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13 mars 2010 6 13 /03 /mars /2010 22:44


Jean Ferrat est décédé aujourd'hui, d'une crise cardiaque à Aubenas en Ardèche - il résidait à Antraigues non loin de là.

On ne peut pas dire, bien sûr, qu'il incarnait la modernité : sa carrière a commencé dans les années 50... Son style musical était, bien sûr, celui de cette époque. Mais Jean Ferrat, qu'on l'aime, qu'on ne l'aime pas ou qu'on s'en soit lassé, fait partie du patrimoine progressiste français. Désormais pour l'éternité.

Pour les générations plus "âgées" - trentenaires ou presque, mais pas que, il a marqué les dimanches chez papy-mamie... Et pour beaucoup d'entre nous, il n'a pas été pour rien dans l'émergence d'une conscience politique.

Né en 1930, Jean Tenenbaum, qui deviendra Jean Ferrat, avait 11 ans lorsque son père est déporté à Auschwitz. Lui même est sauvé de l'extermination nazie par des militants communistes.

Toute sa vie, il restera donc fidèle au PCF, bien que n'y ayant jamais adhéré. Pour le meilleur et pour le pire.

Il suivra globalement, des années 1950 à nos jours, la transformation sociale-démocrate de ce parti - on peut même dire qu'il l'a précédée, bien des fois.

Mais il n'a pas manqué, également, de critiques et de critiques justes, sur le principe, envers le Parti comme l'URSS.

Il critiquera, par exemple, sa surdité à la question environnementale, allant jusqu'à se rapprocher des Verts.
Ou encore, son attitude en 1968 - Au printemps de quoi rêvais-tu, alors que le PCF de Duclos et Marchais dénonçait un mouvement "petit-bourgeois gauchiste". Il s'insurgera à juste titre, quand Georges Marchais osera parler, en pleine invasion de l'Afghanistan, de bilan positif. Et la chanson Camarade dénonce très justement l'invasion social-impérialiste de la Tchécoslovaquie...

Le problème, mais qui est loin d'être seulement le sien - plutôt celui de toute une génération - c'est qu'à chaque fois, sa critique le poussera vers la droite, vers la social-démocratie, vers le rejet de la politique révolutionnaire et un engagement de plus en plus romantique et sentimental vis à vis du PCF - indissociable du terrible vécu de son enfance...
Et non pas, vers un dépassement positif, révolutionnaire de ce que devenait d'année en année le PCF et le mouvement révisionniste pro-soviétique dans le monde.

Si l'on résumait, on pourrait dire que Jean Ferrat a vu les problèmes, cherché la sortie, mais toujours pris la porte de sortie de droite, jamais celle de gauche.
Par exemple, sa chanson Le Bilan (après le "bilan positif" de Marchais) marque le début d'une culture de l'auto-flagellation, qui marquera le mouvement communiste (pas seulement révisionniste d'ailleurs) tout au long des années 1980-90 et jusqu'à aujourd'hui.
Le discours bien connu de "nous avions les plus belles chansons", "ceux qui y croyaient étaient sincères", associé à un rejet en bloc de toute l'oeuvre communiste au 20e siècle, et finalement de l'idée même de révolution... Au lieu d'un bilan honnête, critique, sans concessions, mais débouchant sur une résolution optimiste inébranlable : faire mieux dans la dure lutte qui nous attend, la guerre révolutionnaire de longue durée contre un capitalisme en phase terminale.

Un hommage honnête, un hommage communiste à Jean Ferrat, ne peut pas garder sous le bras ces nécessaires critiques.
Ce sont les hommages bourgeois, qui encensent à leur mort ceux sur qui on crachait de leur vivant.

Jean Ferrat y a d'ailleurs eu droit, de Sarkozy à Fillon en passant par Frédéric Mitterrand. Les bourgeois célèbrent celui qui, compagnon de route d'un PCF jamais bien dangereux depuis les années 1950, avait suivi paisiblement son renoncement à la révolution - et même à tout "progressisme radical".

"Oubliant" (ou faisant semblant d'oublier) que, au temps du gaullisme triomphant, des chanson comme Nuit et brouillard et Potemkine étaient interdites à la radio, et que même Ma France, empreinte d'un "patriotisme populaire" tout thorézien, fut mal vue à sa sortie en 1969...

Car des grandes chansons de Ferrat, il y en a eu, ça oui !

Nuit et Brouillard, que nous avions postée à l'occasion de l'anniversaire de la libération d'Auschwitz, n'est par exemple pas pour rien, vraiment pas, dans notre première prise de conscience politique, encore adolescents - et beaucoup de communistes sont certainement dans le même cas. Une lente et sombre plongée dans l'antre de la barbarie fasciste, puis soudain comme un jet de lumière, l'invincibilité de l'optimisme révolutionnaire, de la détermination, non seulement à ne rien oublier, mais à vaincre la barbarie, partout et pour toujours : sol invictus.

Quant à Potemkine, c'est clairement un hymne et un appel à la révolte, au refus de l'oppression, et pas un refus pacifique : Ils tournèrent leurs carabines...

Tenez, on vous l'offre, pour la peine ;-) :

 

On concluera, en disant que Jean Ferrat a été ce qu'il a été : d'abord, un artiste "engagé", un "compagnon de route" et jamais un véritable théoricien ni militant révolutionnaire, ensuite un homme de son époque, celle de la trahison, par la bande révisionniste de Moscou et ses affidés partout dans le monde, de la vague révolutionnaire qui avait anéanti la bête fasciste et améné le soleil rouge à un tiers de l'humanité. Une trahison à laquelle il a réagi en renonçant peu à peu à la révolution (à la suite du PCF) et non en dénonçant les traîtres et en hissant le drapeau rouge plus haut qu'eux.

 

Mais il fait partie de notre patrimoine progressiste, engagé, militant, il a marqué (parmi d'autres bien sûr) l'éveil de nos consciences politiques (pour beaucoup d'entre nous en tout cas) et il ne s'effacera jamais de nos mémoires.

Il y aura toujours une place, quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense.

 

http://pagesperso-orange.fr/pcf.evry/ferrat.jpg

 

 

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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 17:14

Une tuerie !

En 1993, donc quelques mois après l'arrestation de Gonzalo, enfermés dans une cage comme lui, RATM prend dans ce morceau une position ouvertement pro-PCP ("Sentier Lumineux"). Au moment où celui ci était considéré comme les nouveaux Khmers rouges !



Pour ceux que ça intéresse, également ici un documentaire (42 minutes, en anglais) de 1992 sur la Guerre populaire du Pérou : Documentary: The People of the Shining Path

maoist painting
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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 12:02


Ça déchire !!!



Gora Euskal Herria Askatuta ! Free Ireland ! Jo Ta Ke Irabazi Arte ! Tiocfaidh Ar La !

Basque - Ireland
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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 12:32


Clip en hommage au maoïste Ibrahim Kaypakkaya, mort sous la torture. Musique de Grup Kizilirmak.

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23 janvier 2010 6 23 /01 /janvier /2010 19:17

Se non li conoscete - Fausto Amodei, 1972



Se non li conoscete guardateli un minuto
Li riconoscerete dal tipo di saluto
Lo si esegue a braccio teso mano aperta e dita dritte
Stando a quello che si è appreso dalle regole prescritte
È un saluto singolare fatto con la mano destra
Come in scuola elementare si usa far con la maestra
Per avere il suo permesso ad assentarsi e andare al cesso
Ora li riconoscete senza dubbio a prima vista
Solamente chi è fascista fa questo saluto qui

Se non li conoscete è norma elementare
Guardare la maniera con cui sanno marciare
Le ginocchia non piegate vanno al passo tutti quanti
Chi sta dietro dà pedate nel sedere a chi sta avanti
Chi le piglia senza darle è chi marcia in prima fila
Chi le dà senza pigliarle siano in dieci o in diecimila
È chi un po’ meno babbeo sta alla coda del corteo
Ora li riconoscete senza dubbio a prima vista
Solamente chi è fascista marcia in questo modo qui

Se non li conoscete guardategli un po’ addosso
L'organica allergia che c'hanno per il rosso
Non gli riesce di vedere senza scatti di furore
Fazzoletti o bandiere che sian di questo colore
Forse tu li paragoni a dei tori alle corride
Ma son privi di coglioni e il confronto non coincide
Si è saputo da un'inchiesta che li tengon nella testa
Ora li riconoscete come se li aveste visti
Solamente dei fascisti sembran tori ma son buoi

Se non li conoscete guardate quanto vale
Quel loro movimento che chiamano sociale
Movimento di milioni ma milioni di denari
Dalle tasche dei padroni alle tasche dei sicari
Già eran chiare ad Arcinazzo le sue vere attribuzioni
Movimento ma del cazzo come le masturbazioni
Fatte a tecnica manuale con la destra nazionale
Li riconoscete adesso che sapete chi li acquista
Solamente chi è fascista sa far bene da lacchè

Se non li conoscete guardate il capobanda
È un boia o un assassino colui che li comanda
Sull'orbace s'è indossato la camicia e la cravatta
Perché resti mascherato tutto il sangue che lo imbratta
Ha comprato un tricolore e ogni volta lo sbandiera
Che si sente un po’ l'odore della sua camicia nera
Punta a far l'uomo da bene fino a quando gli conviene
Ora lo riconoscete Almirante è sempre quello
Con il mitra e il manganello ben nascosti nel gilet

Se non li conoscete pensate alla lontana
Ai fatti di Milano e di Piazza Fontana
Una volta andavan solo con 2 bombe e in bocca un fiore
Mentre adesso col tritolo fan la fiamma tricolore
E ora rieccoli daccapo contro la democrazia
Con un dì con la Gestapo ora invece con la CIA
Concimati dalle feci di quei colonnelli greci
Ora li riconoscete stì fascisti sté carogne
Se ne tornino alle fogne con gli amici che han laggiù.

(traduction) Si vous ne les connaissez pas regardez-les une minute/ Vous les reconnaîtrez au type de salut/
On le fait le bras tendu, main ouverte et doigts droits / Comme on l'a appris dans les règles prescrites /
C'est un salut singulier, fait avec la main droite / Comme à l'école élémentaire, on fait avec la maîtresse /
Pour avoir la permission de sortir / et d'aller aux ch.....
Maintenant vous les reconnaissez/ Sans aucun doute, à première vue/ Seul celui qui est fasciste/ Fait ce salut là !

Si vous ne les connaissez pas, il y a une règle élémentaire/ Regardez la manière qu'ils ont de marcher/
Le genou non plié, ils marchent au pas tous ensemble/ Celui derrière donne des coups de pieds à celui devant/
Qui les prend sans les donner, et qui marche au premier rang/ Qui les donne sans les prendre, qu'ils soient à 10 ou à 10.000/ Et celui un peu moins idiot, marche en queue de cortège !
Maintenant vous les reconnaissez, sans aucun doute, à première vue/ Seul celui qui est fasciste, marche de cette façon/

Si vous ne les connaissez pas, regardez un peu/ L'allergie organique qu'ils ont pour le rouge/
Ils ne peuvent pas voir sans déclenchement de fureur/ Des mouchoirs ou des drapeaux qui soient de cette couleur/ Peut-être les compares-tu/ A des taureaux de corridas/ Mais ils n'ont pas de couilles, et la comparaison ne tient pas/ On sait par une enquête/ Qu'ils les ont dans la tête !
Maintenant vous les reconnaissez, comme si vous les aviez vus/ Seulement les fascistes, ressemblent à des taureaux mais sont des boeufs !

Si vous ne les connaissez pas, regardez combien vaut/ Leur mouvement qu'ils nomment social/
Mouvement de millions, mais millions de thunes / Des poches des patrons aux poches des sicaires/
Déjà claires à Arcinazzo étaient leurs vraies attributions / Mouvement mais du gland, comme les masturbations/
Faites à technique manuelles avec la droite nationale !
Vous les reconnaissez maintenant, que vous savez qui les achète / Seulement qui est fasciste, fait un bon laquais !

Si vous ne les connaissez pas, regardez le chef de bande/ Un bourreau, un assassin, celui qui les commande/
Il s'est mis la chemise et la cravate/ Pour que reste masqué tout le sang qui l'imprègne /
Il a acheté un drapeau tricolore, et à chaque fois il l'agite / Pour qu'on sente un peu l'odeur de sa chemise noire /
A faire l'homme de bien, jusqu'à tant qu'il lui convient /
Maintenant vous le reconnaissez, Almirante est toujours celui-là / Avec la mitraillette et le gourdin, bien cachés dans son gilet !

Si vous ne les connaissez pas, pensez au passé / Aux faits de Milan et de Piazza Fontana /
Avant ils allaient avec seulement 2 bombes et une fleur à la bouche / Maintenant avec le TNT ils font la flamme tricolore/
Et s'attaquent à nouveau, contre la démocratie / Hier avec la Gestapo, maintenant avec la CIA* /
Fertilisés avec les excréments / Des colonels grecs !
Maintenant vous les reconnaissez, ces fascistes ces charognes / Qu'ils retournent dans les égouts, avec les amis qu'ils ont là-dessous !

(*toutes choses à replacer dans le contexte)
http://domenicus.malleotus.free.fr/a/img/rat_noir_006_(dessin).jpg
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 16:04


Il y a quelques années est ressortie l'interview, accordée en 1971 au journal Red Mole (trotskiste), de John Lennon.

L'Interview perdue de John Lennon (1971)

Par Tariq Ali et Robin Blackburn

CounterPunch — 8 décembre 2005 

 

Note de l'éditeur : Cela fait exactement 25 ans aujourd'hui que John Lennon a été assassiné devant le Dakota Building à Central Park (New York). La plupart des lecteurs de CounterPunch n'ont probablement pas lu l'interview de John Lennon qui suit et qui fut mené en 1971 par Tariq Ali et Robin Blackburn, tous deux collaborateurs de CounterPunch. C'est beaucoup plus intéressant que l'interminable Questions/Réponses avec John Lennon réalisé par Jann Werner du magazine Rolling Stone. Tariq et Robin ont laissé parler Lennon et l'ont relancé à chaque fois qu'il montrait des signes de fatigue. Lennon raconte comment George Harrison et lui-même se sont opposés à leurs agents et se sont mis à enregistrer contre la guerre du Vietnam. Il raconte aussi ses discussions séduisantes sur la politique de classes et sa défense de la musique country et du blues. Enfin, il rappelle qu'il a suggéré que les meilleures chansons de Dylan proviennent de ballades révolutionnaires irlandaises et écossaises et qu'il a disséqué ses trois versions de "Revolution". Cette interview a paru dans The Red Mole, une feuille trotskiste diffusée par la branche britannique de la Quatrième Internationale. Comme vous le verrez, c'était une autre époque ! Cette interview est incluse dans le Streetfighting Years de Tariq Ali et récemment publié chez Verso. AC / JSC


Tariq Ali : Ton dernier enregistrement, ainsi que tes déclarations publiques récentes — surtout les interviews que tu as données pour le magazine Rolling Stone — laissent penser que tes opinions politiques se radicalisent de plus en plus. Quand cela a-t-il commencé ?

John Lennon : Tu sais, je me suis toujours soucié de politique et j'ai toujours été contre le statu quo. C'est assez élémentaire lorsque tu as été élevé, comme moi, à haïr et à avoir peur de la police comme un ennemi naturel et de mépriser l'armée comme une chose qui emporte chaque personne et la laisse morte quelque part.

Ce que je veux dire, c'est qu'il s'agit d'une chose naturelle dans la classe ouvrière, même si cela s'estompe lorsque tu vieillis, que tu fondes une famille et que tu es avalé par le système.

Dans mon cas, bien que la religion ait eu tendance à lui faire de l'ombre, à l'époque où je prenais du LSD — ce devait être dans les années 65-66 —, je n'ai jamais manqué de conscience politique. Et cette religion était directement le résultat de toute cette merde qui entoure les superstars — la religion était un exutoire pour mes refoulements. Je pensais : "Il y a forcément quelque chose d'autre que la vie, non ? Ce n'est certainement pas tout !

Mais, dans un sens, j'ai toujours été politisé. Dans les deux livres que j'ai écrits (même s'ils ont été écrits dans un charabia à la Joyce), je cogne pas mal sur la religion. Il y a aussi une scène entre un ouvrier et un capitaliste. Je fais la satire du système depuis mon enfance. J'avais l'habitude de rédiger des papiers à l'école et de les passer autour de moi.

J'étais très conscient de ma classe — certains diraient que j'étais amer — parce que je savais ce qui m'était arrivé et j'étais au courant de la répression de classe qui nous tombait dessus — c'était une putain de réalité, mais, avec l'ouragan que représentait le monde des Beatles, j'ai été épargné. Je me suis vraiment éloigné de la réalité pendant un bout de temps.

Tariq Ali : Selon toi, quelle fut la raison du succès de votre style musical ?

Lire la suite

Où l'on voit s'exprimer, maladroitement certes, la conscience de classe du plus prolo des Quatre de Liverpool !

Car John Lennon était un enfant de la classe ouvrière, dont il chantera la souffrance et l'oppression dans Working Class Hero en 1970 :

 

As soon as your born they make you feel small,
By giving you no time instead of it all,
Till the pain is so big you feel nothing at all,
A working class hero is something to be,
A working class hero is something to be.

They hurt you at home and they hit you at school,
They hate you if you're clever and they despise a fool,
Till you're so fucking crazy you can't follow their rules,
A working class hero is something to be,
A working class hero is something to be.

When they've tortured and scared you for twenty odd years,
Then they expect you to pick a career,
When you can't really function you're so full of fear,
A working class hero is something to be,
A working class hero is something to be.

Keep you doped with religion and sex and TV,
And you think you're so clever and classless and free,
But you're still fucking peasents as far as I can see,
A working class hero is something to be,
A working class hero is something to be.

There's room at the top they are telling you still,
But first you must learn how to smile as you kill,
If you want to be like the folks on the hill,
A working class hero is something to be.
A working class hero is something to be.
If you want to be a hero well just follow me,
If you want to be a hero well just follow me.

 


Bien sûr, le journal est un journal trotskiste - ces oiseaux là sont champions pour se jeter sur toute conscience politique naissante.

Bien sûr Lennon sort de grosses conneries - mais c'est de l'inculture : eh oui, les prolétaires n'ont pas la science marxiste infuse...

Mais on voit bien la conscience révolutionnaire de classe de celui qui affirme : "En tant que personne issue de la classe ouvrière, la Russie et la Chine m'ont toujours intéressées, ainsi que tout ce qui rapportait à la classe ouvrière" ou encore "Tu sais, je me suis toujours soucié de politique et j'ai toujours été contre le statu quo. C'est assez élémentaire lorsque tu as été élevé, comme moi, à haïr et à avoir peur de la police comme un ennemi naturel et de mépriser l'armée comme une chose qui emporte chaque personne et la laisse morte quelque part".

Les raisons de la rupture avec "sir" MacCartney ne sont pas à chercher plus loin ! Yoko Ono n'y est strictement pour rien, et d'ailleurs, on voit dans l'interview que c'est une baba-cool complètement Flower Power, à des années lumières du niveau de conscience (pourtant faible) de Lennon.


Quelques temps plus tard, John Lennon écrira et interprétera "Power to the People" :





Il chantera également "Attica State" en hommage aux mutinés de la prison d'Attica dans l'Etat de New-York (43 morts), mutinerie en réaction à la mort de George Jackson (Black Panther), assassiné en prison par un gardien (San Quentin, Californie) :



What a waste of human power
What a waste of human lives
Shoot the prisoners in the towers
Forty-three poor widowed wives

Attica State, Attica State, we're all mates with Attica State

Media blames it on the prisoners
But the prisoners did not kill
"Rockefeller pulled the trigger"
That is what the people feel

Attica State, Attica State, we're all mates with Attica State

Free the prisoners, jail the judges
Free all prisoners everywhere
All they want is truth and justice
All they need is love and care

Attica State, Attica State, we're all mates with Attica State

They all live in suffocation
Let's not watch them die in sorrow
Now's the time for revolution
Give them all a chance to grow

Attica State, Attica State, we're all mates with Attica State

Come together join the movement
Take a stand for human rights
Fear and hatred clouds our judgement
Free us all from endless night

Attica State, Attica State, we're all mates with Attica State

Attica State, Attica State, we all live in Attica State

Attica State, Attica State, Attica, Attica, Attica State


Et bien sûr, quelle meilleure description du communisme (le but que nous visons tous) que Imagine :

 

En raison de ses prises de position progressistes, le 8 décembre 1980 à New York, John Lennon sera assassiné par un illuminé d'extrême-droite...

La compréhension scientifique de la lutte des classes, relève du travail politique de l'avant-garde du prolétariat, le Parti.

Mais on voit bien, comment l'aspiration à la révolution et au communisme habite chaque conscience du Peuple ! Malgré les millions que Lennon a pu gagner dans sa carrière...


Malgré la réussite individuelle. Et même si elle s'exprime de manière idéaliste, voire religieuse...

http://irom.files.wordpress.com/2009/04/johnlennon1.jpg
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21 janvier 2010 4 21 /01 /janvier /2010 15:50

Bandiera rossa - Italie (avec les paroles)




Die Rote Fahne (allemand - Ernst Busch 1918)




Brüder seht die Rote Fahne - Hannes Wader (allemand - version guitare)



http://tomgpalmer.com/wp-content/uploads/legacy-images/Soviet%20Flag%20Over%20Reichstag.jpg
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 22:30

Source

Par Noëlle Dupuy, Décembre 2009

Introduction

De retour de Zurich et de Londres et avant de repartir en tournée aux Etats-Unis où ils préparent également la sortie de leur nouvel album "Information Age" prévue pour 2010, les dead prez étaient en concert à Paris pour une date unique à la Bellevilloise. Ils n’ont rien perdu depuis "Let’s Get free" paru en 1999, un album bourré de qualités, au contenu politique explicite et aussi radical que ceux dont M-1 et Stic tirent leur inspiration : Marcus Garvey, Malcolm X et surtout les Black Panthers et Huey P. Newton. Depuis, il y a eu "RBG : Revolutionary But Gangsta" en 2004 et les trois volumes des street albums "Turn Off The Radio". Rencontre avec un groupe résolument engagé qui gagnerait certainement à être plus connu en France.

Article

Ces deux hommes-là, Stic man et M-1, se respectent et forcent le respect en retour. Pas de grands airs, surtout pas de bling-bling. Ils sont convaincus par ce qu’ils font et ce qu’ils ont à faire. Et sont convaincants comme leur rap qui est documenté et parle du vécu de ceux qui triment, vivent dans les quartiers, résistent à la désinformation. Chacun s’exprimera à son tour et en son nom et pourtant ils forment clairement un duo en harmonie, autant sur scène que lorsqu’ils répondent aux questions des journalistes.

Ils sont anti-capitalistes, anti-impérialistes, le disent fermement en guise de présentation et rappellent qu’il est toujours aussi nécessaire de l’être aujourd’hui que ça l’était hier. S’ils donnent toujours de la voix, c’est pour se faire encore entendre, parler en leur nom et au nom de leur communauté, de "ceux qu’ils représentent". Et c’est clair : il ne s’agit pas de la classe moyenne blanche étasunienne mais de ceux qu’on opprime encore, qu’on emprisonne, qu’on parque dans des ghettos, qu’on diabolise, qu’on exploite, qu’on discrimine et qu’on colonise. Pour eux, pas question de leur faire le coup à l’envers.

Quand on leur demande s’ils pensent qu’avec Obama, il s’agit d’une nouvelle donne qui va faire reculer le racisme, M-1 ne peut que réciter le début de leur morceau "PolitriKKKs" sorti en single le jour même de l’élection. Le titre est un jeu de mot inspiré de l’expression "politricks" de Malcom X, mais aggravé du triple K (initiales du Ku Klux Klan – NdlR), pour moquer la politique blanche et raciste de l’establishment. Celle-là même qui demandait alors, à ceux qui luttaient pour leurs droits dans les années soixante, d’attendre encore "que la société soit prête", de faire "preuve de patience", de se "contenter des miettes" alors qu’ils voulaient légitimement une part équitable du gâteau.

L’élection du 44e président des USA, Barack Obama, n’a rien changé : en Afghanistan, au Pakistan, en Irak, en Palestine, au Vénezuela, à travers l’Afrique et l’Amérique Latine, la politique américaine reste impérialiste et violente. Les populations ne voient pas grand-chose de nouveau que la guerre voulue par le Pentagone et l’exploitation de leurs richesses (naturelles, humaines…) par les grandes multinationales américaines toujours omniprésentes et puissantes. L’immense richesse actuelle des Etats-Unis, c’est aux peuples qu’ils ont colonisés et exploités qu’ils la doivent. Mais de réparations financière et morale pour toutes les souffrances et pillages endurés aux quatre coins du monde et orchestrés par des régimes fascistes soutenus par les USA, on ne parle toujours et surtout pas.

Les dead prez réfutent d’ailleurs l’idée selon laquelle nous serions entrés, depuis 2008, dans une ère post-raciste. C’est peut-être même le contraire, car il est même devenu plus dur de dénoncer le racisme américain. À présent, la réplique consiste à invoquer le fait que si les USA ont un président noir, c’est bien que la société n’est pas raciste… Pourtant, selon Stic, il s’agit bien du même système, il a seulement changé de visage. Et si le MC comprend l’espoir légitime qu’a pu susciter la présence de ce nouveau visage, celui d’un "gars bien", aux dernières élections, il aurait préféré qu’on garde la tête froide et qu’on "sépare l’émotion des faits".

Et qu’on scrute bien les actes et les programmes : la levée de fonds pour la campagne a atteint des sommets indécents, les dépenses pour la construction de nouvelles prisons (souvent gérées par des sociétés privées utilisant la main d’œuvre carcérale pour fabriquer le "made in USA" à prix chinois - NdlR) restent faramineuses et ce sont toujours les mêmes qu’on incarcère, les mêmes qu’on laisse dans la rue, les mêmes qu’on stigmatise. Et le fameux plan de relance économique ?

Un morceau, "Stimulus Plan", lui est consacré dans "Pulse of the People", le troisième volume de "Turn Off The Radio". "Il ne suffit pas de nommer des hommes ou femmes politiques noirs, des flics noirs, des profs noirs, s’insurge M-1. Il faut voir quelles politiques on mène, contre qui on commet encore des violences policières qui restent impunies, quels systèmes éducatifs on soutient, où va l’argent. Obama, on lui reconnaîtra ce qu’il fera de bien, mais il devra rendre des comptes pour toutes les promesses qu’il ne tiendra pas."

C’est pourquoi les dead prez se revendiquent et s’auto définissent "africains" et non "africains- américains" comme le précise M-1. "On n’est pas américains si on n’a pas eu le choix de vouloir y venir et de le devenir. Si vous partez pour améliorer vos conditions de vie ou pour l’aventure, c’est pas pareil. Nos pères, mères, sœurs et frères sont venus contraints et forcés, ont été achetés et revendus et on en paie encore le prix".

Pas de malentendu pour autant, car ils ne prétendent pas "lutter contre le racisme en faisant évoluer les mentalités". "Nous, c’est simple précise Stic. On traite les autres comme des êtres humains et on s’attend à être traités pareillement en retour. Mais force est de constater que ce n’est pas le cas. Alors les mentalités sont de la responsabilité de chacun. Je ne peux pas changer ce que tu penses de moi, c’est vain. Ce qui compte, c’est l’auto détermination, notre indépendance, qu’on reprenne le pouvoir sur nos vies, qu’on ait le contrôle de nos destins, qu’on fasse la musique qui nous plaît, qu’on puisse dire ce qu’on a à dire."

S’ils se sont réappropriés leurs propres moyens de production c’est bien littéralement et, en l’occurrence pour le groupe, cela signifie qu’ils composent eux-mêmes leurs morceaux, peuvent produire leur propre musique (lâchés par Sony après "RBG", ils travaillent maintenant avec DJ Green Lantern et son label indépendant Invasion Music Group), la diffuser et vivre en accord avec eux-mêmes et avec les leurs. Cela, ils le doivent aussi à la technologie, qui a inspiré le contenu de leur dernier album et leur a permis de trouver de nouveaux sons, le single "PolitriKKKs" en est la preuve. ""Let’s Get Free", c’était il y a dix ans, confirme M-1.

Aujourd’hui, on est en 2009, on est passé à autre chose, on veut parler de ce qui se passe ici et maintenant, de l’information, de la télé, de la radio, de ce qu’on nous raconte et de comment on résiste aujourd’hui. Et ce que nous permet de faire la technologie, c’est phénoménal."

Et Stic de conclure : "On ne court pas après la richesse ou le succès. Notre richesse on la puise dans tout ce qu’on fait et on apprend encore beaucoup de choses. Moi, je dis qu’on ne sera vraiment riche que quand on sera riche de tous nos talents." Respect !

Post-scriptum

Interview et texte : Noëlle Dupuy

Discographie

2010 : "Information Age" (À paraître) 2009 : "Pulse Of The People : Turn Off The Radio Vol. 3" (Invasion Music Group) 2004 : "Revolutionary But Gangsta" (Sony)

2003 : "Turn Off The Radio. The Mixtape Vol. 2" (Full Clip)

2002 : "Turn Off The Radio. The Mixtape Vol. 1" (Full Clip)

2000 : "Let’s Get Free" (Loud/Sony) qui inclut le titre "Bigger than Hip Hop".

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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 21:12

N'en déplaise aux clichés chauvins et sociaux-chauvins réactionnaires hexagonaux, les Etats-Unis ne sont pas qu'un pays peuplé de beaufs racistes, ultra-religieux et ultra-libéraux armés jusqu'aux dents (en fait... pas plus qu'en France, sauf peut-être pour les armes à feu).

La classe ouvrière américaine a une longue histoire de luttes et de résistance, et une riche culture.
Illustrée par ces quelques morceaux choisis :

Which Side Are You On ? (chantée par Pete Seeger)



Come all you good workers
good news to you I’ll tell
of how the good old union
has come in here to dwell

which side are you on boys?
which side are you on?

my daddy was a miner
he’s now in the air and sun
he’ll be with you fellow workers
until the battle’s won

which side are you on boys?
which side are you on?

they say in Harlan County
there are no neutrals there
you’ll either be a union man
or a thug for J. H. Claire

which side are you on boys?
which side are you on?

oh workers can you stand it?
oh tell me how you can
will you be a lousy scab
or will you be a man?

which side are you on boys?
which side are you on?

don’t scab for the bosses
don’t listen to their lies
poor folks ain’t got a chance
unless they organize

which side are you on boys?
which side are you on?

"Which side are you on ?" est une chanson écrite par Florence Reece en 1931. Elle était l'épouse d'un organisateur syndical des United Mine Workers dans le comté de Harlan, Kentucky. En 1931 les mineurs de cette région ont été entraînés dans une lutte amère et violente avec les propriétaires des mines. Afin d'essayer d'intimider la famille de Reece, des agents engagés par la compagnie d'extraction entrèrent illégalement et recherchèrent la maison familiale des Reece. Sam Reece avait été averti à l'avance et s'était échappé, mais Florence et leurs enfants ont été terrorisés à sa place. La nuit, après que les hommes soient partis, Florence a écrit le texte de "Which side are you on ?" sur un calendrier qui accroché dans la cuisine de sa maison. Elle a pris la mélodie d'un hymne baptiste traditionnel, "Lay the lily low", ou la ballade traditionnelle "Jack Munro". Florence a enregistré la chanson et l'on peut l'entendre sur le CD Coal Mining Women.

Le comté de Harlan, Kentucky, fut le théâtre d'une autre grève en 1973, au cours de laquelle un gréviste fut tué par un agent de la compagnie minière. Elle fait l'objet d'un documentaire, Harlan County USA.

Pete Seeger, membre du PC américain depuis 1940, fut condamné à 10 ans de prison sous le maccarthysme (finalement libéré en appel).

Solidarity Forever



When the union's inspiration through the workers' blood shall run
There can be no power greater anywhere beneath the sun
Yet what force on earth is weaker than the feeble strength of one
For the Union makes us strong

Chorus
Solidarity forever, solidarity forever
Solidarity forever
For the Union makes us strong

Is there aught we hold in common with the greedy parasite 
Who would lash us into serfdom and would crush us with his might?  
Is there anything left to us but to organize and fight?  
For the union makes us strong

It is we who ploughed the prairies, built the cities where they trade
Dug the mines and built the workshops, endless miles of railroad laid
Now we stand outcast and starving 'mid the wonders we have made
But the union makes us strong 

All the world  that's owned by idle drones is ours and ours alone 
We have laid the wide foundations, built it skyward stone by stone 
It is ours, not to slave in, but to master and to own  
While the union makes us strong

They have taken untold millions that they never toiled to earn
But without our brain and muscle not a single wheel can turn
We can break their haughty power gain our freedom when we learn
That the Union makes us strong

 In our hands is placed a power greater than their hoarded gold
Greater than the might of armies magnified a thousandfold
We can bring to birth a new world from the ashes of the old
For the Union makes us strong

 

Ralph Chaplin était un poète, artiste, écrivain et organisateur des Industrial Workers of the World (IWW, syndicat révolutionnaire américain du début du 20e siècle, opposé à l'AFL-CIO réformiste - et raciste, la plupart de ses fédérations étant fermées aux Noirs, que l'IWW accueillera sans problème).

Il a écrit cette chanson en 1915, juste six mois avant que son camarade Joe Hill (songwriter de l'IWW) soit exécuté. Elle devait devenir l'hymne du mouvement syndical américain. Elle reprend l'air de John Brown's Body, chant anti-esclavagiste américain de la Guerre de Sécession. Ralph Chaplin expliquera : "j'ai voulu une chanson qui soit pleine de ferveur révolutionnaire et un refrain qui soit chantant et entraînant".

 

 

This Land - Woody Guthrie

 



Natif de l'Oklahoma, Woddy Guthrie était un guitariste et chanteur proche du PC américain, auquel ses convictions chrétiennes l'empêchèrent toutefois d'adhérer.
Sa guitare portait l'inscription "Cette machine tue des fascistes".

Sous son air de balade bucolique, This Land est une attaque en règle contre la propriété privée, en particulier des terres agricoles. Dans les années 30, des millions de petits paysans du Midwest, ruinés par une terrible sécheresse, durent quitter leur terre natale pour émigrer, principalement vers la côte Ouest.
Là-bas, ils se heurtèrent à la loi des grands propriétaires, aux matraques et aux fusils des milices, au travail d'esclave pour un salaire de misère, à la xénophobie.
Cette histoire est bien racontée dans Les Raisins de la colère de J. Steinbeck.

Vous remarquerez que les couplets les plus subversifs ne sont pas joués dans le vidéoclip.

 Chorus:
This land is your land, this land is my land
From California, to the New York Island
From the redwood forest, to the gulf stream waters
This land was made for you and me

As I was walking a ribbon of highway
I saw above me an endless skyway
I saw below me a golden valley
This land was made for you and me

Chorus

I've roamed and rambled and I've followed my footsteps
To the sparkling sands of her diamond deserts
And all around me a voice was sounding
This land was made for you and me

Chorus

The sun comes shining as I was strolling
The wheat fields waving and the dust clouds rolling
The fog was lifting a voice come chanting
This land was made for you and me

Chorus

As I was walkin' - I saw a sign there
And that sign said - no tress passin'
But on the other side .... it didn't say nothin!
Now that side was made for you and me!

Chorus

In the squares of the city - In the shadow of the steeple
Near the relief office - I see my people
And some are grumblin' and some are wonderin'
If this land's still made for you and me.

Chorus (2 X)



 

 

 


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2 janvier 2010 6 02 /01 /janvier /2010 13:48

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NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

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Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

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Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

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Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

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Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

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Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

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