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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 09:24

Source

Pour lire cet article, je lance un nouvel appel à la nécessaire conscience critique de ceux et celles qui lisent ce blog, parce que ces informations sont tirées de sources du MI5 et de la police nord-irlandaise, par conséquent, ces données ne peuvent être considérés comme des «informations» que les sources précitées donnent à la presse conventionnelle. INDEX-REAL-IRA0

Toutefois, je crois qu’il faut commenter tout simplement pour les mettrent en contraste avec d’autres apparus récemment.

Selon ces sources, le nombre de républicains associés aux groupes armés opposés à la GFA est passé à 700, précisément 736 (je suppose que cette certitude numérique est donnée pour créer un sentiment de contrôle), mais de ce nombre, environ 200, sont impliqués à un niveau supérieur, le reste donne un soutien plus ou moins actifs.

Par rapport aux chiffres publiés il ya quelques mois, nous avions parlé d’environ 300 militants et 150 avec des implications majeures, nous constatons une augmentation rapide de l’activisme de ces groupes, en particulier R.IRA,C.IRA et ÓnaÉ/ONH sans oublier l’activité incessante de Raad.

Ce qui est clair, sans entrer dans les sources d’objectif plus ou moins, est que les groupes armés républicains sont dans une escalade de la guerre, c’est indiscutable, aussi comme jusqu’à présent, sa “réussite” est assez plus petite qu’elle accompagnait traditionnellement les actions du P.IRA..

Nous allons voir des changements dans les prochains mois, et d’éventuelles réponses sociales à une attaque avec des conséquences mortelles, qui, malheureusement, à mon humble avis qui va se passer.

Sur une autre “information” on spécule sur la création d’une nouvelle IRA, qui serait résultante de l’union de deux factions du R.IRA et des gens du C.IRA, ainsi qu’ex-provos.

À ce qu’on suppose l’organisation va se faire connaître au début de cette nouvelle année, par conséquent, nous verrons jusqu’à quel point soient ces informations sont bonnes, ou des manoeuvres simples “d’un manuel antiterroriste”.

(source : http://nortedeirlanda.blogspot.com/16/12/09, traduction Futur Rouge)

 

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/85/INLA_Mural_Bogside_SMC.jpg/756px-INLA_Mural_Bogside_SMC.jpghttp://img218.imageshack.us/img218/7343/irlabk9.jpg

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 09:13

Le vendredi 18 Décembre 2009 [15h30] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse –  Lutte Internationale) Trois jeunes hommes ont été interpellés en Seine-et-Marne, dans les Landes et à Anglet dans le cadre d’une enquête antiterroriste en relation avec le groupe Irrintzi. D’après des sources policières et judiciaires, ces arrestations ont eu lieu hier, à 6 heures du matin. Les trois sont actuellement en garde à vue, l’un d’eux à Levallois, et les deux autres à Bordeaux, selon l’AFP.Stéphane Callou, Sébastien Callou et Lyonel Lareyrie sont âgés de 22 ans et ont la nationalité française. Ils ont été interpellés, respectivement, à Avon (Seine-et-Marne), à Anglet et à Hossegor dans le cadre d’une enquête préliminaire menée par le parquet de Paris, compétent en matière antiterroriste. D’après l’agence AP, l’enquête a été confiée, à présent, à la Direction interrégionale de la police judiciaire de Bordeaux.

Les enquêteurs les soupçonnent d’appartenir à Irrintzi et d’avoir «participé à des actions violentes» en 2009, a ajouté la source judiciaire. Ces jeunes hommes ne seraient pas connus des services de police, et n’appartiendraient pas au mouvement abertzale, ce qui, pour la police, aurait engendré des difficultés supplémentaires pour retrouver leurs traces, d’après France Bleu. Cependant, l’AFP affirme que la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), qui travaillait sur des éléments franciliens d’Irrintzi connus pour manifester leur soutien aux membres d’ETA arrêtés sur le territoire français, est parvenue, en octobre, à identifier le principal suspect. Son téléphone portable a trahi sa présence sur les lieux de certains attentats au moment où ils se produisaient.

Traces ADN concordantes

En outre, les enquêteurs ont pu récupérer des traces de l’ADN du jeune homme sur un verre qu’il venait d’utiliser dans un bar. Ces renseignements de la DRPP ont été transmis à la section antiterroriste de la brigade criminelle de la police judiciaire de la préfecture de police (SatPP) et à la Sdat. L’enquête de police technique et scientifique a permis d’établir une concordance entre les traces ADN du suspect et celles retrouvées sur certains des engins posés par le groupe.

Selon le ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, les trois hommes seraient soupçonnés d’«une quarantaine de faits différents, pose d’engins explosifs, mitraillages, alertes à la bombe, entre août 2005 et septembre 2009».

La police enquête sur leur participation, notamment, à une tentative d’attentat sur un golf de Saint-Jean-de-Luz en juillet 2009 et une alerte à la bombe dans un hôtel de Biarritz en août. Ils sont également soupçonnés d’être à l’origine de tirs qui n’avaient pas fait de victimes sur deux voitures de vacanciers en août au Pays Basque Nord.

Askatasuna a dénoncé ces arrestations et le fait que la presse espagnole en ait été la première informée : «cette opération ressemble beaucoup à certains montages policiers que nous avons connus».

Brice Hortefeux a déclaré que cette affaire «plus largement, s’inscrit dans le cadre d’une collaboration avec la police espagnole qui a abouti, depuis le début de l’année, à l’interpellation de 36 personnes», qui seraient eux, d’après l’AFP, «proches de l’organisation séparatiste basque espagnole ETA». Le ministre a finalement inclu dans le même groupe différents mouvements, chose que la police ne s’est pas aventurée à faire jusqu’à maintenant.

 

G.T. (lejpb.com)

Le dimanche 20 Décembre 2009 [15h05] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse –  Lutte Internationale) Une convocation a suivi les arrestations de trois jeunes hommes réalisées en Seine-et-Marne, à Biarritz et Anglet, survenues jeudi. La mère de Stéphane Callou a été écoutée par les enquêteurs hier matin.

Pendant ce temps, son fils, Lionel Labeyrie et Sébastien Callou étaient encore entre les mains de la Police à Paris. La compagne de Stéphane Callou aurait été placée en garde à vue le jour même de l’opération policière, d’après des sources proches de la famille. Cette même source a informé que la veille, les équipes des sections anti-terroristes avaient longuement perquisitionné à Soustons la résidence de la grand-mère de Stéphane Callou.

Des arrestations qui sont survenues alors qu’une réunion publique était organisée hier soir à Paris, à l’occasion du 9e mois de la disparition de Jon Anza. Sont intervenus la compagne du militant, son frère et sa belle-soeur, des compagnons de travail ainsi que Gabi Mouesca ancien président de l’Observatoire international des prisons et Anaiz Funosa de l’association de défense des prisonniers basques Askatasuna. Cette réunion est revenue sur les circonstances de la disparition du militant et qui conduisent à penser que J. Anza a été victime d’un enlèvement suivi d’un assassinat perpétré par des services policiers espagnols.

F.O lejpb.com

 

758 prisonniers politiques de la cause basque ! :

Le dimanche 20 Décembre 2009 [14h35] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse –  Lutte Internationale) A l’approche des fêtes de fin d’année, le comité de soutien aux 758 prisonniers basques, Askatasuna, a l’habitude d’organiser un concert à Espelette. Il aura lieu aujourd’hui et réunit Zea Mays, Eraso, Malgata et Gozategi. L’occasion de faire le point sur la situation du frère et de la soeur d’Amaia Beyrie, kanboar habitant Itxassou, dont le frère, Xan, a été arrêté en juillet dernier et la soeur, Lorentxa, en 2001.

GORA-EUSKADIQuelle est la situation de vos frères et soeurs ?

Xan est retenu à Fleury Mérogis (à 700 km de Bayonne) depuis le mois de juillet. Et Lorentxa a quitté cette prison après y être restée quasiment 8 ans, pour être transférée à la centrale de Joux La Ville (à 845 km de Bayonne).

Elle a été condamnée, pour l’instant, à 30 ans de prison pour des faits liés à ETA, en revanche, votre frère est dans l’attente…

Son dossier est encore en instruction ; l’enquête est en cours. Pour le moment, lui et les trois jeunes arrêtés en même temps sont en prison sous des accusations de la police.

Comment vous organisez-vous pour leur rendre visite ?

La situation est récente, donc il n’y a pas de règle générale. Par exemple, la semaine dernière j’ai fait les deux visites à la suite. J’ai pris le train le vendredi soir pour arriver à 7 heures du matin à Paris, où j’ai loué une voiture. A 8 h 30 j’ai vu Xan, cette fois, pendant une heure. Après avoir roulé pendant 250 km, j’ai rendu visite de 13 heures à 16 heures à ma soeur. De retour à Paris, j’ai pris le train pour arriver au Pays Basque le dimanche matin.

Il est clair que pour des raisons économiques et humaines, nous aurons des difficultés à assurer des visites tous les week-ends. Le voyage m’a coûté 300 euros, c’est le coût minimum. Si, en plus, je voyage avec mes enfants et mon compagnon, la somme s’élève à 600 euros.

Pouvez-vous assurer des visites régulières ?

Il est important de préciser que les visites sont faites par la famille mais aussi par les amis. Nous avons donc réussi à ce qu’ils reçoivent des visites toutes les semaines.

Sont-ils avec d’autres prisonniers basques ?

Xan est avec Eneko et Ibai [deux jeunes labourdins arrêtés en même temps que lui] et d’autres Basques. Ils passent 22 heures par jour en cellule et deux en promenade. Quant à Lorentxa, on lui ouvre la cellule à partir de 14 heures car elle est en centrale. Elle est avec deux Basques, un couple ; sachant qu’à elle, on l’a éloignée de son mari qui est aussi en prison.

Dans quelles conditions avait été arrêté Xan ?

Il a été arrêté en juin avec sa copine et la police l’avait retenu en garde à vue pendant quatre jours. Au même moment, une opération policière s’était soldée par une dizaine d’arrestations au Pays Basque Nord. Lorsque Xan était passé devant le juge des Libertés, il avait été relâché, considérant que les accusations prononcées à son encontre ne justifiaient pas son emprisonnement. Toutefois, le procureur avait fait appel et Xan avait été placé sous écrou. L’instruction est en cours et il est régulièrement auditionné par le juge qui ne lui pose, essentiellement, que des questions sur ses idées, sur les gens de son entourage… évoquant très peu les faits qui lui sont reprochés, soit, le fait d’avoir posé un engin explosif dans une maison d’Halsou.

Son arrestation avait été musclée…

Effectivement, les policiers l’avaient plaqué au sol au parking d’un supermarché, et dans la voiture, ils lui avaient mis un sac plastique sur la tête. Ensuite, pendant quatre jours il avait subi des menaces incessantes, du chantage. Dans l’ensemble, lors de cette opération, toutes les gardes à vue avaient été violentes, et pour la première fois, les policiers avaient prononcé des menaces de torture, se référant aux pratiques de la garde civile espagnole.

Dans quel état d’esprit êtes-vous face à sa situation ?

Cette opération est une action qui a pour objet de faire peur aux jeunes qui s’organisent, notamment, aux membres de Segi et ceux des gaztetxe. Il n’y a qu’à voir le nombre de personnes convoquées suite à ces arrestations. A Cambo, par exemple, toutes les tantes et oncles de Xan, ses amis, son patron, ont été convoqués par les enquêteurs. Des convocations qui sont devenues des interrogatoires, plus que sur Xan, sur les activités et les idées de ces jeunes. Je vois là un dérapage de la répression qui sert à «ficher» les gens et provoquer la peur. En tant que soeur, je ressens, bien sûr, de la douleur, mais en tant que citoyenne, cette situation m’est intolérable.

Qu’est-ce qu’il en ait du respect des droits de Lorentxa ?

Bien qu’elle soit mariée, on l’empêche de voir son mari, alors qu’elle y aurait droit ; ils ne peuvent pas s’appeler autant que ce que prévoit la loi ; elle a passé huit ans en détention préventive, et cela n’est pas permis ; il peut arriver que certaines demandes de visite n’aient pas été prises en compte, et il nous est arrivé de revenir de Paris sans avoir eu droit à la visite…

Toutes ces conditions rendent plus difficile le maintien des relations avec son entourage. Pendant huit ans, en préventive, tout son courrier étant lu, il a été difficile d’écrire en toute liberté. Avec mes enfants, je ne la vois que tous les deux mois, dans une petite salle, pendant une heure, après avoir passé la nuit dans le train… un ensemble d’entraves qui empêchent de maintenir des relations.

Quelle est la réaction de votre entourage ?

A Cambo, Itxassou et Espelette, un énorme mouvement de solidarité a suivi les arrestations de Lorentxa et de Xan. Et les gens sont présents, et proches de nous. En plus, Xan était très impliqué dans le village, au comité des fêtes, au rugby, et son entourage a du mal à croire qu’il est ce qu’ils veulent nous faire croire, c’est-à-dire, une personne dangereuse. Ils remettent en question cette tentative de criminalisation.

Quant aux élus, le maire ne s’est pas manifesté lors de l’arrestation de Xan ; il l’avait fait pour Lorentxa. Certains élus, toutefois, ont suivi les réunions d’information et en parlent autour d’eux.

Concernant les quatre jeunes, dont, Xan, nous avons créé un comité et nous demandons qu’ils soient immédiatement libérés, sans condition. Et plus généralement, nous demandons qu’ils cessent cette politique de harcèlement qui vise les militants, qu’ils soient militants politiques, syndicalistes ou, tout simplement, des personnes qui bougent et s’organisent. Et bien sûr, nous demandons le respect des droits des prisonniers politiques. Concernant, l’incarcération de Lorentxa, enfin, nous devrons arriver à la résolution de ce conflit. Cela ne passera pas par la répression.

Comment allez-vous passer noël ?

Leur absence se fera plus que jamais ressentir. Autour de la table deux chaises resteront vides. Et bien sûr, nous participerons au rassemblement des derniers vendredis du mois.

Goizeder TABERNA

ENTRETIEN/ Amaia BEYRIE / Sœur de deux prisonniers basques

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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 09:05

Le 16 Décembre 2009 [14h00] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse –  Lutte internationale) Le 20 février 2003 des Gardes Civils espagnols posaient des scellés sur les locaux du quotidien en langue basque Euskaldunon egunkaria après avoir perquisitionné ses locaux et arrêté dix employés. Quasiment sept ans plus tard le procès intenté à cinq ex-dirigeants,soupçonnés d’être en lien avec ETA, du journal débute aujourd’hui à Madrid.

Hier les cinq personnes inculpées dans ce premier procès (un autre suivra pour fraude fiscale) ont tenu une conférence de presse. Lors de cette celle-ci, ils ont affirmé partir pour Madrid «la tête haute». Pour eux la seule issue à ce procès ne peut être que l’acquittement. Ils ont remercié chaleureusement la société basque pour la solidarité exprimée depuis 2003 et ont appelé à la manifestation qui aura lieu samedi à Bilbo.

Entre espoirs et inquiétudes

Après la conférence de presse les cinq accompagnés de proches sont montés dans un bus pour rejoindre Madrid recevant une dernière ovation des dizaines de personnes réunies pour l’occasion.

Pour ce premier procès les inculpés risquent des peines d’entre 12 et 14 ans de prisons, peines réclamées par les parties civiles (Association des Victimes du Terrorisme et plateforme Dignidad y Justicia). Pourtant, le Parquet n’avait pas requis le renvoi devant un tribunal pour fautes de preuves mais le juge Juan Del Olmo en avait décidé autrement.

Pour Ainara Mendiola, du comité de soutien, jointe dans le bus «nous sommes partagés entre espoir et inquiétudes. Nous pensons qu’il n’y a aucune preuve de ce qui est avancé par les parties civiles et donc les inculpés devraient être absous mais nous sommes un peu inquiets tout de même car certains signes ne sont pas encourageants». Effectivement le tribunal, qui a accepté les témoins appelés par les parties civiles, a rejeté la plupart de ceux de la défense.

D’autre part une manifestation de soutien a été interdite à Madrid par le délégué du gouvernement qui dans les raisons invoquées a considéré que la justice détenait des preuves de l’implication des mis en cause, ce qui pour les membres du comité de soutien «bafoue la présomption d’innocence».

Julen GAZTELU
http://www.lejpb.com/paperezkoa/20091215/172207/fr/Debut-du-proces-Egunkaria

 

La Garde civil a déclaré que des « éléments évidents » étaient apparus dans l’enquête, des éléments suffisants pour justifier la fermeture du quotidien en langue basque Egunkaria.

Lors de la deuxième session du procès d’Egunkaria mercredi, qui aura duré à peine deux heures, trois gardes civils ont témoigné en qualité de témoins. Seul les avocats de l’association Dignidad y Justicia (Dignité et Justice) et l’Association des victimes du terrorisme (AVT) et des accusés ont posé des questions aux témoins, le procureur s’abstenant, comme la veille, de les interroger.

Le garde civil qui a conduit l’enquête a expliqué que les perquisitions furent opérées après avoir été informé que des relations entre un réseau de financement et l’ETA existait. Il a ensuite poursuivi assurant que, d’après les recherches, il y avait bien des éléments « évidents » de liens entre le quotidien et l’ETA.

L’avocat de la défense, Iñigo Iruin, a demandé à l’enquêteur s’il avait lui même exigé la fermeture du journal, sans qu’il puisse répondre par l’affirmative.

Le même militaire a ensuite reconnu que la Garde civile a enquêté de manière exhaustive une trentaine d’entreprises majoritairement liées à la culture basque, sur des éléments attestant de liens existants avec l’ETA.

Accusation de torture

Sur les questions de torture, un autre militaire a rappelé que « l’unique incident » s’est produit pendant leur garde-à-vue a été une « chute » dont a été victime Iñaki Uria qui a ensuite été assisté d’un médecin, sans plus lpouvoir donner de détails sur le reste de l’interpellation.

La suite du procès Euskaldunon Egunkaria se poursuivra le 12 janvier à l’Audience Nationale, à Madrid.

source : http://www.eitb.com/infos/politique/detail/315062/il-avait-des-elements-evidents-pour-fermer-egunkaria/

 

Après les deux premières audiences à Madrid contre Egunkaria, les prévenus ont exprimé leur grande préoccupation. Parlant au nom des cinq prévenus, Joan Mari Torrealdai a indiqué à la fin de la session «être très inquiet, car les accusations sont maintenues. Aujourd’hui, nous avons vu comment le guardia civil qui nous a transformé en terroristes, a dit que toutes nos entreprises étaient une couverture de ETA et qu’elles étaient au service d’ETA.» Joan Mari Torrealdai a souligné avoir expliqué clairement «qu’ Egunkaria était un projet journalistique, médiatique et culturel qui était au service de l’euskara et jamais au service d’ETA. Il restera la vérité historique d’Egunkaria.» Il a également lancé un appel à la manifestation de soutien qui aura lieu samedi à Bilbo. Par ailleurs, l’ancienne direction de La Semaine du Pays Basque, conduite par son fondateur Roland Machenaud a rendu public, son soutien aux prévenus.

Béatrice MOLLE http://www.lejpb.com/paperezkoa/20091217/172587/fr/Egunkaria–les-prevenus-declarent-tres-inquiets

 

Le dimanche 20 Décembre 2009 [13h45] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse –  Lutte Internationale) La marche a fini face à la mairie de Bilbao avec la lecture d’un communiqué de la part de Juan Mari Torrealdai. Le gérant d’Egunkaria a déclaré que la procédure est une « attaque » contre le basque.

 

L'affaire Egunkaria jugée. Photo: EFE

L'affaire Egunkaria jugée. Photo: EFE

Des milliers de personnes ont participé à la manifestation qui a parcouru les rues de Bilbao pour demander l’absolution des cinq dirigeants d’Egunkaria qui sont en train d’être jugés par l’Audience nationale, la plus haute juridiction espagnole.

La marche silencieuse a commencé vers 17h de l’après-midi et a fini face à la mairie de Bilbao avec la lecture d’un communiqué de la part de Juan Mari Torrealdai. Le gérant d’Egunkaria a déclaré que la procédure est une « attaque » contre le basque et que l’ »absolution est la seule forme de corriger l’injustice ».

Des représentants du Parti nationaliste basque (PNV), Aralar, Eusko Alkartasuna (EA), Ezker Batua (EB), Hamaikabat et Alternatiba, et les syndicats ELA, LAB, CC.OO., ESK, ESTE-Eilas, EHNE et Hiru, ont participé à la manifestation sous la devise « Egunkaria Libre ».

Les manifestants ont soutenu les accusés, les cinq derniers accusés de l’affaire Egunkaria. Ignacio Uria, Xabier Oleaga, Martxelo Otamendi, Juan Maria Torrealday et José Maria Auzmendi.

Une procédure ouverte il y a 7 ans

Le quotidien basque Euskaldunon Egunkaria a été fermé le 20 février 2003 sur ordre du juge de l’Audience nationale, Juan del Olmo ; plusieurs journalistes et membres du conseil d’administration furent alors mis en détention. Le juge a considéré que le quotidien poursuivait les mêmes objectifs que l’ETA et contribuait à renforcer les structures de la bande armée en générant des sociétés-écrans.

Dans un rapport présenté fin 2007, un groupe de juristes internationaux a considéré que la fermeture du journal et l’arrestation des journalistes violent par son caractère disproportionné les articles 10 et 15 de la Convention européenne des droits de l’homme. Le même comité a également confirmé que l’application de l’article 129.9 qui autorise un juge à fermer une entreprise ne s’appliquait pas aux groupes de communication.

source eitb.com

 

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 20:24

Secours Rouge APAPC
France: Meeting à Paris pour Jon Anza

Une réunion publique aura lieu le vendredi 18 décembre à Paris, à l’occasion du 9e mois de la disparition de Jon Anza. Les conditions de cette disparition et des informations parues dans la presse, tout comme d’autres événements similaires survenus récemment à certains réfugiés basques dans l’État français (tentatives d’enlèvement, brutalités et intimidations) conduisent à penser que Jon Anza a été la victime d’un enlèvement suivi d’un assassinat perpétrés par des services policiers espagnols, disposant vraisemblablement d’une complicité au sein de la police française.

A l’heure où la gauche indépendantiste basque (exclue depuis 10 ans de toute représentation électorale alors qu’elle obtient régulièrement près du quart des votes exprimés au Pays-Basque en territoire espagnol) a lancé une initiative spectaculaire et unitaire pour mettre fin à la violence dont le peuple basque souffre depuis plus de 70 ans, il est frappant de voir que l’État espagnol réagit de son côté en relançant une 'guerre sale' qui rappelle les années noires du G.A.L. (près de 40 morts sur le territoire français entre 1983 et 1987).

La compagne de Jon Anza, son frère et sa belle-sœur, ainsi que des compagnons de travail, participeront à la réunion d’information qui aura lieu au CICP (21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris) à partir de 18h30. Gabi Muesca (ancien président de l’Observatoire international des prisons) et Anaiz Funosa (d’Askatasuna, l’association de défense des prisonniers politiques basques) seront également présents.

Affiche pour Jon Anza


Pays-Basque: Fouilles au corps pour les familles de prisonniers politiques basques

Depuis début novembre, un nouveau pas vient d’être franchi – un de plus - dans le traitement arbitraire infligé aux prisonniers(ères) politiques basques et à leurs familles. Ces familles voient maintenant les conditions de leur droit élémentaire de visite remises en question, en péril, alors qu’elles étaient déjà difficiles et, parfois même, dangereuses. Chaque semaine, plusieurs familles partent de Bayonne, d’Anglet ou d’autres villes et villages du Labourd et de Basse-Navarre, en Pyrénées-Atlantiques, pour effectuer un voyage souvent très long, pour réaliser des aller-retour de 2400 km en deux jours, afin de rendre une courte visite à leurs proches incarcérés dans de lointaines prisons espagnoles ou françaises, des prisons aussi éloignées que possible – déjà - pour réduire au minimum ces possibilités de visites.

Depuis plus d’un mois, une nouvelle menace, qui se concrétise et s’amplifie chaque week-end, est venue s’ajouter à tout l’arsenal répressif touchant les prisonniers(ères) politiques basques et leurs familles. Suivant cette nouvelle directive – non spécifiée par une loi - les familles peuvent subir une fouille à corps exhaustive, en étant palpées manuellement sur tout le corps et/ou totalement dénudées, de force si les fonctionnaires le veulent, avant de pouvoir réaliser une visite. Exemple: Un visiteur qui souhaitait voir sa compagne, Agurtzane Izarza, incarcérée à Alicante, et qui avait refusé d’être dénudé par les fonctionnaires s’est vu déshabiller de force par quatre gardes civils appelés par ceux-ci et sans aucun résultat. Il ne cachait rien de répréhensible comme l’avaient déjà détecté portique de sécurité et raquette manuelle électroniques, procédés autorisés par la loi, eux. Autre cas: le samedi 5 décembre à la prison de Soria, les fonctionnaires ont refusé les béquilles en bois de la prison à un handicapé physique qui venait visiter Gaizka Gañan et, sans même essayer d’utiliser la raquette, l’ont obligé à enlever son pantalon alors qu’il ne pouvait le faire lui-même.

Depuis l’application de cette nouvelle mesure, à ce jour environ 200 prisonniers(ères) politiques basques n’ont pu recevoir de visite. Des avocats ont mis en route les recours nécessaires mais les procédures sont toujours très longues et peuvent durer plusieurs années en Espagne. Les autorités espagnoles ont très largement le temps de sévir.

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 17:01

Unità Naziunale

Le  9 décembre 2009 [11h15] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse –  Lutte de masseSoutien international) La Cunsulta di a Ghjuventu Corsa (ancienne Ghjuventù Indipendentista) apporte son soutien aux militants basques interpellés la semaine dernière. La Cunsulta di a Ghjuventu Corsa appelle à manifester samedi prochain en soutien aux jeunes basques.

Libertà / Askatashunera.

http://portail.unita-naziunale.org/wp-content/gallery/CGC112009-295x300.jpghttp://portail.unita-naziunale.org/wp-content/gallery/segi_logoa-300x171.jpg

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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 21:54

CSPB

INFO EH 4ème trimestre 2009

L’état espagnol mène une répression acharnée contre la gauche abertzale, arrête ses dirigeants, organise une véritable rafle contre l’organisation de jeunesse SEGI. Des dizaines de milliers de basques résistent et manifestent dans les rues de Donostia  et de Bilbo.

Sur le territoire français un réfugié politique basque, Jon Anza a disparu depuis le 18 avril 2009, Non da Jon ? Où est Jon ? - En novembre à Paris des peines très lourdes jusqu’à 30 années de prison, bien supérieures aux réquisitions du procureur sont infligées à des basques.

REUNION PUBLIQUE 18 DECEMBRE 2009 A 18 HEURES 30  AU CICP 21 ter rue Voltaire à Paris 11ème - avec la participation de Gabi Mouesca ancien Président de l’OIP, Anais Funosas d’Askatasuna, et en présence de Marijo compagne de Jon.

POUR ACCEDER A LA VERSION INTEGRALE DU JOURNAL DU CSPB   CLIQUER SUR LE LIEN SUIVANT :

infoehn8a4

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30 novembre 2009 1 30 /11 /novembre /2009 22:28

Secours Rouge APAPC

Le 24 novembre, 35 jeunes militants de la gauche indépendantiste basque membres présumés de l'organisation Segi, étaient interpelés. Segi est considérée comme terroriste par la Cour suprême espagnole depuis 2007, suspectée d'être un des viviers de l'ETA.  Sur les 35 personnes interpellées, 31 ont été placée en détention par la juge de la plus haute instance pénale espagnole et accusées d'appartenir et de collaborer avec une organisation terroriste.  Les quatre autres ont été remises en liberté.

 

Ce samedi soir, plus de 20.000 personnes ont manifesté dans les rues de Bilbao afin de réclamer la remise en liberté des jeunes militants (photo).  De nombreux cris pour l'indépendance et en faveur des organisations interdites par la justice espagnole ont été entendu.  A Bayonne, vendredi soir, une soixantaine de personnes s'étaient réunies à l'appel de Segi et de Batasuna devant le consulat général d'Espagne pour dénoncer les arrestations et la répression des états français et espagnol.

 

Les jeunes dénoncent des tortures

Le Journal du Pays Basque 01/12/2009

Julen GAZTELU

La semaine dernière les forces de sécurité espagnoles ont arrêté lors d'une macro-opération policière une trentaine de jeunes indépendantistes. Cette opération dirigée par le juge Fernando Grande Marlaska visait 40 personnes, 34 d'entre elles ont été arrêtées et mises au secret et un autre jeune a été arrêté, sur les marches du tribunal (Audiencia Nacional) alors qu'il allait voir le juge pour s'expliquer.

La totalité des jeunes ont dénoncé des mauvais traitements de la part de la garde civile et de la police nationale espagnole. Si les premiers à être passé devant le juge ont dénoncé des «pressions psychologiques» les suivants ont aussi dénoncé des «tortures». Ainsi les jeunes ont parlé «d'attouchements, de simulacre de viol, coups violents sur la tête et dans les parties génitales, obligation de rester des heures dans des positions inconfortables, menaces de piqûres de drogue» selon leurs proches.

L'intégralité des personnes interpellées a été mise au secret (incomunicacion) avant de déclarer devant le juge et n'a donc pu avoir la visite d'un avocat. Sur les 35 jeunes concernés, certaines personnes sont restées quatre jours au secret puisque les arrestations ont eu lieu dans la nuit de lundi à mardi dernier et que les auditions devant le juge ont eu lieu entre jeudi et samedi.

Protocole «Garzon»

Il faut dire que le juge Fernando Grande Marlaska avait refusé de leur appliquer le protocole «Garzon» du nom de cet autre juge qui avait proposé il y a quelque temps une méthode visant à éviter mauvais traitements durant les gardes à vue et ce, alors que des ONG telles qu'Amnesty International ou bien des organismes comme le Comité de prévention de la torture des Nations unies demandent avec insistance à l'Etat espagnol de prendre des mesures pour empêcher les mauvais traitements dans les commissariats.

Par ailleurs, une manifestation réunissant quelque 20 000 personnes a eu lieu à Bilbo, samedi, à l'appel des familles des jeunes pour dénoncer cette opération. cette manifestation était secondée par la gauche indépendantiste et les partis Aralar et Eusko Alkartasuna. A la fin de la manifestation deux jeunes, entourés de deux cents autres, ont lu un communiqué sur les marches de l'Hôtel de Ville de Bilbo. Les membres des familles des jeunes arrêtés ont eux aussi, par le biais de deux représentants exprimé leur point de vue. Ceux-ci se sont notamment demandés «Quel est le futur d'un peuple à la jeunesse duquel on nie les droits les plus élémentaires ?»

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 12:50

Secours Rouge Belgique
France: Procès contre des militants présumés d'ETA

Le verdict a été rendu un peu après 20h dans le procès qui a commencé à la Cour d’Assises Spéciale (c'est-à-dire anti-terroriste et formée par des magistrats professionnels) de Paris le 16 novembre dernier. Les réquisitions étaient très lourdes, certaines des peines distribuées le sont encore plus. Les militants basques ont été déclarés coupables 'd’association de malfaiteurs avec des fins terroristes, de détention d’armes et explosifs, de porter des documents falsifiés, de posséder des véhicules volés, dans une bande organisée'.

Juan Ibon Fernandez Iradi ('Susper'), âgé de 37 ans, a déjà été condamné à deux reprises en 2008 et a écopé de peines de 30 et 15 ans de détention. A l’occasion de ce nouveau procès, il a dû répondre en tant que 'responsable de l’appareil militaire' depuis son évasion du commissariat de Bayonne, le 21 décembre 2002 (deux jours après sa première arrestation) et sa dernière arrestation, quasiment un an plus tard.

Les magistrats avaient dicté une peine de 18 ans de prison pour Gorka Palacios Alday, présenté comme 'chef des commandos de l’ETA' lorsqu’en décembre 2003 avaient eu lieu les deux opérations policières, à Mont de Marsan et aux alentours de Pau. Ces opérations avaient permis l’interpellation des sept membres présumés d’ETA qui ont été jugés cette semaine. La cour a dicté une peine de prison de 15 ans pour Juan Luis Rubenach Roiz, âgé de 46 ans, présenté par le Parquet comme le responsable de la logistique de l’appareil militaire de la bande armée.

José Miguel Almandoz Erviti (37ans) et Iñigo Vallejo Franco (33), présentés comme 'responsables de la formation des activistes', ont été condamné à une peine de 12 ans de prison chacun. Les magistrats ont dicté une peine de 10 ans de prison pour Patxi Abad Urkixo, qui occupait le même appartement à Mont de Marsan avec 'Susper'. Par ailleurs, la situation de Garazi Aldana, âgée de 27 ans, est un peu différente. Il s’agit de la seule accusée qui a comparu librement, sous contrôle judiciaire et qui a été condamnée à cinq de prison. De ses cinq ans, elle est dispensée de purger trois ans mais sera sous des conditions spéciales. Elle sera sous contrôle judiciaire.

Ces sept militants viennent s'ajouter au 742 prisonniers politiques basques actuellement détenu en France et en Espagne.  Le nombre de détenus n'a jamais été aussi élevé, et les conditions qui leur sont imposées au niveau judiciaire et pénitentiaire n'ont jamais été aussi dures.

Inigo Vallejo Franco Gorka Palacios Alday Juan Ibon Fernandez Iradi

De gauche à droite Iñigo Vallejo, Gorka Palacios et Ibon Fernandez Iradi

 

Pays-Basque: Incidents après la rafle contre SEGI

Plusieurs actes de violence urbaine ont été enregistrés dans la nuit de jeudi à vendredi à Getxo et à Markina, en Pays-Basque sud, où un autobus a été brûlé et de nombreux dégâts ont été causés dans une station de métro. Le ministre basque de l’Intérieur, Adolfo Ares, a condamné ces actes de violence, en soulignant que 'ces apprentis de terroristes termineront par être incarcérés.' À Markina, trois personnes encagoulées ont obligé le conducteur d’un autobus urbain à descendre du véhicule auquel ils ont mis le feu, a indiqué le ministère basque de l’Intérieur. À Getxo, des personnes encagoulées ont incendié et causé de nombreux dégâts dans une station de métro. Ces incidents se sont produits quelques jours après l’arrestation de 34 personnes membres de l’organisation de jeunes Segi.

Voir la vidéo de l'incendie de Markina

 

Eusko Gudariak gara, Euskadi askatezko !

 

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 14:30


Source

Deux jeunes militants basques de l’organisation SEGI, dont l’un est membre, par ailleurs, de notre fédération syndicale, ont été arrêtés en possession d’un drapeau français dans la ville d’Ustaritz.

Du massacre de la Commune de Paris à la colonisation de l’Algérie, la drapeau français suscite depuis bien longtemps une défiance légitime parmi les opprimés. Nous réclamons l’abrogation des lois qui pénalisent l’expression d’un avis négatif sur les hymnes et les drapeaux de l’Etat français.

Placés en garde à vue, les deux jeunes militants sont en effet maintenant poursuivis devant la justice bourgeoise, et risquent de lourdes peines. Il serait d’autant plus révoltant que ces jeunes soient soumis à des peines faramineuses pour le vol d’un simple morceau de tissus, dans une période où ceux qui licencient et poussent finalement au suicide les salariés faits de chair et d’os ne sont pas inquiétés.

La FSE dénonce cette énième tentative d’intimidation contre la jeunesse militante du Pays Basque. Nous exigeons l’abandon des poursuites contre ces camarades. Plus largement, la FSE est solidaire des revendications démocratiques de la gauche basque pour que cesse la répression au Pays Basque, que soient libérés les prisonniers politiques et que soient respectés leurs droits, pour la liberté la plus grande d’organisation et d’expression.

 

 

www.luttes-etudiantes.com

 

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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 14:24

CSPB

PREMIER PAS VERS UN PROCESSUS DEMOCRATIQUE

PRINCIPES ET VOLONTE DE LA GAUCHE INDEPENDANTISTE

Le 14 novembre plus de 110 responsables de tous les secteurs de la société basque, des dirigeants politiques, syndicaux, des avocats, de nombreux anciens prisonniers, des élus, des intellectuels, des sportifs, se sont réunis à Altsasu et ont fait la déclaration traduite ici en français :

Nous sommes des hommes et des femmes indépendantistes de diverses générations. Nous avons travaillé et nous travaillons pour construire et développer un projet de  libération nationale et sociale. Notre objectif est de constituer notre propre état car nous considérons que c’est l’unique façon de pouvoir garantir totalement le maintien et le plein développement du Peuple Basque de façon solidaire et en harmonie avec les autres peuples d’Europe et du monde. C’est notre projet politique légitime que nous comptons atteindre grâce à l’adhésion majoritaire de la société basque.

 

 Le cadre juridico-politique actuel, en divisant notre territoire et en limitant les droits de ses citoyens, s’est avéré comme étant un scénario qui perpétue le conflit politique et armé. Il ne permet pas aux citoyens basques de pouvoir décider sans restriction de son propre futur.   C’est dans ce contexte que la situation de violence et d’affrontement armé s’est prolongé bien au-delà de ce que personne ne devrait souhaiter, avec des coûts humains et politiques connus de tous. Notre priorité c’est de dépasser ce scénario.   Ces trente dernières années de conflit ont amené une autre conclusion: Nous sommes un mouvement politique auquel le temps a donné raison.

C’est ce que démontre dès le début cette exigence initiale de rupture démocratique vis à vis du régime franquiste, puis le « non » à la constitution espagnole par le peuple basque, puis encore le « non » à l’OTAN ou à la centrale nucléaire de Lemoiz.   C’est ce que démontre ainsi notre application à faire déjouer le piège du statut d’autonomie pour qu’il ne puisse se consolider. C’est ce que prouve notre opposition frontale au capitalisme sauvage.   Ce n’est pas sur le seul terrain de l’opposition et de la contestation que les indépendantistes ont gagné des batailles politiques et idéologiques. Les propositions de solution et de futur réalisées par la gauche indépendantiste ont pris racine parmi de larges couches de la société et parfois de façon majoritaire.  

Les initiatives pour une solution négociée, les perspectives pour atteindre un cadre démocratique ou les dynamiques de construction nationale ont permis d’indubitables avancées dans le processus politique basque.   Durant ces dernières années on a avancé sur certaines questions et c’est ce qui a rendu non seulement souhaitable mais aussi possible la matérialisation positive pour l’ensemble des citoyens d’un changement de cycle. Dans le débat ouvert durant cette dernière décennies – qui a parfaitement situé les nœuds qu’il fallait trancher pour trouver une solution – au travail et dans la lutte infatigable de milliers de personnes et de secteurs sociaux ont permis d’arriver à ce seuil tant souhaité d’un changement politique réel et à la nécessité de laisser derrière soi les conséquences pernicieuses de ce conflit.

Un changement de cycle qui substitue l’affrontement armé, le blocage et le manque d’expectative par un dialogue, un accord et une solution juste, durable et stable pour le pays.   Avec ses réussites mais aussi ses échecs nous avons pu amener le processus de libération jusqu’à la phase du changement politique. Maintenant il s’agit de faire que ce changement soit irréversible. Matérialiser ce changement exige aussi des changements en nous-mêmes. Une profonde réflexion et autocritique était nécessaire et nous sommes en train de la réaliser.   La gauche indépendantiste sait bien qu’il ne s’agit pas de connaître ou d’attendre ce que les autres sont disposés à faire, sinon de savoir ce que nous devons et allons faire. La nouvelle phase a besoin de nouvelles stratégies, de nouvelles politiques d’alliances et de nouveaux instruments.   

Partant du fait que dans la nouvelle phase les objectifs à atteindre sont la reconnaissance nationale d’Euskal Herria et la reconnaissance du droit à l’autodétermination, pour arriver à ce changement il est indispensable d’accroitre une accumulation des forces et de porter la confrontation avec les états sur le terrain où ils sont le plus faible et qui n’est autre que celui du terrain politique.    Pour cela la lutte de masse, institutionnelle et idéologique, le changement dans le rapport des forces et la recherche d’appui dans le concert international devront être les piliers fondamentaux de la nouvelle stratégie.   

L’instrument de base pour la nouvelle phase politique c’est le Processus Démocratique et sa mise en œuvre, c’est une décision unilatérale de la Gauche indépendantiste. Pour favoriser son développement nous rechercherons des accords bilatéraux ou multilatéraux avec les agents politiques basques, avec la communauté internationale et avec les états pour pouvoir résoudre le conflit. En définitive, le Processus Démocratique c’est le pari stratégique de la gauche indépendantiste pour gagner le changement politique et social. Toutes ces considérations sont communément partagées au sein de la Gauche indépendantiste dans le cadre du débat qui est en train de s’y dérouler en toute responsabilité.  

C’est ainsi, qu’au travers de ce débat, on vise à garantir des principes propres à toute la base militante et sociale. Nous souhaitons les partager maintenant avec les citoyens basques, les agents politiques, syndicaux et sociaux du pays tout comme avec la Communauté internationale.   Ces principes sont les suivants : 

1.  La volonté populaire exprimée par des voix pacifiques et démocratiques, constitue l’unique référence du processus de solution démocratique tant dans la confiance pour sa mise en œuvre et son parfait développement que dans l’obtention d’accords qui devront être approuvé  par les propres citoyens. La Gauche indépendantiste, tout comme les autres agents devraient le faire, s’engage solennellement à respecter, à chaque phase du processus, les décisions qu’auront prises au fur et à mesure les citoyens de façon libre, pacifique et démocratique.   

2. L’ordonnancement politico-judiciaire adopté à chaque moment doit être la conséquence de la volonté populaire et doit garantir les droits de l’ensemble des citoyens. Les cadres légaux en vigueur à chaque période ne peuvent être un obstacle ou un frein à la volonté populaire librement et démocratiquement exprimée mais sont les garants de son plein exercice. 

3.  Les accords à obtenir durant le processus démocratique devront respecter et réguler les droits reconnus dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, dans le Pacte International des Droits Economiques, Sociaux et Culturels et le Pacte International des Droits Civils et Politiques ainsi que dans d’autre norme internationale concernant les Droits de l’Homme qu’ils soient individuels ou collectifs et La Charte des Droits des Femmes. 

 

4. Le dialogue politique intégrateur et à égalité de conditions devient le principal dispositif pour ouvrir des accords entre les principales sensibilités politiques du pays. La gauche indépendantiste exprime toute sa volonté d’être partie intégrante à ce dialogue.   

5.  Dans le cadre du processus démocratique, le dialogue entre les forces politiques doit avoir comme objectif un accord politique résolutoire devant être ratifier par les citoyens. L’accord qui en résultera devra garantir que tous les projets politiques seront défendus non seulement en condition d’égalité d’opportunités et en absence de toute forme de coaction et d’ingérence mais aussi qu’ils pourront se matérialiser si tel est le souhait majoritaire des citoyens exprimé par des procédures légales autorisées à cet effet.   

6. Le processus démocratique doit se développer par l’utilisation des voies et des moyens exclusivement politiques et démocratiques et en l’absence totale de violence et sans aucune ingérence. Nous partons de la conviction que cette stratégie politique permettra des avancés par le biais du Processus Démocratique. L’Afrique du Sud et l’Irlande en sont un parfait exemple.  

7.  Nous réitérons notre engagement de la proposition d’Anoeta. En accord à elle-même, il devra s’établir un processus de dialogue, multipartis et à égalité de condition entre l’ensemble des forces politiques du pays, abordant la création d’un cadre démocratique dans lequel les citoyens pourront décider librement et démocratiquement de leur futur sans autre limite que celle de la volonté populaire. Nous croyons que ce processus doit suivre les principes du Sénateur Mitchell. Par ailleurs, il doit s’instaurer un processus de négociation entre ETA et l’état espagnol pour traiter de la démilitarisation du pays, de la libération des prisonniers politiques basques, du retour des exilés, et d’un traitement juste et équitable pour l’ensemble des victimes du conflit. Sur tout cela, nous réaffirmons sans aucune réserve notre position en faveur d’un processus démocratique et pacifique qui puisse accéder à une démocratie intégrante ou le peuple basque puisse, libre et sans aucune intimidation, se déterminer en toute indépendance sur son futur.   

Euskal Herria, 14 Novembre 2009   
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Magnifique manifestation pour la Palestine à Tolosa, capitale d'Occitanie occupée
Petites considérations sur le sionisme et l'identification-"obsession" palestinienne
Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

juin 2014

POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

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  • ANTARSYA - France (site en français)
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Rebellyon - rubrique "Facho"

Redskins Limoges

Droites extrêmes - blog Le Monde (site d'information bourgeois bien fourni, parfait pour le "watch")

Document : Ascenseur pour les fachos (série de 6 vidéos Youtube, Antifascisme.org, site social-démocrate)

 

Guerre pop' - Asie du Sud :

Inde Rouge (nouveau site "officiel" francophone)

Comité de Soutien à la Révolution en Inde

Comité de solidarité franco-népalais

Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

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Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple