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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 10:30

 

L’armée israélienne attaque la flotte humanitaire : 16 tués et des dizaines de blessés

lundi 31 mai 2010 - 08h:30

Al Jazeera

 

[Dans un acte de piraterie qualifié, barbare... sous l’oeil complice des puissances occidentales et des états arabes, l’état sioniste a violemment arraisonné le convoi maritime humanitaire qui tentait de briser le blocus de Gaza, provoquant la mort de 16 militants internationaux pro-palestiniens, et en blessant plusieurs dizaines.]
(JPG)
Image transmise par l’organisation turque IHH

Les forces israéliennes ont attaqué les navires composant une flottille d’aide qui veut briser le blocus sur la bande de Gaza, selon une organisation d’aide turque citée par les médias turcs.

Au moins 16 personnes ont été tuées et plus de 30 blessés, selon le communiqué de ce lundi matin.

La flottille a été attaquée alors qu’elle se trouvait à 65 kilomètres des côtes Gaza.

Attaque israélienne

Des images en provenance d’un des navires de la flottille, le Mavi Marmara , montrent des soldats israéliens armés à bord du navire et des hélicoptères le survolant.

Jamal Elshayyal d’Al Jazeera, à bord du navire Mavi Marmara, a déclaré que les troupes israéliennes avaient tiré à balles réelles lors de l’opération.

Les responsables du Free Gaza Movement, qui font partie des organisateurs de la flottille, ont également fait savoir que les troupes israéliennes ont ouvert le feu dès qu’ils ont pris d’assaut les navires.

Ils ont également dit que les navires sont actuellement remorqué vers la ville israélienne de Haïfa, au lieu d’Ashdod, afin d’éviter les journalistes à l’arrivée.

Peu de temps après, deux navires de guerre israéliens ont entouré la flottille de chaque côté, mais à distance.

Les organisateurs de la tentative de briser le siège, appelée la « Flottille la liberté », ont alors au cours de la nuit changé la direction de leurs navires et ralenti leur marche pour éviter une confrontation.

Ils ont également distribué les vestes de survie aux des passagers et leur ont demandé de rester sous le pont.

Des centaines de militants pro-palestiniens, dont un lauréat du prix Nobel et plusieurs députés européens, accompagnent a flottille, voulant atteindre la bande de Gaza en dépit du blocus israélien.

Mais Israël a déclaré qu’il ne permettra pas à la flottille de parvenir jusqu’à la bande de Gaza et a promis d’empêcher les six navires d’atteindre le territoire côtier palestinien.

Ayman Mohyeldin d’Al Jazeera, rapporte depuis Jérusalem, que l’action israélienne était choquante.

« Toutes les images qui sont montrées prouvent que les militants à bord de ces navires montraient clairement qu’ils étaient des civils et de nature pacifiques, avec des fournitures médicales à bord. Aussi beaucoup de monde au niveau international sera surpris de voir ce qui a conduit à ce type de la confrontation », a-t-il dit.

La flottille avait appareillé d’un port à Chypre ce dimanche et escomptait atteindre la bande de Gaza lundi matin.

Protestations

Les condamnations n’a pas tardé à se produire après l’action d’Israël.

Des milliers de manifestants turcs ont essayé de prendre d’assaut le consulat d’Israël à Istanbul peu de temps après les nouvelles de l’opération. Les manifestants ont crié « qu’Israël soit damné » alors que la police leur bloquait l’accès.

La Turquie aurait convoqué l’ambassadeur israélien afin de protester.

« (L’interception du convoi) est inacceptable ... Israël devra subir les conséquences de son comportement », a déclaré le ministère turc des Affaires étrangères dans un communiqué.

Ismaïl Haniyeh, le premier ministre du gouvernement [élu] du Hamas à Gaza, a également qualifié l’action d’Israël de « barbare ».

 

 

La décision de l'attaque a été prise officiellement
19 martyrs et des dizaines de blessés lors de l'attaque sioniste contre la flotte "Liberté"
[ 31/05/2010 - 09:20 ]
Al-Nassera/Nicosie – CPI

La télévision sioniste a rapporté d'après des sources militaires non officielles que les forces occupantes ont tué plus de 19 solidaires étrangers, alors que des dizaines d'autres ont été blessés lors de l'attaque sioniste contre le convoi "Liberté" qui se dirige vers la Bande de Gaza.

 Elle a dit que 19 solidaires étrangers ont été tués, alors que plus de 60 autres ont été blessés en déclarant que le ministre sioniste de la guerre, Ehud Barak, a pris la décision de l'attaque contre le convoi lors d'une réunion militaire.

 Des masses médias turques avaient annoncé la mort de deux personnes au moins au début de l'attaque, alors que 60 autres ont été blessés dont plusieurs cas dangereux en accusant l'occupation d’avoir perpétré un massacre.

 On souligne que des forces militaires sionistes ont envahi, le lundi à l'aube, 31/5, la flotte "Liberté" et ont ouvert le feu directement sur les solidaires.

 Des sources médiatiques ont déclaré que les forces occupantes ont emmené certains bateaux du convoi vers le port sioniste d'Ashdod.

 

 

La Flottille de la Liberté pour Gaza. Un témoignage : "Le dernier Set."

dimanche 30 mai 2010 - 10h:15

Thomas Sommer-Houdeville, coordinateur CCIPPP


Voici le texte que Thomas Sommer-Houdeville, coordinateur des missions civiles CCIPPP, avait écrit hier soir depuis le cargo grec faisant partie de la flottille de la liberté. Thomas a participé depuis 3 mois en Grèce à la préparation de la flottille et était venu en France pour élargir la participation, il est intervenu entre autre dans une réunion du collectif national pour présenter l’initiative.

L’occasion ici de rendre un fervent hommage à la petite délégation française composée de 7 personnes (CBSP, CVPR et CCIPPP).


Le dernier set

(PNG) Un jour ou l’autre peut-être, quelqu’un écrira l’histoire complète de cette aventure. Il y aura beaucoup de rires, de véritables cris et quelques larmes. Mais ce que je peux dire maintenant, c’est que nous n’avions jamais imaginé que nous ferions flipper Israël comme ça. Enfin, peut-être dans certains de nos plus beaux rêves.... Tout d’abord, ils ont créé une équipe spéciale d’urgence réunissant le ministère israélien des Affaires étrangères, le commando de marine israélien et les autorités pénitentiaires pour contrer la menace existentielle que nous et nos quelques bateaux remplis d’aide humanitaire représentent. Puis, Ehud Barak lui-même a pris le temps, malgré son agenda chargé, de nous mettre en garde à travers les médias israéliens. Ils nous annoncent maintenant qu’ils nous enverront dans la pire des prisons israéliennes, dans le désert près de Beersheva.

Ce sont des annonces pour nous faire peur. Et d’une certaine façon nous avons peur. Nous avons peur de leurs navires de guerre, peur de leurs Apaches et de leur commando tout noir. Qui n’en aurait pas peur ? Nous avons peur qu’ils saisissent notre cargaison et toute l’aide médicale, les matériaux de construction, les maisons préfabriquées, les kits scolaires, et qu’ils les détruisent. Toute cette solidarité patiemment rassemblée dans de si nombreux pays pendant plus d’un an. Tous ces efforts et cette vague d’amour et d’espoir envoyés par des gens normaux, d’humbles citoyens de Grèce, Suède, Turquie, Irlande, France, Italie, Algérie, Malaisie. Tout ceci pris comme un trophée par un État agissant comme un vulgaire pirate des îles. Qui ne sentirait pas un certain sentiment de responsabilité et de peur de ne pas être capable d’accomplir notre mission et livrer nos marchandises à la population emprisonnée de Gaza ? Mais nous savons que la peur est aussi de l’autre côté. Parce que depuis le début de notre coalition, l’Etat d’Israël fait tout ce qu’il peut pour éviter la confrontation avec nous. Depuis le début ils ont essayé de nous empêcher de partir, de regrouper nos forces et de prendre le large tous ensemble vers Gaza. Ils ont essayé de nous briser. Leur scénario idéal était de nous diviser, les Irlandais d’un côté, les Grecs et Suédois d’un autre, les Américains d’un autre encore et les Turcs tout seuls. Bien sûr, ils savaient qu’ils ne pourraient pas mettre la pression sur la Turquie, ni agir directement là-bas. Alors ils ont concentré leurs attaques sur les parties irlandaises et grecques de notre coalition.

Le premier set a commencé il y a deux semaines quand ils ont saboté le cargo irlandais, l’obligeant à retarder son départ pour près d’une semaine. Mais, les Irlandais ont réparé aussi vite qu’ils le pouvaient et maintenant ils sont à un ou deux jours derrière nous. Puis ils ont mis une pression énorme sur le gouvernement grec, affaibli par la crise économique, pour l’obliger à ne pas laisser partir le cargo grec et le bateau de passagers greco-suédois. A cause de ces pressions, nous avons dû retarder notre voyage deux fois et demander aux Turcs, à leurs 500 passagers et aux amis américains qui étaient prêts à partir de nous attendre. C’est ce qu’ils ont fait heureusement ! Jusqu’à la dernière minute avant leur départ de Grèce, nous ne savions pas si les deux bateaux auraient l’autorisation du gouvernement grec, mais finalement le gouvernement grec a décidé de prendre ses responsabilités en agissant comme un Etat souverain et a laissé le cargo et le bateau de passagers quitter le port du Pirée à Athènes.

Le deuxième set a eu lieu hier, dans la partie grecque de Chypre, là où nous avions négocié avec le gouvernement d’embarquer une délégation VIP de parlementaires européens et nationaux de Suède, d’Angleterre, de Grèce et de Chypre. Alors que les deux bateaux de Grèce, le bateau américain venant de Crète et les 4 bateaux turcs étaient déjà au point de rendez-vous attendant que la délégation VIP arrive et embarque à notre bord, nous avons reçu la nouvelle que notre délégation était encerclée par la police chypriote dans le port de Larnaka et interdite de bouger où que ce soit. Chypre, un pays européen, était en train d’interdire a des parlementaires européens de se déplacer librement sur son sol, en rupture complète de toute législation et réglementations européennes ! Alors que nous commencions à négocier avec le gouvernement chypriote, nous avons clairement compris que ce changement soudain d’attitude envers nous était dicté directement par Israël. De sept heures du matin jusqu’au soir, le gouvernement de Chypre nous mentait, disant que c’était un malentendu que les VIP aient été autorisés à embarquer pour n’importe quelle direction qu’ils souhaitaient, que c’était juste une question bureaucratique à résoudre. Mais rien ne s’est passé et nos parlementaires ont été pris au piège. Le gouvernement chypriote agissait comme un auxiliaire d’Israël et nous a fait perdre un temps crucial. Ce matin, la délégation VIP a décidé que le seul choix qui restait était d’aller au port de Formogossa dans le nord de Chypre sous contrôle turc, et de là prendre un bateau rapide pour nous rejoindre au point de rendez-vous. Bien sûr, parce que notre coalition est formée de Turcs et de Grecs et de Chypriotes, la Chypre du Nord qui est sous occupation turque, est une question politique très importante. Et envoyer notre délégation prendre un bateau dans le port de Formogossa, encore sous embargo des Nations-Unies, est une question politique encore plus importante. Cela aurait pu briser le dos de nos amis grecs et chypriotes de la coalition. Ce fut presque le cas. Mais c’est le contraire qui s’est révélé. Notre coalition tient toujours. C’est le parti chypriote au pouvoir qui est sur le point de se briser, et les 7 parlementaires grecs et chypriotes qui faisaient partie de la délégation et ne pouvaient pas aller au nord de Chypre sont furieux contre le gouvernement chypriote. Un immense débat a toujours lieu en ce moment en Grèce et à Chypre sur ce qui s’est passé et sur notre flottille pour Gaza. Dans une heure ou deux, 80% de notre délégation VIP embarquera sur nos bateaux et nous partirons pour Gaza comme prévu. Donc nous pouvons dire qu’Israël a perdu les deux sets qu’il a joués.

Dans quelques heures, le dernier set, crucial, commencera quand nous entrerons dans les eaux de Gaza. Bien sûr, matériellement, il serait très facile pour Israël de nous stopper et nous arrêter, mais le coût politique qu’ils auront à payer sera énorme. Vraiment énorme, à tel point que toutes les ruses et les pièges qu’ils ont tenté de mettre sur notre route ont réussi à faire une seule chose : sensibiliser de plus en plus de gens partout dans le monde sur notre flottille et sur la situation de Gaza.

Et de tout ça, nous apprenons quelque chose : la peur n’est pas de notre côté, mais du côté d’Israël.

Ils ont peur de nous parce que nous représentons la colère des gens tout autour du monde. Les gens qui sont mécontents de ce que l’Etat criminel d’Israël fait aux Palestiniens et à chaque amoureux de la paix qui ose prendre le parti des opprimés. Ils ont peur de nous parce qu’ils savent que, dans un proche avenir il y aura encore plus de bateaux à venir à Gaza comme il y a de plus en plus de personnes à décider de boycotter Israël chaque jour.

 


 

Condamnations pathétiques de la France :

 

Pour Paris, «rien ne saurait justifier une telle violence»

 

Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, s'est dit lundi «profondément choqué» par l'assaut israélien.
Le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, s'est dit lundi «profondément choqué» par l'assaut israélien. Crédits photo : AFP

REACTIONS - La communauté internationale a vivement réagi après l'attaque par l'armée israélienne d'une flottille internationale en route vers Gaza, qualifiée d'acte de «barbarie», de «crime» ou bien encore de «massacre».

Vif émoi de la communauté internationale après l'attaque par l'armée israélienne d'une flottille internationale d'activistes pro-palestiniens en route vers Gaza. Alors qu'un responsable palestinien a fait état de quinze morts parmi les militants selon la chaîne de télévision al-Jezira, le président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a condamné lundi ce raid meurtrier israélien qu'il a qualifié de «massacre». «Nous prendrons des décisions difficiles ce soir», a affirmé le leader palestinien, avant de décréter trois jours de deuil dans les territoires palestiniens. Une réunion de la direction palestinienne sur cette question est prévue lundi à 18 heures locales (16 heures à Paris), a indiqué une source officielle à Ramallah, en Cisjordanie. L'Autorité palestinienne a par ailleurs réclamé la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.

La déléguée générale de la Palestine en France, Hind Khoury, a de son côté évoqué lundi matin sur RTL un acte de «barbarie», qui «doit être condamné par le monde entier». «Il est temps de mettre fin à l'impunité d'Israël pour que le dialogue avance», a-t-elle expliqué.

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a quant à lui appelé lundi les Arabes et les musulmans à un «soulèvement» devant les ambassades d'Israël et à la grève dans les territoires palestiniens. Selon le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, le raid représente «un crime et un scandale politique et médiatique qui aura des conséquences sur l'occupation».

Pour le chef de la Ligue arabe, Amr Moussa, l'assaut israélien constitue un «crime contre une mission humanitaire». «Nous condamnons ce crime, commis contre une mission humanitaire et contre des personnes. Nous tentons d'aider les gens. Ce n'était pas une mission militaire, tout le monde devrait condamner cela», a-t-il assuré. «Une réunion se tiendra mardi au Caire pour adopter une position arabe collective», a précisé le responsable de l'organisation qui rassemble 22 pays arabes.

Une réunion extraordinaire du Conseil des ministres koweïtien devrait également se tenir lundi pour discuter du raid meurtrier israélien. Le député islamiste Walid al-Tabtabai figure en effet parmi 16 militants koweïtiens à bord d'un des six bateaux transportant une aide aux Palestiniens de la bande de Gaza, selon son groupe parlementaire «Réforme et Développement».

En France, le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner s'est dit lundi «profondément choqué» par l'assaut israélien, en estimant que «rien ne saurait justifier l'emploi d'une telle violence». «Toute la lumière doit être faite sur les circonstances de ce drame et nous souhaitons qu'une enquête approfondie soit mise en place sans délai», a-t-il poursuivi.

Le porte-parole de l'UMP Frédéric Lefebvre avait «regretté» un peu plus tôt la mort de militants pro-palestiniens, tout en critiquant «ceux qui se disent les amis des Palestiniens». Il leur a notamment reproché «des provocations qui en réalité ont comme conséquence de durcir» les relations entre Israéliens et Palestiniens «à un moment où chacun veut la paix» (!!!).

«Ce n'est pas nécessairement très sage», a ajouté porte-parole de l'UMP. Avant de conclure: «De toutes façons, à un moment ou à un autre, il va bien falloir qu'il y ait des discussions directes en les Israéliens et les Palestiniens».

«La situation qui est faite aux Palestiniens dans la bande de Gaza est inhumaine. Je me compte parmi les amis d'Israël, mais je ne comprends pas la façon dont le gouvernement israélien s'enferme aujourd'hui dans une position totalement extrémiste», a également déclaré l'ancien premier ministre Alain Juppé sur Europe 1.

Alors que la haut commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme, Navi Pillay, s'est dite «choquée» par l'assaut de l'armée israélienne, l'Union européenne (UE) a de son côté réclamé une «enquête complète» des autorités israéliennes sur les circonstances de leur raid. La chef de la diplomatie de l'UE, Catherine Ashton, qui a présenté «ses condoléances aux familles des morts et des blessés», a également demandé «une ouverte immédiate, prolongée et inconditionnelle du passage du flux d'aide humanitaire, de biens commerciaux et de personnes vers et au départ de Gaza».

Pour le sous-secrétaire d'Etat italien aux affaires étrangères Alfredo Mantica, «cette affaire est une pure provocation avec un objectif politique précis». «Il est possible de discuter de la réaction israélienne, mais penser que tout allait se passer sans une quelconque réaction israélienne était une interprétation ingénue de ceux qui ont provoqué cette affaire», a-t-il affirmé.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a quant à lui dénoncé «l'acte inhumain du régime sioniste», a rapporté l'agence officielle Irna. Avant d'ajouter : «Tout cela montre que la fin de ce régime sinistre et fantoche est plus proche que jamais».

 

 

Le régime sioniste est décidé par tous les moyens, à condamner le Peuple de Gaza à mourir de faim et de manque de médicaments !

 

Quitte à massacrer des dizaines de volontaires humanitaires désarmés !

 

Mais le vent de la révolution anti-impérialiste se lève des Trois Continents. Ce crime contre l'humanité permanent qu'est Israël vit ses derniers instants !


A bas l'entité sioniste !


MORT AU SIONISME et à l'impérialisme !

 

 

 


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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 14:38

 

ISM

 

3 blessées et 3 arrêtés alors que les troupes attaquent une manifestation anti-mur près de Bethléem (vidéo)
Par PNN

 

Les troupes Israéliennes ont blessé 3 civils palestiniens et en ont arrêté 3 autres, dont Mazin Qumsiyeh, jeudi durant une manifestation anti-Mur au village d'al Walaja près de la ville du sud de la Cisjordanie de Bethléem. A environ 8 heures du matin, les villageois d'al Walaja, rejoints par des supporters internationaux et israéliens, ont essayé d'arrêter des bulldozers militaires de déraciner des oliviers pour faire un passage à la construction du Mur.



Les gens ont réussi à arrêter les bulldozers en formant une chaîne humaine sur son chemin. Les troupes Israéliennes ont utilisé du spray au poivre et des bâtons pour bouger les manifestants ; 3 villageois ont été blessés. Mahmoud Al Araj, 27 ans, Mahmoud Mohamed Al Araj, 23 ans, et son frère Ahmad, 24 ans, ont été transportés à l'hôpital après avoir subi des blessures modérées dues à l'attaque des soldats, ont dit des témoins à PNN.

Les troupes ont aussi arrêté trois manifestants palestiniens : Dr. Mazin Qumsiyeh, membre du Comité Populaire Contre le Mur et les Colonies dans la villa voisine de Beit Sahour, en plus de deux frères d'Al-Walaja Diyya et Nafith Hamdan. (1)

Israël a repris le travail à cette section du Mur le mois dernier. Les villageois disent que les bulldozers de l'armée ont déraciné 100 oliviers possédés par des fermiers locaux. Quelques-uns de ces oliviers datent de l'ère Romaine, ont ajouté les fermiers.

L'armée Israélienne a expulsé les villageois d'Al Walaja hors de leur village en 1949, qui était situé dans la Ligne Verte.

En 1967, Israël a annexé le nouveau village à Jérusalem mais les résidents n'ont pas été autorisés à recevoir des cartes d'identité israéliennes. En plus, l'armée ne donne aux résidents aucune permission de construire des maisons ou des équipements publics.

(1) Ils ont été libérés une dizaine d'heures après, après versement d'une caution de 2500NIS (750€) par personne (note ISM).

 

Haïfa : manifestation pour la libération de Omar Saïd et Ameer Makhoul

Par Rim al-Khatib

 

Ce n'est que plusieurs jours après l'arrestation de Ameer Makhoul et trois semaines après la détention de Omar Saïd, en Palestine occupée, que les services de renseignements sionistes ont publiquement annoncé les soi-disant raisons de ces arrestations : Omar Saïd et Ameer Makhoul sont accusés de "porter atteinte à la sécurité de l'Etat en ayant des liaisons avec des agents du Hezbollah" !























Depuis la guerre de juillet 2006, de manière intense, et après la libération du sud-Liban en mai 2000 par le Hezbollah, c'est le prétexte avancé par les autorités sionistes pour arrêter la direction politique, associative, sociale ou des militants, des Palestiniens de 48. Depuis plusieurs années, des dizaines de Palestiniens de 48, se trouvant surtout en Galilée, ont déjà été arrêtés et emprisonnés plusieurs années, et certains le sont encore, sous ce prétexte fallacieux : la liaison avec le Hezbollah. C'est le prétexte tout trouvé par les services de renseignements israéliens pour empêcher toute liaison entre les Palestiniens de l'intérieur et le monde arabe, notamment les peuples de la région.

Les sionistes sont aux abois : depuis l'intifada al-Aqsa, les Palestiniens de l'intérieur s'organisent et affirment de plus en plus fort qu'ils refusent l'occupation, la colonisation et le racisme sionistes. Ils s'organisent et organisent le soutien à l'intifada, avec l'exemple de Sheikh Raed Salah, qui avait été arrêté et détenu en 2004 pour son soutien à la population de Cisjordanie et de Gaza. Ils s'organisent et organisent la liaison avec les peuples arabes, et notamment le Liban, les druzes de Syrie et les Palestiniens des camps en Syrie, ce qui a valu au docteur Azmi Bishara son exil forcé ; ils s'organisent et organisent la solidarité avec la bande de gaza assiégée par la communauté internationale hypocrite et criminelle: des dizaines de Palestiniens de l'intérieur sont arrêtés et certains, toujours détenus.

Ils poursuivent la liaison avec les peuples arabes, grâce à des rencontres inter-arabes d'organisations et affirment que leur coeur bat au rythme de la résistance des peuples arabes contre l'Etat sioniste.

Pour les sionistes, l'Etat, les médias et les appareils de tous bords, les Palestiniens de 48 doivent être mis au pas, s'ils veulent vivre "en Israël" : or, ce n'est pas en Israël qu'ils vivent précisément, mais en Palestine occupée.

Les sionistes veulent que les Palestiniens de 48 rompent leurs liens historiques, culturels et civilisationnels avec les peuples arabes ou qu'ils entretiennent ces liens par le biais ou au service des sionistes. Mais les Palestiniens ont refusé.

C'est la raison principale de l'arrestation des dirigeants politiques et associatifs des Palestiniens de 48.

Contre cette répression qui s'accentue depuis des mois, contre le muselage de leur expression et pour exiger la libération immédiate de Omar Saïd et Ameer Makhoul, des centaines de Palestiniens ont manifesté ce lundi à Haïfa.

Soutenons le juste combat des Palestiniens de 48 et soutenons leurs revendications :

Non à la colonisation judaïsation de la Galilée et du Naqab !
Non à la destruction des quartiers arabes dans les villes côtières !
Non au racisme et à l'apartheid !
Non à l'installation des colonies sionistes dans les régions arabes, notamment dans le Triangle !
Libération de tous les prisonniers palestiniens !
Liberté d'expression et d'organisation !
Non au terrorisme d'Etat des appareils sionistes !

 

Harcèlement des colons à Sheikh Jarrah en préparation de la "Journée de Jérusalem"
Par ISM


Le quartier Sheikh Jarrah a été témoin de la présence indésirable de plus de 200 colons, hier soir mardi 11 mai, venus entonner des chants de propagande nationaliste dans la rue près des maisons palestiniennes dont les habitants ont été chassés. La perturbation a duré plusieurs heures, avec l’arrivée d’une dizaine d’autobus chargés de colons encadrés par les services secrets du Ministère de l’Intérieur israélien.



















L’habitant palestinien Saleh Diab a été arrêté pendant une contre-manifestation qui a eu lieu alors qu’une cinquantaine de jeunes colons dansaient et criaient à tue-tête leurs chants nationalistes, par provocation, dans la rue. Les personnes qui ont tenté, sans violence, de faire obstruction au véhicule de la police qui emmenait Diab ont été poussées sans ménagement et un activiste international a été frappé au visage avec un mégaphone.

Les provocations de la nuit dernière sont le résultat de la « Journée de Jérusalem » et risquent d’être un avant-goût du harcèlement qui pourrait avoir lieu ce soir et qui menace les communautés de Sheikh Jarrah, Silwan et la Vieille Ville, parmi d’autres.

Ces perturbations marquent ce qui est appelé à devenir l’attaque annuelle la plus brutale contre les droits des Palestiniens à exister dans la ville de Jérusalem, comme ils le font depuis des millénaires.

'

« La Journée de Jérusalem » tombe, selon le calendrier hébreu, 2-3 semaines après la fin de la guerre de 1967, lorsque Jérusalem a été « unifiée », comme disent les sionistes. En réalité, cette fête signe le début d’un nettoyage ethnique systématique de Jérusalem-Est, que les Palestiniens veulent pour capitale. « La Journée de Jérusalem » est marquée par une marche à travers Jérusalem Est et la vieille ville, en particulier le quartier musulman.

Ces dernières années, la marche a pris un caractère nationaliste très extrémiste, avec des slogans d’extrême-droite. L’année dernière, il y eut des affrontements violents lorsque les marcheurs traversant la vieille ville ont attaqué des Palestiniens ainsi que des manifestants israéliens de gauche qui avaient organisé une manifestation calme près de la marche.

 

Source : Palsolidarity

 


 

Info Palestine

 

Lundi noir pour la paix en Palestine

mercredi 12 mai 2010 - 02h:36

Pierre Barbancey - l’Humanité

 

L’adhésion d’Israël à l’OCDE ne peut que conforter son rôle de puissance occupante alors que des pourparlers ont repris avec les Palestiniens.

Les pourparlers indirects qui viennent de reprendre entre Israël et les Palestiniens ne pouvaient pas démarrer sous de plus mauvais auspices. Hier, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), dont le siège se trouve à Paris, a accepté l’adhésion d’Israël en son sein, alors même que les rapports économiques fournis par Tel-Aviv englobaient les activités commerciales des colonies.

En clair, l’OCDE estime par cet acte que les colonies d’implantations juives en Cisjordanie font partie intégrante d’Israël malgré le droit international, malgré les multiples résolutions de l’ONU. Israël pouvait se féliciter de ce succès. Cette adhésion « constitue un succès historique vu qu’elle donne une légitimité à Israël comme pays (économiquement) avancé et éclairé », lâchait le ministre des Finances, Youval Steinitz.

Hier toujours, le ministre israélien chargé de l’Information, Youli Edelstein, a affirmé qu’Israël allait poursuivre dans les deux prochaines années la construction dans des quartiers de colonisation de Jérusalem-Est annexée. Il a confirmé que la construction de 1600 nouveaux logements dans l’implantation de Ramat Shlomo à Jérusalem-Est était toujours prévue. Si celle-ci ne commencerait pas avant deux ans, le ministre a tenu à souligner qu’il s’agissait d’un délai habituel pour la mise en œuvre d’un tel projet. Or, l’annonce en mars du feu vert à la construction à Ramat Shlomo en pleine visite du vice-président américain Joe Biden dans la région avait provoqué un tollé au sein de l’administration Obama, obligeant le gouvernement israélien à présenter ses excuses.

Depuis, bien de l’eau a coulé sous les ponts du Potomac. Pis, un porte-parole du premier ministre Benyamin Netanyahou a démenti - toujours ce lundi - qu’Israël se soit engagé à geler cet important projet immobilier comme l’avait annoncé le département d’État américain. Évoquant le projet de Ramat Shlomo, le porte-parole a promis qu’Israël s’efforcerait à l’avenir de ne pas embarrasser Washington par des annonces intempestives de plans de construction.

Une série de grandes provocations

L’organisation israélienne la Paix maintenant a publié, dimanche, un rapport dans lequel elle accuse les autorités de vouloir construire 14 logements dans le quartier arabe de Ras Al-Amud. Ce que dément le gouvernement Netanyahou. L’intégrité et la fiabilité des rapports de la Paix maintenant sont cependant telles que les proches de Mahmoud Abbas, qui sentent bien le revers que cela représente pour eux au lendemain de la reprise de pourparlers indirects, ont haussé le ton. « Nous avons officiellement protesté auprès de l’administration américaine. Nous lui avons dit que nous considérons cet acte comme une grande provocation », a expliqué le principal négociateur palestinien Saëb Erakat.

Première d’une certainement longue série de « grandes provocations » en Cisjordanie alors que l’aviation israélienne menait, dans la nuit de dimanche à lundi, un raid sur la bande de Gaza.

 

La colonisation et l’épuration ethnique récompensées

mardi 11 mai 2010 - 07h:33

K. selim - Le Quotidien d’Oran

 

Israël « tente d’embarrasser ou de défier les Etats-Unis ». C’est tout ce qu’un conseiller de Mahmoud Abbas a trouvé à dire après l’annonce ostentatoire du gouvernement israélien qu’il allait continuer l’extension des colonies et l’épuration ethnique à Jérusalem Est, comme il l’a fait depuis 43 ans.
(JPG)
Janvier 2010 - Gurria, secrétaire général de l’OCDE, et Shimon Peres, président de l’entité sioniste. Ce spectacle est totalement nauséabond, et l’intégration d’un pays ouvertement colonialiste et raciste dans l’OCDE est la preuve définitive (pour ceux qui en douteraient encore) que le capitalisme international est dépourvu de la moindre moralité...

En réalité, l’administration ne se sent ni embarrassée ni défiée. On ne peut en dire autant de l’Autorité palestinienne et de la Ligue arabe qui ont accepté d’engager des « pourparlers indirects » avec Israël sur la base d’assurances présumées fournies par l’administration américaine. Il faut dire qu’il n’y a que les trop brillants diplomates de la Ligue et les éternels négociateurs de l’Autorité palestinienne qui ont fait mine d’y croire. La Ligue arabe, qui a octroyé son onction - en substitution à celle des Palestiniens qui y sont plus que réservés - à l’Autorité palestinienne, fera sans doute quelques déclarations sirupeuses pour rien.

En dépit de quelques effets de manche de Mme Hillary Clinton destinés à donner le change, on sait que l’administration américaine ne peut prendre aucune mesure contre Israël. Le système américain est si bien dominé par le lobby sioniste que la seule marge d’action laissée à l’administration Obama se limite à... soutenir Israël.

La Ligue et Mahmoud Abbas peuvent s’aveugler s’ils le veulent, mais dans les multiples bantoustans de la Cisjordanie et à Ghaza encerclée, tout le monde constate que l’intention clairement affichée d’Israël de poursuivre la colonisation a été récompensée par son entrée triomphale à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économique). Personne, pas même la Turquie, n’a osé faire obstacle à l’invitation d’Israël à entrer dans l’organisation. Ce n’est pas spéculer que d’affirmer que cette unanimité n’a été atteinte que par le biais de pressions fortes exercées par les Etats-Unis et les pays occidentaux.

L’ampleur de la duplicité occidentale n’a d’égale que la crédulité - c’est un euphémisme pour ne pas utiliser des expressions plus crues qui expriment mieux la réalité - de la diplomatie arabe.

Le site de l’OCDE nous le rappelle : l’organisation regroupe les « gouvernements attachés aux principes de la démocratie et de l’économie de marché en vue de soutenir une croissance économique durable, développer l’emploi, élever le niveau de vie. ». La fiction d’Israël, « seule démocratie au Moyen-Orient » fait rire jaune, mais l’OCDE - donc Obama et la plupart des dirigeants occidentaux - continue à la défendre imperturbablement.

Pour les droits de l’homme, il n’est pas besoin de trop s’étendre. Si l’on prend le pur aspect de la « liberté économique », celle que l’OCDE aurait tendance à mettre en avant, les actes froids de dévastation des moyens de vie des Palestiniens par l’Etat israélien lui en donnent une singulière image. L’adhésion d’Israël à l’OCDE est une récompense octroyée à Israël pour ses « grandes œuvres » contre les Palestiniens. C’est le message « indirect » et sans surprise que l’Occident adresse au monde arabe.

Seuls les naïfs diplomates de la Ligue ne l’entendent pas et plaignent Obama pour les crasses qui lui sont faites par Netanyahu. Le ridicule ne tue pas. Hélas, vraiment hélas !

 

Alqods : Israël planifie des expropriations pour la construction d’un centre commercial

mercredi 12 mai 2010 - 05h:56

Ma’an News

 

Israël envisage de construire un centre commercial à Jérusalem-Est sur trois hectares de terres appartenant à l’Autorité palestinienne, derrière le consulat des États-Unis, a déclaré ce mardi le chargé d’affaires palestinien du Fatah à Jérusalem, Hatem Abdul Qader.
(JPG)
À Jérusalem-Est, une famille palestinienne attend dans le jardin de sa maison dont elle a été évincée par des colons israéliens. La justice israélienne a confirmé que les colons avaient une ordonnance de justice leur permettant de prendre possession de la maison. Ahmad Gharabli/AFP

Des injonctions administratives, y compris des avis d’éviction ont été envoyées par le directeur de l’Administration des terres d’Israël, prétendant que les terres appartiennent au gouvernement [israélien] plutôt qu’aux résidents, a déclaré Abdul Qader.

Le plan de la nouvelle construction, référencé sous le numéro 4832 à la municipalité de Jérusalem, a été ratifié par tous les services municipaux israéliens nécessaires et est prêt pour la mise en œuvre, a-t-il ajouté.

La terre prévue pour être évacuée et confisquée appartient à Ash-Sheikh Shams Ad-Din Al-Yamalli, et elle a été la propriété du Waqf islamique pendant plus de 400 ans, a ajouté le responsable du Fatah. Elle est actuellement louée par trois Palestiniens.

Abdul Qader a déclaré que l’avocat Majed Ghanaem fera une requête en annulation de cette décision devant un tribunal israélien. Cette décision implique la confiscation des lots de terres numérotés 160, 161, 162 et 169, dont une partie est actuellement utilisée comme parc de stationnement appartenant à des Palestiniens.

« Il est ironique que le dernier projet colonial ait rampé jusque dans les zones qui entourent le consulat américain à Jérusalem-Est », a déclaré Abdul Qader, faisant référence aux [prétendues] garanties des États-Unis qui se seraient engagés à faire pression sur Israël pour arrêter la construction de colonies pour la durée des pourparlers indirects.

Il a été affirmé lundi par un responsable israélien que les constructions se poursuivraient sans interruption dans Jérusalem-Est, en dépit des assurances fournies par le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’un ralentissement serait imposé suite à la participation palestinienne à des négociations indirectes supervisées par les États-Unis.

S’adressant à la radio de l’armée israélienne, le secrétaire du cabinet [du premier ministre] Zevi Houser a déclaré que la [nouvelle] construction dans la partie occupée de la ville « allait bientôt commencer » et que « les constructions dans Jérusalem se poursuivent comme d’habitude. »

Dans le même temps, le président Mahmoud Abbas a appelé les États-Unis à réagir aux informations faisant état d’un nouveau projet de colonie dans la partie occupée de Jérusalem, tandis que le porte-parole de Netanyahou, Nir Hefez, déclarait à la radio militaire que « un calendrier pour la construction à Jérusalem-Est sera mis au point afin d’éviter des embarras diplomatiques », faisant référence à l’annonce faite par Israël en mars dernier, lors de la visite du vice-président américain Joe Biden dans la région dans le but de lancer le début de négociations.

L’Administration foncière israélienne est l’organisme du gouvernement israélien responsable de la gestion de 93% des terres d’Israël, ce qui comprend les achats faits par le Fonds national juif et les terres en dehors de la responsabilité de la Direction du développement [terres colonisées]. Mais les terres dans Jérusalem-Est occupée par Israël en 1967, ne sont pas reconnues au niveau international comme faisant partie du territoire israélien.

 

 

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 18:06

 

Il n'y a pas que dans l'Etat turc que le Peuple kurde lutte pour sa liberté et sa dignité ! Dans l'Iran "anti-impérialiste" aussi...

 

Source

 

Cinq personnes, dont une femme, accusées d’avoir commis des attentats dans plusieurs villes iraniennes et d’avoir des liens avec des "groupes antirévolutionnaires" ont été pendues dimanche dans la prison d’Evine à Téhéran, a annoncé l’agence officielle Irna. Les cinq condamnés étaient accusés notamment "d’actes terroristes, incluant des attentats à la bombe contre des bâtiments gouvernementaux et des bâtiments publics dans des villes iraniennes", selon Irna qui ne précise pas dans quelles villes et à quelles dates ces attentats auraient été commis.

Farzad Kamangar, instituteur, et sa classe

L’agence officielle, qui cite un communiqué du bureau du procureur de Téhéran, ne précise pas non plus à quels "groupes antirévolutionnaires" les condamnés auraient été affiliés.

Elle identifie simplement les cinq condamnés par leurs noms, comme étant Shirine Alamhouli, Farzad Kamangar, Ali Heidarian, Farhad Vakili et Mehdi Eslamian.

Selon des sites internet iraniens collectant des informations sur la situation des droits de l’Homme en Iran, Mehdi Eslamian, 30 ans, arrêté en mai 2008 sous l’accusation de liens avec le mouvement monarchiste de l’Assemblée du Royaume (Tondar), était le frère de Mohsen Eslamian, un des trois hommes exécutés le 10 avril 2009 pour l’attentat commis un an plus tôt contre une mosquée de Shiraz (sud).

Shirine Alamhouli, Ali Heidarian, Farhad Vakili

Cet attentat avait fait 14 morts et quelque 200 blessés le 12 avril 2008. Il avait été attribué par les autorités au groupe monarchiste, qui l’avait également revendiqué sur son site internet.

Les quatre autres condamnés exécutés dimanche étaient apparemment des militants kurdes liés au mouvement indépendantistes armé PJAK, proche du PKK turc et responsable de nombreux attentats au Kurdistan iranien.

Shirine Alamhouli, agée de 28 ans, avait été arrêtée en 2008 à Téhéran et jugée en décembre 2009 sous l’accusation de liens avec le PJAK, selon un de ces sites internet.

Farzad Kamangar, enseignant dans la ville de Kamyaran (province du Kurdistan, nord-ouest) avait été arrêté en juillet 2006 et condamné à mort en mai 2008 pour appartenance au PJAK et "possession d’explosifs". Il avait été jugé "ennemi de Dieu", une qualification qui peut entraîner le peine de mort.

Farzad Kamangar, Farhad Vakili et Ali Heidarian avaient été présentés en août 2008 comme des "membres de la communauté kurde" par l’Union européenne qui avait dénoncé leur condamnation à mort et appelé Téhéran à stopper les exécutions.

En 2009, au moins 270 personnes avaient été exécutées en Iran.

(AFP)

 

 

(Secours Rouge)

Belgique : Manifestation devant l’ambassade d’Iran

Plus de 150 représentants et militants des organisations de la gauche iranienne (ainsi qu’une délégation de notre Secours Rouge) étaient présents ce lundi devant l’ambassade de la république islamique d’Iran pour protester contre l’assassinat (par pendaison) du professeur Farzad Kamangar, un activiste des droits de l’homme (photo 2), de trois membres du Pejak (Parti de la Vie Libre au Kurdistan) dont une femme - Ali Heydarian, Farhad Vakili et Shirin Alam Holi -, ainsi que d’un quatrième prisonnier politique, Mahdi Elsamia.

Les organisations kurdes appellent à un nouveau rassemblement ce mercredi de 14h à 16h devant l’ambassade d’Iran.

 

manifestation devant l'ambassade d'Iran 10 mai 2010

Farzad Kamangar

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 20:11

 

Secours Rouge

 

Palestine : Déclaration du secrétaire général emprisonné du FPLP

Ahmad Sa’adat, secrétaire général du Front Populaire pour la Libération de la Palestine actuellement en prison, a dénoncé toutes les négociations avec l’occupation israélienne, affirmant que ’la solution à ce conflit historique critique au Moyen-Orient ne pourra être que la création, sur la totalité du sol palestinien, d’un seul Etat, depuis le fleuve [le Jourdain] jusqu’à la mer, avec l’égalité totale pour tous’.

Dans un interview du 5 mai dernier, faite avec des réponses écrites obtenues grâce à son avocat, Sa’adat a insisté sur le fait qu’aucune négociation ne pourra atteindre les objectifs du peuple palestinien et qu’elles ne feront qu’approfondir les divisions internes. Sa’adat a dit que l’établissement d’un Etat palestinien sur base des frontières de 1967 et le droit de retour sont considérés comme une étape vers la résolution du conflit historique. Cependant, il a souligné que les négociations indirectes poussées par les Etats-Unis ne sont qu’une couverture pour la ’poursuite d’une politique israélienne construite sur la continuation de l’occupation’.

Sa’adat a condamné toute participation palestinienne à ces négociations indirectes, soutenant qu’elles font échouer toute tentative pour rétablir l’unité nationale. Sa’adat a dit ’Les négociations proposées par les Etats-Unis pour relancer le ’processus de paix’ en cours depuis vingt ans ne fait que montrer clairement l’échec de Barack Obama, président américain, à remplir les engagements pris vis à vis du monde islamique pour ’un nouveau départ’. Sa’adat a affirmé qu’accepter de telles négociations signifie l’abandon total des exigences du leadership palestinien, en ce y compris l’arrêt complet de la mise en place de colonie. Il a dit que les forces dominantes de l’OLP devraient au moins être tenues de respecter leurs propres conditions.

Ahmad Sa'adat

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 20:26

 

Le FPLP salue les travailleurs palestiniens pour le 1er Mai

 

Source


http://www.pflp.ps/english/files/images/17.jpgLe Front Populaire pour la Libération de la Palestine a salué les travailleurs de Palestine, de la Nation arabe, et du monde pour la journée internationale des travailleurs, le 1er mai 2010, soulignant que les travailleurs palestiniens mènent notre lutte nationale et assurent notre victoire, pour la libération nationale, la démocratie et la justice sociale.

Le rapport du Front a souligné que les ouvriers de Palestine ont toujours été le fer de lance de notre mouvement de libération nationale depuis le commencement de la colonisation et de l'agression sur notre patrie, et qu'aujourd'hui, plus que jamais, l'unité des ouvriers et la démocratie syndicale est nécessaire pour affronter l'occupation et ses blocus, appauvrissement, destruction et chômage, aussi bien que pour mener la lutte nationale.

Le Front a présenté dans son rapport ses salutations et admiration aux martyr-e-s du mouvement ouvrier palestinien, et aux martyr-e-s et prisonniers des classes populaires palestiniennes, rendant hommage aussi à tous ceux qui ont contribué au développement du mouvement ouvrier en Palestine depuis le début du siècle dernier.

 

Dans son rapport, le Front a noté que le 1er Mai est un jour qui nous rappelle tous les sacrifices de nos travailleurs dans la lutte pour la libération nationale, notant que les travailleurs palestiniens supportent le choc des conséquences de l'effort et de la lutte nationale contre à la fois l'oppression nationale sioniste mais également l'exploitation palestinienne de classe.

Le Front a souligné que la situation actuelle des ouvriers en Palestine, et un examen de notre expérience antérieure et de l'expérience acquise, exige de réorganiser les rangs des syndicats palestiniens sur la base de ce que les travailleurs palestiniens soient les décideurs dans leur cause. Ceci exige une direction unifiée, logique, démocratique et élue et la fin des attitudes bureaucratiques qui minent le rôle et l'intérêt des travailleurs palestiniens.

Le Front a attiré l'attention sur les travailleurs luttant sous le siège à Gaza, faisant face à une attaque économique délibérée par l'occupant et ses associés régionaux et internationaux. Il a souligné le besoin de programmes palestiniens nationaux unifiés pour fournir des solutions de rechange dirigées par les travailleurs, à la dépendance envers l'occupant et les donateurs internationaux, afin de soutenir l'effort des classes populaires dans la confrontation avec l'occupant.

Le rapport du FPLP a exigé la fin de la corruption et de l'évasion fiscale par les riches palestiniens, exigeant que les propriétaires des compagnies importantes et les banques opérant en Palestine investissent dans l'économie nationale et ne passent pas leur argent dans des investissements à l'étranger. Le rapport a souligné que les travailleurs ne doivent pas seuls soutenir le fardeau de la lutte nationale.

Le Front a conclu son rapport en soulignant le besoin d'organisation des travailleurs dans le mouvement national, réclamant la fin de tous les retards dans la démocratisation et la reconstruction de la Fédération générale palestinienne des syndicats.

 

La résistance des BAAM continue en réponse aux provocations de l'armée d'occupation

http://www.pflp.ps/english/files/images/a_114.jpgLes Brigades Abu Ali Mustafa, l'aile armé du Front Populaire pour la Libération de la Palestine, ont ouvert le feu sur un bulldozer de l'armée d'occupation à l'est de Nahal Oz le dimanche 25 avril 2010.  

Les tirs, qui ont eu lieu à 11 h 45, ont été annoncés par les BAAM dans un communiqué, qui ont souligné qu'elles continuaient à résister et à répondre aux crimes et aux violations des occupants, en mettant l'accent sur leur loyauté envers le sang et les sacrifices des martyrs de la Palestine. 

Ceci faisait suite aux tirs des BAAM contre un bataillon de l'armée d'occupation à l'est de Gaza à 5 h 50 le vendredi 23 avril 2010.

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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 17:54

 

Info-Palestine

 

jeudi 29 avril 2010 - 21h:17

Al Jazeera

 

L’essentiel de la presse française (télévisée, écrite et parlée) reprend complaisamment les termes de "bavure", "accident", "erreur", "civils", "jeunes civils" pour qualifier ce qui n’est rien d’autre qu’une tuerie d’enfants (les victimes sont âgées de 10 à 15 ans). Toute cette presse officielle (mais qui ne s’avoue pas comme telle) se fait le relais d’une vulgaire propagande militaire.
La réalité est beaucoup plus simple que toutes ces circonvolutions dont les fondements sont encore et toujours, sur le fond, racistes : les troupes d’occupation française ont massacré, volontairement ou non, un groupe d’enfants afghans. Le reste n’est qu’artifice pour dédouaner les crimes de ce qu’il faut bien appeler des troupes d’occupation - La rédaction.

L’armée française a reconnu avoir massacré quatre enfants par un tir de missile dans une zone de l’Afghanistan sous contrôle des Talibans [résistance afghane].

(JPG)
Troupes françaises d’occupation en Afghanistan.
Les enfants afghans n’avaient pas compris que ces Rambos surarmés étaient là pour les protéger...

« Cela s’est passé le 6 avril, mais cela ne s’est su qu’aujourd’hui car, selon le porte-parole militaire français, il a fallu tout ce temps pour mener l’enquête », a rapporté ce jeudi depuis Kaboul notre correspondante Hoda Abdel Hamid.

Les enfants ont été tués quand les soldats français ont tiré un missile à partir d’une base militaire dans la province de Kapisa, après avoir été attaqués par les Talibans.

« Ils disent avoir tenu leur position pendant environ une heure afin de comprendre d’où les tirs venaient, avant qu’ils ne reçurent l’ordre de lancer un missile téléguidé Milan qui est tout à fait précis », a déclaré Abdel Hamid.

Un porte-parole de l’armée française a confirmé que les enfants avaient été tués lorsque les troupes ont riposté, mais il a déclaré que les troupes n’avaient pas réalisé qu’il y avait des civils dans la zone.

« Nous nous attendons à une grande indignation de la part peuple afghan comme des officiels du gouvernement à la suite de ce qui s’est passé », a déclaré Abdel Hamid.

« Les attaques de ce genre où des civils sont massacrés, sont parfaites pour la propagande des Talibans », a-t-elle ajouté.

 

En Afrique, en Afghanistan, en Haïti, dans le monde entier : à bas l'impérialisme français !


Le Peuple afghan vaincra !

 

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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 19:47

 

L’armée tire sur une manifestation non-violente à Gaza : 2 Palestiniens et une militante internationale blessés
Par ISM-Gaza

 

Lors d'une manifestation pacifique non-violente contre l’arrêt forcé de toute agriculture dans la partie définie par Israël comme «zone tampon», à laquelle ont participé 150 personnes, deux manifestants Palestiniens et une militante internationale ont été touchés par balles quand l’armée israélienne a ouvert le feu sur les manifestants.

 

 

 

Nidal Al Naji (18 ans) a reçu une balle dans la cuisse droite. Hind Al Akra (22 ans) a reçu une balle dans la poitrine et subit actuellement une intervention chirurgicale d'urgence.
Bianca Zimmit (28 ans), originaire de Malte, filmait la manifestation lorsqu'elle a été touchée par balle dans la cuisse gauche. Les blessés ont été traités à l'hôpital Al-Aqsa.

Environ 200 manifestants, hommes et femmes, dont 6 activistes de l'ISM, étaient partis vers 11h du matin de Maghazi en direction de la clôture israélienne qui boucle la bande de Gaza. Après s’être retrouvés sous des tirs à balles réelles alors qu’ils escaladaient une colline, certains manifestants ont continué à avancer. Ce groupe comprenait 6 femmes, 20 hommes et 2 activistes de l'ISM.

Les 20 hommes sont arrivés près de la clôture frontalière. Zammit a reçu une balle alors qu'elle filmait la manifestation depuis une position située entre la crête et la clôture, à une distance d'environ 80 à 100 mètres. Hind Al Akra, qui se trouvait entre la crête et la clôture, a reçu une balle dans la poitrine et Niadal al Naji a reçu une balle alors qu’il se trouvait près de la clôture.
Les manifestants ont ramené les blessés en traversant un terrain accidenté jusqu’aux taxis pour les évacuer vers l'hôpital Al-Aqsa.

Pour plus d’information, contactez à l’hôpital Al Aqsa :
Bianca Zimmit 0597589688
Rada 0597-844-043
Adie-0597-717-696


Les manifestations sont organisées pour protester contre la décision arbitraire prise par Israël d’instaurer une zone tampon de 300 mètres interdite aux Palestiniens, où la politique de « tirer pour tuer » est mise en œuvre. L’armée israélienne tire régulièrement sur tout ce qui bouge jusqu'à 2 kilomètres de la frontière.

La Campagne Populaire pour la Sécurité dans la zone tampon est une plateforme qui regroupe des organisations représentant les agriculteurs et les habitants de Gaza qui vivent près de la frontière. Certains partis politiques participent également à nombreuses de ces manifestations.

Certaines personnes s'aventurent dans les zones frontalières afin de récupérer des gravats et du métal suite à la guerre d’Israël contre Gaza de l’hiver 2008-2009 qui a duré 23 jours et décimé l'économie de Gaza, en faisant disparaître 95% des usines et des entreprises de Gaza selon les Nations Unies.
En outre, le recyclage de ces matériaux de construction est vital pour Gaza, où le siège imposé par les Israéliens n'autorise l’entrée que de 40 produits.

Israel empêche l’entrée, pourtant vitale, de tous les matériaux de construction dans la Bande de Gaza, où plus de 6.400 maisons ont été détruites ou gravement endommagées pendant la guerre israélienne contre Gaza, et où près de 53.000 ont subi des dégâts moindres.
Des hôpitaux et des centres médicaux, des écoles, des jardins d'enfants et des mosquées font partie des autres bâtiments détruits ou endommagés pendant la guerre israélienne contre Gaza.

 

Source : http://palsolidarity.org/

Traduction : MG pour ISM

 

 


 

 

Info-Palestine

 

7 500 captifs palestiniens dans les prisons israéliennes, dont 330 enfants, 37 femmes et 15 députés

vendredi 23 avril 2010 - 10h:58

CPI

 

Depuis toujours, les occupants israéliens enlèvent des Palestiniens et les enferment derrière leurs barreaux. Agissant ainsi, ils croient pouvoir éradiquer l’esprit de la résistance et semer la peur dans leur âme pour qu’ils cèdent à leurs conditions et pour leur donner une légitimité quelconque.
(JPG)

Pas moins de 20% du peuple palestinien ont été arrêtés. 750 000 Palestiniens ont été enfermés à un moment ou à un autre dans les 25 prisons et centres de détention déployés partout dans la patrie.

Le jour du captif palestinien

Depuis 1974, le 17 avril est considéré comme le jour du captif palestinien, une reconnaissance de leur résistance et de leurs sacrifices ; c’est une occasion d’exposer au monde entier leur affaire et leurs souffrances dans les conditions impossibles où ils vivent.

En cette occasion, le Comité supérieur national pour soutenir les captifs a publié des statistiques sur les captifs palestiniens, leur nombre, leurs conditions.

Depuis de début de l’année en cours, 2010, les occupants israéliens ont enlevé 1 530 Palestiniens : 90 personnes de la bande de Gaza, 400 de la ville d’Al-Quds et du reste de la Cisjordanie.

Statistiques

Riyad Al-Achqar, président du service de presse, confirme que l’occupation israélienne enferme actuellement dans ses prisons 7 500 Palestiniens dont 330 enfants âgés de moins de treize ans. Parmi eux se trouvent 37 femmes, 15 députés et un ancien ministre. Et depuis 1967, 197 détenus palestiniens ont perdu la vie dans les prisons israéliennes.

La prison d’An-Naqab renferme plus de 1 900 Palestiniens, celle de Majdo 1 000, Nafha 870, Ofar 860, Rimon 500, Asqalan 420, Hadarim 150, Bir As-Sabi’ 360, Jalbouh 362, Chatta 400, L’hôpital Ar-Ramla 45, Damoun 200, Talmond et Hicharim 37. Le reste se trouve dans les centres de détention et d’enquête.

790 captifs sont condamnés à rester derrière les barreaux de l’occupation israélienne pour plusieurs perpétuités. 290 Palestiniens sont encore emprisonnés sous ce régime illégal de « Détention administrative ». Neuf habitants de la bande de Gaza sont enfermés, considérés comme des combattants illégitimes.

Les femmes et les enfants

Al-Achqar souligne que le nombre de femmes palestiniennes détenues a atteint 37 captives. Elles viennent de la bande de Gaza, de la ville d’Al-Quds, des territoires palestiniens de 48 et surtout de la Cisjordanie. Et au cours de ce mois, l’administration pénitentiaire a augmenté ses pressions sur elles pour qu’elles arrêtent leur grève. Elles étaient privées de leurs droits des plus simples : récréation et cantine par exemple.

Et pour ce qui est des enfants palestiniens, 330 d’entres eux trouvent leur enfance enclose, se retrouvant en grand nombre dans de petites cellules. Les occupants israéliens les font chanter en les menaçant de les garder pour longtemps, en les frappant, en les enchaînant, en leur bandant les yeux, en les insultant, en faisant tout ce qui va à l’encontre des règlements internationaux les plus élémentaires concernant les droits des enfants et tous les captifs d’ailleurs.

Ils souffrent d’un fort manque de nourriture, de propreté, de visite médicale, de vêtements. Ils sont entassés dans des cellules très mal aérées. Et parfois, ils sont mis avec des adultes ou des adolescents criminels. La liste est bien longue pour pouvoir tout énumérer.

Et en cette année 2010, sont en forte hausse les enlèvements d’enfants dont l’âge ne dépasse les 12 ans. Par cette politique, les occupants israéliens ne veulent que détruire la nouvelle génération palestinienne, détruire son âme. Ils ont mis la main sur l’enfant Amir Al-Mohtasib, âgé seulement de 9 ans, et son frère Hassan, 12 ans. Et de la ville d’Al-Khalil, ils ont emprisonné l’enfant Ghandi Al-Aouioui, 9 ans, ainsi que les enfants Ibrahim Abou Aycha, 11 ans, et son frère Charif, 12 ans.

Les anciens captifs, les députés et les ministres

Le Comité souligne que 114 Palestiniens sont dans les prisons israéliennes depuis plus de 20 ans. Le captif Naïl Al-Baghouthi vit dans les prisons israéliennes depuis plus de 33 ans. Ainsi, il est devenu le doyen des captifs palestiniens et le plus ancien détenu du monde par la même occasion.

Les occupants israéliens gardent dans ces cellules 15 députés du Conseil Législatif Palestinien, ainsi que l’ancien ministre Wasfi Qabha. Ils sont humiliés de façon volontaire ; ils sont privés comme les autres captifs de visites et de soins.

Et durant cette année en cours, l’administration pénitentiaire israélienne continue à effectuer des raids dans les cellules, en insultant, en humiliant les captifs et en dévastant leurs affaires, sans parler de cette inspection à nu. Cela s’est passé dans plusieurs prisons israéliennes.

Et la captive Abira Mahmoud Oda a été sanctionnée, isolée pour une semaine durant, pour la simple raison qu’elle ne s’était pas levée le matin, étant malade !

L’arrestation administrative

Dans les prisons israéliennes se trouvent encore 290 Palestiniens enfermés sous ce régime illégal d’arrestation administrative. Le captif est emprisonné sans chef d’accusation.

Pire, le captif est enfermé pour une durée délimitée, mais cette durée n’arrête pas d’être renouvelée. L’arrestation administrative a été renouvelée à six reprises pour l’ancien ministre Wasfi Qabha. Trois fois pour la captive, pourtant atteinte d’une maladie au cœur.

Déporter les captifs

Le rapport souligne que les autorités de l’occupation israélienne ont pris l’habitude de déporter des dizaines de captifs palestiniens à l’intérieur comme à l’extérieur de la patrie. La dernière déportation en date concerne Akram Al-Antir, qui avait été déporté vers l’Espagne. Il a attrapé un cancer dans la prison à cause de la négligence médicale.

15 autres Palestiniens sont menacés de déportation, sous prétexte qu’ils sont porteurs de passeports étrangers, bien qu’ils portent des cartes d’identité palestiniennes et qu’ils vivent en Cisjordanie depuis un moment. Cette déportation est un acte criminel selon les conventions internationales.

Par ailleurs, les occupants israéliens gardent dans leurs prisons neuf captifs qui ont pourtant fini leurs peines, placés sur la liste des combattants non légitimes. Encore une loi qui vient à l’encontre des droits de l’homme.

En effet, chaque fois que la durée des peines du captif Osama Al-Zri’i et du captif Ziyad Ihsan Al-Hindi prend fin, les Israéliens les renouvellent. Et ce ne sont que deux exemples.

Les captifs malades

Le nombre de captifs malades n’arrête pas d’augmenter de jour en jour. L’espoir de trouver la santé s’amoindrit de plus en plus, ne recevant le soin adéquat à leurs cas que des mois ou même des années plus tard. On peut citer l’exemple du captif Zohaïr Libada, de Naplouse, qui ne peut plus recevoir un rein, à cause de ce retard.

La négligence médicale avait été la raison de la paralysie du captif Mohammed Abdou Al-Aziz. L’état de santé de Tariq Al-Assi et de Kayed Hiron s’est beaucoup détérioré pour la même raison.

Le rapport indique que 20% des captifs sont malades, sans qu’ils ne reçoivent le soin nécessaire. 16 souffrent d’un cancer. 88 du diabète. 25 d’une défaillance rénale. 20 sont handicapés. 3 souffrent d’hémiplégie.

Les martyrs

Le rapport affirme que le nombre de captifs tombés en martyre a atteint le nombre 198, suite à la mort du captif Raïd Mahmoud Abou Hamad, 31 ans, originaire de la ville d’Al-Quds, dans la prison d’Ichel, à cause de cette négligence médicale. Il fait partie des 51 captifs palestiniens tombés en martyre pour la même raison. Avant lui, le captif Obayda Maher Al-Qudsi, de la ville d’Al-Khalil, est mort parce que les occupants israéliens l’avaient arrêté blessé sans lui adresser le soin nécessaire. Il a perdu la vie deux semaines après son arrestation.

70 autres captifs palestiniens sont morts sous la torture. 70 autres ont été assassinés lors de leur arrestation. 7 ont été tués par des balles réelles.

62 martyrs sont originaires de la bande de Gaza. 113 de la Cisjordanie. 15 de la ville d’Al-Quds et des territoires palestiniens occupés en 1948. 7 martyrs viennent d’autres parties de la Palestine.

22 avril 2010 - Centre palestinien d’information - Article publié par "Palestine Actuel", traduit et résumé par le département français du Centre Palestinien d’Information (CPI)

 


 

 


 

Commémorations de la Nakba, le nettoyage ethnique du Peuple palestinien :

 

dimanche 25 avril 2010 - 21h:04

Dina Elmuti - The Electronic Intifada

 

"Tu vois là-bas" semblait-elle me désigner par dessus mon épaule "c’était la carrière de pierres de mon père et il y avait un moulin à blé"...
(JPG)
Scène de l’exode palestinien de 1948...

"Ils ne feront pas de nous des criminels, ne nous voleront pas nos identités profondes, ne nous dépouilleront pas de notre personnalité, ne nous dépolitiseront pas et ne nous transformeront pas en robots mécaniques, dépendants et dociles. Nous ne l’accepterons pas. Il y va de notre honneur". Ainsi s’exprimait Bobby Sands de l’Armée Provisoire Irlandaise Républicaine.

C’est comme si en passant Bab al-Amud, la porte de Damas, pour sortir de la vieille ville de Jérusalem, j’étais transportée à une autre époque, dans un lieu interdit qu’il m’était défendu de simplement regarder sous peine de poursuites, un endroit qui maintenant appartient à d’autres. "Cet endroit dont vous parlez n’existe plus depuis longtemps" c’est ce qu’ils continuent à dire avec un mépris égal à leur l’impunité, mais il est impossible de m’arrêter. Ils n’y sont jamais arrivés auparavant et ils n’y arriveront pas maintenant. J’étais déterminée à y retourner, à voir tout de mes propres yeux et à imprimer chaque détail du site dans mon cerveau pour toujours, en dépit des reconstructions illégitimes que d’autres faisaient sans notre aval. Malgré toutes les rénovations et constructions destinées à s’approprier ce lieu, il serait toujours Deir Yassin pour moi.

"Deir Yassin" dit-elle tristement, et je peux lire la douleur dans ses yeux chaque fois qu’elle parle du jour terrible où elle a perdu sa maison. "Deir Yassin" répète-t-elle, avec l’innocence d’un enfant dans la voix, chaque fois qu’elle se remémore les doux souvenirs d’un monde que le mal n’avait pas encore complétement dénaturé. "Deir Yassin", les paroles impérissables de ma grand-mère continuent de résonner en moi chaque jour car elle m’a fait promettre de ne pas oublier et j’ai l’intention de tenir ma promesse.

Je suivais les panneaux routiers indiquant la direction de Givat Shaoul et les souvenirs revenaient un à un. Ne trouvant pas de place de parking, j’ai garé la voiture à plaques jaunes* sur le bord de la route, près d’une clôture bleue abandonnée, pour avoir le temps de faire l’aller et retour à pied. Dans la brise fraîche de l’après-midi, je me tenais sur la corniche surplombant le cimetière de Har Hamenuchot et je voyais le Mémorial de l’Holocauste Juif. Je respirais profondément et assimilais la vue de ce qui portait maintenant le nom de Givat Shaul. Comme je me tenais là, intégrant la vision surréaliste du Mount Herzl et de Yad Vashem, les récits de ma grand-mère prirent vie devant mes yeux et je fus submergée par l’émotion.

"Tu vois là-bas" semblait-elle me désigner par dessus mon épaule "c’était la carrière de pierres de mon père et il y avait un moulin à blé". Jamais je n’oublierai l’expression de son visage, ses lèvres tremblantes, ses doigts fatigués tapotant sa poitrine avec une telle fierté, et le son strident de sa voix où perçait une si grande nostalgie. Quand elle était petite, elle jouait avec ses amies dans le monastère voisin entouré de figuiers, d’amandiers et de pommiers, comme tous les enfants, sans se douter de la tragédie qui l’attendait. A huit ans pourtant, sa vie d’enfant insouciante a basculé dans la souffrance et l’injustice. En moins d’une journée, elle fur forcée de s’enfuir en laissant tout derrière elle sauf les habits qu’elle portait sur le dos. Il y a 62 ans, elle appelait cet endroit sa maison. C’était sa maison, et sans qu’elle en soit informée, sans qu’on lui ait demandé son avis, sans regard pour ses droits, elle en avait été chassée.

Quelqu’un avait décidé sans état d’âme, que cela ne lui appartenait plus. Quand j’y pense j’ai la sensation physique de recevoir des coups de pieds dans le ventre encore et encore.

Il est difficile de retourner à Deir Yassin sans être tétanisé par l’évidence du nettoyage ethnique et de l’hypocrisie qui éclate dans ce lieu qui appartenait autrefois aux Palestiniens qui y étaient nés, ce lieu qu’ils appelaient leur terre il y a moins de 70 ans. Des souvenirs et des récits déchirants ont permis à Deir Yassin de vivre dans le coeur d’innombrables personnes du monde entier, de sorte qu’il n’est pas seulement considéré comme un lieu de pillage, de destruction et de mort. Deir Yassin continuera de résonner à jamais comme une exemple de détermination et de capacité de surmonter les épreuves. Avant de retourner à la voiture et de dire au revoir à Deir Yassin une fois de plus, je suis restée un moment au bord de la colline qui surplombe le Mont Herzl dans l’espoir d’emmagasiner tout ce que j’avais vu ce jour-là.

J’étais si concentrée sur tout ce que j’avais remarqué cette fois-ci, que j’avais l’impression que mon sang se mettait à bouillir. Je regardais le monument grandiose de Yad Vashem, érigé en mémoire de ceux qui sont morts si injustement dans l’Holocauste, me tenant debout sur la terre où ma propre famille a perdu sa vie et sa subsistance tout aussi injustement mais sans le moindre monument pour les honorer. A un peu plus d’un kilomètre de Deir Yassin se trouve une monument qui commémore les victimes de l’Holocauste pour rappeler au monde ce crime contre l’humanité perpétré en toute impunité. Aujourd’hui, il continue de rappeler au monde les atrocités qui y ont été commises avec un message éternel et universel :"N’oubliez jamais que l’homme est capable des pires atrocités envers d’autres hommes".

Je ne peux pas m’empêcher de ressentir cruellement l’ironie confondante de la situation, moi qui me tiens en ce moment de l’autre côté de Yad Vashem, à Deir Yassin où un massacre à été perpétré in y a 62 ans. Je suis là pour honorer ceux dont les noms n’apparaissent pas dans les musées, dont les voix ne sont quasiment jamais entendues, dont on ne parle pas dans les médias, et dont la contribution à l’histoire est ignorée et supprimée des livres d’école et des salles de classe, de sorte que presque plus personne au monde ne les voit. Deir Yassin revêt une importance capitale parce que ce n’est pas seulement l’histoire d’un massacre mais l’histoire de deux peuples - les victimes et les victimes de ces victimes- dont les sorts sont liés sur une terre volée.

Effacé de la carte d’Israël après 1948, Deir Yassin n’est pas et ne sera jamais effacé de l’esprit des Palestiniens, qu’ils vivent sous l’occupation ou dans la diaspora. On peut changer les cartes et la signalisation routière, je trouverai toujours le moyen de revenir à Deir Yassin, parce que c’est ma responsabilité morale d’y revenir et de garder vivant le souvenir. C’est de là que je suis originaire. C’est là que les membres de ma famille, vivants et morts ont souffert. C’est là que nous avons subi l’injustice et je ne l’oublierai jamais. Après tout Simon Wiesenthal a dit, à propos des souffrances de Juifs aux prises avec l’injustice, que "l’espoir est entretenu par ceux qui se souviennent". De la même manière, les souffrances de Palestiniens méritent le respect. Comme tous les peuples qui ont été dominés et opprimés, les Palestiniens continueront sans faiblir à lutter et à se souvenir.

Malgré la souffrance, l’angoisse et les souvenirs traumatisants qui ont accompagné sa vie, les yeux de ma grand-mère s’éclairent à la simple mention de "Deir Yassin". Aujourd’hui, cet endroit, associé à tant de peines et de douleur continue à être pour elle une source de fierté et de bonheur. Je n’ai jamais vu une telle force et un tel ressort et j’essaie de suivre son exemple chaque jour.

Donc aujourd’hui je commémore le 62ième anniversaire du massacre de Deir Yassin. Ce faisant je n’exploite pas ignominieusement les souffrances d’un peuple. Je fais un travail de mémoire : une injustice a été commise ici et c’est notre responsabilité de nous souvenir que les atrocités et l’intolérance dont nous sommes témoins ou dont nous entendons parler autour de nous, a pris naissance à Deir Yassin. Deir Yassin, qui a enclenché la Nakba, notre Catastrophe, est un témoignage indéniable de cette scandaleuse injustice et il continuera à résister aux manœuvres dilatoires et l’idée que "Aux innocents les mains pleines". Deir Yassin témoigne de ce que les Palestiniens ont existé et existent encore et que nous ne renoncerons pas sans combattre.

David Ben Gourion, le premier Premier Ministre d’Israël, a eu tort d’affirmer avec arrogance : " Les vieux mourront et les jeunes oublieront". Il a sous estimé la volonté indomptable des Palestiniens. Malgré le désespoir, l’affliction et les déchirements, nous ne renoncerons jamais à un rêve gravé dans nos cœurs et nos esprits. Oui les vieux mourront, mais les jeunes n’oublieront jamais et pour paraphraser Bobby Sand "Notre vengeance sera le rire de nos enfants", ce sont eux qui perpétueront notre rêve et notre combat pour la justice. Ce rêve vivra toujours dans le cœur d’une génération après l’autre. Il y a dans nos cœurs un feu qui ne s’éteindra jamais et ce que nous disons aujourd’hui nous engage pour la vie entière.

* Dina Elmuti est titulaire d’un Master en Sciences Sociales de l’Université de Carbondale, dans le sud de l’Illinois. Elle vit en Palestine.

[Note] Les Palestiniens des territoires occupés ont des plaques blanches et une voiture à plaque blanche dans ce lieu, si elle avait pu y arriver, aurait soulevé immédiatement la suspicion. (N d T)

9 avril 2010 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/ar...
Traduction de l’anglais : Dominique M.


Sables de Douleur (1950) – documentaire sur les camps de réfugiés arabes palestiniens (en anglais - 28’33)
Par ISM

 

La tragédie des réfugiés palestiniens de la Nakba dans la Bande de Gaza. Ils vivent dans des tentes, des soldats égyptiens leur donnent des couvertures et de la nourriture, et l’UNICEF de la farine. Un prête libanais organise les distributions. Les réfugiés étaient plombiers, charpentiers, tailleurs et cordonniers à Jérusalem. Le documentaire montre les conditions de vie sordides dans les camps et le courage des Palestiniens tentant de reprendre le cours de leur vie, après avoir été arrachés à leur terre et à leurs maisons par la création de l’entité sioniste.

 


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16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 15:27

 

ISM

 

Raid nocturne à Bil’in le 13 avril... une fois de plus ! (vidéo)
Par Eyad Bornat > majdarmajdar@yahoo.com

 

Mardi dernier, le village de Bil’in a été une fois de plus attaqué par l’armée israélienne. Vers 1h du matin, les forces armées sont entrées dans le village pour arrêter Khalil Ibrahim Yaseen, 16 ans, qui n’était pas chez lui. Les soldats ont remis à sa famille une convocation du bureau de la Shabak, disant que Khalil serait arrêté s’il ne se présentait pas à la convocation. Il y a à peine 2 mois, Khalil a été libéré de prison, après y avoir passé un mois pour son action dans les protestations non violentes.

 

Traduction : MR pour ISM

Les prisonniers palestiniens : une souffrance qui n’a pas de fin

jeudi 15 avril 2010 - 05h:51

Ziad Medoukh

 

Par l’équipe du Centre d’information francophone - Dpt de français - université Al-Aqsa-Gaza

Des noms comme : "Shatà, Be’er Shéva, Asel shéva, Shéva, Hédarim, Talmond, Nafhà, Askalan, El Ramlah, Navi Teritsa, Majido, Naqab, Ofar, Atlét" sont souvent répétés par les familles mais aussi par presque tous les Palestiniens ; ce sont des noms de prisons israéliennes.

Le lundi 12 avril 2010, le centre d’informations et de recherches francophone a visité le siège de la Croix-Rouge à Gaza qui se situe dans la rue d’Aljalaà, où les parents et les familles des prisonniers font un sit-in au sein de son siège d’une façon hebdomadaire par solidarité avec leurs fils qui sont emprisonnés dans les prisons israéliennes depuis longtemps.

Il y a environ 11 000 prisonniers palestiniens, dont de nombreux jeunes de moins de 18 ans, dans les prisons israéliennes ; et parmi eux, 800 sont de la bande de Gaza.

Une vingtaine de mères et solidaires vont chaque lundi face de la Croix-Rouge pour dénoncer les emprisonnements et dire leur solidarité avec leurs fils et pouvoir montrer et arriver à faire entendre leurs messages au monde extérieur.

L’équipe du Centre a rencontré plusieurs parents en provenance de toutes les villes de la bande de Gaza pour comprendre et expliquer le sens leur rassemblement. Ces personnes montrent des photos de leurs fils qui souhaitent les voir ; alors que notamment la majorité de ces parents sont interdits de visiter leurs fils dans les prisons israéliennes à cause de l’armée israélienne qui leur refuse des autorisations de visite.

Le Centre d’informations et de recherches francophone a rencontré plusieurs parents des prisonniers et il a écouté plusieurs histoires de leur lutte pour défier cette situation.

Il a d’abord écouté la mère du prisonnier Shadi abou l’Hssein qui est né à Khan Younis, au sud de la bande de Gaza, en 1979, et dont l’épouse a un bébé, Shadi a perdu son père le 7 octobre 2002 dans le massacre collectif par l’armée israélienne dès que les chars et les hélicoptères israéliens ont attaqué la ville de Khan Younis et ont fait tomber 14 martyrs et 147 blessés ; c’était un jour noir pour tous les habitants de Khan Younis et tous les Palestiniens.

Un jour en 2004, Shadi a essayé de visiter sa tante au nord de la bande de Gaza en passant par le check-point d’Abou Holly qui était installée entre la ville de Khan Younis et la ville de Deir El Balah, au centre de la Bande de Gaza, par l’armé israélienne avant leur retrait de Gaza en 2005. Les soldats l’ont arrêté et l’ont condamné à une peine d’emprisonnement de vingt-sept ans.

Actuellement Shadi est emprisonné à Nafha au nord d’Israël et depuis six ans aucune visite n’a été autorisée. Sa mère dit qu’elle vient chaque lundi au siège de la Croix-Rouge avec plusieurs mères de prisonniers ; notamment qu’au jour d’Aïd (qui est un jour de grande fête pour les musulmans durant lequel les Palestiniens visitent leurs proches, leurs amis et leurs voisins aussi). Mais dans ce jour-là, cette mère va toute seule au sein de la Croix-Rouge à Gaza avec sa photo pour fêter et discuter symboliquement avec son fils absent.

Cette mère nous explique, avec plein des larmes dans les yeux, qu’elle n’a ni informations, ni messages que ce soit par la poste ou par la Croix-Rouge. Alors seuls, les prisonniers de la même prison qui sont parfois libérés transmettent des messages de son fils ; sinon elle ne saurait plus rien de lui.

Nous avons aussi rencontré le père du prisonnier Imad Shahada, condamné à 47 ans.

Actuellement, Imad est emprisonné à la prison de Be’er Shéva en Israël... Son père dit que ça fait dix ans qu’il n’a pas visité son fils faute de permissions israéliennes pour le visiter, ajoutant que la mère d’Imad est morte l’année dernière sans ne l’avoir revu une seule fois depuis son arrestation.

La question qui se pose est-ce que le père de Imad aura la chance de le voir avant de mourir, ou l’histoire va-t-elle se répéter comme avec sa mère.

Et parmi le reste des femmes, enfants et hommes regroupés, nous nous sommes intéressés à une vieille femme assise sur une chaise en plastique à cause de sa fatigue parce qu’elle a passé toute la journée en créant liberté pour nos prisonniers Ce fut pour nous une rencontre inoubliable avec cette vieille femme, qui refusait qu’on l’appelle par son prénom, mais par son nom préféré, Oum Ibrahim, qui veut dire, selon la tradition palestinienne, la mère d’Ibrahim. Ibrahim son fils est prisonnier depuis longtemps dans les prisons israéliennes.

Ce sit-in est animé par les familles des prisonniers pour se manifester et dire non aux agissements inhumains israéliens non conformes aux conventions internationales contre les prisonniers palestiniens à qui il arrive même qu’on interdise de se soigner.

Tout le monde sait en Palestine, mais pas assez de gens sur la planète, qu’il y a beaucoup de prisonniers qui sont morts à cause de la politique israélienne injuste et le refus de donner les soins suffisants aux prisonniers palestiniens.

Un visage plein des rides exprime la souffrance et la fatigue d’une femme qui attend le retour de son fils condamné à 27 ans de prison avant ses 24 ans, et qui doit passer injustement toutes ces années en prison, et qui n’a pas vu sa mère depuis 3 ans. Et encore était-ce exceptionnellement, grâce à une rencontre avec un grand responsable qui est arrivé de Genève elle avait pu voir son fils par deux fois au bout de 13 ans. Quelle souffrance !!!

Quand il fut arrêté le 2 avril 1986, Ibrahim avait 26 ans, c’était la fleur de l’âge pour lui. Ton fils après les difficultés de l’avoir élevé, tu ne peux le voir à côté d’une épouse, mais en prison.

Oum Ibrahim nous a précisé « La prison est pour les héros et je suis fière de lui ; mais ce qui me rend triste c’est que je ne peux pas le voir même pour une seule minute ».

Tout le monde en Israël parle de Shalit et de la souffrance de ce soldat qui est détenu, bien traité, depuis 4 ans mais il y a des prisonniers dans les prisons israéliennes depuis 25 ans et plus. Et on en parle beaucoup moins.

Ibrahim a un jumeau qui est maintenan père et grand-père ; alors que le pauvre prisonnier jusqu’à maintenant n’est pas marié. C’est un terrible prix pour la cause palestinienne, contre la politique agressive israélienne et ses crimes quotidiens.

Oum Ibrahim ne se laisse pas abattre, elle attend encore la sortie de son fils de la prison ; c’est vrai qu’elle a 70 ans, mais elle endure et elle continue d’espérer pour son enfant.

Et comme autres exemples de la souffrance des prisonniers dans les prisons, il y a le fait que les transmissions de l’argent que les familles envoient pour eux n’arrivent pas aux prisonniers, pas plus que les vêtements envoyés. Ils ne peuvent pas non plus recevoir d’informations sur leur famille. Alors que pour ce qui est des soins, alors que le prisonnier aurait besoin d’une intervention chirurgicale, les Israéliens ne lui donne qu’un comprimé.

Oum Ibrahim expliqua encore à propos de la solidarité des familles des prisonniers en disant qu’ici, en Palestine, on trouve une solidarité assez forte, mais qu’on ne trouve pas la même solidarité ou une solidarité suffisante à l’extérieur.

Oum Ibrahim tourna la tête vers une autre femme assise aussi à coté de nous en disant « Sanaä, il faut dire ton histoire ».

A cette occasion, on a beaucoup vu, on a beaucoup écouté, mais la question importante, c’est « Quand le monde va-il réagir pour mettre fin à cette souffrance ? ».

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Israël : un boycott total contre une occupation totale

jeudi 15 avril 2010 - 05h:40

Antoine Raffoul

 

Source

 

L’occupation israélienne étant totale et soutenue par pratiquement toutes les institutions et les entreprises du pays, il doit en aller de même pour le boycott d’Israël, qui sera total et intransigeant, écrit Antoine Raffoul.
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Manifestation à Londres, en soutien à la Palestine - Photo : Medyan Dairieh/Ma’anImages

Dans son article « Moment of truth » (ici en français) publié sur le site de Electronic Intifada, le 4 mars 2010, Rifat Kassis pose une bonne question : que signifie le « boycott », quelle est sa portée et son contenu ?

Nous, membres de 1948 : Lest We Forget souhaitons répondre à ceux qui appellent à un boycott sélectif d’Israël, et défier ceux qui nous mettent en garde, nous Palestiniens (et beaucoup de militants internationaux, par la même occasion) qui critiquons Israël contre les accusations d’« antisémitisme » (bien que nous soyons Sémites). Nous souhaitons également défier les politiciens qui réclament un nouveau cycle de négociations (proximité ou autrement) sur la question Palestine-Israël, car nous avons perdu le compte du nombre de pourparlers qui se sont tenus les 62 dernières années. Tous en vain. En fait, à chaque série d’entretiens, la Palestine rétrécit davantage et sa population est confinée dans des douzaines de Bantoustans.

Un boycott ne peut plus être sélectif. Comme M. Kassis l’a écrit : « l’occupation n’est pas une prise de pouvoir aléatoire et elle ne se déroule pas sur quelque terre éloignée : c’est une matrice complète de contrôle, stratégique, cohérente, délibérée, historiquement construite, extérieurement tolérée... » et, ne l’oublions pas, mise en oeuvre sur la terre palestinienne.

Ceux qui réclament un boycott sélectif ne comprennent pas que les décisions prises en Israël, à l’intérieur des territoires palestiniens occupés et dans l’ensemble de la Palestine historique, le sont par les dirigeants sionistes (et leurs collaborateurs), dans le but d’annexer, d’occuper et de nettoyer la totalité des territoires palestiniens, pas simplement ceux qui correspondent à la résolution 181 des Nations unies ni à la ligne d’armistice de 1947 ni aux territoires conquis en 1967, mais l’ensemble de la Palestine historique. La récente prise de bec entre l’administration étasunienne et Israël au sujet de la question des colonies prouve que l’aile la plus à droite de l’administration israélienne de Benyamin Netanyahu est décidée à multiplier les colonies dans l’ensemble de Jérusalem-Est annexée et dans le reste de la Cisjordanie.

Nous ne pouvons pas balayer les 62 dernières années de l’occupation sioniste illégale en nous contentant d’accepter un statu quo temporaire dans l’attente d’un accord sur le statut final. Ces 62 années douloureuses ne peuvent pas être subdivisées en zones coloniales nommées A, B, C, Gaza ou Jérusalem. Elles ne peuvent pas être jetées dans les poubelles de l’histoire par un cessez-le-feu, un checkpoint ou un mur de ségrégation. L’occupation est totale et illégale ? Il doit en être de même pour le boycott : total et jugé légal.

Nous ne devons pas nous contenter de boycotter l’huile d’olive produite en Cisjordanie parce qu’elle est produite dans une colonie illégale en Cisjordanie ; nous devons également boycotter tous les produits fabriqués dans toutes les colonies illégales. Nous ne devons pas simplement boycotter une institution académique impliquée dans des projets militaires financés par l’État, nous devons également boycotter d’autres établissements impliqués dans des activités culturelles, scientifiques et scolaires financées par l’État. Nous ne devons pas nous contenter de boycotter des équipes de sportifs israéliens jouant internationalement sous la bannière israélienne, mais boycotter également une compagnie de danse ou de théâtre israélienne envoyée à l’étranger pour blanchir l’image fasciste d’un Etat fasciste cruel. Nous devons non seulement boycotter Caterpillar parce qu’il démolit des maisons et déracine les oliveraies palestiniennes, nous devons également boycotter les entreprises qui fournissent le sable et le ciment pour la construction du mur d’apartheid .

Nous défions ceux qui réclament un boycott modéré et sélectif de nous trouver un établissement israélien, grand ou petit, qui ne fait pas partie de cette matrice de contrôle qui suffoque notre nation palestinienne. Comme cette occupation est totale et impitoyable, il doit en être de même pour notre lutte visant à y mettre fin. Comme l’occupation israélienne cruelle couvre toute la Palestine historique, il doit en être de même pour l’appel que nous lançons afin de renverser le processus qui a mené à cette occupation pour le remplacer par un système de démocratie et de justice englobant toute la Palestine historique. Une Palestine pour toute sa population, qu’elle soit juive, musulmane, chrétienne, copte, athée ou non-conformiste.

Pour atteindre ce but, il nous faut un boycott total de l’État sioniste. Pour atteindre ce but, nous devons identifier cet État. Pour identifier cet État, nous devons démêler la politique de l’intrigue qui a produit la résolution 181 de l’ONU préparant le terrain pour la création de cet État. Afin de démêler la politique embrouillée de cette résolution, nous devons nous atteler à dépoussiérer les archives officielles qui remontent à la déclaration Balfour de 1917. Nous devons creuser profondément dans la politique et les personnalités obscures qui ont donné la nation d’un peuple à un peuple regroupant de nombreuses nations. Et le comble est que ceci a été fait contre la volonté de plus de un million de Palestiniens autochtones.

Nous avons fermé la boucle maintenant et par conséquent notre boycott doit être un boycott total.

Par conséquent, ne nous contentons pas de lire les pages d’un seul chapitre de cette saga sans nous plonger dans les autres parce qu’il serait plus facile « d’oublier le passé ». Israël n’a jamais cédé sur ses objectifs, ses buts ou son agression déterminée contre le peuple palestinien. Il n’a jamais cessé de défier le droit international. Il n’a jamais infléchi son arrogance envers son allié le plus puissant, les USA.

Pourquoi devrions- nous faire des compromis dans la bataille du boycott ? Le premier remède à tout ce qui précède est un boycott total.

Un boycott total contre une occupation totale. C’est un minimum.

* Antoine Raffoul est un architecte palestinien habitant et pratiquant à Londres. Il est né à Nazareth et a été expulsé avec sa famille de Haïfa en avril 1948. Il est le fondateur et le coordonnateur de 1948 : Lest.We.Forget. un groupe faisant campagne pour la vérité au sujet de la Palestine. On peut lui écrire à info@1948.org.uk

5 avril 2010 - Cet article peut être consulté ici :
http://www.redress.cc/palestine/ara...
Traduction : Anne-Marie Goossens

 

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 17:08


http://www.pflp.ps/english/files/images/khalida-jarrar.jpg
La Camarade Khalida Jarrar, membre du bureau politique du Front populaire pour la libération de la Palestine, a appelé au développement d'une stratégie palestinienne unie qui renforce la résistance palestinienne et rejette le chemin défaillant et dangereux des négociations avec l'occupant.

Dans une entrevue du 8 avril 2010 avec le Jerusalem News Net, la camarade Jarrar a souligné l'importance de la lutte politique à un niveau international, insistant sur le fait que les Etats-Unis sont un allié stratégique de l'occupant israélien, et que ses tentatives de remplacer le droit international par ses propres demandes aussi bien que l'imposition de conditions sur les Palestiniens, doivent être rejetées entièrement. Elle a dit que de telles conditions profitent seulement à l'occupant et qu'il n'y a rien à gagner pour le peuple palestinien en participant à de telles mascarades.

Elle a dit que n'importe quel retour à des négociations "directes" ou "indirectes" est une concession aux pressions et aux diktats US et israéliens, et ne fait que les encourager à continuer leurs pratiques d'escalade de la colonisation, des confiscations de terre, des démolitions de maisons et des arrestations, autorisant et fournissant la couverture pour leur guerre continue contre notre peuple.

 

En outre, elle a dit qu'il est pressant que les chefs politiques palestiniens se tournent vers construire la force palestinienne, l'unité et la cohésion nationale sur la base du soutien à la résistance de notre peuple et une loyauté nationale claire. Les dirigeants palestiniens, a-t-elle souligné, ont pour devoir de soutenir et renforcer la loyauté de notre peuple face à une occupation continue, criminelle, coloniale et raciste.

La Camarade Jarrar a exprimé que la réconciliation interne palestinienne demeure au point mort, continuant à mettre notre peuple dans une position défavorable en dépit de leur loyauté continue dans la confrontation contre l'occupant.

Elle a réclamé l'élections d'un nouveau Conseil National palestinien comprenant toutes les forces, comme réclamé dans la déclaration du Caire de 2005, présentant un plan pour une Organisation de Libération de la Palestine inclusive et démocratique, l'établissement de l'unité entre les forces palestiniennes, et une revision politique complète qui rejette les négociations et renforce la résistance.

 

http://a34.idata.over-blog.com/250x350/3/08/94/85/afiche_FPLP.jpg

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 16:30

 

http://marxistleninist.files.wordpress.com/2010/04/us-troops-helmand.jpg?w=300&h=450The Marxist-Leninist

 

Article de Kosta Harlan dans Fight Back! News

 

Une enquête sur le massacre de cinq civils afghans par les forces américaines le 12 février a indiqué que les États-Unis ont essayé de dissimuler leur responsabilité dans les décès.

Dans la nuit du 12 février, les forces d'occupation US sont entrées dans une maison dans la zone de Gardez, province de Paktia, à l'est de la capitale Kaboul. Les soldats US ont abattu deux hommes afghans qui portaient des armes, et ont ensuite abattu trois femmes enceintes. Les Afghans avaient célébré la naissance d'un bébé. Les États-Unis ont au départ affirmé que les deux hommes étaient des combattants talibans et que les trois femmes étaient déjà mortes quand ils sont arrivées sur place. En fait, les deux hommes étaient un chef de la police locale et un procureur.

Les médias mainstream ont suivi cette affaire sans prendre la peine de vérifier auprès des habitants du village.

CNN a rapporté l'histoire avec le titre, "Des corps trouvés bâillonnés, après un crime d'honneur afghan". CNN a cité un fonctionnaire américain comme ayant dit que les femmes avait été abattues "à la manière d'une exécution" et que les meurtres avaient "les signes d'un crime d'honneur traditionnel".

Maintenant, une enquête a indiqué que les États-Unis ont menti au sujet des massacres et que les soldats des États-Unis qui ont abattu les femmes ont essayé de dissimuler leurs crimes. Dans un rapport publié dans le Times, Jerome Starkey a révélé que "les soldats des forces spéciales US ont retiré les balles hors des corps de leurs victimes dans la suite sanglante d'une incursion de nuit ratée, puis lavé les blessures avec de l'alcool avant de mentir à leurs supérieurs au sujet de ce qui s'est produit". Ce n'est que lorsqu'une enquête afghane a été diligentée sur les meurtres que la vérité a été finalement éclaté.

 

Abdul Ghafar, le fils du chef de la police tué dans l'incursion, a indiqué "mon père était ami avec les Américains et ils l'ont tué… Je veux les tuer. Je veux que les tueurs soient amenés devant la justice". Mohamed Tahir, dont le père était le procureur tué par les forces US dans l'incursion a dit, "ils nous enseignent les droits de l'homme, puis ils tuent des civils. Ils ne sont pas venus ici pour mettre fin au terrorisme. Ils sont des terroristes".

Les trois femmes enceintes qui ont été abattues par les forces spéciales des États-Unis avaient au total seize enfants.

Cet incident horrible est une preuve de plus, si il était vraiment nécessaire, pour soutenir ce que le Général commandant Stanley McChrystal a dit il y a quelques jours : "Nous avons abattu un nombre de personnes impressionnant, mais à ma connaissance, aucune ne s'est jamais avérée être une menace".

Dans d'autres dépêches aujourd'hui, le 6 avril, en Afghanistan, les forces de l'OTAN ont tué quatre civils - deux femmes, un enfant et un vieil homme, dans une attaque aérienne.

 

 

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Post-scriptum important : le cas Feiglin
Le sionisme, "fils de France"
Au cas où il serait utile de le préciser...
Deux clarifications importantes
Flash info en direct : ils ont semé la hoggra, ils ont récolté l'Intifada !
Flash info - importance haute : la manifestation pro-palestinienne de demain à Paris est INTERDITE
Le problème avec la Palestine...
Grande manif contre les crimes sionistes à Paris (13/07)
Magnifique manifestation pour la Palestine à Tolosa, capitale d'Occitanie occupée
Petites considérations sur le sionisme et l'identification-"obsession" palestinienne
Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

juin 2014

POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

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Liens

État français : 

Quartiers populaires - Colonies intérieures :

Peuples en Lutte (Hexagone) :

Autres pays francophones :

Internationalisme :

Castillanophones (État espagnol et Amérique latine) :

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Italophones :

Anglophones (Îles Britanniques & Amérique du Nord)

Germanophones et scandinaves : 

À l'Est, du nouveau : 

Grèce :

  • KOE ('maoïsant', allié à la gauche bourgeoise SYRIZA, en anglais) [dissous dans SYRIZA en 2013, publie maintenant Drómos tis Aristerás, en grec]
  • KKE(m-l) (marxiste-léniniste 'maofriendly', partie en anglais, le reste en grec)
  • ANTARSYA (Coordination de la gauche anticapitaliste pour le renversement, avec des trotskystes, des 'maos' etc., en grec)
  • ANTARSYA - France (site en français)
  • Laïki Enotita ("Unité populaire") - France (en français et en grec, scission anti-capitulation de SYRIZA, pour s'informer)
    EKKE (Mouvement communiste révolutionnaire de Grèce, 'maoïsant' et membre d'ANTARSYA, présentation en anglais, le reste en grec)

Karayib (Antilles-Guyane) & Larényon (Réunion) okupé : 

Monde arabe / Résistance palestinienne :

État turc / Kurdistan : 

  • Maoist Komünist Partisi (PC maoïste de Turquie/Kurdistan-Nord)
  • DHKP-C (ML, tendance 'guévariste')
  • TKP/ML (maoïste)
  • MLKP (ML, site francophone)
  • ATİK (Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe, maoïste, en anglais)
  • Nouvelle Turquie (information et soutien à la Guerre populaire et aux luttes, en français) [ancien blog]
    Nouvelle Turquie (nouveau site)
  • YPG (Unités de Protection du Peuple, Kurdistan "de Syrie", en anglais)
    PKK (Kurdistan "de Turquie", site en anglais)
    PYD (Parti de l'Union démocratique, Kurdistan "syrien", site en anglais)
    ActuKurde (site d'information en français)

Afrique :

Asie & Océanie :

Antifa :

Action Antifasciste Bordeaux (plus mis à jour, mais "cave aux trésors")

AA Alsace (idem)

Union Révolutionnaire Antifasciste du Haut-Rhin (URA 68, page Facebook)

Collectif Antifasciste Paris - Banlieue

Action Antifasciste Paris - Banlieue

Montpellier Antifa

Collectif Antifasciste 34

Collectif Antifasciste Rennais (AntifaBzh)

Cellule Antifasciste Révolutionnaire d'Auvergne (CARA, page Facebook)

Carcin/Quercy Antifascista (page Facebook)

Occitània Antifascista (page Facebook)

Breizh Antifa (page Facebook)

Perpignan Antifa (page Facebook)

Action Antifasciste de Pau

Union Antifasciste Toulousaine

Ipar Euskal Herria Antifaxista (Pays Basque du Nord antifasciste)

REFLEXes - site d'informations antifascistes

La Horde, portail d'information antifa

Rebellyon - rubrique "Facho"

Redskins Limoges

Droites extrêmes - blog Le Monde (site d'information bourgeois bien fourni, parfait pour le "watch")

Document : Ascenseur pour les fachos (série de 6 vidéos Youtube, Antifascisme.org, site social-démocrate)

 

Guerre pop' - Asie du Sud :

Inde Rouge (nouveau site "officiel" francophone)

Comité de Soutien à la Révolution en Inde

Comité de solidarité franco-népalais

Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple