L'Inde en voie de reprendre l'aide militaire et renforcer l'échange de renseignement avec l'armée népalaise
Revolution in South Asia - traduction SLPL'Inde sur le point de reprendre son aide militaire au Népal
My Republica 7 Décembre 2009
KATMANDOU - L'Inde a décidé de reprendre l'aide militaire "non- léthale" au Népal. L'aide était en préparation avant que l'Inde impose un embargo en Février 2005 après la prise des pleins pouvoirs par l'ancien roi Gyanendra, ont rapporté les médias locaux lundi. "La date de la reprise de l'aide militaire non-léthale doit encore être étudiée" a dit une source haut placée à myrepublica.com.
L'accord a été conclu lors de la réunion du Groupe consultatif Népal-Inde sur les questions de sécurité. La réunion s'est terminée dimanche. Le ministre népalais de la Défense Bidya Bhandari, lors de sa visite officielle en Inde en août, a demandé à l'Inde de reprendre l'assistance au point mort.
L'Inde reprend les relations militaires et le partage de renseignements avec le Népal
Bloomberg 7 Décembre 2009
L'Inde a annoncé qu'elle reprendrait la coopération militaire avec le Népal et entraînera les forces de sécurité népalaises, après avoir rompu sa coopération de sécurité lorsque l'ancien roi Gyanendra a pris le pouvoir et a dissous le gouvernement multipartite en Février 2005.
Les pays ont convenu d'échanger des renseignements et de coopérer sur la construction d'une base aérienne pour l'armée népalaise dans l'ouest du Népal, a signalé la radio d'Etat indienne Doordarshan. Les accords sont intervenus après une réunion de trois jours dans la capitale népalaise, Katmandou, qui a pris fin hier.
L'Inde a été l'un des principaux fournisseurs d'aide militaire (du Népal), en fournissant des hélicoptères et des armes pour aider l'armée à combattre les rebelles maoïstes. L'insurrection de 10 ans a pris fin en 2006 et le parti rebelle est devenue une organisation politique ayant remporté la majorité des sièges lors des élections l'an dernier.
L'Inde est le premier partenaire commercial du Népal, recevant 59,2% de ses exportations et fournissant 55,4% des marchandises importées dans le pays voisin de l'Himalaya, selon les données du gouvernement américain.
Le gouvernement népalais fait face à l'élargissement des protestations suite à la démission en Mai du Premier ministre maoïste Puspa Kamal Dahal, qui a démissioné après que le président ait annulé sa décision de congédier le chef de l'armée pour avoir refusé d'intégrer les combattants rebelles dans l'armée.
Une grève générale a commencé le 6 décembre lorsque les maoïstes ont forcé les écoles à Katmandou et d'autres endroits à fermer et bloqués les voyageurs dans certains secteurs, a rapporté la BBC sur son site Web. Les maoïstes ont annoncé la grève après que la police a tué cinq personnes et des dizaines blessés alors qu'ils éviction des squatters sans terre dans la jungle Dudhejari dans le district occidental de Kailali, a rapporté la BBC.
L'Office des Nations Unies pour le Haut Commissaire aux droits de l'homme au Népal a indiqué qu'il se penche sur l'usage excessif de la force l'expulsion menée à Dudhejari. Les forces de sécurité ont été attaquées par ceux qui résistent à l'expulsion par les armes, y compris des haches ( ! énorme...), et un policier a été tué, a déclaré l'Office dans un communiqué sur son site Web. "Nous surveillons la situation et interagissons avec les acteurs sur le terrain afin de minimiser les risques de nouvelles violences", a déclaré Richard Bennett, le représentant du HCDH-Népal.
Il a appelé le gouvernement et le Parti communiste unifié du Népal (maoïste) à "faire preuve de retenue et d'éviter tout incident, ce qui pourrait aggraver encore la situation fragile dans la région". (bla bla bla... les classiques appels à la "responsabilité" et à "l'apaisement" qu'on a entendu au Honduras)
Kiran : il faut rejeter les traités inégaux avec l'Inde
Telegraph Népal, Décembre 6, 2009
Le leader des maoïstes au Népal, remonté contre l'Inde, propose une Alliance Sud-Asiatique pour lutter contre l'hégémonie indienne
La colère envers l'Inde dans le camp des maoïstes du Népal devient assez évidente après la remarque faite par l'un des dirigeants de haut rang de l'ex-parti rebelle.
Mohan Baidya Pokharel alias Kiran, le vice-président du Parti maoïste, a craché son venin contre l'Inde, affirmant non seulement que les pays d'Asie du Sud ont été victime d'une politique expansionniste de l'Inde, mais exprimant aussi le besoin de former une alliance des nationalistes et des pays du voisinage Sud-asiatique pour lutter contre l'hégémonie indienne continuelle.
Le programme intitulé "les ingérences étrangères et le nationalisme" a été organisé par l'émanation du Parti maoïste, la Ligue des jeunes communistes (YCL), samedi 5 Décembre 2009 dans laquelle M. Pokharel a fait ces remarques que le temps permet de gêner l'Inde aux entournures.
M. Pokharel était aussi d'avis que, si le besoin s'en fait sentir le Népal devrait lui-même être prêt à se battre pour rétablir l'Etat du Népal d'avant la signature du traité inégal de 1816 de Sugauli - le Grand Népal.
"Il n'y aura pas le Népal si nous n'arrivons pas à éveiller le sentiment nationaliste parmi nous", a déclaré Kiran ajoutant que, "Notre Népal sera Sikkimisé (le Sikkim est un petit royaume himalayen annexé par l'Inde NDLR) plus tôt que tard." Toutefois, il a aussi exprimé l'opinion que depuis que l'Inde ne peut plus faire directement des interventions militaires au Népal comme elle l'a fait dans le passé pour récupérer notre territoire, elle (Inde) a utilisé nos propres partis politiques et certains des dirigeants appartenant à l'UML et au Congrès népalais pour Sikkimiser le Népal. "Nous allons nous battre contre les mauvaises intentions de l'Inde", a t-il également déclaré.
L'expert des ressources en eau du Népal M. Ratnasansar Shrestha était d'avis que les trois frères Koirala, Matrika, Bishweshwor et Girija sont resté au pouvoir, à différents intervalles de l'histoire népalaise et se sont maintenus tout simplement parce qu'ils ont vendu notre puissant grands fleuves à l'Inde à un vil prix prix.
"Les nationalistes népalais doivent rejeter tous les traités inégaux du passé, y compris Pancheshwor parce qu'ils ne sont pas dans l'intérêt du Népal", a t-il ajouté.
M. Gopal Siwakoti Chintan, un activiste de droits de l'homme sympathisant communiste, a même invité les maoïstes à saisir des armes pour institutionnaliser l'ordre républicain et de construire ce qu'il appelle "le Nouveau Népal".