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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 21:42

 

Le 4 janvier 2010 [19h00] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte Internationale) Le Camp-Est est le seul centre pénitentiaire de Nouvelle-Calédonie. Il est conçu pour 192 détenus et en héberge actuellement 425.

 

Il se décompose en 6 structures :
· La maison d’arrêt pour les femmes qui date de peu et qui accueille 8 détenues logées individuellement.
· La centrale pour les jeunes qui est en cours d’agrandissement et surpeuplée.
· La centrale pour les adultes qui purgent de longues peines surpeuplée aussi.
· Le dépôt pour les peines supérieures à un an également surpeuplé.
· Le centre de semi-liberté où il n’y a plus de place pour dormir y compris parterre.
· Et enfin la maison d’arrêt pour les hommes où je suis détenu et qui est la structure la plus surpeuplée actuellement à 282 %.
Dans cette maison d’arrêt, nous sommes 5 et plus souvent 6 par cellule de 13 m2. Il y a 3 lits superposés d’un côté et 2 de l’autre. Ces lits sont fabriqués en tube d’acier carré et boulonnés aux murs. Le sixième détenu dort parterre entre les deux colonnes de lits.
Le sol de la cellule est en béton ce qui rend l’entretien difficile et ne facilite pas l’hygiène.
Il y a un w-c à la turque que nous utilisons aussi comme douche à l’aide d’un bidon en plastique en prenant l’eau de la chasse d’eau. Accroché au muret qui cache une partie du w-c, se trouve un bac en béton de 85 cm de long pour 50 cm de profondeur.
Tout le linge des prisonniers reste dans leurs sacs, sous les deux lits du bas, par manque de place.
Pour éclairer la cellule, il n’y a qu’une ampoule encastrée dans un trou du mur au dessus de la porte. Pour la lumière du jour, il y a un trou avec des barreaux, sans fenêtre située à 2 mètres de hauteur dans le mur opposé à la porte. Ce trou mesure 1,48 m de long par 50 cm de haut. La lumière tant extérieure qu’intérieure est donc très faible d’autant qu’un mur d’enceinte est proche des cellules.
Il y a un téléviseur de 36 cm posé au dessus de l’armoire métallique vissée au mur.
Il n’y a qu’une seule prise de courant que nous ne pouvons pour ainsi dire pas utiliser car le réseau électrique est défaillant et disjoncte souvent à la moindre consommation électrique. C’est ainsi qu’on nous refuse les bouilloires électriques qui pourtant seraient pratiques pour préparer le café, le thé ou des soupes.
Pour terminer, un ventilateur est accroché au mur dans les cellules mais pas toutes. Il faut savoir qu’actuellement l’été arrive et il va faire entre 35 et 40 degrés ce qui fait que nous sommes obligés de dormir torse nu et à l’air libre alors que nous sommes envahis par les moustiques, les souris et les cafards, cafards que nous retrouvons parfois dans nos plateaux repas.
A six dans une cellule, nous disposons donc de 3,80 mètres carrés pour circuler, à six ? Ceci est impossible et oblige tout le temps 2 à 3 d’entre nous à rester couchés sur nos lits car nous ne pouvons pas non plus nous asseoir dessus ces lits étant verticalement séparés de 60 cm .
Les promenades commencent le matin à 6h30 pour la première pour se terminer à 16h pour la dernière. Elles durent ½ heure le matin et ½ heure l’après midi car dans la maison d’arrêt pour 196 détenus répartis en 4 blocs, il n’y a que 2 gardiens. Cela dit, nous avons tout de même sport le lundi, mercredi et vendredi matin pendant 1h30, ce qui fait que ces jours là, nous sommes enfermés dans la cellule pendant 22 heures sur 24 au lieu des 23 tous les autres jours.
Pour la nourriture, en dehors du fait que c’est toujours la même chose et parfois immangeable on nous donne de l’eau chaude, des sachets de café, sucre et thé, le matin à 5h30, pour le repas de midi, il nous est donné dans la cellule entre 10h30 et 10h45 et celui du soir entre 16h30 et 16h45. Ces repas se résument à une barquette inox contenant le plat principal et un fruit, un gâteau sec ou un yaourt. Comme je l’ai dit plus haut à plusieurs reprises, nous avons trouvé des cafards, des chenilles et même un bout de caoutchouc dans le plat principal.
Enfin pour les visites, nous ne disposons que de 2 visites d’une demi heure par semaine alors que le code de procédure pénale, le guide du prisonnier de l’OIP et le recueil « droits et devoirs de la personne détenue » du Ministère de la Justice diffusé et applicable depuis janvier 2009 stipulent que les prévenus doivent avoir au minimum 3 visites par semaines. En nombre de visites nous sommes donc en deçà de la loi et pour le temps de visite minimum légal.
J’ai saisi officiellement la direction du Centre Pénitentiaire en leur demandant de respecter la loi et les directives du Ministère mais à ce jour rien n’a changé.
Sachez aussi qu’il n’y a aucune structure de formation permettant une réinsertion efficace des jeunes ce qui fait que beaucoup d’entre eux entrent en prison pour de petits délits, s’endurcissent pendant leur détention et à leur sortie deviennent des petits caïds.
Depuis 5 mois que je suis là, j’en ai vu sortir un bon nombre qui est revenus pour de nouveaux faits quelques jours ou semaines plus tard.
A peu près 97 % de la population carcérale sont des jeunes kanaks et pour des faits identiques, j’ai remarqué que ces jeunes sont plus facilement et plus lourdement condamnés. Je doute franchement de l’indépendance de la justice ici chez nous.
Pour ce qui concerne l’accès aux soins, il y a un médecin et deux infirmiers. Le médecin est là les jours ouvrables et un infirmier passe les jours non ouvrables pour les soins uniquement. Un dentiste vient 2 fois par semaine ce qui fait que les patients attendent au minimum 2 à 3 mois pour être reçus.
Le Camp-Est est une prison d’un autre temps, délabrée, construite il y a plus d’un siècle. Je pense que certains blocs de détention ont été construits avec des matériaux qui renferment de l’amiante ce qui est le cas d’une majorité de monuments de cette époque.
Nous détenons le record de France d’évasions avec 14 depuis début 2009. Ceci ne me choque pas car les détenus dont la famille est dans le Nord ou les îles n’ont presque jamais de visites. Aucune cabine téléphonique n’est mise à disposition au moins pour ces détenus. Je m’étonne d’ailleurs qu’il n’y ait pas plus de suicides.
Le personnel du Centre Pénitentiaire n’est pas mieux traité pour ce qui concerne les conditions de travail, ce qui affecte évidemment les conditions de détention.
Il y a un peu plus de 70 gardiens, effectif théorique car dans la pratique avec les congés, les arrêts maladie dus souvent au stress il n’en reste que 45 à 50 pour gérer 24h sur 24 plus de 420 détenus. Certains dimanche, il n’y a eu dans le Camp-Est que 4 gardiens, un pour 100 détenus, invraisemblable et pourtant vrai. Beaucoup de gardiens, dont certains de mon syndicat n’aspirent qu’à une seule chose, être mutés dans une autre administration. Ils sont totalement démotivés.
Pour ce qui me concerne je ne vais pas rester ici une éternité mais je crains beaucoup pour tout le monde que ce soit détenus ou gardiens.
Il faut dans les plus brefs délais apporter des changements radicaux, faute de quoi on va à la catastrophe. Maintenant que je connais la réalité du Camp-Est, je vais me battre pour faire changer les choses.
Je vous remercie d’avoir pris de votre temps pour lire ce petit état des lieux de la prison qui à mon sens aujourd’hui se classe à la dernière place des prisons dites françaises. La patrie des droits de l’homme n’a vraiment pas de quoi être fière de ce qu’elle fait ici dans notre Pays.


Gérard JODAR
Président de l’USTKE
Détenu au Bloc 1 Cellule 4
Centre Pénitentiaire de Nouméa
Solidarite_Kanaky_300-300x199.jpg

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 21:33

Le Journal du Pays Basque

05/01/2010

Julen GAZTELU

Le collectif EPPK (prisonniers inculpés d'appartenance à ETA qu'ils aient fait partie de cette organisation ou de mouvements publics de la gauche abertzale) a annoncé hier via un communiqué, entrer en lutte pour dénoncer la politique carcérale des Etats espagnol et français. Après avoir rappelé les atteintes aux droits des prisonniers basques et de leurs familles ainsi que celles visant la solidarité à leur égard, le collectif annonce une année de luttes.

Les revendications mises en avant par le collectif et qui sont à l'origine du mouvement sont la libération des prisonniers ayant fini leurs peines et celle des prisonniers ayants droit à une conditionnelle ou étant gravement malades. Il demande aussi que les membres du collectif qui sont isolés soient regroupés avec d'autres.

Mais pour le collectif cette nouvelle phase de lutte n'est qu'un pas supplémentaire dans le sens où les membres du collectif n'ont jamais cessé de défendre leurs droits et ceux du Pays Basque. EPPk donne l'exemple des luttes menées en 2009 pour dénoncer la disparition de Jon Anza ou l'impossibilité de pouvoir faire des études dans les prisons de l'Etat français et plus récemment les fouilles à corps imposées aux familles dans l'Etat espagnol.

Prison à vie

Ces demandes de libération des prisonniers ayant fini leur peine peut sembler étrange pour qui ne connaît pas la situation des prisonniers basques, pourtant depuis plusieurs années la justice espagnole maintient en détention des gens ayant purgé leur peine. En effet, en vertu d'un nouveau code pénal aggravant les sanctions pour «terrorisme» de nombreux prisonniers se voient infliger des allongements de peine et ce de manière rétroactive. C'est ce que l'on appelle la «doctrine Parot» en référence au prisonnier lapurtar Unai Parot qui fut le premier à le subir. Parmi ces prisonniers citons le cas emblématique de Joxe Mari Sagardui «Gatza» qui est en est à sa trentième année de détention.

Une Hendayaise en grève de la faim

La mobilisation prendra des formes diverses au cours de l'année et «tournera» dans les établissements pénitentiaires français et espagnols. Avant d'entamer cette mobilisation les prisonniers ont débuté une semaine d'information au cours de laquelle ils avertiront les directions et les personnels pénitentiaires ainsi que les autres détenus sur les raisons de leur action par le biais de courrier ou d'affiches.

Cependant, l'Hendayaise Lorentxa Gimon a d'ores et déjà entamé une grève de la faim. En effet, celle-ci a été transférée il y a peu à la prison de Roanne (Loire) dans laquelle elle a connu une régression de ses droits puisque ses amis n'ont plus le droit de visite, qu'elle a été éloignée de la prison où se trouve son mari, ce qui rend difficile les visites de leur jeune enfant, et qu'elle est la seule détenue basque dans cet établissement.

Cette nouvelle phase de mobilisation des prisonniers basques sera à l'ordre du jour du meeting qui aura lieu lors de l'Elkartasun Eguna (journée de la solidarité) organisée par le mouvement Askatasuna le 17 janvier à Larressore.

Manifestation "monstre" à Bilbo

Ce sont environ 44 000 personnes qui ont défilé à Bilbo le 2 janvier à l'appel des partis Aralar, Eusko Alkartasuna, Alternatiba, la Gauche Abertzale et Abertzaleen Batasuna.

Cet appel faisait suite à l'interdiction par l'Audiencia Nacional de la manifestation organisée par les familles de prisonniers regroupées au sein d'Etxerat. Déjà l'année dernière 37 000 personnes avaient défilé dans les rues de la capitale bizkaitar ce qui donne une idée du succès de la manifestation. D'ailleurs, les observateurs, à l'instar des organisateurs, ont noté qu'alors que cette manifestation avait été interdite une première fois et que l'autorisation n'a été accordée que peu de temps avant son départ réunir autant de monde était une gajeure. Surtout un 2 janvier qui n'est pas la date la plus adéquate pour mobiliser et alors qu'ont déjà eu lieu trois grandes manifestations ces deux derniers mois en Pays Basque Sud.

Par ailleurs le PSE (socialiste) en a appelé aux juges à propos de cette manifestation, la considérant à la «limite de la loi» et le PP (droite espagnole) s'en est pris à Aralar et EA pour avoir permis que cette manifestation ait lieu.

 

Le 4 janvier 2010 [09h00] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse – Lutte Internationale) Les aides accordées par la Communauté autonome basque aux familles des prisonniers sont finalement annulées par le Tribunal suprême espagnol. Octroyées ces dernières années par l’ancien gouvernement du PNV, un premier recours avait été présenté au Tribunal supérieur de la communauté autonome en 2005. Cette aide avait été mise en place dans le but de compenser les effets de la dispersion des prisonniers basques issus des trois provinces de la CAB. Or, dernièrement, le gouvernement espagnol s’est opposé à ce décret, considérant qu’il va à l’encontre de la loi de Reconnaissance des victimes du terrorisme de 2008. Le Tribunal supérieur du Pays Basque ayant donné raison au gouvernement central, l’ancien Lehendakari Juan Jose Ibarretxe avait fait appel à l’instance supérieure de Madrid. Finalement, le Tribunal suprême espagnol a décidé que l’attribution de cette aide dépasse les compétences qu’a le gouvernement de la CAB dans le domaine pénitentiaire. Le Tribunal supérieur du Pays Basque avait auparavant exclu ce décret de la politique sociale. Cette affaire met en évidence les retards de transferts de compétences compris dans le statut d’autonomie , dont les compétences pénitentiaires qui sont encore entre les mains de Madrid.(lejpb.com)


Au pays basque comme ailleurs,

ON A RAISON DE SE RÉVOLTER

Quand les médias français nous parlent du Pays Basque, c’est en général pour signaler un attentat ou se réjouir de la énième arrestation du « chef militaire » de l’E.T.A.

Jamais ils ne nous disent ce qui se passe là-bas, les luttes qui s’y mènent, et pourquoi ce pays est en guerre larvée depuis plusieurs générations.

Jamais ils ne nous parlent du peuple basque : 3 millions de personnes, réparties dans 7 provinces, qui ont en commun une continuité territoriale, une langue, une culture et une histoire. Des gens comme les autres, mais qui subissent une injustice historique particulière : à l’époque moderne, leur pays n’a pas pu acquérir son indépendance, et se trouve depuis lors divisé, sous la domination de deux États, l’Espagne et la France. Conséquences : répression culturelle, privation de droits, manque de démocratie et, pour les provinces dites « françaises », abandon économique et absence de développement.

Pourquoi être indépendants ? Tout simplement pour être en mesure de décider eux-mêmes de leur propre avenir. Pas pour confier les rênes du pouvoir à une minorité de capitalistes, comme c’est le cas dans toute l’Europe, mais pour construire une véritable démocratie, par le peuple et pour le peuple. Émancipation nationale et transformation sociale, c’est pour ces deux objectifs que la gauche basque mène une lutte résolue depuis plusieurs décennies. D’abord contre la dictature franquiste, dont elle a accéléré la chute. Puis contre la Monarchie espagnole et les gouvernements successifs qui, de droite ou « socialistes », ont toujours refusé aux Basques ce que la République espagnole en 1936 leur avait reconnu : le droit à l’autodétermination.

Aujourd’hui, 30 ans après s’être vu imposé (contre son vote majoritaire) la constitution post-franquiste espagnole, la plus grande partie du Pays basque vit dans un véritable état d’exception :

Les partis politiques de la gauche indépendantiste (10 à 20 % de l’électorat) sont interdits, tout comme les associations de solidarité avec les prisonniers politiques.

Les quotidiens, radios et web-TV indépendantistes sont fermés, et leurs biens saisis.

La torture, dénoncée régulièrement par les O.N.G., reste une pratique courante à l’encontre des militants basques : plus de 60 cas avérés l’année dernière.

Il y a aujourd’hui plus de prisonniers politiques basques qu’à la mort de Franco : plus de 750 (dont 160 en France), ce qui équivaudrait à l’échelle de la France à 15 000 personnes. Parmi eux, de nombreux prisonniers d’opinion, incarcérés uniquement pour s’être exprimés en public en faveur de la cause indépendantiste.

Le responsable de cette situation, ce n’est pas l’E.T.A. (qui a observé au cours des dernières années plusieurs trêves unilatérales et conduit des négociations de paix, sans que jamais le gouvernement espagnol n’en profite pour faire une quelconque ouverture démocratique) ; ce ne sont pas non plus les multiples luttes menées sur tous les fronts (politique, syndical, associatif, culturel) par le mouvement indépendantiste. Au contraire, seule la gauche basque propose une solution politique à ce conflit, une solution intégrant toutes les forces en présence, sans exclusive.

Mais quand des travailleurs ou des peuples dominés se lèvent pour résister à l’oppression et affirmer leurs droits, les puissances qu’ils affrontent cherchent toujours à les vaincre non seulement par les armes, mais aussi par une propagande tous azimuts visant à les nier ou les criminaliser. Le peuple basque est la cible de cette propagande, comme l’ont été les jeunes des banlieues en 2005, comme le sont les salariés de Continental, les nationalistes corses ou les membres du L.K.P. en Guadeloupe.

La lutte fait peur aux gouvernants, car ils ont peur de la liberté des peuples. Mais ceux qui n’ont peur ni des peuples ni de leur liberté savent que la cause basque va dans le sens de l’histoire, celui de toutes les luttes contre l’injustice et pour l’émancipation humaine.

LIBERTÉ pour le peuple basque !

Vive les luttes d’émancipation partout dans le monde !

comité de solidarité avec le peuple basque (Archive 2009)

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 20:22

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A l’issue du congrès confédéral, nous entamons une nouvelle année, et selon la tradition nous irons de nos vœux. Mais nous surprendrons peut-être nos lecteurs.
Car nos vœux ne sont pas des vœux de lutte et de résistance, comme on en voit un peu partout - la lutte et la résistance n'ont pas besoin de blog pour exister. Nos vœux ne seront pas non plus limités au terrain syndical, même de classe, car toute l’année 2009 a pointé l’échec du capitalisme, les enjeux politiques, de société, derrière la multiplication des conflits.
Aussi, une fois n’est pas coutume, nos vœux seront donc ouvertement et explicitement politiques, à l’image de ce que sont les militants qui animent ce blog. Et à lire l’éditorial de leur journal « Partisan », nous avons vu qu’il avait parfaitement sa place sur ce blog, pour donner du sens, montrer la perspective que nous fixons à l’activité syndicale qui nous est imposée par notre situation d’exploités…
2009 a vu nombre de ruptures se produire. 2010 doit être l’année de la capitalisation, de l’organisation, tant au plan politique que syndical de classe !

Une année s’achève, une autre commence au solstice d’hiver. C’est un choix arbitraire. Il fut un temps où la nouvelle année commençait au 1er avril ! Par contre, faire le bilan de l’action qui s’achève, se fixer des objectifs et un plan de travail pour l’année à venir, est une saine  manière de faire de la politique. A Voie Prolétarienne, nous apprécions l’année 2009 comme ayant été stimulante et riche. Ce bilan surprendra celles et ceux qui en jugent en considérant l’emploi, ou plutôt le chômage, le pouvoir d’achat, les conditions de travail, les impôts locaux, etc. et en y ajoutant le problème des directions syndicales. Nous faisons bien évidemment le même constat. Les attaques de la bourgeoisie sont très dures et les résistances ne sont pas à la hauteur des défis. Mais regardons l’année écoulée du point de vue des ruptures, des sauts, dans la conscience et l’organisation politique de notre classe, celle des prolétaires et des exploités.

La bourgeoisie est à l’offensive, mais elle marche sur des œufs. Elle domine et gère avec une certaine habileté, mais elle « cherche consensus désespérément ». Sans remonter aux Grenelles de ceci et cela, au G20 qui fait semblant de contrôler les banques, regardez le plan anti-grippe A, ou le débat sur « l’identité nationale », elle cherche à rassembler autour d’elle, sans vraiment convaincre.

L’année 2009 a démarré avec la mobilisation des quartiers populaires en solidarité avec nos frères palestiniens de Gaza. Elle se termine avec le congrès de la CGT à Nantes et une nouveauté historique : l’opposition au réformisme de la direction confédérale est déclarée, ouverte et motivée. Les grandes manifs de janvier et mars ont débouché sur… une remise en cause des directions syndicales. Remise en cause confirmée par les travailleurs des boîtes en lutte contre les licenciements qui ont essayé de se coordonner. Rappelons-nous la manif du 17 septembre à Paris, Thibault sifflé le 22 octobre. N’oublions pas les cinq mois de grève dans les facs avant l’été. Ni la manif des femmes le 17 octobre. Ajoutons-y la grève des travailleurs sans-papiers sur la région parisienne. Les encouragements nous viennent aussi de l’Inde et du Népal, où la lutte révolutionnaire progresse sous la direction de partis maoïstes. Ce ne sont là que quelques exemples, parmi ceux qui ont eu des échos sur ce blog et dans Partisan.

Bien sûr, ces luttes ont rarement débouché sur des victoires ou des reculs du gouvernement. De ce point de vue, le bilan est sombre. Mais ce qui est encourageant c’est que dans ces combats contre les licenciements, pour la régularisation des sans-papiers, des travailleurs progressent en conscience et aussi en organisation. Nous le vivons et le voyons, à l’échelle de notre organisation.

La conscience du capitalisme comme système, dont la clé du changement est le pouvoir économique et militaire, permet de poser la lutte pour le communisme comme alternative. Mais il y a aussi la conscience de l’impasse du réformisme : rejet des directions syndicales embourgeoisées, rejet du réformisme politique. Faites-vous confiance, vous, à tous ceux qui mettent toute leur énergie à préparer les prochaines élections régionales ? Il y a même parfois, la conscience du semi-réformisme, révolutionnaire en paroles et réformiste en fait : avez-vous vu comment certains (pour ne pas rester aux allusions : Lutte Ouvrière, le PCOF…) ont collé à la confédération CGT et à sa revendication d’une circulaire pour les sans-papiers, et comment les mêmes et bien d’autres ont refusé de soutenir la candidature de Jean-Pierre Delannoy contre Bernard Thibault ?

L’année 2010 nous réserve de nouveaux combats ! Non pas les élections régionales, mais la nouvelle « réforme » des retraites, la solidarité avec le peuple palestinien, la lutte contre l’intervention française en Afghanistan ! Approfondir, c’est la conscience, consolider l’organisation voilà les tâches de l’année qui vient ! Pour Voie Prolétarienne cela implique entre autres : notre école de base, notre enquête auprès des prolétaires. Mais c’est valable dans tous nos engagements : jeunes, sans-papiers, opposition CGT, solidarité internationale. Et à ce propos, c’est dans ce sens que nous avons mobilisé pour le Conseil International des Travailleurs de l’Automobile de Hanovre, en octobre.

L’opposition à la guerre en Afghanistan, la solidarité avec les Palestiniens, le soutien aux travailleurs népalais, le mouvement anti-impérialiste en général et les initiatives internationales sont faibles en France et dans le mouvement ouvrier en particulier. Perspectives pour 2010 et au delà : n’ayons pas peur d’être internationalistes concrètement, comme d’aborder concrètement la question du système capitaliste, du pouvoir, et de la politique !

Meilleurs vœux de conscience et d’organisation ! Ayons des principes, des convictions solides, en un mot : une ligne politique. Construisons des solidarités, des initiatives communes, en un mot : une organisation communiste révolutionnaire. Ne "souhaitons" rien pour cette nouvelle année : étudions et agissons. C’est ainsi que nous  progresserons… de la résistance à la révolution ! De la dureté de la vie sous le capitalisme à la perspective stimulante du communisme.
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 20:14

Où va la CGT ?

Relaxe pour les 6 condamnés de Continental.

Mobilisation pour la défense des droits ouvriers et des libertés publiques

APPEL
Les organisations soussignées considèrent comme totalement injustes les condamnations prononcées par le tribunal de Compiègne le 1er septembre 2009 à l’encontre de 6 salariés de l’usine Continental de Clairoix. Conscientes des menaces que ce jugement fait planer sur les droits des travailleurs et des libertés publiques, elles demandent la relaxe des 6 condamnés de Continental par la Cour d’Appel d’Amiens dans son jugement qui suivra l’audience du 13 janvier 2010.
C’est pourquoi, solidaires des travailleurs de Continental, de leur lutte, de leurs représentants, et conscientes de l’importance de ce combat pour les libertés publiques, elles appellent à se joindre le plus nombreux possible à la

Manifestation mercredi 13 janvier à 11h00

de la gare d’Amiens au Palais de Justice pour exiger la relaxe des 6 condamnés de Continental.

Les signataires: l’intersyndicale CGT-CFDT-FO-CFTC-CFE/CGC et le Comité de Lutte de Continental Clairoix, la confédération Solidaires, la FSU, la fédération nationale des industries chimique FNIC-CGT, Alternative Libertaire, Lutte Ouvrière, NPA, Parti Communiste, Parti de Gauche, POI, Parti Socialiste, les Verts.
Cet appel lancé à l’initiative des travailleurs de Continental-Clairoix réunis en assemblée générale a déjà été relayée partout par de très nombreuses organisations syndicales et associations. En particulier sur Amiens, l’Union locale CGT d’Amiens Nord - zone industrielle et la FSU de la Somme.
Par ailleurs la Ligue des droits de l’homme et le Syndicat de la magistrature soutiennent cette manifestation. Jean Pierre Dubois Président de la LDH et Mathieu Bonduelle, secrétaire général du SM, viendront témoigner devant la Cour d’Appel aux côtés des six travailleurs condamnés. De la même façon viendront témoigner au procès les porteparole nationaux de la FNIC-CGT : Jean Michel Petit, de Solidaires : Christian Mahieux, de Lutte Ouvrière : Nathalie Arthaud, du NPA : Olivier Besancenot, du Parti Communiste : Marie Georges Buffet, du Parti de Gauche : Jean Luc Mélenchon, du Parti Socialiste : Benoit Hamon, des Verts : Cécile Duflot.

Tous à Amiens le mercredi 13 janvier à 11heures devant la Gare
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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 15:31

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L’Otan a déjà décidé de répondre favorablement à la demande de Barak Obama d’envoyer des troupes supplémentaires en Afghanistan. Le président Sarkozy a prévu d’annoncer lors de la Conférence de Londres du 28 janvier les détails de la contribution française.

Alors que, dans un sondage paru début décembre, 82% des sondés s’opposent à l’envoi de nouveaux soldats français, nous exigeons du président Nicolas Sarkozy qu’il renonce à toute augmentation des troupes en Afghanistan, qu’il s’agisse de forces spéciales, de troupes régulières ou d’instructeurs militaires. La fuite en avant militaire décidée par Barack Obama, soutenue par l’Otan et saluée par le président Nicolas Sarkozy ne peut qu’aggraver la situation dramatique du peuple Afghan et déstabiliser encore plus la région. Nous condamnons le cynisme honteux du gouvernement français qui, dans le même temps, soutient l’escalade militaire et renvoie des réfugiés afghans dans un pays en guerre.

Cette sale guerre est une impasse. Dans un pays détruit par 30 années d’occupations étrangères et de guerres civiles, la reconstruction de l’Afghanistan sera difficile. Cela passera par une aide civile et financière de la part des pays qui participent ou cautionnent cette guerre et cette occupation, en réparation des dommages infligés au pays et à ses habitants. Cela exige en premier lieu l’arrêt des opérations militaires et le retrait des troupes de l’Otan afin de rendre au peuple afghan son indépendance et les clés de la reconstruction du pays.

Nous refusons que le gouvernement français, qui justifie les plans de licenciements et les attaques sur nos services publics au nom de la crise, utilise des centaines de millions d’euros pour l’occupation militaire de l’Afghanistan. Nous refusons que le manque d’avenir donné à la jeunesse soit utilisé comme argument pour l’enrôler dans l’armée pour défendre des intérêts qui ne sont ni les siens ni ceux du peuple afghan.

Nous appelons à faire des 23 et 24 janvier des journées de mobilisation populaire dans toutes les villes de France pour exiger du gouvernement qu’il renonce à envoyer ne serait-ce qu’un soldat supplémentaire en Afghanistan et pour exprimer notre solidarité avec le peuple afghan en premier lieu avec ceux et celles qui se sont réfugiés dans notre pays. Nous appelons notamment à participer à la manifestation qui aura lieu à Paris le dimanche 24 janvier. Nous sommes solidaires des mobilisations qui auront lieu autour de la Conférence du 28 janvier, au Royaume uni et dans de nombreux pays.

Premiers signataires : PCF, PCOF, Le Mouvement de la Paix, Organisation Femmes Egalité, Le Cedetim, Collectif des iraniens contre la guerre, NPA, PG, Collectif Faty KOUMBA : association des libertés, droits de l’homme et non-violence, Union Pacifiste, FSU, Union syndicale Solidaires, les Alternatifs

 

http://images.newmedia.lu/afp/francais/journal/mon/20090909/photo_1252434417300-1-0.jpg

 

 

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 15:27

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Brûlons les frontières ! Procès de la révolte qui a réduit en cendres le camp de rétention de Vincennes du 25 au 27 janvier

mis en ligne mardi 5 janvier 2010 par jesusparis


Les 25, 26 et 27 janvier 2010 aura lieu, au TGI de Paris (13h30, 16e chambre, métro Cité) le procès de la révolte qui a mis le feu au centre de rétention de Vincennes en 2008.

La révolte qui a conduit à l’incendie de la plus grande prison pour étrangers de France est une réponse concrète et historique à l’existence des centres de rétention et à l’ensemble de la politique de contrôle des flux migratoires.

Les 25, 26 et 27 janvier 2010 au TGI de Paris (métro Cité) dix personnes vont être jugées pour cette révolte.

Notre solidarité doit être à la hauteur de l’enjeu : la relaxe des inculpés et au-delà la liberté de circulation et d’installation.

Le 22 juin 2008 le plus grand centre de rétention de France a brûlé

Entre juin 2008 et juin 2009, une dizaine d’anciens retenus sont arrêtés et incarcérés — pour la plupart pendant près d’un an — en détention préventive. Ils sont inculpés de dégradation, destruction des bâtiments du centre de rétention administrative de Vincennes, et/ou de violence à agent des forces de police.

Pendant les six mois précédant cet incendie, le centre de rétention de Vincennes est le lieu d’incessants mouvements de protestation de la part des sans-papiers enfermés. Grèves de la faim, départs de feu, refus de comptage, altercations avec la police, oppositions individuelles ou collectives, se sont succédés à l’intérieur du centre tout au long de cette période. À l’extérieur, manifestations et actions dénoncent l’existence même de ces centres et soutiennent ces révoltes.

Le 21 juin 2008, Salem Souli décède dans sa chambre après avoir réclamé en vain des soins médicaux. Le lendemain, une marche organisée par les retenus en mémoire de cet homme est violemment réprimée. Une révolte collective éclate alors et le centre de rétention part en fumée.

Un procès pour l’exemple

Pour empêcher que ce type de révolte ne se répande, l’État doit frapper fort, il lui faut trouver des responsables. Ces dix personnes ont été arrêtées pour servir d’exemple. Qu’elles soient « coupables » ou « innocentes » cela ne nous importe pas. L’État, en punissant ces personnes, souhaite voir disparaître la contestation, l’insoumission, les actes de résistance de ceux qui se trouvent ou se trouveront un jour entre les murs de ces centres.

La révolte de Vincennes n’est pas isolée. Partout où se trouvent des centres de rétention, éclatent des révoltes, ont lieu des départs de feux, des évasions, des grèves de la faim, des mutineries, des destructions. Ce fut le cas en France (Nantes, Bordeaux, Toulouse où des centres ont brûlé) et dans de nombreux pays d’Europe (Italie, Belgique, Pays-Bas, Grande-Bretagne) ou dans des pays où le contrôle aux frontières est externalisé comme la Turquie et la Libye.

L’incendie du centre de rétention de Vincennes n’est pas seulement symbolique : la disparition des 280 places de ce centre a eu pour conséquence immédiate une importante diminution des rafles et des expulsions, dans la région parisienne, pendant la période qui a suivi. Concrètement plusieurs milliers d’arrestations ont été évitées. Par cet acte, les retenus ont enrayé pour un temps le fonctionnement de la machine à expulser.

Prison pour étrangers : enfermer, expulser, dissuader d’immigrer

Les centres de rétention sont une des étapes entre l’arrestation et l’expulsion. Ils servent à enfermer les étrangers le temps de rassembler les conditions nécessaires aux expulsions, c’est-à-dire un passeport ou un laissez-passer délivré par un consulat et une place dans un avion ou un bateau.

Plus un État veut expulser, plus il construit de centres de rétention. Partout, leur nombre ne cesse d’augmenter. En Europe, la tendance est à l’allongement du temps d’enfermement qui, non seulement permet d’expulser plus, mais aussi de dissuader d’immigrer.

De fait, ces lieux d’enfermement sont des lieux punitifs. Ainsi, ils sont construits de plus en plus sur un modèle carcéral : vidéosurveillance, petites unités, cellules d’isolement… Par exemple, en France le plus grand centre de rétention en construction au Mesnil-Amelot (240 places), et qui ouvrira dans quelques semaines, est conçu sur ce modèle. En Hollande, où les suicides et les décès « inexpliqués » sont fréquents dans les centres, la rétention dure 18 mois et peut être renouvelée immédiatement après la libération ; l’enfermement se fait en cellules individuelles très petites, parfois sur des bateaux-prisons, avec très peu d’accès à l’air extérieur.

Les sans-papiers : de la main-d’œuvre sur mesure…

Les centres de rétention font partie de la politique de « gestion des flux migratoires » élaborée elle-même selon les critères de « l’immigration choisie », c’est-à-dire en fonction des besoins en main-d’œuvre des pays d’Europe. Il n’est pas nouveau que les patrons des pays riches aient recours aux travailleurs immigrés pour accroître leurs profits. Que ce soit de manière légale comme dans le cas de l’intérim, de l’ex-« contrat OMI » (qui permet d’aligner le droit de présence sur le territoire sur le temps de travail saisonnier) ou du travail au noir, les étrangers occupent le plus souvent des emplois dans les secteurs les plus pénibles (BTP, restauration, nettoyage, travaux saisonniers…). Ces secteurs demandent une main-d’œuvre flexible, adaptable aux besoins immédiats de la production.

En plus de l’absence de droits liée à leur statut, par exemple en cas d’accident, la menace permanente de l’arrestation et de l’expulsion qui plane sur les sans-papiers permet évidemment aux patrons de les sous-payer, voire de ne pas les payer du tout (ce qui n’est pas rare). Ce nivellement par le bas des salaires et des conditions de travail permet au patronat de renforcer l’exploitation de tous. Les grèves répétées de sans-papiers montrent à quel point les patrons français et l’État ont besoin de cette main-d’œuvre, mais aussi comment, en s’organisant collectivement, les sans-papiers peuvent parfois leur tenir tête et obtenir des régularisations.

… au bouc émissaire idéal

La politique migratoire, dont les centres de rétention sont un rouage, sert aussi à stigmatiser les sans-papiers. L’État en fait les boucs émissaires des difficultés que connaît la population de la France. L’utilisation spectaculaire des expulsions par l’État participe à montrer à la fois l’ampleur du « danger » que l’immigration irrégulière représenterait pour la France et l’Europe, et l’efficacité d’un État qui protégerait ses concitoyens face à ce danger.

L’État utilise des artifices comme lesdites « menaces de l’immigration clandestine », de la « racaille des banlieues », des « femmes voilées », ou comme la campagne sur l’identité nationale, pour faire ressortir les pires relents xénophobes et racistes et tenter de créer un consensus autour du pouvoir et du monde qu’il produit.

Des frontières partout

Les centres de rétention sont un élément indispensable à l’application d’une politique européenne de contrôle des flux migratoires qui, prétendant abolir les frontières à l’intérieur de l’espace Schengen, les renforce à l’extérieur notamment avec le dispositif Frontex.

Ainsi, le contrôle s’externalise aux portes de l’Europe, en accord avec des pays tels que la Libye, la Mauritanie, la Turquie ou l’Ukraine, où sont financés des camps pour enfermer des étrangers décrétés indésirables, avant même qu’ils n’aient réussi à pénétrer en Europe.

En même temps à l’intérieur de ce territoire, les frontières se disséminent, deviennent mobiles et par là même, omniprésentes : chaque contrôle d’identité peut conduire à l’expulsion. Car la frontière n’est pas qu’une ligne délimitant le territoire, mais surtout un point de contrôle, de pression et de tri. Ainsi, la rue, les transports, les administrations, les banques, les agences d’intérim, font déjà office de frontières.

Les centres de rétention, comme tous les camps pour migrants, sont des bouts des frontières assassines de l’Europe de Schengen. Ce sont des lieux où l’on attend, enfermé, parfois indéfiniment et sans jugement, où l’on meurt faute de soin, où l’on se donne la mort plutôt que d’être expulsé. Il faut en finir avec les frontières !

Pour toutes ces raisons, et parce qu’il n’y a pas de « bonne » gestion des flux migratoires, parce que chacun doit pouvoir décider où il veut vivre, nous sommes solidaires des inculpés de la révolte et de l’incendie du centre de rétention de Vincennes !

Relaxe de tous les inculpés !

Liberté de circulation et d’installation !

Fermeture des centres de rétention !

Plus de papiers du tout !

Semaine de solidarité du 16 au 24 janvier 2010.

Premier rendez-vous le 16 janvier 2010 : Projection, Débat, Infos à 19h au CICP (21 ter rue Voltaire, Paris 11e).

Collectif de solidarité avec les inculpés de Vincennes, 9 décembre 2009.

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5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 12:39

Tandis que la propagande islamophobe (1 - 2) assure la mobilisation des opinions publiques occidentales (désormais plus importante que le moral des troupes au front, de toute façon professionnelles et peu nombreuses), la guerre impérialiste semble s'être désigné une nouvelle cible : le Yémen.

Depuis quelques jours, l'actualité est dominée par la tentative d'attentat sur le vol Amsterdam-Détroit le 25 décembre :


(l'Humanité)
Usant de la menace terroriste, les États-Unis et la Grande-Bretagne vont accroître leur intervention au Yémen, avec l’aval des autorités du pays. Une escalade de nature à aggraver l’instabilité régionale.

En guise de vœux, des bruits de bottes.

Depuis l’attentat suicide avorté contre le vol Amsterdam-Détroit le 25 décembre, le président des États-Unis, Barack Obama, ne cesse de hausser le ton. Le Yémen, et désormais la Somalie, sont dans le viseur de la « lutte contre le terrorisme » de Washington. Vendredi, le prix Nobel de la paix a vertement accusé le réseau islamiste d’al-Qaida d’avoir installé ses quartiers dans le pays le plus pauvre des États arabes. De quoi justifier, selon lui, une intervention musclée dans cette région multi-conflictuelle. À cet effet, les États-Unis et la Grande-Bretagne sont convenus de financer « une unité spéciale de police antiterroriste au Yémen », ont indiqué par communiqué, les services du premier ministre britannique, Gordon Brown. Mais aucun détail sur la nature de son mandat n’a été spécifié, Barack Obama se limitant à parler de « la formation et l’équipement des forces yéménites de sécurité, le partage de renseignements (…) pour frapper les terroristes d’al-Qaida ». Le général David Petraeus, qui commande les forces états-uniennes au Moyen-Orient, s’est envolé pour Sanaa où il devait rencontrer les autorités yéménites. De l’autre côté du golfe d’Aden, en Somalie, en proie depuis 1991 à une guerre civile où s’affrontent chefs de guerre islamistes et gouvernement fantoche, Washington et Londres renforceraient la force de maintien de la paix (actuellement composée de 5 200 soldats ougandais et burundais), en saisissant à cet effet le Conseil de sécurité de l’ONU. Mais là encore, sans plus de détails.

Un scénario à l’ irakienne …

Reste que les déclarations répétées de Barack Obama ont cela d’inquiétant qu’elles ressemblent au scénario irakien. Pourtant un renforcement militariste, voire un passage à l’acte comme les 17 et 24 décembre, où des supposés sites islamistes yéménites auraient été détruits avec le concours de l’armée US, a de fortes chances d’accentuer l’instabilité dans cette région poudrière. Le sentiment antiaméricain est déjà à son comble, la Maison-Blanche étant accusée d’alimenter les conflits de la Corne de l’Afrique depuis sa base militaire de Djibouti, le seul centre opérationnel qu’elle possède sur le continent. Son financement conséquent depuis 2001 de la Task force 150, une flotte censée sécuriser le golfe d’Aden, un des axes maritimes les plus stratégiques de la planète, s’avère contre-productif au vu de la piraterie croissante.

L’un des principaux bénéficiaires de cette escalade belliciste n’est autre que le président Ali Abdullah Saleh. Dirigeant le Yémen-Nord depuis 1978 d’une main de fer, il essuie, au sud, un front rebelle qui combat l’unification du pays de 1990, et au nord, une guerre ouverte menée par la minorité chiite. Tandis que la production du pétrole s’est effondrée, Sanaa espère tirer son épingle du jeu, en recevant des aides étrangères en augmentation. Un porte-parole des autorités s’est d’ailleurs félicité d l’organisation d’une réunion internationale sur le Yémen et contre le terrorisme, le 28 janvier à Londres, en marge de la conférence sur l’Afghanistan, espérant y voir là une manne financière. En Somalie, les fous de Dieu se sont fait pressants. « Nous allons traverser la mer (…) et arriver jusqu’à (nos frères musulmans du Yémen) pour les aider à combattre les ennemis d’Allah », a averti Cheikh Mukhtar Robow Abou Mansour, leader de la milice Chebab, bras armé des ex-tribunaux islamiques. Hier, les États-Unis ont fermé leur ambassade.

Cathy Ceïbe

Tentative d'un Nigérian de 23 ans, Umar Farouk Abdulmuttalab, qui a tenté de mettre à feu une bombe artisanale dans l'avion, sans succès (bien sûr pourrait-on dire...) avant d'être maîtrisé par les passagers.

Au premier abord, on a du mal à voir le rapport entre le Nigéria et le Yémen, mais le jeune homme se serait rendu récemment au Yémen, "où la présence d'Al-Qaida est croissante" : comme ça, on comprend mieux...

"Al-Qaida Péninsule arabique", (soi-disant) basée au Yémen, a par la suite "revendiqué" la tentative*.

Donc, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne principalement, mais les pays occidentaux en général sont en train de mettre la pression sur le Yémen, en vue d'une intervention, indirecte voire même directe.

Celle-ci permettrait de faire d'une pierre deux coup (ou trois...). Car outre d'abriter le terrifiante nébuleuse terroriste internationale (bououh !!), le Yémen fait également l'objet d'une rébellion chiite (les zaïdites, ici un article où l'Arabie saoudite a donné du canon), soutenue par l'Iran - lui-même homme de paille et bras armé des intérêts du bloc de Shangaï (Russie, Chine...) dans la région.

Et le Yémen est un pays clé, pas pour ses ressources naturelles (il en a très peu) mais parcequ'il contrôle, avec la Somalie (dont les Occidentaux, via l'Ethiopie, tentent tant bien que mal de reprendre -et garder- le contrôle depuis 2007), l'accès à la Mer Rouge (Bab-el-Mandeb), autrement dit, l'accès et le débouché du canal de Suez.

Sous le prétexte Al-Qaida, véritable label rouge depuis 2001, c'est ni plus, ni moins qu'un nouveau front de la guerre impérialiste qui s'ouvre au sud de la Péninsule arabique.

Une guerre mondiale pour le contrôle des ressources et des voies de communication, rampante, qui dure au fond depuis le début des années 90 - depuis que la fin de la Guerre Froide, et de l'affrontement entre 2 blocs, a relancé le "Grand Jeu" entre les puissances pour le contrôle de la planète.

Un guerre dont, bien sûr, les Peuples sont les premières victimes, quand ils ne sont pas directement la cible (comme en Palestine, au Sri Lanka, aux Philippines, en Inde ou au Honduras), car le paramètre "résistance nationale des peuples (anti-impérialiste)" rentre de plus en plus en ligne de compte dans les plans impérialistes.

La résistance du Peuple, justement, qui doit briser ET BRISERA la machine de guerre impérialiste !

 

*Al-Qaida qui a tendance, ces derniers temps, à revendiquer tout et n'importe quoi, même les actes les plus "anodins" (par rapport à ses actions habituelles s'entend) : un type qui tente d'allumer une bombe artisanale dans un avion et ne réussit qu'à se mettre le feu aux c*****es, un autre qui s'introduit (nous y reviendrons) dans la maison d'un caricaturiste danois (les fameuses caricatures anti-Mohamed) pour tenter de l'assassiner (link)...

Des actions qui ressemblent à l'attentat raté de Richard Reid en décembre 2001, et à l'assassinat du réalisateur Theo van Gogh aux Pays-Bas en 2004, qui n'avaient pas été revendiqués par l'organisation. Des actes qui ont tout l'air d'actes isolés, pieds-nickelés, sans préparation minutieuse préalable... Pas des attentats du type d'Al-Qaida (Madrid, Londres) spectaculaires et organisés.

Etrange, étrange... On semble chercher à mettre un peu tout ce qui se passe dans le monde (commis par un musulman) sur le dos de l'insaisissable "nébuleuse djihadiste mondiale", comme en d'autres temps sur le "complot judéo-bolchevik".

Flotterait-il comme un parfum de Reichstag (brûlé) ?


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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 21:12

N'en déplaise aux clichés chauvins et sociaux-chauvins réactionnaires hexagonaux, les Etats-Unis ne sont pas qu'un pays peuplé de beaufs racistes, ultra-religieux et ultra-libéraux armés jusqu'aux dents (en fait... pas plus qu'en France, sauf peut-être pour les armes à feu).

La classe ouvrière américaine a une longue histoire de luttes et de résistance, et une riche culture.
Illustrée par ces quelques morceaux choisis :

Which Side Are You On ? (chantée par Pete Seeger)



Come all you good workers
good news to you I’ll tell
of how the good old union
has come in here to dwell

which side are you on boys?
which side are you on?

my daddy was a miner
he’s now in the air and sun
he’ll be with you fellow workers
until the battle’s won

which side are you on boys?
which side are you on?

they say in Harlan County
there are no neutrals there
you’ll either be a union man
or a thug for J. H. Claire

which side are you on boys?
which side are you on?

oh workers can you stand it?
oh tell me how you can
will you be a lousy scab
or will you be a man?

which side are you on boys?
which side are you on?

don’t scab for the bosses
don’t listen to their lies
poor folks ain’t got a chance
unless they organize

which side are you on boys?
which side are you on?

"Which side are you on ?" est une chanson écrite par Florence Reece en 1931. Elle était l'épouse d'un organisateur syndical des United Mine Workers dans le comté de Harlan, Kentucky. En 1931 les mineurs de cette région ont été entraînés dans une lutte amère et violente avec les propriétaires des mines. Afin d'essayer d'intimider la famille de Reece, des agents engagés par la compagnie d'extraction entrèrent illégalement et recherchèrent la maison familiale des Reece. Sam Reece avait été averti à l'avance et s'était échappé, mais Florence et leurs enfants ont été terrorisés à sa place. La nuit, après que les hommes soient partis, Florence a écrit le texte de "Which side are you on ?" sur un calendrier qui accroché dans la cuisine de sa maison. Elle a pris la mélodie d'un hymne baptiste traditionnel, "Lay the lily low", ou la ballade traditionnelle "Jack Munro". Florence a enregistré la chanson et l'on peut l'entendre sur le CD Coal Mining Women.

Le comté de Harlan, Kentucky, fut le théâtre d'une autre grève en 1973, au cours de laquelle un gréviste fut tué par un agent de la compagnie minière. Elle fait l'objet d'un documentaire, Harlan County USA.

Pete Seeger, membre du PC américain depuis 1940, fut condamné à 10 ans de prison sous le maccarthysme (finalement libéré en appel).

Solidarity Forever



When the union's inspiration through the workers' blood shall run
There can be no power greater anywhere beneath the sun
Yet what force on earth is weaker than the feeble strength of one
For the Union makes us strong

Chorus
Solidarity forever, solidarity forever
Solidarity forever
For the Union makes us strong

Is there aught we hold in common with the greedy parasite 
Who would lash us into serfdom and would crush us with his might?  
Is there anything left to us but to organize and fight?  
For the union makes us strong

It is we who ploughed the prairies, built the cities where they trade
Dug the mines and built the workshops, endless miles of railroad laid
Now we stand outcast and starving 'mid the wonders we have made
But the union makes us strong 

All the world  that's owned by idle drones is ours and ours alone 
We have laid the wide foundations, built it skyward stone by stone 
It is ours, not to slave in, but to master and to own  
While the union makes us strong

They have taken untold millions that they never toiled to earn
But without our brain and muscle not a single wheel can turn
We can break their haughty power gain our freedom when we learn
That the Union makes us strong

 In our hands is placed a power greater than their hoarded gold
Greater than the might of armies magnified a thousandfold
We can bring to birth a new world from the ashes of the old
For the Union makes us strong

 

Ralph Chaplin était un poète, artiste, écrivain et organisateur des Industrial Workers of the World (IWW, syndicat révolutionnaire américain du début du 20e siècle, opposé à l'AFL-CIO réformiste - et raciste, la plupart de ses fédérations étant fermées aux Noirs, que l'IWW accueillera sans problème).

Il a écrit cette chanson en 1915, juste six mois avant que son camarade Joe Hill (songwriter de l'IWW) soit exécuté. Elle devait devenir l'hymne du mouvement syndical américain. Elle reprend l'air de John Brown's Body, chant anti-esclavagiste américain de la Guerre de Sécession. Ralph Chaplin expliquera : "j'ai voulu une chanson qui soit pleine de ferveur révolutionnaire et un refrain qui soit chantant et entraînant".

 

 

This Land - Woody Guthrie

 



Natif de l'Oklahoma, Woddy Guthrie était un guitariste et chanteur proche du PC américain, auquel ses convictions chrétiennes l'empêchèrent toutefois d'adhérer.
Sa guitare portait l'inscription "Cette machine tue des fascistes".

Sous son air de balade bucolique, This Land est une attaque en règle contre la propriété privée, en particulier des terres agricoles. Dans les années 30, des millions de petits paysans du Midwest, ruinés par une terrible sécheresse, durent quitter leur terre natale pour émigrer, principalement vers la côte Ouest.
Là-bas, ils se heurtèrent à la loi des grands propriétaires, aux matraques et aux fusils des milices, au travail d'esclave pour un salaire de misère, à la xénophobie.
Cette histoire est bien racontée dans Les Raisins de la colère de J. Steinbeck.

Vous remarquerez que les couplets les plus subversifs ne sont pas joués dans le vidéoclip.

 Chorus:
This land is your land, this land is my land
From California, to the New York Island
From the redwood forest, to the gulf stream waters
This land was made for you and me

As I was walking a ribbon of highway
I saw above me an endless skyway
I saw below me a golden valley
This land was made for you and me

Chorus

I've roamed and rambled and I've followed my footsteps
To the sparkling sands of her diamond deserts
And all around me a voice was sounding
This land was made for you and me

Chorus

The sun comes shining as I was strolling
The wheat fields waving and the dust clouds rolling
The fog was lifting a voice come chanting
This land was made for you and me

Chorus

As I was walkin' - I saw a sign there
And that sign said - no tress passin'
But on the other side .... it didn't say nothin!
Now that side was made for you and me!

Chorus

In the squares of the city - In the shadow of the steeple
Near the relief office - I see my people
And some are grumblin' and some are wonderin'
If this land's still made for you and me.

Chorus (2 X)



 

 

 


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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 21:07

Source

En soutien aux exilés et prisonniers politiques basques (dont les quelques 450 membres d'ETA), 44.000 personnes ont manifesté le 2 janvier, à Bilbao. Motus et bouche cousue dans les TV françaises... 

A l'échelle de le France, ça représenterait à peine 975.000 manifestants !! Est-ce qu'on en parlerait? ou, comme dirait Camelot 1er, personne ne s'en rendrait-il compte?
voir la video:
http://www.euronews.net/2010/01/03/thousands-march-for-eta-prisoner-rights/


Cela me rappelle une énorme manif qui avait eu lieu également à Bilbao, il y a quelques 25 ans, en faveur de l'autodétermination: Plus de 100.000 personnes !!
Le même jour, à Moscou, autre manif en faveur de la Perestroïka: 100.000 personnes. De celle-ci, ils en avaient parlé pendant des jours et des jours; de celle de Bilbao, on attend encore.

 « Notre travail est de donner aux gens non pas ce qu’ils veulent, mais ce que nous décidons qu’ils doivent avoir. » (Richard Salant, journaliste yankee)



Blog des Peuples en Lutte

44.000 personnes dans les rues de Bilbo ce 2 janvier 2010 en faveur des prisonniers politiques basques.
Cette manifestation organisée par Etxerat a été interdite par l'audience nationale espagnole.
Malgrès cette interdiction officielle la foule a été immense a l'appel notament de abertzaleen batasuna,ezker abertzalea,ea,aralar et alternatiba.

voici l'article du journal du pays basque:

02/01/2010

Goizeder TABERNA

Les déclarations du ministre de l'Intérieur Alfredo Perez Rubalca sur d'éventuels attentats d'ETA ont précédé l'interdiction de la manifestation d'aujourd'hui à Bilbo. Initialement organisée par les familles des prisonniers basques, finalement, cinq partis basques ont appelé à manifester à partir de 17 h 30, depuis le Sacré-coeur de la capitale bizkaitar, suite à cette décision judiciaire.

En réaction à l'ordre de l'Audiencia Nacional espagnole, Eusko Alkartasuna (EA), Aralar, Abertzaleen Batasuna (AB), Alternatiba et la gauche abertzale se sont réunis pour appeler à la mobilisation en faveur des droits des prisonniers impliqués dans le conflit basque. Estimant que l'interdiction de la Justice espagnole est «une atteinte à la liberté d'expression et de réunion», les partis souhaitent provoquer «une vague géante» qui «s'oppose à la politique pénitentiaire» de l'Etat espagnol et de l'Etat français.

«Sachant que la gauche abertzale est dans une réflexion stratégique importante, la continuité et l'aggravation du non-respect de ces droits constituent une provocation», affirme AB dans un communiqué. Le parti abertzale ancré au Pays Basque Nord affiche, par ailleurs, son soutien au collectif des familles des prisonniers Etxerat qui, depuis septembre, fait l'objet d'une enquête, prélude d'une possible interdiction sur le territoire espagnol. Depuis quelques années, ce dernier organise une manifestation en cette période de fête qui rassemble la majorité des partis abertzale et des acteurs sociaux.

Aides aux familles : annulées

Les aides accordées par la Communauté autonome basque aux familles des prisonniers sont finalement annulées par le Tribunal suprême espagnol. Octroyées ces dernières années par l'ancien gouvernement du PNV, un premier recours avait été présenté au Tribunal supérieur de la communauté autonome en 2005.

Cette aide avait été mise en place dans le but de compenser les effets de la dispersion des prisonniers basques issus des trois provinces de la CAB. Or, dernièrement, le gouvernement espagnol s'est opposé à ce décret, considérant qu'il va à l'encontre de la loi de Reconnaissance des victimes du terrorisme de 2008.

Le Tribunal supérieur du Pays Basque ayant donné raison au gouvernement central, l'ancien Lehendakari Juan Jose Ibarretxe avait fait appel à l'instance supérieure de Madrid. Finalement, le Tribunal suprême espagnol a décidé que l'attribution de cette aide dépasse les compétences qu'a le gouvernement de la CAB dans le domaine pénitentiaire. Le Tribunal supérieur du Pays Basque avait auparavant exclu ce décret de la politique sociale.

Cette affaire met en évidence les retards de transferts de compétences compris dans le statut d'autonomie , dont les compétences pénitentiaires qui sont encore entre les mains de Madrid.




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4 janvier 2010 1 04 /01 /janvier /2010 19:53

Luttons pour plus et de plus grandes victoires en 2010 et au-delà
Autres versions: Waray

Message du Parti communiste des Philippines - Visayas orientales pour le 41ème anniversaire du Parti

Le Parti communiste des Philippines - Visayas orientales salue ses cadres et ses membres, les commandants et les combattants rouges, les dirigeants et les membres des organisations révolutionnaires de masse, toutes les forces progressistes et patriotiques et le peuple à l'occasion du 41ème anniversaire du Parti .

En raison de nos efforts concertés, cette année, nous avons recueilli beaucoup plus de victoires dans la lutte armée et le front uni pour vaincre l'oppression du plan Bantay Laya, que l'ennemi lui-même admet ne pas pouvoir gagner d'ici 2010. C'est notre contribution significative à l'effort national du CPP et du mouvement révolutionnaire. Grâce à la lutte du peuple, en particulier des masses paysannes, le régime Arroyo est chaque jour plus proche de sa fin et de rendre des comptes pour sa corruption massive,  son terrorisme d'État fasciste et sa servilité tenace envers l'impérialisme américain.

N'oublions pas que nos victoires n'ont pu exister qu'avec le sacrifice des martyrs du Parti et du peuple, et que ceux qui sont tombés vivent dans notre persévérance jusqu'à la victoire.

L'état aggravé de la population dans la région cette année souligne le besoin criant de révolution. La crise financière et économique mondiale a encore plus affaibli l'économie régionale pré-industrielle, agricole arriérée, dépendante des importations et axée sur les exportations. Un grand nombre de paysans font face à plus de faim et à la misère généralisée en raison de la privation de terres, de la chute brutale et soutenue des prix des cultures telles que la noix de coco et l'abaca, du niveau faible et arriéré de la production agricole et du manque de soutien gouvernemental. Le semblant de production industrielle dans la région a pratiquement disparu avec le déclin de la production de matières premières pour l'exportation de la Philippine Corporation d'engrais phosphatés (PhilPhos) et des Philippines Associated Smelting & Refining Corporation (PASAR).

La population souffre d'un chômage généralisé, du gel des salaires et des revenus réduits, de la hausse des tarifs des services publics, la hausse des prix du carburant, le manque de services sociaux et de l'inertie générale du sous-développement. Le plan Bantay Laya et la répression politique généralisée sous le régime Arroyo fait aussi des dégâts à la campagne, et enfonce les gens qui demandent une vie meilleure.

Dans l'année qui vient, le peuple peut et doit livrer de plus grands combats contre le régime Arroyo, améliorer son sort et faire avancer la cause révolutionnaire. Grande doit être l'aspiration à d'autres victoires dans la lutte armée pour planter les clous dans le cercueil du plan Bantay Laya. De Janvier à Novembre 2009, la NPA dans les Visayas orientales a pu mener 60 offensives tactiques contre l'ennemi, en confisquant 40 armes à feu et infligeant 90 pertes aux Forces armées.

Avec l'aide des masses, nous pouvons faire plus dans l'année à venir. La participation active croissante des masses dans la lutte du peuple est nécessaire, particulièrement dans la mobilisation des unités de la milice, le recrutement de masse dans la NPA, l'augmentation de la production économique pour la guerre, et le lancement de plusieurs campagnes visant à soutenir la NPA et de la guerre de guérilla.Nous avons pour objectif de mener des offensives de guérilla plus annihilative pour accumuler plus d'armes à feu et nous renforcer nous-mêmes tout en affaiblissant l'ennemi du peuple.

La crise économique sans précédent d'aujourd'hui ne peut qu'enflammer les luttes de masse. Les paysans doivent persévérer dans les campagnes contre la faim, la pauvreté et la répression dans les campagnes, exiger et mettre sur le compte du régime Arroyo ces derniers. Ils doivent poursuivre les luttes antiféodale, pour la réforme agraire véritable et contre la privation et l'accaparation croissante de terres sous le régime Arroyo. Les travailleurs, les enseignants, le semi-prolétariat et les pauvres urbains, les professionnels, étudiants et autres personnes pauvres, exploitées et opprimées de la région doivent lancer leurs propres campagnes et luttes. Toutes ces luttes doivent se soutenir mutuellement, s'unir et cibler le régime Arroyo comme la cause principale de l'aggravation de la crise d'aujourd'hui, dans sa conduite de politiques de la mondialisation impérialiste et autres politiques anti-peuple.

En 2010, la population doit aussi faire face aux élections réactionnaires comme forme de lutte. Les masses du peuple désirent le changement, tandis que les politiciens réactionnaires trompent le peuple dans le processus de soi-disant élection démocratique, où les gens sont empêchés par la force de participer significativement. Il est important de dénoncer la pourriture profonde du système politique réactionnaire dans le pays et de montrer aux masses du peuple que la révolution est la seule voie réelle pour un véritable changement.

Dans le même temps, ils doivent promouvoir énergiquement les candidats progressistes et patriotiques et les partis qui ont fait leurs preuves pour faire avancer leurs intérêts, isoler les réactionnaires durs, et obtenir le maximum de concessions favorables au peuple et la révolution. Il doit y avoir aussi vigilance contre la répression du régime Arroyo et ses tentatives désespérées pour rester au pouvoir.

L'organisation du Parti dans la région est convaincue qu'elle peut conduire résolument le peuple dans cette entreprise dans l'année à venir, d'une manière qui accumule des forces solide pour la révolution. Les avancées à la fois dans la lutte armée et les luttes de masse, devront permettre la consolidation, la croissance, l'expansion de la portée et l'élévation des capacités des fronts de la guérilla, des unités de la NPA, des organisations révolutionnaires de masse, et des forces démocratiques et progressistes. La croissance rapide du nombre de membres du Parti, et la formation de nombreux cadres et d'autres pour remplacer ceux qui sont tombés dans la lutte, doit être assurée. Durant et après les avancées dans les différentes luttes, la consolidation idéologique et politique des forces révolutionnaires doit être assurée.

En 2010 et au-delà, le Parti et le mouvement révolutionnaire dans la région sont fermement déterminés à contribuer davantage à l'effort d'ensemble, pour augmenter la lutte révolutionnaire dans tout le pays à un nouveau et plus haut niveau. #

 

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/en/1/14/CommunistPhils.gifhttp://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b0/NPA.pnghttp://members.casema.nl/ndf/images/ndf_logo001.gif

 

http://www.armybase.us/wp-content/uploads/2009/10/Communist-Party-of-the-Philippines.JPGhttp://marxistleninist.files.wordpress.com/2009/08/26cppforty06.jpg

http://themustardseed.files.wordpress.com/2009/09/psmr_ndf.jpg

 

MABUHAY ANG REBOLUSYON !

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DOSSIER PALESTINE (conflit de juillet 2014) :
Sionisme, islamisme et ennemi principal : quelques précisions
Post-scriptum important : le cas Feiglin
Le sionisme, "fils de France"
Au cas où il serait utile de le préciser...
Deux clarifications importantes
Flash info en direct : ils ont semé la hoggra, ils ont récolté l'Intifada !
Flash info - importance haute : la manifestation pro-palestinienne de demain à Paris est INTERDITE
Le problème avec la Palestine...
Grande manif contre les crimes sionistes à Paris (13/07)
Magnifique manifestation pour la Palestine à Tolosa, capitale d'Occitanie occupée
Petites considérations sur le sionisme et l'identification-"obsession" palestinienne
Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

juin 2014

POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

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  • Laïki Enotita ("Unité populaire") - France (en français et en grec, scission anti-capitulation de SYRIZA, pour s'informer)
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Document : Ascenseur pour les fachos (série de 6 vidéos Youtube, Antifascisme.org, site social-démocrate)

 

Guerre pop' - Asie du Sud :

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Comité de Soutien à la Révolution en Inde

Comité de solidarité franco-népalais

Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
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Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple