriveront même à des conclusions réactionnaires : ils attribueront au retard et à la lâcheté des masses populaires, à la nature des classes opprimées, ce qui est principalement l'effet du retard des communistes.

Déjà en 1895, dans l'Introduction à La Lutte de classe en France de 1848 à 1850, Engels avait indiqué que, contrairement à la révolution bourgeoise, la révolution socialiste par sa nature n'éclate pas, mais est un processus qui doit être construit pas à pas par le Parti communiste.

Comme Lénine et Staline (les Principes du léninisme) l'ont enseigné, avec la construction des grandes organisations de masse de la classe ouvrière et des autres classes des masses populaires, la IIe Internationale (1889-1914) avait contribué à la construction de la révolution socialiste. Mais la plupart des partis qui la composaient (et parmi ceux-ci le vieux et glorieux Parti Socialiste Italien) n'étaient pas guidés par une juste conception du monde, en particulier d'une juste conception de la crise générale du capitalisme, de la situation révolutionnaire de longue durée qu'elle engendrait et de la nature de la révolution socialiste.

Ils s'attendaient a ce que la révolution socialiste éclate plutôt que de la construire phase après phase, campagne après campagne, comme une guerre populaire révolutionnaire qui aboutit dans chaque pays à l'instauration du socialisme et ensuite, en se combinant avec la révolution dans les autres pays, à la révolution prolétarienne mondiale.
Ils assumaient par contre comme objectif unique ou en tout cas principal, la mobilisation des masses populaires en batailles revendicatives, leur formation culturelle et leur participation à la bataille politique bourgeoise, convaincus de se préparer ainsi "à cueillir l'occasion" de la révolution qui aurait éclaté. Dans les pays impérialistes les partis de l'Internationale Communiste (1919-1943, mais de fait dissoute seulement en 1956) malgré la Résistance et la lutte héroïque contre le fascisme et le nazisme ont reparcouru la même route, malgré un niveau supérieur d'organisation et de lien international.

Beaucoup de communistes de notre pays sont, encore aujourd'hui, substantiellement arrêtés à cette conception de leurs tâches, que l'expérience de la première vague de la révolution prolétarienne a clairement montré être inadéquate. Pour d'autres communistes de notre pays il est évident que, quoique ils aient rejeté cette conception, leur pratique est encore guidée par elle. Dans leur pratique ils suivent encore la vieille voie, cause de la séparation pratique-théorie. L'économicisme et le dogmatisme sont les freins principaux à la renaissance du mouvement communiste. En effet ce que les chefs ne comprennent pas, les masses populaires, en particulier les ouvriers avancés, à leur manière le sentent : c'est pour cela qu'ils n'adhèrent pas aux efforts des communistes dogmatiques et des économicistes (même si ceux-ci en toute sincérité se déclarent des révolutionnaires, marxistes-léninistes et même maoïstes) pour suivre une voie que l'expérience a déjà montré être ruineuse.

Malgré les progrès que nous avons faits dans ce domaine et exposé dans notre Manifeste Programme, nous même sommes encore dans la pratique fortement influencés négativement par la mentalité et les habitudes du vieux mouvement communiste. Nous devons nous en libérer résolument !

La marxisme-léninisme-maoïsme est la conception que nous tirons de l'expérience de la première vague de la révolution prolétarienne et avec lequel nous devons promouvoir et diriger la seconde vague.
Nous pouvons prendre la direction de la résistance des masses populaires de notre pays. La conception exprimée dans notre Manifeste Programme nous offre les moyens théoriques. Le pas que nous devons faire maintenant, une fois élaboré le Manifeste Programme, est de systématiquement le traduire dans un plan tactique et le réaliser dans le détail et dans le concret, en apprenant de l'expérience à faire ce que nous ne savons pas encore faire. La pratique sur une large échelle, à l'intérieur, de la critique-autocritique-transformation est donc un élément clé du succès de notre oeuvre.

La révolution socialiste est la guerre populaire révolutionnaire que le parti communiste mène campagne après campagne, en développant chaque campagne sur la base des résultats conquis avec la précédente.
Chaque campagne est faite de batailles contemporaines ou successives.

Toute bataille est une combinaison d'opérations tactiques. Avec cette conception nous devons à tout instant et en chaque lieu et situation mobiliser les forces dont nous disposons déjà et attaquer l'ennemi sur le point dans lequel la victoire nous permet de rassembler sur une plus grande échelle de nouvelles des forces révolutionnaires, avec lesquelles mener les attaques suivants.
 
Dans chaque campagne nous devons combiner constamment l'appel sur large échelle avec les luttes lancées là où nous avons les forces pour les conduire avec succès et réunir de nouvelles forces.
Pour mener une guerre de ce genre nous devons devenir maîtres dans la connaissance du camp ennemi contre lequel nous devons décocher les attaques, et du camp des masses populaires où nous devons rassembler des forces nouvelles, des relations entre les deux : seulement ainsi nous réussirons à lancer, à tout instant, dans chaque lieu et dans chaque situation l'attaque dans le point le plus favorable pour recueillir de plus grandes forces révolutionnaires.

En nous faisant forts de ces principes, nous affrontons la nouvelle année.

C'est une lutte que nous ne menons pas tous seuls. Dans le monde, dans

chaque pays d'autres communistes luttent comme nous contre le même ennemi. Dans beaucoup de pays opprimés, des Philippines à l'Inde, du Népal au Pérou, de la Turquie à la Colombie, la lutte est déjà développée sur une échelle plus vaste et à un niveau plus avancé que dans notre pays. Les Autorités d'autres pays (de la Corée du Nord, à Cuba, au Venezuela) n'acceptent pas d'être soumis au système impérialiste mondial et de diverses manières elles le contestent et s'opposent à lui.
Dans autres pays opprimés, de l'Afghanistan à la Palestine, les forces de l'impérialisme sont clouées au sol par des forces qui se défendent héroïquement contre l'agression, bien que leur résistance ne soit pas encore fécondée par le marxisme-léninisme-maoïsme. Dans chaque pays les ferments de la révolte grandissent.

En réalité, le mouvement communiste a subi une période de déclin à cause de ses limites de compréhension des conditions, des formes et des résultats de la lutte de classe, mais il n'est pas du tout mort.
Il renaît au contraire dans le monde entier guidé par le marxisme-léninisme-maoïsme et, là où il n'est pas encore rejailli en force, la résistance des masses populaires aux atrocités de l'impérialisme trouve d'autres voies provisoires avec lesquelles se déployer. Les féroces campagnes d'encerclement et d'anéantissement que les gouvernements de l'Inde et du Pakistan, soutenus par des conseillers américains et sionistes, mènent véritablement en ce moment dans ces deux pays contre les forces révolutionnaires, les campagnes criminelles conduite par les sionistes d'Israël, le gouvernement US et l'OTAN au Moyen Orient, en Asie centrale et en Afrique, les manoeuvres contre-révolutionnaires que les groupes sionistes et le gouvernement US mènent en Amérique Latine indiquent par contraste la vitalité du mouvement communiste. La révolution de Nouvelle Démocratie qui persiste en Nepal donne déjà de grands enseignements aux communistes du monde entier.

La lutte que nous menons dans notre pays est de grande importance pour tout ce vaste mouvement de lutte et de résistance. Pas seulement parce qu'en éliminant le Vatican nous éliminerons une des forces réactionnaires majeures qui dans le monde entier étayent le système impérialiste, mais également parce que nous ouvrons la route à la révolution socialiste dans les pays impérialistes.

C'est conscient de cette tâche que la Commission Provisoire du Comité Central du (nouveau) Parti communiste italien envoie ses chaleureux et fraternels saluts pour la nouvelle année à tous ceux qui, sous tous les cieux, luttent contre le système impérialiste et contribuent à la nouvelle vague de la révolution prolétarienne mondiale.

Nos salutations vont aussi aux camarades qui dans les diverses régions de notre pays cherchent une voie pour résister et avancer. Il va en particulier aux antifascistes prisonniers, aux autres prisonniers politiques, aux prisonniers des Brigades Rouges et des autres Organisations Communistes Combattantes que l'oblique esprit de vengeance de la République Pontificale tiennent encore relégués dans les prisons. Il va de même aux milliers de travailleurs italiens et immigrés prisonniers dont le tort fondamental est d'avoir cherché à survivre de leur mieux dans un régime qui les condamnait à la misère et à la marginalisation.

À tous les membres des masses populaires présents dans notre pays, immigrés et autochtones, nous lançons l'appel à rejeter tout pessimisme, à ébranler toute inertie et à s'unir à la bataille pour instaurer un Gouvernement de Bloc Populaire et marcher vers l'instauration du socialisme.

Certainement, tant bien que mal, nous réussirons à imposer aux Autorités de la République Pontificale de réaliser au moins quelques des mesures les plus nécessaires et urgentes pour faire front aux situations les plus graves. Mais les Autorités actuelles chercheront à faire le moins possible, reviendront en arrière dès que possible, recourront à chaque moyen pour empêcher que nous leurs imposions d'accomplir des actions ainsi contraires à leur nature. Ils recourront à chaque expédient pour diviser les travailleurs et les dresser les uns contre les autres. C'est déjà ce qu'ils font. Ceci vaut tant pour la crise économique que pour la crise environnementale.

C'est pourquoi il ne suffit pas de revendiquer aux patrons ceci ou cela : il faut constituer un gouvernement d'urgence formé des Organisations Ouvrières et des Organisations Populaires, un gouvernement fait de personnes qui veulent réaliser les aspirations des masses populaires, un gouvernement constitué et soutenu par les organisations qui veulent employer les forces productives et les connaissances pour satisfaire les besoins des masses populaires : le Gouvernement de Bloc Populaire.

Le plus nous serons décidés à constituer un semblable gouvernement, le plus vite nous aurons la force pour nous imposer aux patrons et à leurs Autorités, et les forcer à réaliser vite les mesures les plus urgentes. Le plus fortes seront aussi les luttes revendicatives. La constitution et la défense d'un semblable gouvernement sera pour les larges masses l'école pour instaurer le socialisme.

Imposer à tout prix et par tout moyen aux Autorités et aux patrons les mesures les plus urgentes et indispensables pour faire front rapidement aux effets les plus graves de la crise économique et de la crise environnementale !

Créer les conditions pour instaurer un gouvernement d'urgence constitué des Organisations Ouvrières et des Organisations Populaires !

Briser à la naissance chaque tentative de fascisme ! Éliminer des quartiers populaires les foyers de l'infection fasciste et raciste !

Les mesures pour empêcher les effets les plus désastreux de la crise générale du capitalisme et l'instauration d'un gouvernement de Bloc Populaire qui les réalise, ouvrent la voie à l'instauration du socialisme et renforcent la lutte anti-impérialiste dans chaque endroit du monde !

Nous menons l'humanité hors du marasme culturel et moral, de la crise économique et politique et du désastre écologique dans lequel la bourgeoisie et le clergé l'ont enfoncée !

C'est pourquoi lutte le nouveau Parti communiste italien !


Pour cette lutte le nouveau PCI demande le concours et la contribution de la partie la plus généreuse et honnête, de la partie la plus avancée des masses populaires de notre pays !

Camarades, ouvriers, prolétaires, femmes, immigrés et jeunes : rejoignez le (nouveau) Parti communiste italien !

Constituez clandestinement dans chaque entreprise, dans chaque lieu et dans chaque organisation de masse un Comité du Parti !



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Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
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Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

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Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
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Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple