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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 09:37

 

Un texte d'une beauté à couper le souffle qui nous parle de la classe ouvrière de Lorraine, cette provincia (pays conquis) et périphérie quart-mondisée du système France, dont il faut rappeler qu'après avoir été un État (duché) semi-indépendant (comme tous les États) du Saint-Empire germanique puis complètement indépendant, elle ne fut progressivement annexée qu'à partir du milieu du 16e siècle ("chevauchée d'Austrasie" d'Henri II amenant dans l'escarcelle royale les Trois-Évêchés en 1552) et définitivement (non sans avoir connu les affres de la Guerre de Trente Ans et de toute une série d'occupations françaises, perdant peut-être les deux tiers de sa population...) en 1766 seulement (!), vingt-trois ans à peine avant la Révolution et trois ans avant la Corse, après avoir été pendant 30 ans une sorte de "protectorat" gouverné par le beau-père de Louis XV (Stanislas Leszczyński qui a donné son prénom à la célèbre place nancéienne). Lors de la création des départements en 1790, comme une ultime humiliation, on fera faire à sa frontière avec la Haute-Marne (département champenois) un détour de plusieurs kilomètres afin de lui arracher les vestiges de l'ancienne citadelle de La Mothe, dangereux symbole de sa résistance passée face aux tentatives d'annexion...

Elle devint alors très vite une périphérie populaire vouée à l'industrie lourde sous la houlette des tout-puissants De Wendel [firme familiale qui deviendra après-guerre Sacilor puis (après nationalisation) Usinor-Sacilor en 1986, Arcelor en 2002 et enfin Arcelor Mittal en 2006, la firme elle-même devenant une société d'investissement présidée par... Ernest-Antoine Seillière], se peuplant d'un prolétariat ouvrier de toutes les origines européennes puis extra-européennes, mais cadenassé dans un système paternaliste qui verra toujours un mouvement communiste historiquement assez faible et une large hégémonie du syndicalo-réformisme voire du syndicalisme cogestionnaire chrétien, et même d'une assez forte droite ouvrière (en Moselle surtout) donnant aujourd'hui de puissants bastions FN.

À la fin des années 1970 (nouvelle crise générale du capitalisme) la sidérurgie commence à être peu à peu démantelée, soulevant un mouvement de résistance populaire magnifique qui réussira même l'exploit d'assombrir l'"état de grâce" mitterrandien mais qui sera malheureusement défait ; le territoire devenant alors définitivement une vaste zone de relégation plongée dans le chômage et la désespérance, le désert de services publics, la pauvreté urbaine et rurale, l'alcoolisme et autres fléaux psycho-sociaux (avec toutes leurs conséquences sanitaires), le vote populiste d'extrême-droite etc. ; bien que parallèlement aux gesticulations du Montebourg succédant à celles de Sarkozy, les sacro-saints "z'élus locaux" tentent de restructurer cela en une "métropole dynamique et prospère au cœur de l’Europe" (dans le texte) qui d’Épinal jusqu'à la frontière luxembourgeoise compterait quelques 1,5 millions d'habitants et qui s'intégrerait à la "dorsale européenne" rhénane...

Espérance de vie parmi les plus basses d'Hexagone dans certains secteurs, augmentation de plus de 16% du nombre de suicides en 10 ans, taux de cancers nettement supérieur à la moyenne nationale (première cause de mortalité) : il y a là de ces crimes contre le Peuple que les forces de l'Histoire ne pardonnent pas, et qui recevront tôt ou tard leur juste châtiment !

Nous, communistes révolutionnaires d'Occitanie et d'ailleurs luttant pour la Libération des Peuples et pour jeter à bas la forteresse d'exploitation et d'oppression mondiale dénommée "France", nous travaillerons d'arrache-pied pour que tu deviennes, Lorraine, une forteresse rouge de la Guerre du Peuple !

Je suis né dans la Vallée des Anges

Je suis né dans la vallée des Anges, là où les chérubins nimbés côtoient les monstres d’acier et les titans de feu. Partout leurs masses se dressaient vers le ciel, comme les clochers des églises, comme les beffrois des hôtels de ville, comme autant de points de repères pour les habitants des lieux. Des confins des Ardennes au sud de Nancy, en passant par Thionville, Metz et Pont-à-Mousson, notre bassin prenait des airs d’Enfer lorsque les cheminées hululaient, crachant dans l’air des fumées sulfureuses. L’odeur de souffre emplissait les narines et on respirait à plein poumon un air gorgé de scories. Les vitres se recouvraient d’une pellicule de suie, et le ciel demeurait tristement gris.

Parfois, nous montions sur les crassiers, voir d’en haut les anciens lorsqu’ils coulaient la fonte. Des éclairs de feu jaillissaient et la lave serpentine fusait dans un bouillonnement d’or. Partout, la nuit ne laissait apparaître que le rougeoiement des hauts-fourneaux. Pareils à des dragons bienveillants, les mastodontes insomniaques entretenaient jusqu’à l’aurore, dans une pluie d’étincelles, le brasier ardent. Les enfants regardaient passer les wagonnets, leurs lumières et leurs cliquetis, semblables à ceux d’une fête foraine.

Gueules noires aux yeux bleus, les ouvriers ne comptaient pas leurs heures. Les cris, la chaleur et le grondement des gestes en cadence rythmaient les journées et les nuits. Quand nos pères rentraient le soir, il ne fallait pas faire de bruit. L’alcool coulait souvent jusque tard dans leurs gorges irritées par la poussière, soulageant leurs dos usés et leurs mains calleuses, attisant leur fatigue et calmant leurs angoisses. À table, on parlait parfois des De Wendel car ici, tout leur appartenait. C’était leurs murs, leurs usines, leurs échoppes et leurs bars. Nous étions leurs ouvriers, leur main d’œuvre, leurs gagne-pain. Pourtant, c’était nos pères qui se levaient chaque jour pour rejoindre les hauts-fourneaux et les chevalements, les mines de fer et la houille.

Les gens venaient de partout pour travailler ici. Algériens, Espagnols, Italiens, Polonais et Français. Tous se côtoyaient, effectuaient les mêmes taches dans les mêmes monstres d’acier, fréquentaient les mêmes épiceries, se rendaient aux mêmes sorties d’écoles, se retrouvaient dans le même bar PMU le dimanche matin et assistaient aux mêmes matchs de football le dimanche après midi. La vallée brassait toutes les populations, toutes les origines et toutes les cultures. Les gens savaient vivre ensemble et la richesse ne se trouvait que dans les cœurs.

Le ciel gris était le même pour tous et les petites maisons ouvrières s’alignaient dans tous les villages-rues de la vallée. Les légumes que l’on cultivait dans les jardinets, radis, carottes et salades, étaient mis à tremper dans de grandes bassines dont l’eau finissait par prendre la couleur de la rouille. Chaque jour les femmes balayaient la poussière épaisse, déposée par les fumées des usines sur les balcons et les parvis et plusieurs fois par semaine, il fallait nettoyer les vitres, noires de suie.

Puis, la rumeur a commencé à enfler. Les usines allaient fermer. Les laminoirs, les mines de fer et les trains à fil, les aciéries et les hauts fourneaux, bientôt, ne seraient plus. Le jour où ils ont arrêté la coulée, le ciel est devenu clair, on revoyait l’azur, mais cela ne présageait rien de bon. La poussière a peu à peu disparu, laissant apparaître le vert de la végétation foisonnante attisée par une pluie fréquente. Les sidérurgistes ont continué à travailler durement, mais l’envie n’y était plus. La résignation se voyait parfois sur leurs visages marqués par le labeur. Beaucoup se préparaient pour les manifestations futures tandis que d’autres démontaient déjà les ponts roulants et les installations d’acier, sous les regards désespérés.

L’appel à la grève générale, un mois d’avril morne et froid, avait été largement suivi. Les odeurs de pneus brûlés succédaient à celle du souffre. Les frontières avec l’Allemagne et le Luxembourg furent fermées, les routes bloquées, les rails occupés et les commerçants laissèrent clos leurs rideaux de fer. Plus rien ne circulait et partout dans la vallée, on se mobilisait. Les cloches des églises sonnaient à la volée, dans un écho funeste.

Les promesses des politiques n’ont jamais été tenues et la Vallée de la Fensch a été abandonnée. L’extraction et la fusion du fer ont laissé place à des usines désertes qui pointent toujours vers le ciel leurs carcasses de fonte. Au printemps, leurs silhouettes fantomatiques percent la brume aux premières lueurs du jour et l’automne, leurs lignes aiguisées se dessinent au bord des routes derrière l’épais brouillard. Les galeries vides et les effondrements du sous-sol ont remplacé l’effervescence des travailleurs. La région est endeuillée par le chômage et la misère, tandis que les nouvelles générations cherchent à partir au plus vite pour trouver du travail. Les villages-rues se sont transformées en cité-dortoir où la vie n’est plus.

Il y a eu du sang et des larmes ici. Des coups de grisou, des suicides. Et partout, la silicose qui ronge les poumons. La sirène retentissait quand un accident grave se produisait, et on priait pour qu’il ne s’agisse pas de notre père, de notre frère ou d’un proche. Malgré tout cela, la vallée abritait un vivier culturel, une clayère d’âmes et d’esprits. Les anciens étaient fiers de ce qu’ils faisaient, même si le labeur était éreintant. Leur savoir faire unique s’est envolé lorsque les usines ont fermé leurs portes et avec lui, des milliers d’emplois. Le ciel a retrouvé ses couleurs, la poussière ne se dépose plus sur la terre que l’on cultive, les fumées ferrugineuses ont disparu, mais plus personne ne souhaite en profiter.

Du bord de la route, je regarde les hauts fourneaux et leur allure spectrale qui me fascine tant. La nature y a repris ses droits et une herbe émeraude recouvre leurs pieds, tranchant avec les reflets argent des carcasses d’acier. Je dévisage ces titans figés dans un immobilisme immuable et je me souviens des odeurs de souffre, de la poussière et du bruit permanent. Je les observe mais, pourtant, ce sont eux qui aujourd’hui contemplent la région de leur majesté rouillée.

carnet1-1

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27 mars 2014 4 27 /03 /mars /2014 07:22


UNE TUERIE… Il n’y a pas d’autres mots pour ce texte absolument excellent, extrait d’un livre-album sorti en septembre 2012 : Leur laisser la France du collectif Ancrages, né en plein ‘‘kärcherisme’’ sarkozyste*, notamment suite à l’insurrection populaire de Villiers-le-Bel (2007) et au véritable ratissage digne des guerres coloniales qui a suivi ; et dont voici le site ainsi qu’un entretien donné à L’Imprimerie nocturne avec le collectif Angles Morts (d’esprit voisin).

Encore une preuve s’il en fallait que toutes les théories que nous avons exposées ici ne sont que le reflet d’une prise de conscience de plus en plus large dans la société populaire !

 

http://cqfd-journal.org/IMG/jpg/104ancrages.jpgIl est question de « deux France ».

D’une lutte politique et symbolique entre deux courants de l’histoire qui revendiquent chacun ce mot écrasant.

La France humaniste, révolutionnaire, progressiste, « terre de combats et de révoltes », contre la France réactionnaire, fascisante et raciste.

Bonne France vs Mauvaise France. Peuple de France vs État français. République vs Monarchie. Commune vs Versailles. Front Populaire vs Vichy. Résistance vs Collaboration. Anticolonialisme vs Colonialisme.

Il est question de « paradoxes de l’histoire », révélateurs des contradictions entre ces deux grands courants essentialisés.

Nous n’y croyons pas.

Il n’y a pas une France.

Il n’y a pas deux France.

Il n’y a pas de France.

Il y a juste du vent.

Et du vent qui veut prendre des airs de grandeur.


Akimbo HD


Grandeur. Le concept qui réunit les « deux France ». Grandeur de la Révolution française, grandeur de l’Empire français. Qui assureraient toutes deux à « la France » un ascendant sur le reste du monde. Car les « deux France » sont pareillement orgueilleuses et donneuses de leçon. Elles prétendent apprendre au monde la révolte et le maintien de l’ordre, les droits de l’homme et la contre-insurrection, l’instruction publique et l’extraction des matières premières, la démocratie parlementaire et la république bananière.

Grandeur de la Libération. 8 mai 1945. France : capitulation, victoire, liesse. Algérie : bombardiers, milices, massacres. Quel paradoxe ? Quelle lutte entre deux courants de « la France » ? Ce sont les mêmes qui fêtent et qui tirent. Les « résistants » impliqués dans l’OAS seront parfaitement cohérents : c’est toujours au nom de « la France » qu’ils s’engageront. Au nom de « la France », condamnée comme par vice à remâcher le vomi de Hitler.

Grandeur de la République. La troisième, qui fournit à Vichy son administration, ses camps, son langage racial : cadres semblables, volonté en plus. Les quatrième et cinquième, qui puisent dans Vichy recensement, fichages, rafles, expulsions : techniques semblables, technologies en plus. Nous ne faisons aucun amalgame : leurs pratiques sont un amalgame. Ce sont les mêmes qui trient, les mêmes qu’on vire.

Grandeur de l’Universel. La patrie et sa capitale « portées vers l’universel », qui « offrent au monde » leurs lumières et leurs grilles de lecture civilisationnelles crucifiant les éternels attardés. Grandeur de cet universalisme français, dont la spécificité est le racisme. Grandeur du racisme français, dont la forme spécifique est l’universel. Grandeur de leur rencontre, pour propager main dans la main l’État-nation, toujours tendanciellement génocidaire.

http://imprimerienocturne.com/wp-content/uploads/2013/04/anglesmorts.jpgDe part et d’autre de la fausse ligne de front qui sépare les prétendues « deux France » existent quelques « idées de la France » différentes et quelques désaccords sur le chemin parcouru. Mais s’affirme la même croyance en une nécessité : « la France » devait se faire, et « la France » doit persévérer. Ces « deux France » s’agitent sur le même terrain, palabrent dans les même débats, rendent hommage à la même structure. Elles acceptent le même espace et les mêmes chronologies. Elles mettent pareillement en scène les conflits de leurs pseudo-paradoxes. Dans ce cadre, la « bonne France » sera toujours là pour rattraper la « mauvaise France ».

Il n’y a donc pas de paradoxes ni de luttes entre courants contraires dans « l’histoire de France ». Il n’y a que des volontés de sauver le concept de France.

Il n’y a pas de France. Il n’y a qu’une multiplicité de lignes brisées, dispersées, qui s’accumulent, font émerger des événements, imposent des conflits, chuchotent des amours et des haines, disposent des nous et des eux irréconciliables. Et dans les creux, des failles à habiter, des chronologies à s’approprier, des espaces à occuper. Des tensions où se glisser pour rejouer les lieux et les temps et les faire se percuter, bien au-delà des barèmes et des mesures du centre :

Les Vietnamiens crament les cartes coloniales et clament que la chronologie pseudo-libératrice française n’est pas la leur. L’ARB fait péter le château de Versailles. Des tirailleurs sénégalais passent au Vietminh. Des juifs fabriquent faux-papiers et bombes du FLN. Les rues des manifestations pour Gaza deviennent des lieux de prière. Des Basques visitent des camps de réfugiés palestiniens transformés en camps militaires. Les quartiers populaires célèbrent les fêtes nationales à coups de voitures brûlées.

« La France » est ce fourre-tout opportuniste qui cherche à réduire par tous les moyens ces lignes de failles, ces cartographies et ces chronologies télescopées, au nom de la fiction d’ensemble et d’unité.

« La France » est cette construction policière qui tente de contrôler, d’organiser et de neutraliser toutes les formes d’identification qui menacent de la saper.

« La France », nous ne lui reconnaissons pas d’existence autre que celle d’un État, une police, des frontières. Nous ne voyons pas l’intérêt qu’il y aurait à s’en réclamer.

Anticolonialistes, résistants, communistes étaient taxés d’antifrançais.

Ils s’en défendaient.

Ils auraient dû s’en honorer.

Nous sommes des traîtres.

 


Couv déf
 

Leur laisser la France

 

 
Parution : septembre 2012
 
130 pages + CD 11 titres
 
Format : 150 x 210
 
Prix : 15 euros
 
 
 
Réalisé par le collectif Ancrages, « Leur laisser la France » est composé d’un disque de 11 titres et d’un livre de 128 pages. Entrecoupé de récits à la première personne et d’illustrations qui lui font écho, le texte, issu d’une écriture collective, tente de démêler ce que peut signifier « la France » et ce que veut dire être un « Français » – ou ne pas l’être.
 

danse de la vengeance

 

* Et géographiquement principalement en Bretagne, nous ont-ils indiqué suite à erreur de notre part les localisant en région parisienne.

 

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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 10:13

 

Parti réaliser un documentaire (commande de la Ligue française de l’enseignement) destinée à montrer aux élèves la mission éducative menée dans les colonies d’Afrique de l’Ouest, ce fils de la classe ouvrière périphérisée bretonne revient avec 17 minutes d’un brûlot contre le colonialisme : manque de professeurs et de médecins, crimes commis par l’armée française au nom du peuple français, exploitation des populations colonisées… Le court-métrage fut interdit pendant plus de 40 ans et valut à son auteur 13 inculpations et près de deux ans en prison.

 

Le monde dans lequel nous vivons est un monde où la mise en avant du nazisme et en particulier de son antisémitisme exterminateur permet de ‘‘blanchir’’ voire d’‘‘effacer’’ tous les autres crimes du capitalisme (notamment du colonialisme accumulateur primitif) et de l’impérialisme, passés et présents.

Le monde rêvé de Dieudonné est un monde où la mise en avant des crimes colonialistes et impérialistes depuis 5 siècles servirait de prétexte à relativiser voire réhabiliter l’antisémitisme en général et le nazisme en particulier.

Les communistes et tou-te-s les progressistes authentiques ne ‘‘rêvent’’ à aucun de ces mondes-là. Ils et elles veulent CONSTRUIRE un monde qui ABOLIRA les hiérarchies entre les Peuples établies par les siècles de capitalisme et d’impérialisme, les racismes qui en sont le reflet intellectuel, et les massacres qui en sont la continuation ‘‘par d’autres moyens’’.

 


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31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 10:12

 

Le folksinger radical américain s’est éteint lundi dernier à New York. Il avait 94 ans. Communiste depuis 1940, il a défendu dans ses titres toutes les causes populaires, progressistes et internationalistes. 

 

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24 janvier 2014 5 24 /01 /janvier /2014 08:28

 

Niveau son/style... on va dire qu'on a écouté mieux, après, les goûts et les couleurs...

Mais niveau TEXTE, ce rap marseillais de 2012 dit en quelques rimes absolument TOUT ce que nous disons et répétons depuis bientôt 3 ans. Quand tant de "pensées" du peuple "reflètent" la même chose, c'est que nous sommes sur la bonne voie !

(Duval Mc / Imhotep)

Quand j’entends le mot « France » j’ai les dents qui grincent
Comme quand ils disent que ma ville est en province
Un « territoire conquis » quand j’y pense
On nous l’a montré en carte toute notre enfance
Quand j’entends le mot « France » j’ hallucine
Elle me fait peur la France avec ses commandos
Normal qu’elle ait toujours le nez dans ses racines
Avec les millions de morts qu’elle a sur le dos
Elle me fait flipper la France avec ses droits de l’homme
Qu’elle respecte autant qu’elle respecte l’atome
Une démocratie qui maintient tant de tyrans
T’appelles ça comment ? Quoi, t’étais pas au courant ?
La fiction est loin du réel je t’informe
Nous sommes sous un régime de marchands d’armes
Alors cherche pas plus loin si tu veux m’insulter
Appelle-moi : Français

Refrain :
Faut démanteler la France faut qu’on se bouge
Faut pas laisser ce régime de mort à nos minots
Le monde en a assez du bleu blanc rouge
Il faut tourner la page et rincer le pinceau

Quand j’entends le mot « France » j’ai mal à la face
Elle m’horripile la France avec ses Famas
Ses Mirages, ses Falcon, ses mines et ses gaz
Ses hypermarchés qu’elle construit sans cesse
Quand j’entends le mot France j’ai mal au ventre
Pour tous ces sans-papiers à qui on pourrit la vie
Faire la queue à la pref flipper quand tu rentres
Et Carrefour paye une misère le coton du Mali
Tu vois pas la frontière ? elle est sous le képi
Exploités là-bas, exploités ici
Restauration, bâtiment, contrat OMI
Une rafle à l’occaz pour l’électorat nazi
Et n’allume pas la télé ou là tu vomis
Sevran, Zemmour, Hortefeux Steevy
Comme le discours de Dakar de Sarkozy
Niveau PMU 24 de QI

Refrain

Quand j’entends le mot France je pense à ces gars
Sans but, sans amour, sans ambition
Qui vont passer le concours de la famille poulaga
De CRS ou de soldat dans la légion
Pour moi la France c’est Le Pen et Madelin
C’est Leroy-Merlin, Aussaresses et Pétain
C’est les penseurs en bois du siècle des lumières
Qui nous parlaient de « races inférieures »
Dans les villes de France j’ai la gerbe
Plus de panneaux de pub que de brins d’herbe
Toute une architecture anti-regroupement
Les boulevards haussmanniens les bancs anti-mendiants
Les théâtres nationaux contrôlés par Paris
Les noms d’assassins en guise de noms de rues
L’État donne des milliards à Peugeot et Renault
Mais les transports gratuits c’est pas pour bientôt
Quand j’entends le mot France j’ai la chourma
Pour Saint-Domingue pour le Biafra
Pour le sordide Itsembabwoko du Rwanda
Pour la bande à Chirac de violeurs à Brazza

Refrain

Quand j’entends « France » mes larmes sont pas loin
Je repense au 17 octobre 61
Marianne a tellement de sang sur les mains
Et quand on siffle l’hymne ils en font un foin
J’en peux plus de les entendre dire France
Quand ils parlent de grands philosophes, de culture
Le massacre des Bassa au Cameroun tu penses
Que Molière y poserait sa signature ?
Quand j’entends le mot « France » j’ai mal à l’histoire
A ce mot « Civilisation » dont les pires se parent
Qui « pacifiait » les peuples autochtones
Ils pillent encore des millions de tonnes!
Mais qui est français? au fond personne
On est juste des bonnes femmes on est juste des bonshommes
On veut un brin de soleil et une part d’air pur
Et on parle une langue qui change tous les jours

Remballe tes fusées, tes avions, tes missiles
Notre identité n’est pas nationale
Remballe ta police, tes écoles, tes usines
Notre identité n’est pas nationale
Remballe ton drapeau, ton armée, ta Marianne
Notre identité n’est pas nationale
Remballe tes patrons tes médias tes centrales
Notre identité n’est pas nationale

(Duval Mc / Imhotep)

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 13:45

 

Chanson écrite et composée par Jean-Baptiste Clément (auteur-compositeur populaire et maire socialiste de Montmartre, partisan de la Commune), dans les jours ou les semaines qui suivirent le sanglant écrasement de la Commune de Paris par la Réaction de Monsieur Thiers... (interprétée ici par Marc Orgeret)

 


 


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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 21:12

 

 

Questa nostra lotta è la lotta di chi non vuole più         servir'

di chi è ormai cosciente della forza che ha, e non ha più paura del padrone 

di chi vuol' trasformare il mondo in cui viviamo nel mondo che vogliamo 

di chi ha ormai capito che è ora di lottare, che non c'è tempo di aspettare


Refrain : Dalle fabbriche in rivolta un vento soffia già, ovunque arriverà

è proprio un vento rosso che non si può fermare e unisce chi ha deciso di lottare

Per il comunismo, per la libertà prendiamoci la città

per il comunismo, per la libertà prendiamoci la città !   

 

Se occupa le case chi non ce le ha unisce tutta la         città

si lotta nei quartieri per non pagare i fitti, difendere le case dagli sfratti

si lotta e si vive in maniera comunista, non c'è posto per il fascista

la giustizia proletaria ricomincia a funzionare, con il processo popolare


(Refrain)


Proletari in divisa si ribellano perchè hanno capito   che

anche la caserma come la prigione è un'arma del padrone

e la loro lotta avanza con la nostra unità verso la libertà

dai quartieri alle caserme, dalla fabbrica alla scuola, è tutta una lotta sola

 

(Refrain)


La scuola dei padroni non funziona più, ma solo come base rossa

la cultura dei borghesi non ci frega più, l'abbiamo messa nella fossa

Anche nelle galere della repressione cresce l'organizzazione

svuoteremo presto tutte le prigioni per fare posto a tutti i padroni


(Refrain) 

 

Cette lutte, la nôtre, est la lutte de celui qui ne veut plus servir

de celui qui a désormais conscience de sa force, et qui n'a plus peur du patron

de celui qui veut faire du monde où nous vivons le monde que nous voulons

de celui qui a compris qu'il est temps de lutter, qu'il n'y a plus de temps à perdre


Refrain : Des usines en révolte un vent souffle déjà, partout il arrivera

c'est un vent rouge qui ne peut s'arrêter, et unit ceux qui ont décidé de lutter

Pour le communisme, pour la liberté, prenons la ville !

(2X)

 

S'il occupe les maisons, celui qui n'en a pas unit toute la ville

On lutte dans les quartiers pour ne pas payer les loyers, défendre les maisons contre les expulsions

On lutte et on vit de manière communiste, pas de place pour le fasciste

la justice prolétaire recommence à fonctionner, avec le procès populaire !

 

(Refrain)

 

Les prolétaires sous l'uniforme se révoltent car ils ont compris

que la caserne elle aussi, comme la prison, est une arme du patron

et leur lutte avance avec notre unité, vers la              liberté

des quartiers aux casernes, de l'usine à l'école, c'est toute une seule lutte

 

(Refrain)

 

L'école des patrons ne fonctionne plus, sinon comme base rouge

la culture des bourgeois, nous n'en avons plus rien à faire, nous l'avons mise à la fosse

Dans les prisons aussi, dans la répression, grandit l'organisation

Nous viderons bientôt toutes les prisons, pour faire de la place à tous les patrons !

 

(Refrain)

 

 

 

http://www.workerspower.co.uk/wp-content/uploads/2011/06/greek-riot-1.jpg

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 16:20

 

Mode "c'est tellement bon de faire chier les cons" on !

 

 

 


 

 

 

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 21:43


[NDLR : Ce qui suit N’EST PAS 100% SERIEUX. Mais ne faut-il pas, parfois, sortir des « convenances » du « débat politique sérieux » et de la « rigueur militante » pour lancer de grands et constructifs débats ? Paul Lafargue ne prétendait à rien d’autre avec son "Droit à la paresse" : il ne s’agissait pas de poser une théorie universelle, mais d’aiguillonner le débat sur le rapport de l’être humain au travail… Cet article de politique fiction ne se place pas dans une autre optique.  Mais, soyons-en sûrs, il risque de « parler » à beaucoup de monde en ce moment !]

Empare-toi maintenant de l’usine
Du capital, deviens le fossoyeur
Ta vie vaut mieux que d’être une machine
Tout est à tous, rien n’est à l’exploiteur
Sans préjugé, suis les lois de nature
Et ne produis que par nécessité
Travail facile, ou besogne très dure
N’ont de valeur qu’en leur utilité

(Charles d’Avray, Le Triomphe de l’Anarchie)

Sous la démocratie socialiste, lorsque la mobilisation révolutionnaire des masses et la consolidation de l’économie collectiviste aura quelque peu desserré l’étau de la menace réactionnaire, et donc les rigueurs de la dictature révolutionnaire du prolétariat ; par décret du Bureau Politique Général, toute activité productive sera proscrite du 1er juillet au 1er septembre. Les unités productives (agricoles, industrielles, ou médicales, d’assistance indispensable aux personnes ou de services indispensables comme l’énergie) nécessitant le maintien d’une force productive minimale feront l’objet de décisions démocratiques au cas par cas, pour organiser des rotations etc. : ce sera la dérogation et en aucun cas, la règle.

Durant cette période d’environ 9 semaines, chacun-e s’acheminera vers la ou les destination(s) de son choix (pas obligé de rester 2 mois au même endroit) et s’y auto-organisera avec les autres personnes ayant choisi la même destination, pour faire face à toutes les nécessités du quotidien : alimentation, (picole), logement, hygiène, matériel de loisir, activités culturelles (concerts tous les soirs etc.), sportives etc. Cette organisation démocratique permettra qu’en aucun cas, le loisir exclusif des un-e-s ne soit source du labeur exclusif des autres.

Ainsi, tout l’été, dans divers endroits « de l’espace et du temps » (Hunter S. Thompson), s’organiseront des communautés joyeuses et festives où s’épanouiront toutes les activités qui élèvent l’esprit humain vers le haut. La liberté s’arrêtera là où commencent l’intégrité et la dignité des autres, pas la propriété du capitaliste ou du petit propriétaire à la mentalité d’assiégé. Les gens ne se battront plus pour une place de parking ou parce que l’un (complètement torché) aura sifflé le verre de l’autre en boîte, puisque les transports collectifs (épargnant bien de la fatigue et de l’énervement) et les lieux et outils de divertissement seront totalement gratuits, comme juste rétribution du travail pour la collectivité le reste de l’année. D’ailleurs, il n’y aura plus besoin d’être complètement torché(e) : quel mal-être y aura-t-il à exorciser ?

Toutes les lectures seront autorisées, sauf les ouvrages réactionnaires (qui seront de toute manière présentés uniquement dans les musées), mais l’accent sera particulièrement mis sur le Droit à la Paresse de Paul Lafargue, par exemple à travers des conférences-débats. Mais toutes sortes d’œuvres pourront faire l’objet d’études collectives, comme les auteurs beatniks anglo-saxons des années 1950-60, ou les œuvres poético-musicales de Jim Morrison et Bob Marley, et d’autres postérieures encore (mais pas Justin Timberlake). Jack Kerouac sera autorisé, mais avec une préface obligatoire rappelant son évolution réactionnaire sous l’effet du succès et de l’alcoolisme (ainsi que d’une mère ultra-catholique et antisémite), ceci pour l’édification des masses.

Il en ira de même pendant la période hivernale, où chacun-e disposera de 4 semaines mais sans période de travail interdit, donc pas forcément consécutives. Là encore, chacun-e se dirigera vers le lieu de détente de son choix (sports d’hiver ou autres) et y fonctionnera de la même manière. Ce sera ainsi, ce sera la loi.

Pas possible ? Il faut arrêter de se foutre du monde et de prétendre que ce n’est pas possible ! La production ? Mais nous ne sommes pas en URSS dans les années 30, quand il fallait « rattraper 100 ans de retard (sur les pays avancés) en 10 ans » sous peine d’être anéantis... Les pays « avancés », comprendre « impérialistes », sont déjà en surproduction et en surconsommation par rapport aux nécessités réelles des masses, que la révolution se chargera de recenser et de planifier démocratiquement.

Finalement, si l’on fait les comptes, la moitié du temps passé au travail ne sert qu’à produire une richesse qui part intégralement dans les poches des parasites capitalistes, pour leur grotesque existence de VIP, scintillante à St-Tropez, glauque dans les bordels de Bangkok.

Nous pourrions, sans problème, avoir le même niveau de vie en travaillant, disons, 18 ou 20 heures par semaine. Mais n’est-il pas préférable de travailler un peu plus, disons 28 ou 30 heures, et de bénéficier de périodes entières (13 semaines sur 52) sans aucun travail ? Sans aucun doute !

Arrêtons la plaisanterie : c’est déjà le cas des enfants et des adolescents, et donc des profs. Si les enfants n’ont pas besoin d’apprendre à travailler plus de 9 mois par an, on n’a pas besoin de travailler non plus !

Les pays « moins avancés », doux euphémisme pour les pays écrasés par l’impérialisme, une fois libérés de cette surproduction et surconsommation du "Nord" qui ne vise qu’à remplir quelques dizaines de milliers de poches de par le monde, pourront rapidement accéder à cette qualité de vie qui est, tout simplement, la seule digne d’un être humain. Ils adapteront leurs périodes de travail interdit à la saisonnalité locale.

Il faut vraiment arrêter la comédie. Il y a, particulièrement dans l’Etat bourgeois « France », où la radicalité politique a longtemps été synonyme de petite-bourgeoisie intellectuelle, des gens qui se disent communistes. Ils se réclament de Joseph Staline, non pas par matérialisme historique et donc par justice envers une expérience politique historique donnée, mais parce que celui-ci jouit depuis les années 1970 (Soljenytsine) d’une réputation détestable et fait peur aux grands-mères. Et comme projet politique à présenter aux masses, ils n’ont que « production », « discipline de fer », abnégation totale au service de la patrie du prolétariat (dont ils espèrent être les dirigeants éclairés, bien entendu). Ils oublient complètement que, plus de 60 ans avant Lionel Jospin (qui lui, se réclamait de Trotsky, paraît-il…), l’URSS du GenSek Staline avait réduit la journée de travail à 7 heures… dans les années 30 ! Ce sont les nécessités de l’encerclement belliqueux par la Réaction internationale, de la marche à la guerre, qui ont obligé à déroger à cette règle jusqu’à ce qu’elle devienne finalement l’exception en pratique. Pas autres chose. Les marxistes-léninistes d’URSS considéraient bien, bien qu’il faille « rattraper les pays avancés en 10 ans », le travail comme le produit d’une nécessité, et qu’il fallait laisser à l’être humain le maximum de temps pour s’épanouir en dehors…

Dans les sociétés « civilisées », on sait bien que toute sa vie, l’être humain regrette l’enfance. Mais pourquoi donc ? Regrette-t-on de faire ses besoins sur soi ? D’être dépendant-e pour tout ? La douleur des dents qui poussent ou des os qui s’allongent ? Et de l’adolescence, regrette-t-on les colles des profs, les parents qui ne comprennent pas qu’on n’a plus 6 ans, les boutons, l’appareil dentaire, les râteaux par le sexe opposé (ou pas) ? Bien sûr que non, évidemment. On regrette L’INSOUCIANCE. Le fait de ne pas avoir à se soucier du lendemain. De ne pas avoir à ACHETER en permanence, par le labeur éreintant sans compter les ronds de jambes et autres révérences, son droit de VIVRE aux gavés propriétaires du Capital.

La Vie socialiste sera une éternelle enfance… l’autonomie de l'adulte en plus !

 

http://hippiesylvain.free.fr/IMAGES/hippi%20bus.gif

 


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8 mai 2011 7 08 /05 /mai /2011 10:52

 

(sous-titres en anglais)

 

 

 

 

 

 

 


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POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

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Comité de Soutien à la Révolution en Inde

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J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple