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22 novembre 2009 7 22 /11 /novembre /2009 19:58

RDF Inde: "Résistons à la guerre du gouvernement indien sur le peuple! Soutenons les masses qui luttent pour leur terre, la vie et la subsistance!

16 Novembre 2009 A World to Win News Service . Ceci est une déclaration du Front révolutionnaire démocratique de l'Inde (rfindia.gmail. Com).


L'ancien président américain George W. Bush a déclaré la «guerre contre le terrorisme» sous le prétexte du 11-Septembre, et a attaqué l'Irak, puis l'Afghanistan afin que l'impérialisme des États-Unis puisse s'emparer du pétrole, du gaz et autres ressources naturelles dans ces pays étrangers. Le premier ministre de l'Inde aussi, a fait une déclaration publique de «guerre contre le terrorisme" après le 26-Novembre (2008, attentats de Bombay NDLR). P. Chidambaram [Le ministre de l'Intérieur en charge de l'opération «Green Hunt"] a récemment annoncé la décision du gouvernement de mener une offensive militaire conformément aux exigences des USA. Cette fois, l'offensive visait la population de ce pays, ceux qui sont parmi les plus défavorisés et exploités. Celle-ci vise seulement à faciliter la remise des ressources naturelles du pays pour le pillage et le butin des sociétés étrangères, même si elle se veut destinée à rétablir la souveraineté de l'Etat indien dans les régions d'influence maoïste.

L'un des principaux partisans de cette guerre contre le peuple est [le Premier ministre] Manmohan Singh, qui était un économiste de la Banque mondiale contrôlée par l'impérialisme américain avant de rejoindre la vie politique active. Jusqu'au jour où il est devenu ministre des Finances du gouvernement UPA [désormais dirigée par Singh], P. Chidambaram a été membre du conseil d'administration de Vedanta, la multinationale d'exploitation minière britannique. Il a été également l'avocat de la célèbre société américaine d'électricité, Enron. A la fois Singh et Chidambaram ont été les ardents défenseurs de l'investissement étranger dans le pays, les deux principaux agents de l'impérialisme américain dans le pays. Le 18 Juin 2006, le Premier ministre a fait une déclaration au parlement, proclamant que "l'environnement pour l'investissement étranger va être sévèrement affectée si l'extrémisme de gauche continue à croître et à croître dans les riches régions minières du pays". Le butin de cette guerre déclarée par le gouvernement de Manmohan Singh contre le peuple va être remis aux pays impérialistes, en particulier à l'impérialisme américain.


Frontières à l'intérieur du pays : Tout comme le gouvernement américain qui a envoyé 150.000 soldats pour occuper l'Irak et 100.000 à l'Afghanistan, le gouvernement indien envoie aussi ses 100.000 soldats pour mener une guerre dans les régions centrales et orientales du pays, avec des objectifs similaires à l'esprit . Sauf que l'objectif cette fois, c'est notre propre peuple, sur notre propre territoire. C'est comme si le gouvernement avait déclaré une partie de ce pays comme étant un pays étranger, et envoie désormais ses forces armées pour l'occuper.En plus de l'armée indienne et des forces aériennes, des dizaines de milliers de personnes armées de la police, CRPF, ITBP, IRB, Special Task Force, Rashtriya Rifles, etc [diverses forces spéciales et police paramilitaire] sont mobilisés pour prendre part à cette guerre à grande échelle. Le ministère de l'Intérieur et le ministère de la défense sont chargés de contrôler conjointement cette guerre sous le commandement d'officiers de haut rang de l'armée. Les colonels de l'armée et les généraux de brigade dirigent les écoles de Jungle Warfare dans le Chhattisgarh, et prévoient une formation aux troupes pou affronter le peuple. Le fameux Rashtriya Rifles, sous le commandement direct de l'armée indienne, ainsi que les ITBP et BSF, levés pour la défense des frontières du pays, ont été réaffectés par le gouvernement central pour cette offensive militaire. Des hélicoptères de l'armée de l'air sont réquisitionnés, dont les hélicoptères blindés "Garud". Le gouvernement va dépenser plus de 7,300 crores de roupies [environ 1,5 milliards de dollars] de l'argent durement gagné par le peuple travailleur, pour cette guerre.

Le gouvernement se prépare à utiliser l'apport provenant des satellites de renseignement américain de la défense. Dans le Lalgarh aussi, que la ministre de l'Intérieur a qualifié de «laboratoire d'opérations militaires conjointes», les satellites espions américains ont été utilisés pour inspecter Borpelia, Kantapahadi, Ramgarh et les zones adjacentes. En Septembre 2009, le ministre de l'Intérieur Chidambaram a effectué une visite d'état de quatre jours aux États-Unis. Juste après son retour de ce voyage, l'opération «Green Hunt" a été lancé dans les parties nord, sud et est de Bastar. Au moins 19 villageois adivasis ont été brutalement assassinés pendant cette opération. Il est à noter que plusieurs équipes de sécurité américaine ont secrètement visité Chhattisgarh, afin d'évaluer les préparatifs de guerre. Le gouvernement indien est également en consultation constante avec les officiers de l'armée US qui commandent la guerre impérialiste contre l'Afghanistan et le nord-ouest du Pakistan.


Le pillage des sociétés pour les super-profits est le véritable motif derrière cette guerre : Depuis l'an 2001 jusqu'à à nos jours, il y a eu une foire d'empoigne entre les différents gouvernements d'Etats à se doubler les uns les autres en invitant les investisseurs étrangers et compradores-maison des grandes entreprises du pays dans leurs Etats respectifs, et pour conclure des centaines d'accords et de mémorandums d'entente (MoU). Dans le Jharkhand lui-même, plus de 100 protocoles d'accord ont été signés par le gouvernement de l'État avec Mittal, Jindal, Tata, Rio Tinto et d'autres grandes sociétés étrangers et indiennes au cours des neuf dernières années, impliquant des projets d'exploitation minière, la sidérurgie et les usines d'aluminium, des centrales électriques, des barrages, et ainsi de suite. En Orissa aussi, des sociétés comme Vedanta, POSCO, Tata, Hindalco, Jindal et Mittal lorgnent sur les ressources naturelles inexplorées. Le gouvernement du BJP [fondamentalistes hindous] dans le Chhattisgarh a déjà conclu des accords avec Essar, Tata, Rio Tinto et d'autres grandes sociétés pour créer des zones économiques spéciales (ZES) dans le secteur minier. Dans ces trois États seulement, des accords d'une valeur de 873,896 crores [environ 19 milliards de dollars] d'investissements dans divers projets ont été conclus jusqu'en Septembre 2009.

Les paysans qui dépendent largement des terres, forêts et rivières pour leur subsistance, notamment les adivasis, ont refusé d'abandonner leurs ressources pour le pillage des entreprises. Ils se sont organisés contre les acquisitions de terres par la force pour ces grands projets. Les maoïstes aussi, qui ont lutté contre les classes dirigeantes pour mener à une transformation révolutionnaire du système d'exploitation actuel et pour la libération des masses opprimées, ont constitué une forte résistance contre ces projets anti-peuple.

Le mouvement maoïste a réussi à organiser les masses afin de se battre pour la démolition de ces accords et MoU, de résister à l'incursion des entreprises, et d'établir le pouvoir populaire révolutionnaire qui garantisse les droits des masses sur les terres et les ressources naturelles dans la plupart de ces régions .

Le gouvernement a intensifié son offensive sur le peuple, peu après que les accords et protocoles d'accord ont été conclus, et les adivasis en particulier sont par la suite devenus les cibles de la terreur d'Etat. Le déchaînement de Salwa Judum [milice étatique locale organisée] dans le Chhattisgarh a laissé des centaines d'adivasis morts, violés et mutilés, des milliers de maisons brûlées et plus de sept cents villages déplacés. Des enfants ont été décapités, les cadavres des villageois adivasis ont été mutilés et pendus à des arbres, le viol était utilisé comme moyen de répression d'Etat. Environ 300.000 adivasis ont été forcés de quitter leurs villages, dont plus de cinquante mille ont été maintenus de force dans des camps de Salwa Judum. Le premier de ces camps de la police a été financés par Essar. Dans la région Singhbhum de Jharkhand qui a attiré le plus grand nombre d'accords pour l'investissement des entreprises, un règne de terreur d'État a été créé à travers les "Nagarik Suraksha Samiti". Le "comité Tritiya Prastuti" a été utilisé à Balumath pour écraser la résistance contre la mise en place d'une centrale électrique par le groupe Abhijit. En Orissa également, la soi-disant «Shanti-Sena», qui a félicité les casseurs mercenaires des sociétés, a été créée pour attaquer la résistance populaire.

La résistance du peuple et le mouvement révolutionnaire ont encaissé le choc des attaques combinées de la police, des paramilitaires et des "groupes d'autodéfense", et défendu les droits du peuple sur les terres et les ressources naturelles. Les forces impérialistes, en particulier l'impérialisme US et son «partenaire stratégique» du gouvernement indien, ont donc lancé cette nouvelle offensive militaire sur la population dans ces régions, avec des objectifs similaires à ceux pour lesquels les impérialistes américains sont allés en guerre en Irak et en Afghanistan, pour assujettir et piller les ressources minérales et naturelles de ces pays.


Le seul avenir est d'établir le Pouvoir du Peuple: La lutte du peuple pour les droits sur leurs terres, forêts et ressources naturelles a été continue depuis que les forces féodales et coloniales ont essayé de les déposséder par l'utilisation de la force ou la "dictature de la Loi" . Déjà après l'imposition de la Loi sur les forêts par le colonialisme britannique, selon laquelle les droits des adivasis sur leurs forêts et leurs terres leur a été enlevé, de nombreuses rébellions glorieuses ont contesté la puissance de l'Inde britannique. Les adivasis Ulugulan sous la direction de Birsa Munda dans le Jharkhand, Bhumkal Vidroh dans le Bastar dirigés par Gundadhar, la rébellion Ghumeswar dans l'Orissa, etc, tous avaient pour but de défendre les droits du peuple sur les terres et forêts. Pendant le mouvement Naxalbari [la révolte paysanne des années 1960 dans le Bengale occidental qui a donné naissance au mouvement maoïste en Inde], là aussi, les masses opprimées se sont battues pour leurs droits sur leurs terres, et à établir le pouvoir révolutionnaire du peuple par le renversement de l'ordre social féodal. Les masses de notre pays en général et les adivasis en particulier, ont une histoire de luttes persistantes et sans compromis contre l'exploitation et l'oppression des classes dominantes.

Encore aujourd'hui, les masses de l'ensemble du pays, emmenée par les mouvements populaires dans le Chhattisgarh, le Jharkhand, le Bihar, l'Orissa et le Bengale occidental, etc, sont en marche, tenant bien haut le drapeau de la lutte de classe révolutionnaire et repoussant les attaques fascistes des gouvernants réactionnaire l'une après l'autre. Qu'il s'agisse de l'opération Green Hunt ou de l'opération Siddhartha, Salwa Judum ou Harmad Vahini, Ranveer Sena, Sunlight Sena, C-60, Black Hundreds, Sendra, Grey Hounds, CRPF ou Cobra, les masses combattantes du pays ont maintes et maintes fois tenu tête à assure et répondu comme il se doit à la répression combiné de la classe féodale, grande bourgeoise compradore et aux forces impérialistes.

Le gouvernement indien doit mettre fin à cette guerre menée contre le peuple de l'Inde centrale et orientale, et doit retirer immédiatement et inconditionnellement ses forces armées de ces régions. Tous les protocoles d'accord MoU et les accords avec les multinationales étrangères et les sociétés indiennes pour le pillage des ressources naturelles du peuple doivent être mis au rebut, et les terres acquises de force pour de tels projets doivent être rendues à leurs propriétaires légitimes. En outre, les droits du peuple sur les terres et les forêts doivent être reconnus.

Sinon, les peuples de ce pays se souleveront contre cette guerre menée contre eux par les gouvernements centraux et locaux, et livreront une lutte résolue pour l'établissement du pouvoir souverain du Peuple sur ses ressources, ses moyens d'existence et de subsistance. Cette lutte ne cessera pas jusqu'à ce que le rêve d'une Inde véritablement démocratique et populaire, visualisée par Bhagat Singh et des milliers de martyrs révolutionnaires, devienne réalité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

[INDE] : Sur les Maoïstes d’Inde et leur travail (Mais qui sont les maoïstes d’Inde, et que veulent-ils ?)

(source : http://southasiarev.wordpress.com/ 21/11/09 par Rita Khanna, traduction Futur Rouge)

Guerre contre les maoïstes: Mais qui sont-ils et que veulent-ils

Note de l’auteur: Ceci est censé être un exposé simple et bref des objectifs et des stratégies du mouvement maoïste en Inde pour les personnes qui ne sont pas beaucoup sensibiliser à ce sujet et sont désorientés par la propagande dans les médias grand public. Cela n’entre pas dans le cadre d’un débat sur le mode les arcanes de la production en Inde, les débats entre les révolutionnaires communistes sur la stratégie et les tactiques etc cela s’adresse à ceux qui, par exemple, sont perplexes sur des faits comme : pourquoi les maoïstes, au lieu d’essayer de garantir une eau potable comme une ONG, ont souvent recours à des actions violentes contre le gouvernement.

Le gouvernement indien a lancé une guerre totale contre les rebelles maoïstes et le peuple qui les suit dans différentes régions du pays. Les premières batailles, sans aucune annonce officielle, ont déjà commencé. À cette fin, ils ont l’intention de déployer environ 75.000 agents de sécurité dans certaines parties d’Europe centrale et orientale, de l’Inde, y compris le Chhattisgarh, Orissa et de Jharkhand. Le gouvernement va organiser sa force aérienne régulière- en plus des forces paramilitaires et des forces spéciales COBRA. L’armée de l’air a commencé à étendre son soutien logistique.

– Le Premier ministre Manmohan Singh et son ministre de l’Intérieur P. Chidambaram ont déclaré que les rebelles maoïstes sont «la plus grande menace pour la sécurité intérieure» de l’Inde et une entrave au «développement». Les grands médias semblent les avoir pris pour argent comptant. Leurs publications et programmes de télévision semblent être la construction d’une hystérie de guerre contre les rebelles maoïstes, indépendamment du fait que cette attaque par le gouvernement sera dirigé contre certains des plus défavorisées de la population indienne. En effet, cela se transforme en une guerre de l’Etat contre son propre peuple!

Alors que parfois est chuchoter du bout des lèvres, que parfois l’insurrection du peuple en cours menée par les rebelles maoïstes a sa racine dans des décennies d’exploitation vicieuse des pauvres, en particulier les dalits et les populations tribales, la sonnerie de la propagande du gouvernement essaie de nous convaincre que les rebelles maoïstes sont dangereux, des terroristes assoiffés de sang déterminée à établir leurs zones d’influence. Le gouvernement prêche que les maoïstes veulent aller contre toute mesure pour maintenir leur influence dans ces domaines – soit en empêchant le gouvernement d’entreprendre des activités de développement ou en utilisant la puissance de leurs armes, tuant des personnes désobéissants. Leur idéologie est de terroriser le peuple, d’arracher le pouvoir des gouvernements démocratiquement élus et de détruire l’ensemble du tissu de la société.

Le gouvernement et les médias veulent nous faire croire que les seules personnes, en dehors de quelques intellectuels romantiques égarés, qui soutiennent volontiers les maoïstes sont les pauvres, ignorants, illettrés, mal informée des populations tribales. Ils ont l’air de revendiquer qu’aucune personne sensible, intelligente vivant dans une société comme la nôtre ne puisse les soutenir volontairement. Mais est-ce un vrai tableau?

Se pourrait-il que les rebelles maoïstes soutiennent et organise les pauvres, les personnes exploitées pour lutter contre l’oppression, pour établir une société plus égalitaire où la richesse de notre économie en croissance serait réparti entre tous, non seulement parmi une très petite minorité? Serait-ce qu’au nom de supprimer les maoïstes, l’Etat va tout faire pour briser la colonne vertébrale de la lutte de ces peuples pauvres “? Serait-ce possible que le gouvernement prévoit de mener une guerre, en notre nom, contre nos propres sœurs et frères pour aider à remplir les poches des riches?

En ces temps de crise, nous devons poser ces questions que le gouvernement cherche à dissimuler.

Que savons-nous vraiment sur les rebelles maoïstes, leur idéologie, leurs plans et leurs programmes? Pourquoi le gouvernement a besoin d’entrer en guerre contre son propre peuple et à l’intérieur de son propre territoire? Les maoïstes bloquent-ils vraiment le développement? Qui sont ces maoïstes de toute façon et que veulent-ils?

une question à la fois.

Qui sont ces maoïstes?

Les maoïstes sont des révolutionnaires qui sont principalement des personnes extrêmement pauvres, y compris un grand nombre de dalits et tribaaux. Ils proviennent principalement des masses laborieuses de l’Inde et ils essaient d’organiser la vaste population, les masses de ce pays. Ils cherchent à les armer et à les former afin que ces masses puissent résister à l’assaut des riches. Dans cet effort, ils vont au-delà de l’idée que les mouvements de masse doit se concentrer sur certaines questions spécifiques comme l’augmentation des salaires, de meilleurs soins de santé, plus d’honnêteté des fonctionnaires et ainsi de suite.

Le point de vue des rebelles maoïstes est que les pauvres et les exploités doivent d’abord et avant tout établir leur propre pouvoir politique démocratique et leur propre pouvoir en divers lieux. C’est parce que sans contrôler le pouvoir d’Etat, les pauvres et les exploités peuvent tout au plus espérer que des améliorations limitées dans leurs conditions de vie, c’est à dire, tant que cela ne gêne pas les riches qui contrôlent habituellement le pouvoir d’Etat. Ainsi, les maoïstes mobilisent les pauvres pour lutter contre l’état existant, même la lutte armée est nécessaire, car ils considèrent l’état actuel comme un ensemble d’agents agissant pour le compte de grandes sociétés multinationales, les propriétaires riches et les riches en général.

La lutte est extrêmement difficile et inégale car les riches sont aidés par les bureaucrates du gouvernement, la police et même l’armée. Aussi, contrairement à ce que le gouvernement et les médias dominants affirment, les rebelles maoïstes sont en fait complètement opposées aux assassinats individuels, ils dénigrent ouvertement le terrorisme errants comme tels actes. Ce qu’ils ont tenté de construire est un mouvement de masse, même armés, pour répondre à la violence des classes dominantes et de ses représentants de l’appareil d’Etat.

Le mouvement maoïste est né en Inde dans les années 1960, après une section radicale d’ouvriers politisés ait rompu avec le du Parti communiste indien (marxiste) (CPIM), car ils sentaient que le CPIM et d’autres partis telles comme l’IPC, RER, etc étaient eux-mêmes discréditées avec leur politique opportuniste d’apaisement et de compromission avec les riches. Le mouvement a une longue histoire de développement. Le parti présent, le CPI (maoïste), a été créée en 2004 par la fusion d’un certain nombre d’organisations fraternelles.

Est-que les maoïstes bloquent le développement en Inde ?

Quel est l’état de la population de l’Inde à l’heure actuelle? Avec son taux élevé de croissance actuel, c’est aussi un pays de misère et d’inégalités extrêmes. Dans le pays il y a 24 milliardaires (le second pays en Asie selon Forbes), l’Inde peut aussi se vanter de 230 millions de personnes qui n’ont pas de quoi se nourir (World Hunger Report).

Un pays dont l’économie croît de 9% ne peuvent pas nourrir sa propre population – au moins 50% de la population vit en dessous du seuil officiel de pauvreté et 47% des enfants de moins de trois ans souffrent d’insuffisance pondérale (rapport de la Banque mondiale, des enfants sous-alimentés: Un appel de réformes et d’actions). Dans ce qu’on appelle «la plaque tournante de l’économie de la connaissance», seulement 11% de la population totale ne peut se permettre l’enseignement supérieur et 50% des élèves abandonnent très tôt leurs études et commencent à vivre comme travailleurs occasionnels (Education Statistics, Ministry of Human Resource Development). Cela est vrai de la plupart de l’Inde non seulement les zones où l’influence maoïste et le contrôle est élevé. Alors, comment pouvons-nous dire que le développement de l’Inde est bloqué par les maoïstes?

Les Maoïstes ne s’opposent pas «développement» de tous, ils s’opposent seulement au «développement en faveur des riches» au détriment de la misère ou la destruction souvent totale des pauvres. Par exemple, dans la région de Chhattisgarh Dandakaranya ils s’opposent à la mise en place des hélistations, mais là, les pauvres eux-mêmes, conduits par les rebelles maoïstes, ont construit des réservoirs d’irrigation et de puits pour aider à l’agriculture, le gouvernement indien n’a pas pris la peine de le faire. Le gouvernement indien accuse systématiquement les rebelles maoïstes qui font sauter les écoles! Mais ce que le gouvernement tente de cacher, c’est que ces agrandissements de bâtiments scolaires ont été effectivement utilisés ou réquisitionnés pour devenir des camps pour le personnel de sécurité!

Et quels changements veulent-ils ? Pourquoi veulent-ils ces changements?

(1) Suppression de la structure entière de l’oppression au lieu de réformes fragmentaires

En plus de tous les maux décrits ci-dessus, l’Inde est aussi un pays où des milliers de musulmans peuvent être massacrés en plein jour par les forces fascistes hindous (le pogrom le plus connu et horrible, ces derniers temps s’est passé au Gujarat en 2002), tandis que les ministres et de la police regardent de l’autre côté. Et ces caractéristiques ne sont pas des faits isolés. Les disparités socio-politique de l’Inde dispose d’un mécanisme intégré qui garantit que les masses communes seraient opprimés par une riche et puissante années. La violence systémique à grande échelle est nécessaire et est systématiquement appliqué par l’État indien afin que les gens ordinaires restent disciplinés et ne se révolte pas face à l’oppression.

(2) la terre aux paysans et la destruction de la classe des propriétaires

Environ 60% de la population indienne est encore tributaire de l’agriculture. Toutefois, la terre, est principalement concentrée dans les mains de quelques propriétaires terriens et des gros agriculteurs. Près de 60 % des ménages ruraux sont effectivement sans terre [NSS rapport]. L’élite dans les villages, par leur collusion avec les politiciens et bureaucrates corrompus a bloqué toute réforme agraire significative. Au cours des quatre dernières décennies, la proportion de ménages disposant de peu de terre ou non (sans terre et marginaux ménages agricoles) a augmenté régulièrement, passant de 66% à 80%. D’autre part les ménages les 10% des terres rurales possèdent plus aujourd’hui qu’en 1951 (Source: NSS rapport). Les révolutionnaires maoïstes veulent changer cela pour assurer une distribution équitable des terres. Ils ne dissuadent pas d’utiliser la lutte armée collective des paysans sans terre et les pauvres et les travailleurs pauvres des zones rurales contre le pouvoir d’État existantes pour atteindre cet objectif.

(3) Disparition des usuriers et des commerçants

L’endettement de l’Inde rurale a augmenté à pas de géant en particulier dans les dernières décennies. Les banques rurales Publiques sont forcées de fermer en raison de l’assouplissement de la réglementation gouvernementale. Par conséquent, au lieu d’obtention de crédits auprès de sources publiques institutionnelles, les gens des campagnes, sont maintenant contraints de se tourner vers des prêteurs d’argent des propriétaires du village (qui sont souvent ainsi de gros ou de riches fermiers) sur une échelle toujours plus importants. Les professionnels sans scrupules viennent ajouter à la misère des paysans pauvres. Ils vendent des mauvaises terres aux petits paysans à des prix exorbitants. Ils font aussi d’énormes profits en achetant leur récolte à des prix insignifiants et les vendent dans les zones urbaines avec un haut bénéfice.
Les paysans pauvres, dans cette situation impossible, finissent naturellement par avoir besoin d’importants crédits. Les prêteurs privés et les diverses compagnies financières prennent avantage de cette situation par l’extraction de sommes énormes sur les paysans. Les taux d’intérêt a pu atteindre 5% par mois. La BBC a rapporté que plus de 200.000 paysans se sont suicidés en Inde depuis 1997, sous la pression de ces dettes. Les rebelles maoïstes veulent changer cette situation.

(4) Fin du système des castes et l’éradication de l’intouchabilité

Il est bien connu que le système des castes est toujours florissant en Inde.

Économiquement, il conserve la majorité écrasante de la population dans une pauvreté extrême et politiquement il supprime leurs droits démocratiques fondamentaux. Souvent, les castes inférieures sont dépouillées de leur dignité humaine. Il leur est même refuser l’accès aux installations publiques, comme certaines sources d’eau potable, écoles, etc Un groupe d’experts des rapports des commissions de planification établie que dans 70% des villages les gens de caste inférieure ne peuvent pénétrer dans les lieux de culte et dans les villages et plus de 50%, ne peuvent avoir accès à des sources d’eau commune (rapport du comité d’experts de la Commission de planification).

Selon un rapport de NCDHR, en moyenne, 27 atrocités (y compris les assassinats, l’enlèvement et le viol) à l’encontre des Dalits ont lieu chaque jour. Le bien-off débarqué sections dans les villages encore proviennent essentiellement des castes supérieures. Ils utilisent l’idéologie brahmanique afin d’essayer de conserver toutes les autres couches de la population sous domination. Cela est aussi vrai pour les usuriers, les marchands, les accapareurs, les propriétaires de carrière, les entrepreneurs, tous proviennent essentiellement des castes supérieures. En bref, les castes supérieures sont encore aux commandes dans tous les aspects de la vie rurale. Souvent avec leur propre armée privée de goondas ils dirigent un Empire parallèle. Les maoïstes veulent briser cette mainmise des castes supérieures et garantir des droits égaux pour les dalits et les adivasis.

(5) La suppression de l’exploitation par des multinationales étrangères et leurss partenaires locaux

Depuis 1991, les capitaux étrangers, en alliance avec les grands capitalistes comme Reliance, Tata et des bureaucrates de l’Etat, ont pénétrés dans de vastes secteurs de l’économie indienne. Toutes les sphères de notre vie, à partir de la construction de routes, la production d’électricité, les réseaux de communication pour la distribution alimentaire, la santé et l’éducation sont sous contrôle direct de ce groupe. Au nom du «développement” des milliers d’hectares de terres sont cédées aux grandes entreprises et multinationales. Par exemple, dans Bastar, Chattisgarh, au nom de Bodh barrage Ghat, des dizaines de milliers de Adivasis sont expulsées de leur «Jal-jangal-Zameen” (eau-forest-terre). En Niyamgiri, Orissa la terre qui est la demeure de plusieurs tribus Dongria a été remis au groupe multinational Vedanta, qui va complètement détruire les moyens de subsistance de ces tribus et cela touche plus de 20.000 personnes. Le gouvernement de l’Etat et les principaux partis d’opposition de l’Etat soutiennent activement ces activités. Les maoïstes, au fil des ans, ont résisté au pillage.

(6) Garantir les droits démocratiques du peuples

Il est bien connu que les élections sont souvent une farce en Inde. Le parlement, comme nous l’avons vu à plusieurs reprises, est un bazar où les riches et les super-riches peuvent acheter les députés. Selon l’ADR (Association de la réforme démocratique), l’actif moyen d’un député est passé à 5.12 crore en 2009 de Rs 1,8 crore en 2004. Dans notre démocratie les rajas d’antan et Maharajas, comme Scindias, se multiplient encore contrôlent l’économie locale et le système politique dans bien des endroits.

Et nous savons aussi l’état du système judiciaire dans notre pays. Salman Khans et Sanjeev Nandas peuvent tuer en lançant des voitures sur les gens ordinaires et ils peuvent encore échapper à la loi pendant très longtemps, peut-être pour toujours. BN Kirpal, le juge qui, a arbitrairement donné l’ordre que les rivières indiennes soient liés entre elles, ignorant le désastre écologique qui en découle ainsi que la catastrophe humaine, est entré au conseil de l’environnement de Coca-Cola après sa retraite. Les maoïstes veulent établir un tribunal populaire où les pauvres peuvent obtenir la vraie justice. En fait, ces tribunaux existent dans de nombreux endroits où le mouvement maoïste est fort.

(7) L’auto-détermination pour les nationalité s

Le gouvernement indien réprime impitoyablement les aspirations nationales d’un certain nombre de personnes. Ces personnes et leurs terres sont devenues partie de l’Inde par accident – parce que l’empire britannique aux Indes britannique a annexé leur patrie ou un roi despotique a voulu que leur terre soit une partie de l’Inde. Les Lakhs troupes indiennes ont été déployés dans les états du nord-est pour limiter de telles luttes des peuples dans ces états pour leur autodétermination nationale. Depuis 1958, l’AFSPA a été imposée dans les états du nord-Est, ce qui permet aux forces armées de mener des perquisitions et de saisir sans mandat d’arrestation, et de détruire une maison sans aucune vérification et de tirer pour tuer en toute impunité. Au Cachemire, il y a 1 militaire pour 15 civils. Les Meurtres de sang froid, comme ceux de Thangjam Manorama Devi, Chungkham Sanjit, Neelofar et Asiya Jan, sont fréquents au nom de la «lutte contre le terrorisme». Les rebelles maoïstes cherchent à établir le droit à l’autodétermination pour toutes les nationalités.

Donc, pour résumer, la nouvelle société que les maoïstes veulent établir aura les éléments suivants:

–La terre pour les pauvres et sans terre. Ultérieurement une agriculture coopérative doit être établi sur base volontaire.

–La forêt pour les populations tribales.

-Fin de la domination des riches et de la caste supérieure dans les villages et le démantèlement du système de castes. Mettre fin à toutes les discriminations fondées sur le sexe et la religion.

-La saisie des biens mal acquis aux indiens et des actifs de sociétés multinationales et de leurs partenaires locaux

-Auto-détermination pour les nationalités, autonomie politique pour les tribus.

-Mettre en place un État pour les pauvres et par les pauvres, où les exploiteurs d’aujourd’hui, seront exproprié.
-Participation des personnes aux tâches administratives et aux prises de décision. La démocratie à un vrai niveau populaire avec des gens ayant le pouvoir de rappeler leurs représentants démocratiques.

En résumé: assurer tous les types de liberté, les droits et la démocratie pour toutes les couches des masses laborieuses.

Quels ont été les maoïstes dirigée par les luttes des peuples atteints jusqu’ici?

Les informations contenues dans le présent article sont prises, à dessein, à partir du rapport du groupe d’experts à la Commission de planification, qui est disponible sur le web.

Contrairement à ce que les médias essaient de nous faire croire, le propre rapport du gouvernement indique que le mouvement dirigé par les rebelles maoïstes ne peut pas être considérée comme simplement des attentats contre des postes de police et ou le meurtre d’individus. Il englobe l’organisation des masses. La participation massive à la protestation militante a toujours été une caractéristique de cette mobilisation.

Bien que les maoïstes de leur propre aveu soient engagés à long terme dans la lutte d’un peuple contre l’oppression, dans l’état actuel de l’Inde, leur mouvement a déjà remporté quelques succès à court terme dans l’amélioration de la condition des personnes pauvres.

Le Mouvement maoïste en Inde a été construit autour de l’exigence de «la terre aux paysans». De nombreuses luttes, dirigé par les maoïstes, ont été menées dans tout le pays, en particulier dans l’Andhra Pradesh, Bihar, Bengale occidental, pour reprendre les terres aux grandes familles propriétaires foncière. Dans de tels cas de nombreux propriétaires ont été chassés des villages et leurs terres ont été mises à la disposition des pauvres sans terre. Mais la police et les paramilitaires ne permettent pas aux pauvres à cultiver ces terres. Au Bihar, les Musahars sans terre, le plus bas parmi les Dalits ont lutté et ont pris possession des terres en friche du gouvernement. Avec le soutien des maoïstes.

Sous la direction du mouvement maoïste les adivasis ont récupéré des terres forestières sur une grande échelle dans l’Andhra Pradesh, Chhattisgarh, la région de Vidarbha du Maharashtra, Orissa et de Jharkhand. Les adivasis déplacées par des projets d’irrigation dans l’Orissa ont dû émigrer vers les forêts du district de Visakhapatnam de l’Andhra Pradesh en grand nombre. Les représentants du service forestier les ont harcelés et expulsés de façon régulière. Le mouvement dirigé par les maoïstes à mis un terme à cela.

Dans l’Inde rurale la Loi sur le salaire minimum reste un acte sur papier seulement. Dans les zones forestières de l’Andhra Pradesh, Chhattisgarh, Orissa, Maharashtra et du Jharkhand, le non-paiement des salaires obligatoires a été une source majeure de l’exploitation de l’ouvrier adivasis. Les Maoïstes qui ont dirigés la lutte ont mis un terme effectif à cela. Ces luttes ont permis d’obtenir des augmentations du taux de paiement pour la cueillette des feuilles de tendu (utilisé pour le laminage beedies), la lessive, faire des pots, soigner les bovins, la réparation d’outils, etc implémente L’exploitation avait été sévère si auparavant qu’à la suite du mouvement soutenu et mené par les Maoïstes les taux de paie de collection de feuilles de tendu ont augmenté au cours des ans de cinquante fois.

Le mouvement a donné confiance aux opprimés pour faire valoir leurs droits et exiger le respect et la dignité des castes dominantes et les classes. L’humiliation quotidienne et l’exploitation sexuelle des femmes au travail des communautés dalits et tribaux par des hommes de caste supérieure a été combattu avec succès. Le travail forcé, Begari, par lequel les castes laborieuses ont dû fournir un service obligatoire gratuitement à des castes supérieures a été également supprimé dans de nombreuses régions du pays.

Dans l’Inde rurale, les conflits se déroulent souvent entre les riches et puissants du village (qui sont généralement les propriétaires) et la caste panchayats, où l’administration de la justice est en faveur des riches et des puissants. Le mouvement maoïste a fourni un mécanisme, généralement décrit comme le «tribunal populaire» par lequel ces conflits sont réglés dans l’intérêt de la partie lésée.

Pourquoi alors, ne le gouvernement doit entrer en guerre contre son propre peuple mené par ces rebelles au lieu de les considérer comme de véritables patriotes?

Il ya une réponse simple. Chattisgarh, Orissa sont riches en ressources minérales qui peuvent être vendus aux multinationales les plus offrantes. Le seul obstacle permanent pour les politiciens corrompus sont les pauvres, privés de leurs droits et les populations tribales (et les maoïstes à leur tête). Donc, cette guerre. Ce n’est pas quelque chose de nouveau en Inde ou d’ailleurs dans d’autres parties du monde. Le régime corrompu de Mobutu, la vente pièce par pièce du Congo belge aux États-Unis, la Belgique et autres pays vient à l’esprit. Dans les années soixante et de l’indépendance de la domination coloniale directe, l’Etat indien a fait de même. Il a systématiquement appauvri la majorité écrasante pour servir les intérêts de quelques puissants, et leurs amis étrangers.

La guerre imminente qui consiste à expulser les populations tribales de leurs villages, au prétexte d’éliminer les maoïstes, se jouera à la demande des grandes entreprises, qui veulent contrôler et piller nos ressources comme les minéraux, l’eau et la forêt. Il est grand temps Nous reconnaissons que ce modèle de guerre qui sera combattue par les pauvres des deux côtés, mais ne bénéficiera qu’aux grands capitalistes à leurs marionnettes dans le gouvernement.

Remarque: Pour les lecteurs/trices intéressé/Es, la page web: bannedthought.net contient de nombreuses informations sur les rebelles maoïstes, et notamment leurs propres documents.

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Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
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Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

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Document : Ascenseur pour les fachos (série de 6 vidéos Youtube, Antifascisme.org, site social-démocrate)

 

Guerre pop' - Asie du Sud :

Inde Rouge (nouveau site "officiel" francophone)

Comité de Soutien à la Révolution en Inde

Comité de solidarité franco-népalais

Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

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Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
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Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

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Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

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25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple