Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 10:40

 

Pour bien comprendre et combattre efficacement le fascisme, il faut cesser de le considérer comme une phénomène "à part", surgi d'ailleurs, un "OVNI" venu d'on-ne-sait où, ne se rattachant à aucune réalité antérieure et surgissant par magie dans une société démocratique bourgeoise, libérale-parlementaire "sans histoires"...
Et qui transforme en quelques jours cette démocratie bourgeoise solide et installée en une dictature sanguinaire, un régime de terreur noire.

Ceci est une erreur d'appréciation à notre avis grave (et répandue), qui empêche de lutter efficacement contre les premiers symptômes de fascisme et - surtout - ses racines dans la société, l'idéologie dominante et l'appareil politique, pour ne s'attaquer qu'à des épouvantails (comme Dieudonné, les négationnistes ou les petits groupes néo-nazis).

En 1933, l'Allemagne était une démocratie "libérale" bourgeoise depuis seulement 14 ans (fin de la 1ère Guerre mondiale) et encore, la présidence Hindenburg (vieux maréchal prussien) avait donné dès 1925 un sérieux "coup de barre" à droite, conservateur-autoritaire.
Le régime, la république de Weimar, était extrêmement incompétent (face à la crise économique), impopulaire et corrompu, et, de surcroît, passait pour complètement imposé et "à la botte" de l'étranger (les vainqueurs de 1918) : étranger à "l'âme allemande".

Le régime précédent, le IId Reich (1871-1918), était un régime autoritaire et conservateur sous le masque d'une "monarchie parlementaire" et, de fait, une dictature militaire de la vieille aristocratie d'uniforme prussienne, les junkers.

Le nazisme n'est pas "tombé du ciel", amené par une bande d'extra-terrestres qui auraient pris le contrôle des esprits de tout un peuple.
Son idéologie, faite de nationalisme et de pangermanisme racial (tous les Allemands dans un seul Reich, "espace vital" à l'Est...), antisémitisme ("parti de l'étranger" à l'intérieur), antilibéralisme (idéologie autoritaire-conservatrice prussienne) et antisocialisme (comme toute dictature du Capital !), était déjà présente sous le IId Reich, même si elle était moins "franche et ouverte", même si elle ne contrôlait pas totalement les appareils de décision de l'Etat.

C'est l'humiliation de la défaite qui a rendu cette idéologie agressive et terroriste, dans la droite nationaliste au sein de laquelle a bientôt émergé le parti national-socialiste.
Et les troupes de choc de celui-ci, SS et SA, ne sont autres que les héritières des "Corps-francs" (Freikorpen) et des "Casques d'acier" (Stalhelm), des forces paramilitaires nationalistes et anticommunistes d'anciens combattants, qui ont écrasé dans le sang les tentatives révolutionnaires de 1919-1920.

D'ailleurs, dans des sociétés d'anciens combattants comme celles de l’Europe des années 1920, où 1 homme adulte sur 2 avait été mobilisé, et où l’on mettait ses décorations pour aller chercher le pain (on exagère à peine, voire pas du tout), les images qui nous paraissent incompréhensibles, complètement délirantes, du nazisme - défilés en uniforme, au pas de l'oie... - paraissaient tout à fait naturelle et ne choquaient pas (les communistes et les sociaux-démocrates avaient leurs propres troupes de choc, organisations d'anciens combattants etc. qui défilaient en uniforme).

Ce que nous voulons dire par là, c'est qu'il n'est pas possible de détacher un phénomène politique (le fascisme, le nazisme...) de son "background", du contexte présent et passé-récent de la société dans laquelle il voit le jour.

En 1922, l'Italie n'est pas un pays "démocratique" au sens où nous l'entendons, c'est une monarchie parlementaire censitaire (seuls les plus riches, payant un certain impôt peuvent voter). Les grands propriétaires font la loi dans les campagnes, quelques grandes familles industrielles sont les princes des villes. Il n'y a ni tradition, ni culture démocratique.

Le fascisme, nous dit-on, est une idéologie "venue de la gauche", du parti socialiste, des syndicats...
En effet, le fascisme est une mutation réactionnaire et terroriste (déjà dans le "militantisme pour la guerre" de Mussolini en 1914-15) du nationalisme italien et en effet, celui-ci est à l'époque plutôt une valeur de gauche, se référant à la mythique de l'Unité, de Garibaldi, de Mazzini.
Au début de la Première Guerre Mondiale, hormis l'extrême-gauche anti-militariste, le "parti" pacifiste est plutôt conservateur et catholique, pour la tranquillité du travail et des affaires ; alors que le "parti de la guerre" mobilise plutôt à gauche (la gauche bourgeoise, s'entend), sur le thème de "l'ennemi héréditaire" autrichien, de "l'achèvement" de l'Unité par la récupération des terres encore autrichiennes.

Mais après-guerre, il est clair que les atrocités vécues ont rendu une grande partie des masses anti-militaristes et hostiles au capitalisme, qu'elles savent bien être derrière la boucherie, et un mouvement révolutionnaire se développe à vitesse grand V.

Ce nationalisme "venu de la gauche" va alors être utilisé habilement par le grand Capital, pour "noyer" la lutte des classes dans la "cause nationale" tout en se donnant une apparence progressiste et même "révolutionnaire", satisfaisant les revendications du peuple.

Mais en réalité, malgré ces maigres apparences "progressistes", il n'y a rien de "gauche" dans le fascisme italien (même d'un point de vue très modéré !). Dès le départ, les concessions aux "commanditaires" grands-bourgeois et grands propriétaires terriens du fascisme ont été énormes, on est très loin (même !) d'un programme réformiste social-démocrate...

Ailleurs, que ce soit en France (avec les "Ligues"), en Belgique (avec le "rexisme"), en Espagne (avec la "Phalange") ou au Portugal (avec le salazarisme), le fascisme plonge clairement ses racines dans la tradition conservatrice autoritaire et nationaliste des différents pays.

Ce qui ressort de tout cela, c'est premièrement que le fascisme s'inscrit clairement dans la tradition de la société où il émerge, tradition qu'il adapte au goût du jour, qu'il modernise pour en faire une idéologie populaire, de mobilisation de masse : bref, il "fait du neuf avec de l'ancien" puisque son objectif est de "révolutionner" en apparence, pour maintenir et renforcer l'ordre établi en réalité.

Et deuxièmement, qu'il s'inscrit profondément dans le contexte, le présent et la passé récent de la société en question, et qu'il est ridicule et dangereux d'attendre aujourd'hui que le fascisme se manifeste comme dans les années 1920-30 (sous les mêmes apparences) pour le combattre !

D'autre part, si dans tous les pays à cette époque le fascisme a pu prendre la forme d'un mouvement "révolutionnaire", se heurtant plus ou moins violemment au pouvoir en place (les manifestations étaient souvent meurtrières, comme le 6 février 1934 à Paris), c'est parce qu’à l'époque, le "système", les institutions politiques (parlementarisme bourgeois ou conservatisme autoritaire) et la gouvernance économique étaient héritées de (et adaptées à) la période pré-monopoliste, du capitalisme "traditionnel" du 19e siècle.

Elles étaient dépassées face à l'époque nouvelle : la (première) crise générale du capitalisme, la guerre impérialiste "de 30 ans" (1914-1945), la 1ère vague de la révolution mondiale partie de Russie en 1917...
Il a fallu pousser les "dinosaures", le vieil "establishment" qui s'accrochait un peu trop, vers la sortie, pour mettre en place une dictature capitaliste adaptée aux nouveaux enjeux.

Aujourd'hui, toutes nos institutions (politiques, économiques, médiatico-culturelles) sont adaptées à l'époque de l'impérialisme, époque des crises générales et de la révolution et aussi (depuis les années 50-60), époque de la "classe moyenne" et de la "consommation de masse".

Donc, nous pensons qu'il faut réévaluer l'idée du fascisme comme une "prise d'assaut" venue de l'extérieur (ou de la marge) de l’ordre social et politique.
Le fascisme d'aujourd'hui peut venir pour une grande partie d'une évolution interne au système, d'une mutation plus ou moins rapide et prudente de la "démocratie sociale-libérale bourgeoise" vers une dictature de classe bourgeoise de plus en plus autoritaire, répressive et guerrière - en mobilisant les masses dans ce sens, par le populisme sécuritaire, anti-"gauchiste" et nationaliste xénophobe. Pour Servir Le Peuple, c'est même l'aspect principal de la montée du fascisme à notre époque.

Les "troupes de choc", les mouvements fascistes militants et activistes de terrain, jouent plus à notre avis un rôle d'appui à la fascisation de la société (par le combat culturel plus que physique) et, à la rigueur, d'"aiguillon" face aux tendances trop libérales de la bourgeoisie ("vous mettez en œuvre notre programme... ou les gens voteront pour nous !"), éventuellement de gros bras (mais avec les forces de répression - y compris de sécurité privée - pléthoriques d'aujourd'hui, cela ne semble pas très utile), mais surtout de pépinières d'idées... et de cadres : nombre de leaders "activistes" se reconvertissent (en vieillissant) dans la politique "respectable", beaucoup de leaders de la droite actuelle sont d'anciens miliciens d'extrême-droite des années 60-70 ; et les Identitaires, le FNJ, le MNR et autres groupes regorgent sans aucun doute de cadres de la droite de demain !

Une autre question qui se pose est celle de l'unicité, du caractère "à part", hors normes, (presque) insaisissable pour l'esprit humain, des crimes nazis-fascistes, en particulier lors de la 2de Guerre Mondiale, et en particulier le génocide des Juifs d'Europe.

Les tentatives de nier, ou de minimiser ou relativiser ces crimes, sont bien entendu des manœuvres fascistes abjectes, visant à réhabiliter le IIIe Reich. Elles sont heureusement marginales et - au niveau des masses populaires - peu prises au sérieux.

Les chambres à gaz, les camps d'extermination, les massacres de masse - en particulier de Juifs, la "Shoah par balle" - sur le front de l'Est et dans toute l'Europe, ont bel et bien été une réalité indéniable qui donne la pleine mesure de la barbarie du fascisme et en particulier du nazisme.

Ce que nous contestons, c'est la volonté d'en faire un phénomène "à part", anhistorique, incompréhensible au regard de l’Histoire, l'œuvre d'un "fou" ou de la "folie qui s'est emparée d'un peuple", etc. etc.

Cette volonté répond à 2 préoccupations, l'une secondaire, l'autre pas :
- l'une, secondaire, est celle des sionistes, des extrémistes religieux juifs etc. : à un peuple "unique", "à part", "élu", il faut une tragédie "unique" et "à part", hors normes, inexplicable sinon précisément par l'unicité du "peuple juif", l'œuvre du Démon lui-même contre le peuple de Dieu.
- l'autre, beaucoup plus importante, est celle des impérialistes, en particulier les "vainqueurs" (USA, Angleterre, France) mais aussi les "repentis" allemands, italiens ou autrichiens : le fascisme et (surtout) le nazisme doivent passer pour une anomalie, une "crise de folie meurtrière" collective, un phénomène incompréhensible et inexplicable... Un "cancer" en somme, sur un "corps sain" que serait le capitalisme impérialiste, et qu'on aurait réussi à extirper.

Car le fascisme ne doit surtout pas être rattaché à la logique même de l'impérialisme et du Grand Capital monopoliste.

Il faut cacher, à tout prix, la réalité : que le fascisme et même le nazisme (les fascistes essaient parfois d'opposer les deux) ne sont que l'expression particulièrement criminelle, extrême, de la logique impérialiste. C'est la logique de l'impérialisme poussée à ses ultimes conséquences.

Le fascisme, y compris hitlérien, est une forme particulièrement terroriste de la dictature de classe du Grand Capital, mais simplement une forme particulièrement terroriste. Comme il n'est qu'une forme particulièrement sanguinaire de militarisme impérialiste.

La différence, qui existe (nous ne sommes pas comme les anars, pour qui toutes les dictatures de classe se valent), est de degré, pas de nature. Si différence de nature il y a, c'est entre le capitalisme "traditionnel" du 19e siècle et le capitalisme monopoliste impérialiste du 20e, comme l'a expliqué Lénine en 1916.

Les camps de concentrations (déjà exterminateurs dans une large mesure) et les guerres génocidaires sont une réalité dès la fin du 19e siècle, surtout dans le monde colonisé : en Afrique du Sud (par les Anglais) pendant les guerres contre les Zoulous (1879) et les Boers (1899-1902), à Cuba par les Espagnols (guerres d'indépendance 1868-78 et 1895-98), aux Philippines (Espagnols 1895-98 puis surtout Américains 1899-1913), en Namibie (Allemands, 1904-08).
Sans parler du système concentrationnaire de travail forcé de l'"Etat libre du Congo" (roi des Belges Léopold II, 1885-1908), du Congo français (chemin de fer Congo-Océan, plantations de caoutchouc...) et, au fond, de toutes les colonies...

L'idée de suprématie "raciale" ou "civilisationnelle" est au cœur, déjà, du colonialisme européen entre le 16e et le 19e siècle, et encore plus de l'impérialisme capitaliste depuis le 19e siècle. L'idée que la vie d'un "inférieur" ne vaut rien ou pas grand-chose l’est également…

Nous avons vu que l'idéologie de suprématie raciale "pangermaniste" était déjà bien présente sous le IId Reich allemand.

Les guerres de la fin du 19e siècle, déjà, et surtout la 1ère Guerre Mondiale ont montré que la vie du combattant ennemi, et même de ses propres soldats, n'était pas grand chose pour le Capital impérialiste.

Quant à la vie des révolutionnaires, des "rouges", la répression de la Commune de Paris (1871) avait déjà montré depuis longtemps ce qu'elle valait...

Nous voyons bien que le fascisme, et surtout le nazisme, n'ont fait qu'accumuler, systématiser et pousser à leurs dernières conséquences toutes ces choses qui existaient déjà avant (avec, aussi, les moyens des années 1940 qui n'étaient pas ceux du 19e siècle).

Bien sûr, les crimes de masse du nazisme ont visé principalement les Juifs ; en tout cas, la volonté d'extermination totale (à partir de 1941) ne concernait qu'eux et les Rroms.

Mais en faire (comme le font les sionistes) une preuve de l'unicité et du caractère "à part" des Juifs est aussi absurde que de dire (comme certains) que l'esclavage et la colonisation sont un "complot millénaire" contre les "kémites", les Noirs.

Les Noirs d'Afrique ont été victimes de l'esclavage parce qu'ils étaient la seule population à la fois "adaptée" au climat des Amériques et, par leur niveau de développement social, faciles à capturer et à déporter de la sorte, à moindre coût, sans mener des guerres coûteuses etc. (les peuples victimes des razzias esclavagistes étaient surtout communistes-primitifs, tribaux, les peuples plus avancés étaient utilisés comme "chasseurs" d'esclaves). Et, contrairement aux peuples originels des Amériques, ils résistaient (relativement, s'entend) aux maladies véhiculées par les Européens, et supportaient (quelques années en tout cas...) les conditions de travail esclavagistes des plantations, alors que les indigènes étaient décimés.

Toute l'idéologie raciste, de supériorité des Blancs sur les Noirs, s'est constituée après ou en même temps : elle est la conséquence, et non la cause de l'esclavage.

De la même façon, l'antisémitisme n'est pas "éternel" mais, en Europe, il prend ses racines au Moyen-Âge, quand les Juifs formaient un "peuple-classe" à la fois banquiers (les chrétiens n'avaient pas le droit de travailler avec l'argent)... et boucs émissaires commodes des Princes.
Mais ces persécutions n'avaient rien à voir avec le génocide nazi du 20e siècle : les Juifs avaient par exemple la possibilité de se convertir (c'était souvent le choix qui leur était laissé : se convertir, partir ou la mort).

Cet antisémitisme féodal a laissé des traces jusqu'à nos jours (des préjugés comme "les Juifs et l'argent") et a pu être utilisé dans l'argumentaire nazi et antisémite fasciste en général.
Mais il ne peut pas expliquer le génocide, l'Holocauste, il ne peut expliquer que des actes antisémites individuels - et non institutionnels.

Non, si les Juifs ont été les principales victimes du plus grand crime de masse du 20e siècle, c'est pour une autre raison : parce que depuis le 17e siècle, ils étaient associés aux idées progressistes. D’abord, de Spinoza à la Haskala, ils ont été à la pointe des idées révolutionnaires bourgeoises, libérales, humanistes et universalistes. Ce qui s’explique par leur position discriminée, de citoyens de seconde zone, dans les pays où ils vivaient. Pour cela, ils récoltèrent la haine de tous les nostalgiques de l’Ancien régime, de la société d’Ordres et de corporations, qu’ils soient légitimistes cléricaux ou "socialistes" féodaux corporatistes à la Proudhon.

Par la suite, surtout en Europe de l'Est (où leur statut inégalitaire persistait ; et il n’a disparu en Allemagne qu’au milieu de 19e siècle), une grande partie des masses juives a été attirée vers les idées socialistes et communistes (marxistes ou libertaires) : tout le monde sait que Marx était d’une famille juive, qu’ils étaient nombreux dans la direction bolchévique, que les idées socialistes ont profondément imprégné le sionisme originel. Ce qui en a fait, dès lors (fin du 19e siècle), la cible de toute la Réaction des exploiteurs et des possédants.

A la fin du 19e siècle, le capitalisme devenu impérialiste cessa de jouer tout rôle progressiste, pour devenir la réaction sur toute la ligne (Lénine). Nostalgiques de l’Ancien régime et bourgeoisie impérialiste (ne voulant plus entendre parler de progressisme) fusionnèrent en une seule et même Réaction. A mesure que la menace révolutionnaire grandissait, le nouvel antisémitisme grandissait avec, fusionnant le "libéral-progressisme décadent" et le "socialisme" dans la figure du Juif (et de son "allié" franc-maçon). Cet antisémitisme s'est alors systématisé en idéologie (avec l'Action Française par exemple, ou l'antisémitisme tsariste en Russie) et élargi, en idée d'un "complot contre la civilisation" par une population "étrangère", "non-européenne" ("asiatique"), "manœuvrant dans l'ombre" pour "s'emparer du pouvoir" et "asservir la civilisation européenne". Avec la Révolution russe d'Octobre 1917, dont de nombreux dirigeants étaient juifs, cette théorie atteint son aboutissement : le "judéo-bolchévisme" (toute ressemblance avec un certain "islamo-gauchisme" aujourd'hui, serait purement fortuite...).

A cela s'est ajouté, dans le nazisme allemand, l'idée d'un impérialisme tourné vers l'Est ("l'espace vital" de la "race allemande") pour lequel il fallait faire "place nette" ; les Juifs, très nombreux dans cette partie de l'Europe, faisant figure de population "asiatique", "racialement ennemie", inassimilable, à réduire en esclavage voire, idée qui prédominera à partir de 1941, à exterminer. 

Il faut bien comprendre que la Shoah s'inscrivait dans un plan plus vaste : ainsi, pour les Slaves, certains idéologues du nazisme préconisaient 1/3 d'exterminés (directement ou par le travail forcé), 1/3 de réduits en esclavage et 1/3 de "récupérables", "aryanisés". Pour les Rroms, l'extermination était également prévue. Ce plan, c'était le Drang nach Osten ("poussée vers l'Est"), un fondamental du nationalisme pangermaniste allemand, conçu comme une guerre "sacrée", "civilisationnelle" contre "l'Asie" qui, pour les pangermanistes allemands, commence sur l'Oder. Juifs, Rroms, Slaves et communisme étaient des "expressions" et des "détachements" de l'armada asiatique contre la "civilisation européenne"... La Shoah n'est pas détachable de ce background, qui trouve par exemple son expression dans l'implication, très forte, du IId Reich de Guillaume II contre la révolte chinoise de 1899-1901.

Là encore, donc, l'antisémitisme institutionnel, élevé en idéologie exterminatrice, des nazis (et des nationalistes allemands en général) est en réalité plus une conséquence des visées impérialistes sur l'Est (anti-asiatisme), de l'anticommunisme/anti-progressisme, ainsi que du ressentiment de la défaite de 1918 ; que le résultat ou l’aboutissement d'un complot "millénaire" contre le peuple Juif (bien que l'antisémitisme, dans toute l'Europe, existe depuis le Moyen-Âge).
On voit par exemple que le fascisme italien n'était pas (du tout, même) antisémite : il n'adoptera des lois raciales anti-juives qu'en 1938, sous la pression de l’Allemagne nazie, et ne les appliquera jamais vraiment avant 1943 (quand les Allemands prennent le contrôle du pays). Parce que ses visées impérialistes ne concernaient pas des territoires peuplés de Juifs et que, pour diverses raisons, l'association des Juifs aux idées progressistes et révolutionnaires était beaucoup moins répandue qu'ailleurs (en France par exemple).
Mais les Libyens, les Ethiopiens, les Albanais ou les Grecs ont une "petite" idée de la nature de l'impérialisme fasciste italien...

Il n'y a pas de "peuple élu", pas de complot antisémite "éternel" ! Ça, c'est ce que veulent occulter les sionistes et les extrémistes religieux juifs.

Mais surtout, il n'y a pas de caractère "à part", "anormal", "accidentel", hors des normes et de la compréhension de l'esprit humain, et surtout hors de toute logique historique, du nazisme !

Le nazisme, c'est la conséquence ultime, dans la barbarie, de l'impérialisme allemand (qui n'est pas "d'essence" différente des autres non plus !) et de l'impérialisme en général ! C'est une différence de degré, pas de nature.

Et ça, c'est ce que les impérialistes de tous les pays veulent dissimuler à tout prix !!!

[Il y a aussi, bien sûr, la technique qui vise à assimiler le fascisme et le nazisme avec "l'ennemi juré" : le communisme. C'est la théorie du "totalitarisme" : Mussolini et Hitler se seraient en fait inspirés de la la Révolution bolchévique russe, de ses "méthodes", de sa "violence", de son "embrigadement de masse" etc. Le "totalitarisme" serait une "tare" du 20e siècle (dû peut-être à la 1ère Guerre Mondiale...), une idéologie "nationaliste" et "populiste", de haine raciale ou de classe, qu'heureusement la "démocratie" a finalement vaincu.

En dehors de cette abomination, tout va bien messieurs-dames : les crimes (colonialistes et néo-colonialistes en particulier) de la "démocratie" sont soigneusement occultés, ou justifiés, au nom de la "démocratie" justement !

Alors même que le fascisme était l'ennemi juré du communisme, qu'il avait juré de l'anéantir, et qu’il avait le soutien pour cela, jusqu'à la veille de la 2de Guerre, des "démocraties" impérialistes !

Cette théorie du "totalitarisme" est une théorie bourgeoise conservatrice (le problème serait le "populisme") reprise par une grande partie de la "gauche" bourgeoise et petite-bourgeoise.
C'est une théorie, bien sûr, complètement idéaliste et anti-dialectique, qui nie la lutte de classe, la nature de classe des différents régimes en question, et la violence comme nécessité historique - puisque ces personnes ont intérêt à ce que rien ne change. Ils condamnent la "violence", le caractère "militarisé" du "totalitarisme"... alors que la violence fasciste n'a fait qu'être à la hauteur de la menace révolutionnaire qui pesait sur ces pays, et que la violence bolchévique n'a fait qu'être à la hauteur de la menace contre-révolutionnaire et des tâches de la révolution à accomplir !]

Ce qu'il faut retenir, c'est que le fascisme ne tombe pas du ciel, n'est pas une "anomalie", un "bug" dans une société "démocratique" bourgeoise - voire une "copie du totalitarisme marxiste".

Il s'inscrit parfaitement dans la tradition bourgeoise de domination de classe, dans les valeurs de la bourgeoisie devenue impérialiste
. Il manipule d’ailleurs avec brio le traditionalisme, exaltant la "nation éternelle", les "valeurs" à "retrouver"...

Mais il s'inscrit aussi parfaitement dans la nouvelle époque du capitalisme apparue à la fin du 19e siècle, et surtout au début du 20e : l'époque de l'impérialisme, de la guerre impérialiste globale, des crises générales et de la révolution anti-capitaliste et anti-impérialiste à l'ordre du jour, qu'il faut à tout prix (pour la bourgeoisie) contrer.

Là est sa modernité : adapter la dictature de classe de la bourgeoisie à l'époque nouvelle (s'en prenant, du même coup, aux "vieux" libéraux et conservateurs bourgeois qui n'ont pas compris cette nouvelle époque) et à la hauteur de la menace et des enjeux.

Si le fascisme du 20e siècle a dans l'ensemble échoué, face à la révolution socialiste et face à l'autre "contre-révolution préventive" qu'était le modèle keynésien ("classe-moyennisation" des travailleurs et "société de consommation de masse" financée par l'exploitation impérialiste de la planète, "cohésion sociale" - c’est-à-dire collaboration de classe - à travers les syndicats et les partis "socialistes" traîtres), c'est sans doute qu'il n'était pas "au point", qu'il a commis des erreurs (la "fuite en avant" hitlérienne), c'est peut-être qu'il n'était pas... assez moderne !

Soyons sûrs que la bourgeoisie impérialiste de notre époque saura en tenir compte, à l'heure où la crise générale et terminale du capitalisme a définitivement enterré les solutions keynésiennes !
 




*
Le "socialisme féodal" est une idéologie anti-capitaliste du 19e siècle, de la révolution industrielle, reposant sur l'idée que "c'était mieux avant" : la misère, l'injustice, les souffrances dûes au capitalisme n'existaient pas sous l'ordre féodal, et le capitalisme corporatiste et "solidaire" d'alors. C'est une idéologie produite, bien sûr par les résidus des classes féodales déchues, mais aussi par la petite-bourgeoisie paupérisée par le grand capitalisme.

La révolution bourgeoise, qui a déférlé sur l'Europe de 1789 à 1815, n'aurait pas été un progrès, mais une régression, remplaçant l'ordre féodal par un ordre capitaliste bourgeois plus terrible encore.
C'est oublier un peu vite que non seulement la domination féodale était terrible, mais
qu'en plus elle entravait le progrès économique, et donc technique et scientifique, de l'humanité. Sans la révolution bourgeoise, il y aurait toujours des famines, les vaccins n'auraient jamais vu le jour etc.

C'est donc une idéologie réactionnaire, qui se retrouvera en large part dans le fascisme : d'un côté on "prend en compte", sur un ton larmoyant, les souffrances du "peuple exploité", des "petits", des "sans-grade", de l'autre on explique que "c'était mieux avant", qu'il faut "retrouver les vraies valeurs"...

Elle comporte une forte part d'antisémitisme, car les petits-bourgeois juifs libérés par la vague révolutionnaire 1789-1815 ont connus un certain succès, voire fulgurant - comme les Rotschild, devenus banquiers richissimes. Le capitalisme "inhumain", en particulier celui des "banquiers" (qui broient la petite-bourgeoisie) est donc considéré comme l'oeuvre (un "complot") des Juifs - "d'ailleurs, la révolution ne le serait-elle pas elle même" ?

Proudhon n'est pas vraiment un socialiste féodal, mais il s'y rattache par certains aspects (notamment l'antisémitisme...), par la nature de classe petit-bourgeois broyé par le "capitalisme en grand" de la révolution industrielle.

Il est intéressant de noter que le fascisme s'est développé surtout en Allemagne, en Italie et en Autriche, pays où les rapports sociaux féodaux ont été brisés (après un "premier assaut" napoléonien) au milieu du 19e siècle, entre 1830 et 1860, pays où ces idées "socialistes féodales" pouvaient avoir un certain écho.
Ailleurs, à l'Ouest d'une ligne Rhin-Alpes (et au Nord des Pyrénées),
là où les rapports féodaux avaient été brisés avant (au 18e siècle, début 19e) le fascisme n'a pas réussi à s'imposer (sauf sous occupation allemande) et la domination bourgeoise s'est plutôt tournée vers le keynésianisme. Tandis qu'à l'Est, et en Europe du Sud, le fascisme a existé mais est resté minoritaire dans ce qui restait principalement une dictature réactionnaire "classique" (Franco, Salazar, Metaxas, Horthy, Antonescu...).

De quoi donner à réfléchir... Et surtout, à se dire que le fascisme du 21e siècle sera très différent de celui du 20e...

Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Servir Le Peuple : le blog des Nouveaux Partisans
  • : Retrouvez SLP sur son nouveau site http://servirlepeupleservirlepeuple.eklablog.com/ Servir Le Peuple est un média COMMUNISTE RÉVOLUTIONNAIRE, marxiste-léniniste-maoïste, visant par la RÉFLEXION, l'INFORMATION et l'ÉDUCATION POLITIQUE ET CULTURELLE de masse à favoriser la renaissance du mouvement communiste révolutionnaire dans l'État français et le monde francophone.
  • Contact

Les articles des derniers mois :

Retrouver Servir le Peuple sur son NOUVEAU SITE
servirlepeuple.eklablog

novembre 2014
octobre 2014
septembre 2014
août 2014
juillet 2014

Retrouver Servir le Peuple sur son NOUVEAU SITE
servirlepeuple.eklablog

DOSSIER PALESTINE (conflit de juillet 2014) :
Sionisme, islamisme et ennemi principal : quelques précisions
Post-scriptum important : le cas Feiglin
Le sionisme, "fils de France"
Au cas où il serait utile de le préciser...
Deux clarifications importantes
Flash info en direct : ils ont semé la hoggra, ils ont récolté l'Intifada !
Flash info - importance haute : la manifestation pro-palestinienne de demain à Paris est INTERDITE
Le problème avec la Palestine...
Grande manif contre les crimes sionistes à Paris (13/07)
Magnifique manifestation pour la Palestine à Tolosa, capitale d'Occitanie occupée
Petites considérations sur le sionisme et l'identification-"obsession" palestinienne
Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

juin 2014

POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

Recherche

Liens

État français : 

Quartiers populaires - Colonies intérieures :

Peuples en Lutte (Hexagone) :

Autres pays francophones :

Internationalisme :

Castillanophones (État espagnol et Amérique latine) :

Lusophones (Brésil & Portugal)

Italophones :

Anglophones (Îles Britanniques & Amérique du Nord)

Germanophones et scandinaves : 

À l'Est, du nouveau : 

Grèce :

  • KOE ('maoïsant', allié à la gauche bourgeoise SYRIZA, en anglais) [dissous dans SYRIZA en 2013, publie maintenant Drómos tis Aristerás, en grec]
  • KKE(m-l) (marxiste-léniniste 'maofriendly', partie en anglais, le reste en grec)
  • ANTARSYA (Coordination de la gauche anticapitaliste pour le renversement, avec des trotskystes, des 'maos' etc., en grec)
  • ANTARSYA - France (site en français)
  • Laïki Enotita ("Unité populaire") - France (en français et en grec, scission anti-capitulation de SYRIZA, pour s'informer)
    EKKE (Mouvement communiste révolutionnaire de Grèce, 'maoïsant' et membre d'ANTARSYA, présentation en anglais, le reste en grec)

Karayib (Antilles-Guyane) & Larényon (Réunion) okupé : 

Monde arabe / Résistance palestinienne :

État turc / Kurdistan : 

  • Maoist Komünist Partisi (PC maoïste de Turquie/Kurdistan-Nord)
  • DHKP-C (ML, tendance 'guévariste')
  • TKP/ML (maoïste)
  • MLKP (ML, site francophone)
  • ATİK (Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe, maoïste, en anglais)
  • Nouvelle Turquie (information et soutien à la Guerre populaire et aux luttes, en français) [ancien blog]
    Nouvelle Turquie (nouveau site)
  • YPG (Unités de Protection du Peuple, Kurdistan "de Syrie", en anglais)
    PKK (Kurdistan "de Turquie", site en anglais)
    PYD (Parti de l'Union démocratique, Kurdistan "syrien", site en anglais)
    ActuKurde (site d'information en français)

Afrique :

Asie & Océanie :

Antifa :

Action Antifasciste Bordeaux (plus mis à jour, mais "cave aux trésors")

AA Alsace (idem)

Union Révolutionnaire Antifasciste du Haut-Rhin (URA 68, page Facebook)

Collectif Antifasciste Paris - Banlieue

Action Antifasciste Paris - Banlieue

Montpellier Antifa

Collectif Antifasciste 34

Collectif Antifasciste Rennais (AntifaBzh)

Cellule Antifasciste Révolutionnaire d'Auvergne (CARA, page Facebook)

Carcin/Quercy Antifascista (page Facebook)

Occitània Antifascista (page Facebook)

Breizh Antifa (page Facebook)

Perpignan Antifa (page Facebook)

Action Antifasciste de Pau

Union Antifasciste Toulousaine

Ipar Euskal Herria Antifaxista (Pays Basque du Nord antifasciste)

REFLEXes - site d'informations antifascistes

La Horde, portail d'information antifa

Rebellyon - rubrique "Facho"

Redskins Limoges

Droites extrêmes - blog Le Monde (site d'information bourgeois bien fourni, parfait pour le "watch")

Document : Ascenseur pour les fachos (série de 6 vidéos Youtube, Antifascisme.org, site social-démocrate)

 

Guerre pop' - Asie du Sud :

Inde Rouge (nouveau site "officiel" francophone)

Comité de Soutien à la Révolution en Inde

Comité de solidarité franco-népalais

Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple