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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 17:30
ETA: ” Si la lutte armée cessait…”

29/09/2009

A.A.

Dans un communiqué de presse remis au quotidien GARA à l'occasion du Gudari eguna (La journée du combattant) de 2009, ETA a affirmé que son processus de réflexion était terminé. L'organisation armée y explique par ailleurs qu'elle est résolue à poursuivre «avec les armes dans les mains tant que les ennemis d'Euskal Herria parieront sur la répression et la négation», ajoutant toutefois faire l'«offre» d'un processus démocratique en soulignant qu'elle «le défendra et le propulsera». Les réactions des principaux partis politiques hispaniques ne se sont pas faites attendre.

«Le processus de réflexion interne amorcé au printemps dernier est terminé» : c'est par cette première affirmation que débute le communiqué remis à GARA par l'organisation armée et daté du Gudari Eguna qui a eu lieu dimanche en Pays Basque. Après avoir critiqué la politique menée par l'Etat espagnol d'une part et celle d'un PNV «tournant le dos au Pays Basque, l'oeil rivé sur l'Etat espagnol. Mais toujours contre l'indépendance», le texte développe ensuite un paragraphe intitulé «le compromis, la volonté et l'offre d'ETA».

L'organisation armée basque y réaffirme sa volonté de poursuivre avec les armes avant de préciser «Mais en même temps, nous affirmons que la volonté d'ETA a toujours été de chercher une sortie politique au conflit politique».

En conséquence, l'organisation souligne sa «volonté et disposition totale à entreprendre ce chemin». «En Pays Basque on doit développer un processus démocratique» qui «conduise au stade de l'autodétermination» poursuit-elle. Elle ajoute que dans cette optique l'union de tous les abertzale au niveau national s'avère «indispensable». «Ceci est l'offre d'ETA, et c'est le chemin que ETA défendra et propulsera», conclut-elle.

Questions au personnel politique

Rejetant l'accusation du gouvernement espagnol sur la responsabilité de l'organisation dans la poursuite du conflit, ETA affirme au contraire que le problème des élus espagnols se situe avec le «peuple, avec sa volonté politique». Elle conclut que la résolution de ce conflit passe par une «ouverture des portes» à cette demande.

À partir de là, l'organisation armée lance une série de questions, adressées d'abord au président de l'Exécutif espagnol, José Luis Rodriguez Zapatero, mais aussi au reste du personnel politique. «Sans activité armée d'ETA, sont-ils disposés à respecter un processus dans lequel les territoires basques décident sur leur futur politique ? Si les armes d'ETA cessaient, seraient-ils disposés à respecter la décision de la majorité des citoyens basques dans le cas où ils seraient favorables à l'indépendance ? Si la lutte armée d'ETA cessait, sont-ils disposés à abandonner la répression et à respecter un processus démocratique qui permettrait la résolution du conflit ?».

Une seconde série de questions adressées plus expressément au lehendakari, Patxi Lopez, et au Président du Gouvernement navarrais, Miguel Sanz, demandent aussi s'ils sont disposés : «à reconnaître à Euskal Herria ses droits nationaux ? (…) à demander aux habitants des territoires qui sont sous leur domination, sans limite et de manière ouverte, sur son futur politique ?»

ETA conçoit ces questions comme un «défi» adressé à l'Etat espagnol, précisant que «les silences et les refus démontreront que le problème n'est pas ETA, mais le manque de volonté politique et démocratique». Au contraire, il signale que des réponses positives «ouvriraient le chemin à la solution du conflit (…) ils apporteraient l'arrêt de l'action armée d'ETA»

«Êtes-vous indépendantistes ?» C'est par cette dernière question qui fait écho à celle lancée dans une entrevue récente par Xavier Arzalluz à ses compagnons, qu'ETA a demandé au PNB qu'il explique quel était «son objectif réel».

Rejet des partis espagnols

José Antonio Pastor (PSE) a assuré qu' ETA «cherche à embrouiller» et Leopoldo Barreda, Porte-parole du Parti Populaire dans la Communauté autonome, l'a accusée «de faire sa propagande». En réponse aux questions d'ETA, les deux ont assuré qu'«il existe une démocratie» en Pays Basque.

«Ce communiqué ne change simplement rien, il est ce que nous avons toujours connu et va dans ce sens renforcer la détermination à combattre et à mettre en échec ETA mais aussi tout son entourage qui font aujourd'hui pression sur la société basque», a poursuivi Leopoldo Barreda, dans des déclarations à Europa Press.

«Abandonner les armes»

Le texte a enfin été analysé «sans nouveauté» par Ezker Batua et EA qui à l'instar du communiqué de presse émis par ce dernier, considère qu'ETA «devrait faire une réflexion et entamer un processus qui mène à son autodissolution, en abandonnant les armes et surtout en laissant le peuple basque librement décider de son futur».

Gudari eguna a bien eu lieu

Ce mois-ci en Pays Basque nord, comme partout en Pays Basque, des «hommages aux combattants disparus» ont eu lieu à Bayonne, Biarritz, Ciboure, pour s'achever cette fin de semaine à Idaux-Mendy, Hélette et Itxassou. Après ces hommages rendus dans les communes des «combattants disparus», GARA a affirmé que le Gudari eguna 2 009 avait bien eu lieu quelque part en Pays Basque, et ce, malgré les contrôles incessants des deux côtés de Biriatou. Selon le quotidien, un représentant de la gauche abertzale a pris la parole entouré de 25 responsables de la structure. Le message a rendu hommage «aux centaines de combattants qui ont laissé leur vie», s'adressant ensuite aux preso avec un «nous vous aimons» avant de revenir sur la disparition de Jon Anza en affirmant «nous savons qui est derrière cette séquestration (…). Nous ne pardonnerons jamais, nous n'oublierons jamais».

COMMUNIQUE D’ETA A EUSKAL HERRIA (Gudari Eguna, 2009, 28 septembre)

ETA, organisation basque socialiste révolutionnaire de libération nationale, ayant terminé son processus de réflexion, veut à l’occasion du Jour du Combattant de 2009, faire connaître les réflexions qui suivent à la société basque.
ETA est né il y a de cela 50 ans alors que les attaques fascistes du franquisme voulaient mener au génocide notre peuple. C’est grâce à l’apport des combattants basques que nous honorons aujourd’hui que la piste faite par 50 ans de combat déroule son tracé sans interruption jusqu’à ce jour. Autrement dit, sans le combat des filles et fils d’Euskal Herria qui ont tout donné jusqu’à finir en prison ou perdre la vie, Euskal Herria serait depuis longtemps un pays soumis. Décennie après décennie, la Gauche Abertzale s’est employée avec persévérance à redonner vie à la voie du combat pour l’indépendance de ce pays, et les coups de l’ennemi nous ont fait payer dans notre chair le fait que nous nous consacrions à cette tâche. 50 ans se sont écoulés, et Euskal Herria est encore là, debout et en vie.
Il y a 30 ans, avec la réforme de La Moncloa, le PNV, en accord avec les gouvernants de l’Espagne, avait pris la décision de vendre Euskal Herria et de procéder à sa partition avec des institutions imposées. Tous les gouvernants d’alors invitaient le secteur le plus combatif de ce pays, la Gauche Abertzale, à prendre part à la gestion de ces institutions. 30 ans plus tard, ils ont exclu la Gauche Abertzale de ces institutions, l’indépendantisme ne s’étant pas apaisé devant les résultats politiques qu’ils ont obtenus. Ce sont les victoires du Mouvement de Libération de la Nation basque qui impriment de façon déterminante leurs marques à la situation d’Euskal Herria.
Le cadre de la partition est épuisé, ce cadre est mort, et il y a une large majorité pour reconnaître qu’Euskal Herria a le droit de décider de son avenir politique.
C’est également une majorité de la société qui se positionne pour que l’on s’écarte de la répression et pour qu’à ce conflit politique, il soit donné une issue politique construite sur le dialogue.
De l’Adour à l’Ebre, se trouve enraciné un large et vigoureux secteur favorable à l’indépendance. Et il est indomptable, comme la démonstration en a été faite dans le combat mené, malgré les obstacles, les agressions et les tentatives d’exclusion, en faveur de l’édification de ce pays et en faveur de la liberté.
Par contre, nous, les indépendantistes, nous n’avons pas encore pu conduire Euskal Herria jusqu’au scénario de l’autodétermination. Les ennemis ont continué durant de longues décennies à imposer les programmes de la France et de l’Espagne.
Alors qu’en Europe même, on ouvre à certains peuples, en s’appuyant sur le droit à l’autodétermination, les portes vers l’indépendance, l’Espagne et la France continuent à opposer leur refus à notre pays, et à lui faire subir le fascisme politique. En même temps que les Etats ont gelé la situation, c’est le PNV qui a été l’obstacle majeur sur la voie menant à ce jalon que constitue l’autodétermination. L’ennemi a échoué dans son objectif qui était d’imposer, en les menant à bien, les programmes de non-reconnaissance et de partition, mais il s’obstine dans la mise en œuvre de la même recette parce qu’il voit des possibilités de refaire la même chose en s’alliant avec le PNV. On est allé au bout de l’ancien cadre qui nous était imposé ; on n’arrive pas à franchir le pas pour entrer dans un nouveau cadre ; résultat : notre pays s’installe dans les profondeurs de la crise.

Avant ces résultats politiques, le fascisme espagnol a rénové l’offensive politique répressive ces dernières années : après avoir exclu des institutions l’indépendantisme, il veut l’exclure aussi de la rue. Zapatero, Sanz et Lopez s’entêtent dans le pari de poursuivre jusqu’au bout en Euskal Herri la répression et la situation d’exception. Au point d’interdire à la Gauche Abertzale de participer aux élections et au point de truquer les résultats lors de leur comptabilisation.
Depuis l’été, les portraits des prisonniers politiques basques constituent un délit. Y a-t-il quelque part un pays où montrer la photo d’un compatriote peut être constitutif d’un délit ? Sans revendiquer quelque action du GAL, ils ont pris en otage, nuitamment, des indépendantistes, et ils ont fait disparaître Jon Anza. Ce sont les pièges préparés par des membres de la Police autonome pour tabasser des proches de Prisonniers Politiques Basques qui ont donné lieu cet été à une photo mémorable. Ils appellent cela « nettoyer la rue », comme dans l’Allemagne nazie. Maintenant, c’est un délit aussi que de prendre part à des repas, à des passe-rues, à des parties populaires de foot ou de mus. Ils appellent « impératif de la loi » l’apartheid politique et les restrictions apportées aux droits, et donnent le titre de « fête de la démocratie » à l’illégalisation et au trucage électoral.
Le PNV a accordé son approbation à cette offensive politique et à ce vent répressif. Il appelle cela « la stabilité budgétaire » et « travailler dur ». Le responsable politique Urkullu s’efforce de vider de son contenu la répression devant les attaques que la société basque et la base du PNV n’admettent pas. Les agressions consistant à exclure la gauche abertzale des élections et des institutions reçoivent l’appellation de « jeu des illégalisations ». Le fait que pour avoir montré les photos de prisonniers, les proches de ceux-ci ainsi que les citoyens soient tabassés par centaines, ce fait-là est appelé « la fête des affiches ». Il appelle « jeu » le châtiment, « fête » la répression ; à travers les années, des milliers de gens torturés, des milliers de voix refusées, des milliers de citoyens prisonniers, des milliers de millions d’amendes, des milliers de blessés dans les rues… tout cela, pour Urkullu, vu de l’atmosphère feutrée du bureau de Sabin Etxea, c’est un jeu et une fête.
Le PNV toujours au centre : tournant le dos à Euskal Herria et les yeux tournés vers l’Etat, mais toujours contre l’indépendantisme. Urkullu n’a pas d’autre choix que de dénier leur gravité à toutes ces agressions, et de les désigner sous des vocables inoffensifs. Parce qu’il veut passer un nouvel accord politique contre l’indépendantisme avec les responsables de ces agressions, c’est-à-dire avec les fascistes. Et les sermons des meetings aux accents abertzale abâtardis ne sont que des mots creux destinés à apaiser l’atmosphère de confusion et d’irritation qui règne dans les sièges du PNV.
Pour qu’Euskal Herria ne parvienne pas à un véritable changement politique, l’ennemi cherche à noyer la Gauche Abertzale dans la répression, avec l’aide du PNV. Voilà l’accord qu’ils veulent passer et perpétuer : rénover le cadre ancien et le ressusciter. Mais la Gauche Abertzale, outre sa riposte ferme à ces agressions, est engagée sur la voie du combat destiné à obtenir qu’Euskal Herria connaisse un authentique processus démocratique. Et l’engagement patriotique en faveur d’Euskal Herria n’est pas prêt à supporter un nouveau tour de piste « autonomique ».
L’engagement d’ETA, sa volonté et son offre : tant que les ennemis d’Euskal Herria agissent en faveur de la négation et de la répression, nous renouvelons notre engagement à continuer fermement le combat les armes à la main. Mais de la même manière nous disons : la volonté d’ETA a toujours été de trouver une issue démocratique au conflit politique. ETA redit aussi qu’il veut poursuivre dans cette voie et qu’il est prêt pour cela.
Face à l’obstruction à laquelle se livrent les Etats et face à l’offensive politique de l’espagnolisme, il faut développer en Euskal Herri un processus démocratique pour que soient admis et respectés les droits du peuple et sa volonté politique. Voilà l’alternative politique de ce pays : ouvrir le processus démocratique qui mènera Euskal Herria au scénario de l’autodétermination. Mais pour amener les Etats à respecter la parole d’Euskal Herria, nous les abertzale, les indépendantistes, nous avons l’obligation absolue de regrouper nos forces sur le plan national, en vue de conduire ce pays à se libérer. C’est là l’offre d’ETA, et c’est là la voie qu’ETA va appuyer et favoriser.

Les questions d’ETA aux gouvernants :
Les gouvernants de l’Espagne répètent à tout va qu’ils ne dialogueront pas avec ETA tant que celui-ci n’aura pas mis un terme à la lutte armée. Comme si c’était là le nœud principal du conflit ! Les gouvernants de l’Espagne savent que le problème, ce n’est pas ETA. Ils savent très bien que le problème, ils l’ont avec ce peuple, avec sa volonté politique. Le conflit politique se règlera en ouvrant les portes à ce problème.

Voici les questions que nous posons aux gouvernants de l’Espagne et au Président Zapatero :
-En l’absence d’activité armée d’ETA, les gouvernants de l’Espagne seraient-ils prêts à respecter un processus permettant aux territoires d’Euskal Herria de se déterminer par rapport à leur avenir politique ?
-Si les armes d’ETA venaient à se taire, les gouvernants de l’Espagne seraient-ils prêts, dans l’hypothèse du choix de l’indépendance par une majorité des habitants du Pays Basque, à respecter cette décision et à accomplir les démarches qui s’imposent ?
-Si la lutte armée d’ETA cessait, seraient-ils prêts à laisser de côté la répression et à respecter un processus démocratique propre à ouvrir la voie à une résolution du conflit ?

Aux gouvernants Lopez et Sanz, nous posons les questions suivantes :
-Etes-vous prêts à admettre l’existence d’Euskal Herria, à reconnaître ses droits en tant que nation ?
-Etes-vous prêts à consulter de manière ouverte sur leur avenir politique les habitants des territoires qui sont sous votre responsabilité, et cela sans vous arrêter aux frontières ?
Nous défions le Président de l’Espagne et les gouvernants de l’Espagne de répondre à ces questions, sans s’abriter derrière des prétextes. Mais malheureusement, une nouvelle fois, les silences ou les réponses négatives vont montrer qu’ETA n’est pas le problème, que le problème, c’est seulement l’absence de volonté politique et démocratique. Les réponses positives impliqueraient l’ouverture de la voie vers la résolution du conflit. Les réponses positives, et la levée de ces obstacles, apporteraient la fin des actions armées d’ETA. Ce serait l’ouverture d’une porte à la fois vers la résolution du conflit et vers la disparition de son expression armée.
Une nouvelle fois, ceux qui pensent qu’en incarcérant des membres d’ETA, qu’en dérobant des armes et des caches dans les montagnes, ou qu’en amenant à Hendaye la Police Autonome de l’Espagne, ils en finiront avec le conflit politique, ceux-là se trompent. Parce que même si l’ennemi dérobe à ETA toutes ses armes, il lui est impossible de dérober à ce pays sa passion pour la lutte et son courage.

En dernier lieu, nous posons au PNV une seule question à laquelle il faut qu’il réponde pour se positionner par rapport au patriotisme, et à laquelle en tout cas il doit clairement répondre pour Euskal Herria. La question que Xabier Arzallus, jouant l’ignorant et le néophyte, a posée en s’adressant à l’Assemblée Nationale du PNV et à sa direction, c’est exactement celle qu’ETA pose à la direction nationale du PNV : Etes-vous indépendantistes ? Quel est le but du PNV ? La création d’un Etat basque, comme cela est indiqué dans la proclamation faite à ses débuts, ou bien l’approfondissement de ce gouvernement autonome qui a été, avec la partition d’Euskal Herria, un frein pour son développement ?

En ce jour du Combattant basque (Gudari Eguna) de 2009, les derniers mots de ce communiqué sont adressés aux combattants basques qui, durant ces 50 ans, sont tombés en tout donnant. Que nos encouragements parviennent aussi aux combattants d’ETA qui restent fermes dans les prisons de nos ennemis. Pour la Gauche Abertzale, la liberté d’Euskal Herria, c’est une dette accumulée envers notre peuple et envers les combattants qui sont tombés… et nous gagnerons ! En faisant naître le oui à coups de non.
Vive les combattants basques d’hier et d’aujourd’hui ! Vive le Pays Basque libre ! Vive le Pays Basque socialiste ! En avant jusqu’à l’obtention de l’indépendance et du socialisme !
En Euskal Herri, en ce Jour du Combattant de 2009
Euskadi Ta Askatasuna
E. T. A.
(Traduction : Mikel Mourguiart) 
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Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

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Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple