20/10/2009
Il est particulièrement important d'exprimer concrètement notre solidarité avec Alessandro en ce moment. La magistrature et la questure [office provincial de la Police Judiciaire NDLR] tentent de l'isoler (il est le seul toujours en prison) et de le faire passer pour un criminel.
La solidarité exprimée publiquement envers lui et les autres camarades arrêtés (2 sont toujours assignés à résidence, pour divers motifs nous ne divulgons pas les adresse) contribue grandement et concrètement à démonter les accusations et la campagne de dénigrement, qui va de paire avec la minimisation et la réhabilitation du fascisme que les autorités publiques mettent en oeuvre.
Vous êtes invités à écrire, faire écrire et rendre publiques vos lettres, télégrammes ou fax (indivduelles ou collectives, courtes ou longues) à Alessandro Della Malva, emprisonné parce que communiste et antifasciste : Alessandro Della Malva, c/o Carcere di Pistoia, Via dei Macelli 13, Tel. 0573 975111 fax 0573 22718 e-mail: cc.pistoia@giustizia.it
Un camarade italien emprisonné (Alessandro Della Malva), deux autres aux arrêts domiciliaires (Alessandro Orfano et Elisabetta Cipolli) en Toscane après une manifestation antifasciste.
Une belle illustration du caractère vivant, concret, idéologie contre idéologie et coup pour coup (et accessoirement, menaçant pour l'Etat bourgeois !) de l'antifascisme chez nos voisins transalpins !!!
A mille lieues des bavardages puérils (et parfois ahurissant) de nos "antifas" d'ici...
Tranchant aussi avec l'exemple allemand, où les "antifas" se sont enfermés dans une posture "autonome" aristocratique et - parfois aussi - hallucinante (voir l'article sur les "anti-deutsch" qui mettent en avant le drapeau fasciste sioniste !) : l'antifascisme en Allemagne a récemment subi de gros revers, les fascistes défilant en masse (et comme toujours sous protection policière) devant quelques dizaines d'antifascistes désemparés.
Une mobilisation est prévue dans la ville de Pistoia (Toscane) pour exiger leur libération.
Appel du Secrétariat Fédéral de Toscane :
Aux partisan-e-s, aux camarades, aux militants syndicaux et aux démocrates sincères :
Descendons dans la rue pour la libération et l'absolution de tous les camarades arrêtées pendant l'opération policière scélérate du dimanche 11 octobre à Pistoia. Nous manifestons contre la réhabilitation du fascisme et des fascistes. Imposons aux Institutions bourgeoises la fermeture des sièges fascistes sans "si" et sans "mais" !
Samedi 24 octobre 2009 à 16:00 RASSEMBLEMENT RÉGIONAL ANTIFASCISTE - Esplanade de la Gare - Pistoia
Dimanche 11 octobre à 19H la Digos [Sécurité d'Etat italienne NDLR] a fait irruption, sans mandat, près du Cercle 1er Mai de Pistoia où était en train de se dérouler une assemblée régionale pour organiser les mobilisations contre les rondes fascistes.
Après l'identification des 25 camarades présent-e-s, les agents de police ont procédé à une perquisition minutieuse mais infructueuse et conduit tout le monde en préfecture de police pour "vérifications."
La mauvaise plaisanterie de l'identification a duré huit heures!
Durant ce temps différentes illégalités ont été accomplies en montrant l'intention persécutrice et intimidatrice de la PJ contre ceux qui s'organisent et se mobilisent contre la réhabilitation du fascisme et le "paquet sûreté": ils ont assumé un comportement illégal (perquisitions sans mandat, arrestations sous de faux prétextes) pour intimider, provoquer et réprimer ceux qui se rebellent et s'organisent contre la mobilisation réactionnaire, le dédouanement du fascisme, le paquet sûreté et les rondes ; et tentent d'orchestrer une manoeuvre politique pour "piloter" la sentence du procès de Massa contre les camarades de la Ronde Prolétarien Antifasciste du 25 juillet.
La vague de poursuites visant à "fabriquer" des responsables après l'irruption dans le siège néo-fascite de la Maison Pound (centre culturel fasciste NDLR) a échoué !
Le juge Matteo Zanobini continue la procédure, ne valide pas les arrestations pour lesquelles "les charges suffisantes" n'existent pas, mais dans son ordonnance ne libère pas trois de nos camarades, le camarade Alessandro en prison et les deux camarades de Livourne aux arrêts domiciliaires, pour motifs politiques exclusifs ! (voir ordonnance du 14.10.09).
Les libertés politiques et sociales conquises avec le sacrifice de ceux qui combattirent le nazisme et le fascisme pendant la guerre populaire de Résistance sont attaquées de nouveau.
Descendre dans la rue samedi 24, est un devoir de tous les démocrates sincères, de tous les camarades et les antifasciste ! La liberté pour Alessandro, Elisabetta et Alessandro est la condition pour la liberté de nous tous !
LIBERTÉ pour Alessandro, Elisabetta et Alessandro !
ON NE JUGE PAS L'ANTIFASCISME !
FERMEZ LES LOCAUX DES FASCISTES !
"D'abord ils vinrent chercher les tziganes et je fus content, parce qu'ils chapardaient.
Puis ils vinrent chercher les Juifs et je restai silencieux, parce qu'ils m'étaient antipathiques.
Puis ils vinrent chercher les homosexuels, et je fus soulevé de joie, parce qu'ils m'étaient insupportables.
Puis ils vinrent chercher les communistes, et je ne dis rien, parce que je n'étais pas communiste.
Un jour ils vinrent me chercher, et il ne restait plus personne pour protester."
Brecht, Bertold - Berlin, 1932
Parti des CARC - Comités d'Appui à la Résistance pour le Communisme
FEDERATION DE TOSCANE
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