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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 11:21
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Communiqué CP 01/10 - 10 Janvier 2010



Rosarno et la Plaine de Gioia Tauro montrent à petite échelle où mène la République Pontificale avec son gouvernement d'Organisations Criminelles, de spéculateurs, de racistes, de fascistes, d'aventuriers et d'exploiteurs chapeautés par la bande Berlusconi !


Bien que privés de tout droit légal, les travailleurs immigrés toujours plus souvent se rebellent et collaborent avec les travailleurs italiens de naissance ! Le 1er Mars prochain les travailleurs immigrés manifesteront dans toute Europe !


Promouvoir la mobilisation et l'organisation des travailleurs immigrés et leur unité avec les travailleurs italiens de naissance !


Pas les aumônes, la compassion, les bons mots et l'assistance des prêtres et des bienfaiteurs, mais l'organisation et la bataille de tous les travailleurs, italiens de naissance et immigrés, changeront le cours des choses !


Mobiliser, organiser et unir tous les travailleurs, italiens de naissance et immigrés, dans la bataille pour le droit à une vie digne et pour faire de l'Italie un nouveau pays socialiste !


Solidarité avec les antifascistes et avec les autres travailleurs arrêtés ou poursuivis en justice !



La révolte des travailleurs immigrés de Rosarno et de la Plaine de Gioia Tauro a mis en lumière l'exploitation criminelle et les indignes conditions de vie auxquelles la République Pontificale condamne les travailleurs immigrés et une partie croissantes des travailleurs et des masses populaires italiennes. La violence des mafieux, la lâcheté des fascistes et de leurs imitateurs, les matraques de la police et les bons mots des prêtres n'arrêtent pas la rébellion des esclaves de la République Pontificale.


Rosarno et Gioia Tauro montrent où mènent les masses populaires de notre pays le Vatican et le gouvernement que le Vatican et son Église ont confié à la bande Berlusconi. L'exploitation la plus féroce se combine avec la criminalité organisée et la violence lâche de la police et des fascistes qui ensemble portent à l'extrême la misère et l'abrutissement matériel et moral de toute la population, immigrée et italienne de naissance.


Exploitation et chômage se combinent avec racisme, misère et pollution. Les preuves de fascisme montrées par Casa Pound, Force Nouvelle, les chemises vertes de Borghezio et les autres groupes d'aspirants fascistes sous la protection de Maroni, du reste de la Ligue Nord et de la bande Berlusconi, sont la recherche des conditions politiques adéquates pour généraliser dans tout le pays ce que les Organisations Criminelles ont déjà réalisé dans la Plaine de Gioia Tauro et dans d'autres zones du Sud. Ceux qui avaient des doutes sur où nous amène la République Pontificale sont servis. Ceux qui pensaient que le gouvernement de la République Pontificale limiterait ses entreprises lâches et sanguinaires à l'Afghanistan et aux autres pays attaqués, ne pourront maintenant pas dire : je n'aurais jamais imaginé que…



Telle est la direction sur laquelle le Vatican avec son Église, les impérialistes US et européens, les groupes sionistes, les Organisations Criminelles et la bourgeoisie impérialiste italienne ont mis notre pays.


Et ce ne seront pas les aumônes, les oeuvres de charité et les bons mots de consolation offerts par les prêtres et les quelques personnes de bonne volonté aux exploités et aux persécutés qui renverseront le cours des choses.


Ce ne sera pas la collaboration critique de Bersani et d'Alema ou de Casini avec la bande Berlusconi, ni les alchimies électoraliste des fragments de la gauche bourgeoise, qui renverseront le cours des choses.


Pourtant renverser le cours des choses est possible. Le socialisme est l'alternative aux barbaries actuelles. L'alternative à la République Pontificale est une societé gouvernée par les travailleurs, dans l'intérêt des travailleurs, sur la de base de la planification nationale des activités economiques et de la collaboration internationale avec tous les pays qui ont déjà instauré des gouvernements aux objectifs analogues aux nôtres.



Les responsables de l'actuel cours des choses sont la République Pontificale et ses initiateurs : le Vatican avec son Église, les groupes impérialistes US, les groupes sionistes, les Organisations Criminelles, la grande bourgeoisie. Leurs complices sont les politiciens de la droite bourgeoise qui tiennent corde à la République Pontificale, qui participent ou collaborent à son gouvernement et s'alternent : de la Ligue Nord au parti Démocratique. La bande Berlusconi est la synthèse et l'expression de leur conception, de leurs intérêts, de leur politique.

Un semblable régime a besoin fondamentalement de deux fonctions : 1. qui opprime et exploite les travailleurs et les masses populaires et 2. qui les convainc de se résigner parce qu'il n'y a rien à faire, de se contenter d'aumônes, d'assistance et de charité ou de petites conquêtes arrachées aujourd'hui et reprises demain.


À cette seconde fonction participent tous les éléments de la gauche bourgeoise et les intellectuels soi-disants de gauche qui persistent à dénigrer avec des mensonges et des déformations l'expérience des premiers pays socialistes, de l'Union soviétique de Lénine et de Staline à la Chine de Mao, au lieu d'apprendre de ces expériences glorieuses pour faire mieux.
Les premiers pays socialistes sont dénigrés par les bourgeois, les prêtres et de leurs complices et suppôts parce qu'ils ont indiqué sur grande échelle la route lumineuse et constructive sur laquelle nous devons nous acheminer et sur laquelle s'achemineront sur une échelle croissant les masses populaires du monde entier, guidées par les vrais communistes, les communistes des partis marxistes-léninistes-maoïstes.



Que faire ?


Les travailleurs et les éléments les plus avancés des masses populaires doivent constituer des comités clandestins, que ni la police du Vatican et son gouvernement ni les Organisations Criminelles ne réussissent à identifier et détruire. Sur cette base, ils doivent promouvoir la mobilisation, l'organisation et la lutte du reste des travailleurs immigrés et italiens de naissance et les diriger pour faire valoir leurs intérêts et instaurer le socialisme.

Seul un gouvernement d'urgence formé des Organisations ouvrières et des Organisations Populaires est en mesure de réaliser les mesures les plus urgentes, nécessaires pour mettre fin vite et d'un coup aux effets les plus graves de l'actuel système criminel.


Même une partie des patrons, du clergé et de leurs porte-paroles finira par adhérer, à contrecoeur, avec des réserves et des intentions de revanche, mais finira par adhérer tout de même à la constitution d'un semblable gouvernement, si les batailles et la mobilisation des masses populaires ne leur laisse pas d'autre choix que consentir à un semblable gouvernement, ou faire vite Rosarno dans toute Italie : opter vite et sur grande échelle pour la mobilisation réactionnaire des masses populaires, pour la guerre entre les travailleurs ; se mettre vite, sur grande échelle et sans réserves entre les mains des Organisations Criminelles, des groupes d'aspirants fascistes et des pires aventuriers et spéculateurs que la République Pontificale jusqu'ici produit.


Il n'y a pas d'autre moyen pour renverser le cours actuel de la République Pontificale. Toutes les initiatives et les occasions, même les élections prochaines régionales et locales, doivent être dirigées à cet effet.


Plus vite un nombre croissant de travailleurs avancés prendra cette route, moindre sera le prix que nous devrons payer pour renverser le cours des choses et créer un gouvernement qui prenne toutes les mesures particulières nécessaires pour réaliser les mots d'ordre qui synthétisent le nouveau cours dont nous avons besoin.


Aucune entreprise ne doit être fermée !

Convertir toutes les entreprises qui polluent !

Aucun travailleur ne doit être licencié !

À chaque entreprise ce qu'il faut pour fonctionner !

À chaque adulte un travail digne !

À chaque individu des conditions de vie dignes !

Halte aux guerres d'agression !


Imposer à tout prix et par tous les moyens aux Autorités et aux patrons les mesures urgentes indispensables pour faire front aux effets les plus graves de la crise et mettre fin à l'exploitation sauvage des immigrés !


Créer les conditions pour instaurer un gouvernement d'urgence constitué des Organisations Ouvrières et des Organisations Populaires !


Tuer dans l'oeuf chaque preuve de fascisme ! Éliminer des quartiers populaires les foyers de l'infection fasciste et raciste !


Les Organisations Ouvrières et les Organisations Populaires doivent se coaliser et former elles-mêmes un gouvernement d'urgence, le gouvernement de Bloc Populaire, qui prenne immédiatement les mesures les plus urgentes et nécessaires pour faire front immédiatement aux effets les plus graves de la crise du capitalisme !


Les mesures pour empêcher les effets les plus désastreux de la crise générale du capitalisme et l'instauration d'un gouvernement de Bloc Populaire qui les réalise, ouvre la voie à l'instauration du socialisme et renforce la lutte anti-impérialiste partout dans le monde !


Nous menons l'humanité hors du marasme culturel et moral, de la crise économique et politique et du désastre écologique dans lequel la bourgeoisie et le clergé l'ont envasé !


C'est pourquoi lutte le nouveau Parti communiste italien !


Pour cette bataille le nouveau PCI demande le concours et contribution de la partie la plus généreuse et honnête, de la partie la plus avancée des masses populaires de notre pays !


Camarades, ouvriers, prolétaires, femmes, immigrés et jeunes : engagez vous dans le (nouveau) Parti communiste italien !


Constituez clandestinement dans chaque entreprise, dans chaque zone et dans chaque organisation de masse un Comité de Parti !




Nous attendions avec impatience la réaction des camarades italiens sur ce pogrom, qui est après la votation suisse, le débat français sur "l'identité nationale" ou encore l'affaire Westergaard, une nouvelle étape (au niveau de la situation en Italie, c'est à dire catastrophique) de la montée du fascisme en Europe. La voilà !

Il est toutefois intéressant, de saisir l'affaire de Rosarno pour bien expliquer la différence entre l'islamophobie et le "bon vieux" racisme "ordinaire", anti-noirs et anti-"basanés".

Le pogrom de Rosarno ne relève pas de l'islamophobie. Il relève du "bon vieux" racisme anti-noirs, anti-arabes etc., qui est un mélange de "classique" division des masses populaires (diviser pour régner) par la classe dominante, et de l'influence culturelle de la domination impérialiste européenne sur les pays du "tiers-monde" (c'est cette dernière que l'approche "vieille-ouvriériste" révisionniste et trotskiste n'arrive pas à saisir, restant au "diviser pour régner", ce qui empêche un combat efficace contre le racisme).

Ce n'est pas de l'islamophobie qui est une théorie du complot : "l'offensive djihadiste mondiale" pour "dominer le monde" - par les attentats, mais aussi par "l'invasion migratoire" instaurant le "communautarisme" par le "chantage victimaire"... Le racisme "ordinaire" permet de diviser les travailleurs, et que les gens n'en aient rien à foutre quand on part massacrer des "sauvages" à l'autre bout du monde. L'islamophobie permet de déclencher les guerres.

Précision importante. Mais l'un et l'autre s'entremêlent de plus en plus (en fait, le pogrom de Rosarno relève plus du racisme "ordinaire", mais l'islamophobie n'est pas totalement absente) et ces évènements s'inscrivent dans une tendance générale - et une tendance lourde.
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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 21:49

Communiqué n.44 du Front national de Résistance Populaire

10 janvier 2010


http://frhonduras.blogspot.com/2010/01/communique-n44-du-front-national-de.html

Le Front National de Résistance Populaire déclare :

1. La Résistance hondurienne entame l'année 2010, prête à combatte contre la dictature, en rejetant les manœuvres de l'oligarchie qui tente de se vêtir d’une virginité au moyen d’un faux processus de transfert de pouvoir de Micheletti vers Lobo, qui laissera le système de domination de l'État intact dans les mains d’une minorité privilégiée de grands chefs d'entreprise corrompus, d'entreprises transnationales et militaires et de policiers répressifs.

2. Nous avertissons que la dictature s’apprête à retirer l'État du Honduras de l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique - Traité Commercial des Peuples (ALBA-TCP), dont les secteurs populaires de notre pays ont pu bénéficier depuis sa signature le 9 octobre 2008. Ce traité a démontré qu'un nouveau type de relations solidaires est possible entre les peuples et les gouvernements afin que les pauvres soient favorisés et que la véritable intégration de la grande patrie latino-américaine puisse grandir. Le retrait imminent de l'ALBA-TCP démontre que le coup d'état a été exécuté pour mettre un frein aux urgentes transformations structurelles de la société et pour faire parvenir un message aux autres peuples latino-américains qui tentent de construire des projets alternatifs et progressistes pour leur nation.

3. Nous réfutons les mesures économiques soutenues par l'oligarchie contre le peuple et nous dénonçons son intention cynique de détruire les conquêtes sociales qui ont coûté si cher aux secteurs populaires organisés. Le tarif de l'eau ainsi que le prix du panier de la ménagère ont augmenté, les réserves internationales et les crédits des entreprises d’État comme l'ENEE ou Hondutel ont été épuisés, la formule pour calculer le prix du carburant a été modifiée afin d’augmenter les profits des grandes compagnies transnationales et les chefs d'entreprises impliqués dans le coup d'état voient leurs contrats constamment favorisés. À contrario, d'autres mesures ont été planifiées, comme la réduction du salaire minimum, l’abrogation du statut des enseignants, la suppression de la gratuité de l'inscription scolaire, la dévaluation du lempira [monnaie hondurienne 1€=27,04 lempira], la privatisation des entreprises nationales et les fonds de pension des employés publics, entre autres.

4. Nous dénonçons devant la communauté internationale, le haut niveau d’état répressif que la société hondurienne est en train de vivre et qui s’est accentué depuis la fin de l'an passé avec l'augmentation des assassinats, de la persécution et de l'exil de camarades. Nous lançons un appel aux organismes internationaux des droits de l’homme pour qu'ils accentuent la pression sur le régime de facto.

5. Nous refusons les plans de la dictature dans lesquels elle s’autoamnistie de ses crimes de lèse-humanité commis depuis l'exécution du coup d'État. Nous rappelons que de tels crimes n’ont pas de prescription et que tôt ou tard les responsables devront payer devant la justice.

6. Nous maintenons l’exigence d’un retour à l'ordre institutionnel et d'installer l'Assemblée Nationale Constituante démocratique et populaire, en accord avec le droit souverain du peuple de définir la société dans laquelle il vit.


Nous résistons et nous vaincrons!

Tegucigalpa, M.D.C. 7 janvier 2010


Honduras : Le prix Nobel de la Paix et les escadrons de la mort

par Giorgio Trucchi - Rel-UITA

dimanche 10 janvier 2010, par Primitivi

Les assassinats, les poursuites et les tortures continuent durant les fêtes de fin d’année.
Les États-Unis bénissent le régime putschiste.
La communauté internationale brille par son absence.


La politique de terreur ne s’est pas arrêtée un seul instant depuis le 28 juin passé au Honduras, renouant ainsi avec le fil de la violence des années 80. Les organisations honduriennes des droits de l’homme continuent de dénoncer des assassinats, des poursuites, des menaces et des tortures contre des membres de la résistance, ainsi que les épisodes inquiétants de violence contre des journalistes impliqués dans la lutte contre le coup d’État et la tentative grossière du gouvernement de facto de "tourner la page" sur tout ce qui est arrivé depuis les six derniers mois.

Le Département d’État nord-américain, au travers de son fonctionnaire Craig A. Kelly en visite au Honduras, a nouvellement demandé au président de facto, Roberto Micheletti, d’abandonner le pouvoir avant le 27 janvier, date de la passation de pouvor, et a appuyé la proposition du futur président en exercice Porfirio Lobo Sosa de décréter une amnistie incluant le président légitime Manuel Zelaya Rosales.

De cette façon, l’administration Obama et plusieurs pays européens cherchent à nettoyer le visage du nouveau gouvernement et à le rendre acceptable pour le reste de la communauté internationale. Cependant, pas un seul mot n’a été prononcé sur les cas innombrables de violation des droits de l’homme qui continuent d’ensanglanter le pays.

Pour le Comité des Parents de Détenus Disparus au Honduras (COFADEH), qui a réalisé le 1 janvier passé une manifestaton sur la Plaza La Merced, rebaptisée Plaza de los Desaparecidos (Place des Disparus), face au Congrès National, au Honduras "opère un escadron de la mort ayant une infrastructure terroriste, responsable d’exécutions, de poursuite et de morts sélectives contre des membres de la résistance, tout cela étant pleinement connu de la police et de l’armée".

Dans un document rendu public à cette occasion, l’organisation historique dénonce qu’il existe "un modèle des violations systématiques des droits de l’homme commises par la même structure qui a cassé l’ordre constitutionnel le 28 juin 2009".

Les exécutions de Walter Tróchez et d’Edwin Renán Fajardo, éditeurs des documentaires et des reportages produits par le journaliste César Silva, en plus des séquestrations et des attaques continuelles conte le personnel du journal El Libertador et de Radio Globo, confirmerait l’existence de cette infrastructure assassine qui sème la terreur parmis les membres de la résistance.

"Aujourd’hui nous passons les premiers jours de 2010, et nous le faisons dans une ambience de terreur, grâce à laquelle les putschistes civils et militaires, nationaux et étrangers, cherchent à étouffer les voix de millions d’honduriens et d’honduriennes, qui rejettent la violence comme façon de diriger le consensus et de gouverner l’État", continue le document.

Un Noël ensanglanté

Edwin Renán Fajardo Argueta
Edwin Renán Fajardo Argueta, 22 ans, membre actif de la résistance, a été assassiné le 22 décembre dernier dans son appartement à Tegucigalpa, et ses assassins ont grossièrement essayé de simuler un suicide par pendaison. Dans les jours précédents l’assassinat, Edwin Renán Fajardo avait indiqué à ses amis se sentir préoccupé parce qu’il avait reçu plusieurs SMS menaçants sur son téléphone portable.
César Silva
César Silva, journaliste indépendant impliqué parce qu’il avait raconté et dénoncer à travers ses vidéos les horreurs du coup d’État, a été descendu d’un taxi par trois hommes armés le 28 décembre dernier et il a été emmené dans une prison clandestine où il a été frappéà maintes reprises pour qu’il donne des informations sur la résistance et des supposés dépôts d’armes provenants de l’étranger.

A l’aube l’un des kidnappeur est entré. Il m’a pris par le cou, il m’a jeté au sol, il m’a donné des coups de pied et m’a mis une chaise sur le cou pour m’étouffer. Il a jeté un paquet d’eau dans le nez. Je m’asphyxiais, et il a essayé de me mettre un sac dans la bouche. Mais de dehors ils l’ont crié : "Hé je t’ai dit que tu ne te mets pas aux pets (dans des problèmes) : Laisse-le ! ", a raconté le journaliste à la presse internationale.

Après être arrivé aux bureaux du COFADEH, après avoir été libéré après 24 heures d’interrogatoire sauvage, Silva a raconté que les lidnappeurs lui ont dit qu’il avait un ange gardien qui a plaidé pour sa vie.

Plus de journalistes menaçés

Le correspondant de Prensa Latina, Ronnie Huete, le journaliste de Radio Globo, Rony Martínez et la jeune journaliste du Libertador, Suny Arrazola ont été plusieurs fois menacés de mort par SMS et constament harcelés, tandis que l’éditeur du même journal, René Novoa, a été cruellement agressé et frappé par des membres de l’armée et de la police tandis qu’il était dans un taxi.

Depuis le coup d’État, les journalistes du Libertador ont été soumis à une répression constante et son illustrateur Delmer Membreño a dû partir en exil après avoir été séquestré et cruellement torturé.

La brutalité de ce régime oppresseur s’est même acharné contre l’une des "grands-mères de la résistance".
María Yolanda Chavarría
María Yolanda Chavarría, 70 ans, a été arrêté par trois policiers et a été emenée dans une pièce obscur d’un poste policier le 22 décembre dernier. Comme l’a évoqué le COFADEH, les policiers ont continuée de l’insulter et ils lui ont dit que c’était un cuatrera [NDT : ?] et qu’ils avaient pris des photos d’elle montrant qu’elle était avec la résistance.

Non à l’amnistie

Devant cette situation, le COFADEH lancé un appel à la communauté internationale pour qu’elle "continue de regarder ce qui se passe dans le pays et déclare le Honduras en alerte maximale en matière des droits de l’homme.

C’est extrêmement urgent qu’avant le simulacre de passation de la présidence le 27 janvier prochain et après cette date, les organisations multilatérales ouvrent au Honduras des légations in situ pour coordonner les opérations de sauvetage du leadership social et politique opposé aux assaillants du pouvoir.

La situation au Honduras se dégrade vite, loin du regard international, et l’état d’incapacité absolue à se défendre doit être combattu – continue l’appel du COFADEH–.
Pour celles et ceux qui sont poursuivis par cette dictature nous exigeons des jugements équitables et un respect dans le processus, la liberté pour les quatre détenus politiques dans le Pénitencier National et le retour en sécurité d’environ une centaine de personnes qui se sont éxilées du Honduras, à cause danger mortel imminent qu’elles courent.

Sans un processus constituant populaire il n’y aura pas de paix et de tranquillité possible. Sans un nouveau Pacte Social et un consensus politique minimal, aucune possibilité de gouvernement ne sera possible", il finit le document.


Source : La R@l El Premio Nobel de la Paz y los Escuadrones de la Muerte
Traduction : Primitivi
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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 21:31


Le  10 janvier 2010 [12h50] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse –  Lutte Internationale) Le Basque Ibai Peña a été interpellé à Bayonne et écroué à Pau, où il devra comparaître devant le tribunal mardi prochain. Ibai Peña faisait l’objet d’un mandat d’arrêt émis par la justice espagnole en juin 2009. L’Audience nationale, la plus haute instance pénale espagnole, avait émis le mandat d’arrêt lorsque le détenu avait refusé de se présenter devant le tribunal pour un procès l’accusant d’avoir participé à des actes de violence urbaine en 2006. Le parquet avait demandé une peine de prison de neuf ans.

 

Archive Arrestation militant basque

Archive Arrestation militant basque

 

Originaire de Vitoria-Gasteiz (Pays Basque sud), le détenu est soupçonné être membre d’un groupe qui participait aux activités de l’organisation de jeunes de la gauche abertzale (patriote) Segi, interdite par la justice espagnole. Un rassemblement du comité de soutien aux prisonniers basques Askatasuna s’est déroulé samedi à midi devant le commissariat de Bayonne pour dénoncer l’interpellation et la « répression ».

eitb.com

 

Le 10 janvier 2010 [17h20] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse –  Lutte Internationale) Deux personnes qui transportaient des explosifs à bord d’une fourgonnette ont été interpellées près de la frontière hispano-portugaise et deux autres près de Clermont-Ferrand, en France.

Deux membres présumés de la bande armée basque ETA ont été arrêtés près de Clermont-Ferrand, en France, alors que deux autres personnes qui transportaient des explosifs à bord d’une fourgonnette ont été interpellées près de la frontière hispano-portugaise. Les deux détenus en France, un homme et une femme, tentaient d’accéder à une cache d’armes, selon un porte-parole de la Garde civile espagnole. Ils portaient des armes au moment de l’arrestation. L’arrestation des deux autres membres présumés de l’ETA s’est produite au Portugal après qu’une fourgonnette avec une plaque d’immatriculation française et transportant des explosifs a été interceptée par la garde civile à Bermillo de Sayago, localité espagnole à une vingtaine de kilomètres de la frontière avec le Portugal.

Une patrouille de la garde civile a arrêté la voiture mais le chauffeur s’est enfoui avant d’être arrêté au Portugal. Sa compagne, qui conduisait une autre fourgonnette, a également été arrêtée. Pour le moment, on ignore l’identité des personnes, ainsi que les détails et les caractéristiques de la quantité des explosifs.

eitb.com


Le JPB
Journée de solidarité aux "preso politiques" à Larressore
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09/01/2010

F.O.

C'est dans le contexte de répression et d'un nouveau cycle de lutte des prisonniers «politiques basques» au sein des prisons qu'aura lieu dimanche 17 janvier Elkartasun Eguna organisé par le mouvement Askatasuna à Larressore.

Cette journée sera l'occasion pour le mouvement de faire un récapitulatif répressif, des illégalisations, des arrestations, du cas du militant Jon Anza, des différents «kidnappings orchestrés». Et comme l'indique la porte-parole d'Askatasuna, ce sera surtout l'occasion de rappeler la lutte entreprise par le Collectif des prisonniers politiques, «un collectif pluriel et uni, représentatif de la répression que l'on vit au Pays Basque».

Ce dernier revendique notamment la reconnaissance du statut politique des preso, la libération de tous les prisonniers «libérables, conditionnables, atteints de maladies incurables, et qu'il n'y ait plus de prisonniers isolés, victimes de l'isolement politique».

Et le mouvement Askatasuna invite les personnes «à participer à cette journée de solidarité à toutes les familles touchées par la répression».

Elle s'articulera autour d'un repas à partir de 12 heures, d'un meeting politique durant lequel seront exposées les différentes revendications, et suivi d'un concert par le groupe Xutik.

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 21:27

Bellaciao

Italie, sur la voie du fascisme
dimanche 10 janvier 2010 (19h01)
2 commentaires

Une agression …

De violentes émeutes anti- immigrés se sont déroulées en Italie ces derniers jours, dans la ville de Rosarno, dans la région de Calabre.

Les ouvriers agricoles, d’origine africaine, avec ou sans papiers se sont révoltés face à l’intolérable agression raciste qu’a vécu un groupe de travailleurs africains.

En effet, une bande de jeunes italiens, véhiculés, et armés, ont organisés une descente et ont sauvagement agressé un groupe de travailleurs africain revenant des champs (leurs lieux de travail). Bilan : deux blessés graves.

Cette agression venait s’ajouter à une réalité proprement scandaleuse que vivent nos camarades de Rosarno et qu’ils subissent en silence depuis des années.

Payés au noir et une misère, ils vivent à plus de 1500, entassés comme des animaux, dans un bidonville à la lisière de la ville.

Depuis plusieurs mois déjà, les travailleurs africains subissent de la part des habitants de Rosarno un racisme quotidien.

De plus, ceux-ci vivent dans des conditions dignes du temps de l’esclavage. En effet, pas de douches, pas de toilettes, ni électricité, ils dorment parqués sous des abrites de fortune. Ils ont étés réduits à n’être que de la chaire à patron que l’on exploite sans mesure, au mépris de toutes règles humaines, et avec la complicité de l’état raciste de Berlusconi.

Il aura donc fallu le pire pour que gronde la révolte légitime de nos camarades africains. Organisés, ils ont manifestés avec fracas dans les rues du centre ville de Rosarno, criant par là leur désespoir de se voir réduit à l’état d’esclave.

En réaction à cette manifestation, les habitants « italiens de souches » déterminés et ivres de violence ont organisés une véritable chasse à l’homme pendant deux jours : tirs au fusil de chasse, ratonnades, immigrés volontairement renversés par des véhicules, insultes à caractère raciste, violences physiques en réunion à l’aide d’objets contendants.

Ces évènements ont obligés les travailleurs à quitter leurs habitations insalubres sous escorte policière, sans obtenir leurs salaires, la peur au ventre.

Un Climat ….

La responsabilité première de ces évènements incombe à la classe dirigeante italienne. La situation de Rosarno sonne comme un écho à la campagne haineuse, raciste, organisée par l’extrême droite italienne depuis plusieurs mois.

Celle-ci coïncide avec l’incapacité de la classe dirigeante à juguler la grave crise économique, politique et sociale qui sévit actuellement en Italie.

Alors, Berlusconi et son allié de la Ligue du nord, excite le nationalisme et la haine des immigrés. Outre les lois liberticides et les entorses quotidiennes à la liberté d’expression, syndicale et politique, le parlement vote régulièrement des lois anti- immigrés. Dernières en date : la limitation du nombre d’étrangers dans les écoles publiques ou encore des circulaires autorisant des wagons de train interdits aux étrangers.

La protestation de la social-démocratie et des syndicats, qui agitent le spectre de la mafia en Calabre, prouve bien qu’ils éludent la question politique de fond : En temps de crise, l’ennemi est et reste l’immigré et son corolaire qu’est « le fantasme de l’envahisseur ».

L’impasse de l’option social-démocrate et l’incapacité des dirigeants de la gauche réformiste à lutter contre la politique anti- sociale de Berlusconi entraînent de facto le désespoir parmi la population. La dynamique favorable à la réaction et à la barbarie est un fait. C’est un signal et une mise en garde contre toutes les gauches d’Europe.

De la France à l’Italie, la politique de Berlusconi rejoint celle de Sarkozy…

En France, comme le vote Suisse sur les minarets à fait écho à la commission parlementaire sur la Burqa, les ratonnades Italiennes irrigueront les débats racistes sur l’identité nationale organisés par les préfectures des ministres Besson et Hortefeux.

Nous arrivons au stade où il devient raisonnable de discuter avec le fasciste Le Pen. Où il devient cohérent de faire de l’immigration et de sa prétendue problématique, un cheval de bataille électoral.

Cependant, en France, les résistances existent et transcendent même certains courants politiques : le débat sur l’identité nationale est une hérésie pour bon nombre de français. Néanmoins, la vraie force contre la politique raciste de Sarkozy réside par exemple dans la grève des sans papiers en Ile de France et du soutien de la gauche politique, des citoyens et du monde artistique, intellectuel et littéraire.

Notre force contre ces ratonnades que la politique de Sarkozy créera s’il parvient à nous infliger une défaite sur ces question, est et restera l’unité de tous les travailleurs, français et immigrés, avec ou sans papiers, et avec comme slogans, « même patrons, même combat ».

A gauche, le combat doit-être mené sur le front des luttes, sur le front électoral aussi.

En avant …

D’ors- et déjà, je propose que devant toutes les ambassades, tous les consulats italiens, nous manifestions en solidarité avec les travailleurs immigrés d’Italie et particulièrement envers ceux de Calabre.

De plus, soutenons nos frères sans papiers de France, expulsés ou grévistes, scolarisés ou travailleurs, par des pétitions, des manifestations et organisons-nous, dans nos lycées, dans nos quartiers, dans nos entreprises.

Brisons pacifiquement les débats organisés par les préfectures sur l’identité nationale comme nous le feront demain à Rouen.

N’entrons pas dans le piège du débat nauséabond contre les musulman-e-s ( burqa, voile, intégrisme) que tentera d’imposer la classe dirigeante Sarkozyste et imposons nos revendications : retraites, salaires, droits sociaux, répartition des richesses.

Créons les conditions d’un vaste rassemblement populaire sur la question des sans papiers en ayant comme perspective une manifestation d’envergure à l’aube de la campagne officielle des régionales.

Faire échec à Sarkozy sur les questions liées à l’immigration, aura pour conséquence d’insuffler une autre perspective que nous offre l’Italie.

Elle inspirera de nombreux travailleurs de France et d’Europe à se révolter contre leurs propres gouvernants. Travailleurs avec où sans papiers, de tous les pays unissons- nous

Boudjema Chettouh NPA (baaah... mais bon, très bon texte quand même NDLR) de Petit-Quevilly le 10/01/2010


De : Boudjema Chettouh
dimanche 10 janvier 2010
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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 20:30


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Le 10 janvier 2010 [14h00] : (Unità Naziunale, www.unita-naziunale.org – Corse –  Lutte Internationale) Plus de 10 000 personnes (NDLR : 7500 selon la police et 25 000 selon le LKP) ont manifesté dans les rues de Pointe-à-Pitre samedi pour des revendications concernant le pouvoir d’achat, le droit au travail et le problème du foncier.

 

Samedi matin, le rendez-vous est fixé à 9h au « bik », à la Maison des syndicats, le quartier général du LKP, en plein Pointe-à-Pitre. A l’heure dite, ce n’est pas la foule des grands jours, mais les militants arrivent petit à petit. Ce n’est finalement que vers 10h15 que le cortège se met en ordre de marche, en route pour un quadrillage de la ville, en bonne et due forme. C’est au son des slogans : « LKP, LKP », « LKP an tjou a yo » que les militants déferlent dans les rues.

Tambours

Les tambours donnent le rythme, les chœurs la mélodie. Aux percussions, on reconnaît des anciennes figures du groupe AKIYO, tel le plasticien Joël Nankin ou le percussionniste Michel Halley. Le cordon de sécurité tout autour des « tambouyè » est assuré par des femmes.

Si l’on remonte le cortège, on rejoint d’autres groupes, d’autres mouvements. Par exemple, dans les rangs de la CGTG, on reconnaît Olivier Besancenot, leader du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), avec son bras en écharpe, cassé. Le « facteur » affirme être en Guadeloupe pour « soutenir le LKP et le peuple de Guadeloupe. (Il faut dire) à l’Etat français qu’on est pas aveugle et qu’on sait qu’il ne tient pas ses promesses par rapport à ses engagements des accords Bino … »

Hommes en noir

Les leaders du LKP, eux, sont tout au début de la manifestation. Ils sont encadrés par un service d’ordre tout aussi efficace que lors les événements du début 2009. Cette fois, les hommes qui entouraient Jean-Marie Nomertin (CGT), Alain Plaisir (CTU), Eric Desfontaines (UPLG) ou Elie Domota (UGTG) sont en noir. Ils ne laissent entrer personne dans le « carré officiel ». Il faut montrer « patte blanche ».

Le cortège s’arrête devant la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre. Le LKP a pour intention de donner une motion au représentant de l’Etat. Mais la porte est close. Elle ne s’ouvre pas. Alors le cortège repart dans les rues de la capitale économique de la Guadeloupe et continue à manifester. A son passage, certains commerçants baissent rideau. Mais d’autres poursuivent leur activité, sachant que, même si parfois, en centre-ville, le bruit des tambours est assourdissant, la sécurité semble maîtrisée.

Appel général

Les membres du LKP ont été très clairs : la mobilisation continuera. Un appel général a été lancé en ce sens. Cependant, on note une communication étrange. Alors qu’en Guadeloupe, une conférence de presse au « bik » indique que la mobilisation ira crescendo à partir du 9 janvier, la presse nationale fait état d’un appel à la grève générale lancé pour le 20 janvier, date du 1er anniversaire du mouvement.

Elie Domota dément lui-même : « Nous ne savons pas d’où vient la date du 20 janvier. Ce jour-là, ce sera notre premier anniversaire et nous ferons quelque chose. Mais notre préavis court à partir du 9 janvier. Nous mobiliserons tous les terrains. Dire qu’on appelle à la grève générale le 20 janvier est certainement une nouvelle intoxication qu’ils font courir, de la même façon qu’ils affirment que le LKP est divisé, alors que c’est faux ».

On notait en tout cas la présence de représentants de la presse nationale en Guadeloupe, le week-end dernier, avec également, en tournage, des documentaires, émissions spéciales ou reportages dans différentes chaînes de télévision.

Les chiffres diffèrent

La date du samedi 9 janvier n’a pas été choisie par hasard par le LKP. Il s’agit d’abord d’un samedi, c’est-à-dire un jour de week-end, où le plus grand nombre de travailleurs est libre. Ensuite, il s’agit du premier samedi du mois de janvier, après les fêtes. C’est le démarrage symbolique de l’année des manifestations « LKPistes ». Les chiffres donnés pour les participants diffèrent toujours : la Préfecture dit qu’il y avait 7 500 militants ; le LKP dit qu’ils étaient 20 000. En tout état de cause, nous sommes bien loin des 60 000 personnes qui ont défilé dans la rue au cours des « déboulés » de 2009. D’aucuns affirment déjà qu’il y a là un signe incontestable de la perte de vitesse du LKP. Quoiqu’il en soit, on peut s’interroger sur ce « faible » nombre de manifestants.

Depuis quelques jours en Guadeloupe, des camions entiers de gendarmes se déploient sur les routes et les axes stratégiques des villes. Ils ont précisé qu’il s’agit pour eux d’assurer « la sécurité des Guadeloupéens ». Des critiques de cette spectacularisation de la sécurité se sont faites entendre, certains parlent même de « terrorisme psychologique ». Pas un seul incident n’a été signalé.

Les revendications

Si la plupart des élus de Guadeloupe s’entendent sur le fait que les revendications du LKP, notamment celle concernant l’augmentation du prix du carburant, sont justes, la divergence intervient sur la façon dont il s’y prend pour revendiquer.

Le LKP a choisi de communiquer avec parcimonie sur son nouveau mode d’action. Aujourd’hui personne ne sait avec exactitude ce qu’il envisage de faire, sinon qu’il appelle à la mobilisation. Et si les leaders du mouvement semblent toujours aussi déterminés, qu’en est-il des militants qui, ce week-end, ont brillé par leur absence, montrant peut-être ainsi clairement leur ras-le-bol des grèves et autres blocages dont le pays a souffert du 20 janvier au 4 mars 2009…

source http://www.rfo.fr/


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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 21:56

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mercredi 6 janvier 2010 - 17h:53

PCHR du 30-12-2009 au 5-01-2010

 

Les forces d’occupation israélienne (FOI) maintiennent leur agression permanente contre les Palestiniens et leurs biens dans les Territoires palestiniens occupés (TPO).

Durant la semaine du 30 décembre 2009 au 5 janvier 2010 :

  • les FOI ont tué un résistant palestinien dans la bande de Gaza ;
  • 6 Palestiniens, dont un mineur, ont été blessés par des tirs israéliens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza ;
  • des avions israéliens ont bombardé certains secteurs de la bande de Gaza ;
  • 17 incursions israéliennes ont eu lieu dans les communautés palestiniennes de Cisjordanie et 3 incursions limitées dans la bande de Gaza ;
  • 23 Palestiniens, dont 6 mineurs, ont été arrêtés en Cisjordanie ;
  • la marine israélienne a poursuivi ses attaques contre les pêcheurs palestiniens dans la bande de Gaza ;
  • Israël a maintenu son blocus sur les TPO et l’isolement de la bande de Gaza du monde extérieur ;
  • 5 Palestiniens ont été arrêtés sur les check-points de l’occupant en Cisjordanie, dont 2 mineurs ;
  • Israël poursuit sa colonisation de la Cisjordanie et les colons israéliens leurs agressions contre les Palestiniens et leurs biens ;
  • les FOI ont démoli deux bâtiments agricoles à Hébron, prétendant qu’ils avaient été montés sans le permis israélien ;
  • le gouvernement israélien a approuvé le premier stade de la construction d’un nouveau quartier colonial à Jérusalem-Est.
(JPG)
Un soldat israélien tire une grenade lacrymogène sur des Palestiniens pendant une manifestation contre la construction du mur d’annexion à Ni’lin, à l’ouest de Ramallah.

 

Violations israéliennes recensées durant la période du 30 décembre 2009 au 5 janvier 2010

1 - Incursions dans les zones palestiniennes et agressions contres les Palestiniens et leurs biens en Cisjordanie et dans la bande de Gaza

Mercredi 30 décembre 2009

Région de Ramallah : vers minuit, les FOI pénètrent dans le secteur d’al-Irsal, au nord de Ramallah, où elles patrouillent pendant quelques temps avant de se retirer. Pas d’arrestations signalées.

Jeudi 31 décembre

Région de Naplouse : incursion vers 2h30 du matin dans Burqa, au nord-ouest de Naplouse. L’armée fait irruption dans des maisons et les fouille, arrêtant 5 civils palestiniens dont un mineur : Shabib Mohammed Shabib, 20 ans, ‘Omar Ahmed Shabib, 18 ans, ‘Ali Tayseer Salah, 17 ans, Ameen Tayseeer Salah, 18 ans, et Samer Ussama Saif, 22 ans.

Région de Tubas : vers 2h30, incursion dans le camp de réfugiés d’al-Far’a, fouille de certaines maisons et deux arrestations : Shadi Sa’id Abu Khaizaran, 20 ans, et Fadi Khaled Abu Khaizaran, 22 ans.

Région d’Hébron : l’armée pénètre vers 21h dans le camp de réfugiés d’al-‘Arroub, au nord d’Hébron. Elle fait la chasse à des ados palestiniens, fouille des maisons et arrête deux mineurs : Hassan ‘Abdul Karim al-Titi, 15 ans, et Hassan Maher al-Shareef, 16 ans.

Vers 23h, incursion dans le village d’al-Jab’a, au nord-ouest d’Hébron où l’armée fouille 6 maisons et interroge leurs habitants, prétendant qu’ils avaient regardé des « objets interdits ». Pas d’arrestations.

Vendredi 1er janvier 2010

Hébron : incursion vers 17h30 dans le camp d’al-Arroub à nouveau, l’armée bloque et interroge des ados palestiniens et en arrête 3 : Adham Fayez Ayoub, Ahmed ‘Ata al-‘As’eis et Adham Mohammed Abu Ta’ma, 17 ans tous les trois.

Bande de Gaza : 20h00, l’aviation israélienne bombarde le quartier est de Jabaliya qui compte la grande station distribution de fioul et de carburants. Pas de victimes.

Vers 23h35, l’aviation bombarde une oliveraie dans Al Qarara au nord-est de Khan Younis. Gros dégâts matériels mais pas de victimes.

Samedi 2 janvier

Jénine : vers 1h30, l’armée envahit les villages d’‘Arraba, Fahma, Jaba’ et Kufor Ra’ei au sud-ouest de Jénine

Bande de Gaza : 23h00, les garde-côtes à l’ancre au large de Beit Lahiya font feu sur des bateaux de pêche, obligés de revenir s’échouer sur le rivage. Pas de victimes.

Dimanche 3 janvier

(JPG)
4 janvier, fouille à Hébron d’une maison palestinienne par un policier des frontières
(AP)

Hébron : vers 23h30, l’armée entre dans Dura, un village au sud-ouest d’Hébron, pour fouiller la maison de la famille de Jamal Mohammed al-Zeeer, 21 ans, qui est arrêté.

Lundi 4 janvier

Bande de Gaza : 00h00, les FOI pénètrent à 200 mètres dans Beit Lahiya sur le secteur Abu Samra au nord-est de la ville. Elles s’emploient à niveler les terres qu’elles avaient précédemment défoncées. Une explosion conséquente et des tirs sporadiques ont été entendus. L’occupant se retire ver 16h30 sans faire de victimes.

17h05, un drone cible plusieurs résistants d’une brigade Au Ali Mustafa (le bras armé du FPLP, le front populaire de Libération de la Palestine). Ils se déplaçaient en moto à l’est de Jabaliya. Pas de victimes.

Hébron : l’armée fait une incursion dans le camp de réfugiés d’al-‘Arroub, encore une fois cette semaine, pour y fouiller des maisons et arrête 4 Palestiniens : Rami Ahmed al-Titi, 25 ans, Bayan Khaled al-Badawi, 22 ans, ‘Abdul Fattah Mustafa Abu Warda, 22 ans, et Mo’ayad Mohammed al-Titi, 26 ans.

Jénine : incursion dans le camp de réfugiés et la ville de Jénine, 4 arrestations : Ashraf Hussein al-Aqhash, 30 ans, Kifah Mohammed Hantouli, 21 ans, Fu’ad Taher Zakarna, 19 ans, et Fareed Jalal Jalamna, 20 ans.

Mardi 5 janvier

Jérusalem : incursion vers 2h du matin dans Beit Diqqu, au nord-ouest de Jérusalem, deux arrestations : Rami Murad et Hussein Bater, tous deux de 18 ans.

Ramallah : incursion, vers 4h, dans Bir Zeit, au nord de Ramallah, où l’armée fouille un certain nombre de maisons, sans arrestations.

Hébron : vers 8h, l’armée pénètre dans plusieurs secteurs à l’intérieur d’Hébron, où elle patrouille dans les rues pendant quelques temps pour se retirer par la suite.

A midi, autre incursion dans Khellat al-‘Odaissa, au sud-ouest du village de Sa’ir, au nord-est d’Hébron. L’armée patrouille dans les rues, balance des grenades assourdissantes sur des groupes d’adolescents avant de se retirer du secteur.

Bande de Gaza : 09h00, les FOI pénètrent à 200 mètres dans le village de Khuza’a, à l’est de Khan Younis pour niveler les terres qu’elles avaient précédemment défoncées.

11h00, les FOI pénètrent à 150 mètres dans le village d’Abassan à l’est de Khan Younis pour niveler les terres précédemment défoncées.

20h20, l’aviation tire deux missiles sur des résistants des brigades Salah al-Din, le bras armé des comités de résistance populaire dans Al Qarara. Jihad ’Abdul Rahim al-Sumairi, 22 ans, est tué. 3 autres sont blessés.


2 - Maintien du bouclage des TPO

Les FOI ont maintenu leur siège serré sur les TPO et leurs restrictions sur les déplacements des Palestiniens dans la bande de Gaza comme en Cisjordanie, dont Jérusalem-Est.


Bande de Gaza

Mouvements des personnes et des biens aux postes frontière

Rafah International

Date  : Détails
29 décembre  : Un Palestinien sort ;
13 autres et lecorps d’un patient décédé rentrent.
30 décembre  : 9 Palestiniens sortent ;
84 internationaux du "convoi de l’artère de la vie"
et 78 Palestiniens rentrent.
31 décembre  : 6 Palestiniens sortent ;
61 autres rentrent.
1er janvier  : 1 Palestine sort.
2 janvier  : 80 internatonaux de "convoi de l’artère de la vie" sortent ;
3 Palestniens rentrent.
3 janvier  : 1 074 Palestiniens sortent ;
228 autres rentrent.
4 janvier  : 834 Palestiniens sortent ;
217 autres rentrent

Karm Abu Salem (Kerem Shalom)

Date  : Détails
29 décembre  : 119 containers d’aide alimentaire en provenance d’organisations
humanitaires et des denrées pour les comerçants rentrent.
30 décembre  : 92 containers
31 décembre  : 12 containers
1er janvier  : fermé
2 janvier  : fermé
3 janvier  : 81 containers
4 janvier  : 86 containers

Nahal Ouz

Ouvert le 30 décembre pour l’entrée de 242 tonnes de gaz domestique et 1 187 020 litres de fioul domestique. Le 1er janvier, les Forces d’occupation décident de fermer définitivement ce poste frontière et de faire transiter les sources d’énergie parKarm Abu Salem (Kerem Shalom) pour des fraisons de sécurité.

Al-Mentar (Karni)

Ouvert le 30 décembre pourl’entrée de 600 tonnes de céréales et 1 600 tonnes de fourrage. Ouvert à nouveau le 4 Janvier 2010 pour 1 440 tonnes de céréales et 2 440 tonnes de fourrage.

Beit Hanoun (Erez)

Date  :
 :
Patients  :
 :
Accomp.  :
 :
Arabes
d’Israël
 :
 :
Ambass.  :
 :
Presse  :
 :
Internat.  :
 :
Gazaouis  :
 :

29 décembre  : 29  : 28  : 8  : 2  : 9  : 10  : 0  :  
30 décembre  : 33  : 26  : 9  : 5  : 5  : 16  : 23  :  
31 décembre  : 23  : 21  : 21  : 0  : 4  : 17  : 3  :  
1er janvier  : 2  : 2  : 13  : 0  : 1  : 4  : 0  :  
2 janvier  : 0  : 0  : 0  : 0  : 0  : 0  : 0  :  
3 janvier  : 32  : 28  : 69  : 0  : 4  : 8  : 6  :  
4 janvier  : 32  : 34  : 36  : 2  : 0  : 2  : 2  :  
5 janvier  : 32  : 34  : 42  : 0  : 5  : 12  : 4  :  


Commerç.

6

4

1

0

0

6

2

3


Cisjordanie

Jérusalem : la cité connaît toujours de graves restrictions pour les déplacements des Palestiniens, pour entrer ou sortir de Jérusalem. Des milliers de Palestiniens n’ont toujours aucune possibilité de venir à Jérusalem depuis la bande de Gaza et depuis la Cisjordanie. Les check-points sont nombreux dans et autour de la ville, et les restrictions sont encore plus sévères le vendredi, qui est jour de prière, dans le but d’empêcher les Palestiniens d’aller prier à la mosquée al-Aqsa, dans la vieille ville palestinienne. Ceux qui tentent de contourner les barrages et qui se font prendre sont sérieusement tabassés par les soldats et les policiers de l’occupation.

Naplouse : les mêmes restrictions sont toujours appliquées sur les différents check-points de la région, parfois avec des contrôles prolongés, comme à la porte de fer sur la route Naplouse/Tulkarem. Le check-point de Shavi Shomron sur la route Naplouse/Jénine est toujours fermé depuis le 10 décembre. Or cette route est importante pour les déplacements des Palestiniens pour venir ou partir de Naplouse. Samedi matin, 2 janvier, les FOI ont monté un nouveau barrage au carrefour de Salem-‘Azmout, à l’est de Naplouse, où elle ont bloqué et fouillé les véhicules palestiniens. Au même moment, d’autres soldats montaient un nouveau check-point à 500 mètres au nord du check-point d’Huwara, au sud de Naplouse, direction Jérusalem. Et vers 18h ce même jour, les FOI ont carrément fermé Huwara après que des groupes de colons israéliens aient manifesté dans le secteur. Dimanche matin, 3 janvier, les soldats postés à Huwara ont imposé des restrictions supplémentaires, donc limité encore plus les passages des Palestiniens. Lundi matin, 4 janvier, l’armée a fermé l’entrée principale du village de Qaryout, au sud de Naplouse.

Ramallah : les troupes positionnées aux check-points de Jaba’ et Qalandya, au sud-est de Ramallah, vers Jérusalem, ont imposé également des contrôles plus serrés. Durant la semaine, l’armée a posé des check-points volants en différents endroits, pour y arrêter et fouiller les véhicules palestiniens.

Tulkarem : dimanche 3 janvier, à midi, les FOI ont monté un check-point au carrefour d’al-Kafriyat, au sud de Tulkarem pour fouiller et interroger des Palestiniens. Lundi 4, l’armée a posé une porte de fer à l’entrée est de Shoufa, au sud-est de Tulkarem. Avec la fermeture de cette entrée, le village se retrouve totalement isolé de son environnement. Il faut indiquer que la colonie, illégale, d’Avni Hevetz est située en plein milieu du village, coupant celui-ci en deux parties.

Bethléhem : sur le check-point Container qui sépare le nord de la Cisjordanie du sud, des restrictions supplémentaires ont été appliquées. De nouveaux barrages ont également été posés sur les routes qui conduisent à la ville. Lundi 4 janvier, le matin, fermeture de l’entrée sud de Bethléhem pendant 2 heures, sans que l’armée n’en donne la raison.

Hébron : vers 8h, le mardi 5 janvier, les FOI ont monté un check-point au carrefour de Tarqoumia-Beit Oula, et un autre à celui de Be’r al-Mahar-Farsh al-Hawa, au nord-ouest d’Hébron.

Arrestations sur les check-points de l’armée d’occupation

Le jeudi 31 décembre 2009, les troupes israéliennes postées au check-point proche de la mosquée Ibrahimi dans le sud d’Hébron ont arrêté Nabeel Ref’at Abu Rahma, 25 ans.

Le 1er janvier, vendredi, vers 16h, sur le check-point de Qalandiya, au nord de Jérusalem, arrestation d’‘Odai Ahmed Abu al-Rub, 17 ans, et d’‘Ali Nafe’ Abu al-Rub, 16 ans, du village de Qabatya au sud-est de Jénine.

Le même jour, les FOI sur le check-point à l’entrée est d’Ethna, au nord-ouest d’Hébron, ont arrêté Samer Ahmed Matar, 24 ans.

Mardi 5 janvier, au check-point Container, au nord-est de Betléhem, arrestation de Mazen ‘Awadh al-Batran, 25 ans, du village d’Ethna, près d’Hébron.


(JPG)
Près de Salfit, des Palestiniens brûlent à des produits qui viennent
des colonies israéliennes de Cisjordanie
(AP)


3 - Construction du mur d’annexion

La construction de ce mur se poursuit, en dépit de l’avis de la Cour internationale de Justice du 9 juillet 2004 déclarant ce mur illégal et demandant aux Etats de faire respecter le droit. Durant la semaine écoulée, les FOI ont continué leurs violences contre les manifestants, non violents, qui se rassemblaient pour protester contre la construction du mur, avec des Internationaux et des militants israéliens anticolonialistes.

Bil’in, un village à l’ouest de Ramallah : comme chaque vendredi, après la prière, le 1er janvier les Palestiniens, des internationaux et des Israéliens se sont rassemblés dans le centre du village puis se sont dirigés vers le mur. Des pierres ont été lancées sur l’occupant et aussitôt, celui-ci a tiré à balles caoutchouc et lancé des grenades assourdissantes et des lacrymogènes sur les manifestants, dont beaucoup souffrent de l’inhalation des gaz. Ashraf Yasser Abu Rahma, 27 ans, a été touché par un corps de grenade à la main droite.

Ni’lin, proche de Bil’in : même jour, même manifestation des Palestiniens, d’internationaux et de militants israéliens, contre la construction du mur. Affrontement comme chaque semaine avec l’occupant positionné près du mur, tirs de balles caoutchouc, lancements de grenades sur les manifestants. Deux civils, dont un mineur, ont été blessés : Mo’taz Salah Khawaja, 10 ans, blessé par une balle caoutchouc à la tête, et Jom’a Hussein Khawaja, 21 ans, par une balle à l’épaule droite. En plus, de nombreux manifestants sont indisposés du fait des gaz respirés. Un jeune Palestinien de 17 ans a été arrêté, ‘Abdul Raziq Hassan.


4 - Colonisation et agressons des colons contre les Palestiniens et leurs biens

Toujours dans l’illégalité, les FOI continuent la colonisation de la Cisjordanie et les colons leurs agressions contre les Palestiniens.

Jeudi matin, 31 décembre, les FOI, accompagnées par des agents de ce que l’on appelle l’Administration civile, et d’un bulldozer, sont entrées dans le secteur d’al-Bwaira, au nord-est d’Hébron. Elles ont démoli deux étables pour les moutons et les chevaux qui appartenaient à Ghaleb Mohammed al-Za’tari. Les FOI ont dit que les deux bâtiments, situés à près de 30 mètres d’un avant-poste colonial - illégal y compris selon la loi coloniale israélienne- avaient été montés sans le permis de construire israélien. Il faut indiquer que les colons israéliens se sont emparés de 3 dunums de terre (300 ares) appartenant à la famille, et avaient monté des tentes sur ce terrain volé. Et ces colons agressent souvent les maisons palestiniennes du secteur.

Ce même jour, le matin, des colons des colonies Nouvim et Yakir, ont rasé des terres palestiniennes près de l’avant-poste colonial de Yair, dans le village de Qarawat Bani Hassan, au nord-ouest de Salfit. Vers midi, les agriculteurs palestiniens qui arrivaient sur les lieux ont réussi à chasser les colons. Le lendemain matin, les agriculteurs palestiniens sont revenus et ont pu voir que les colons israéliens avaient saccagé environ 1 500 mètres carré de leur terrain. Les colons ont informé les fermiers qu’ils monteraient des parcs et des piscines à la place des fontaines d’irrigation.

Vendredi matin, 1er janvier, les soldats israéliens positionnés à proximité de la colonie de Kharsina, au nord-est d’Hébron, ont empêché des dizaines d’internationaux de planter des arbres dans des secteurs menacés de confiscation par les FOI. Celles-ci ont déclaré que le secteur était « zone militaire fermée », elles se sont emparé des arbres et tiré des lacrymogènes et des bombes assourdissantes sur les militants. Aucune victime ni arrestation n’a été signalée.

Toujours ce vendredi, vers 13h, des colons de Yakir, au nord-ouest de Salfit, ont attaqué une voiture, dans laquelle circulaient Ziad Mahmoud Sawan, 27 ans, et Ussama Mustafa Sawan, 30 ans, du village d’Ematin, à l’est de Qalqilya. Selon eux, les colons ont lancé des pierres sur la voiture. Le pare-brise de la voiture a volé en éclats et les deux civils ont été blessés.

Lundi matin, 4 janvier, les FOI ont ordonné la démolition de 3 bâtiments et deux magasins agricoles appartenant à Ibrahim Mahmoud Mousa, Fawzi Ahmed Salah et Ibrahim Khalil Hussein, dans le village d’al-Khader, au sud-ouest de Bethléhem.

Toujours lundi, la commission de la Planification et de la Construction de la municipalité israélienne de Jérusalem a approuvé le premier stade d’un nouveau quartier colonial, près de l’école juive, dans le secteur du mont des Oliviers. Ce premier stade prévoit la construction de 4 immeubles qui comprendraient 24 appartements. Ce projet colonial vise à créer une nouvelle colonie qui ferait la jonction entre le mont Scopus et le mont des Oliviers, ce qui aboutirait à encercler complètement Jérusalem par des colonies israéliennes. Précisons que lorsque l’école juive a été construite il y a 20 ans, le Premier ministre d’alors, Isaac Shamir, avait promis de faire de ce secteur un quartier colonial.


(JPG)
Site du mont Scopus où Israël veut monter un quartier colonial
qui rejoindrait le mont des Oliviers, à Jérusalem-Est.
(Photo fichier JPF)





(JPG) Document public

Pour plus d’informations, notamment les noms des victimes, merci de consulter le site (http://www.pchrgaza.org) ou de contacter le PCHR à son bureau de Gaza, par mel (pchr@pchrgaza.org) ou par téléphone (+972 (0)8 2824776 - 2825893).

Rapport hebdomadaire pour la période du 30 décembre 2009 au 5 janvier 2010 : PCHR
traduction pour ce qui concerne Gaza : Jacques Salles, et la Cisjordanie, JPP.

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 21:48

Southasiarev.wordpress.com

Dans cette déclaration, les dirigeants du CPP exposent un plan ambitieux visant à augmenter le nombre de fronts de guérilla de 120 à 180, à développer le nombre de mebres du Parti de "dizaines de milliers" à 200.000 personnes, et à passer de la défensive stratégique à l'équilibre stratégique dans les cinq ans.

Se renforcer pour faire de grands progrès dans la guerre populaire pour la démocratie nouvelle

Parti communiste des Philippines, Comité central, 26 Décembre 2009

Nous célébrons aujourd'hui avec une joie extrême le 41ème anniversaire de la fondation du Parti communiste des Philippines, comme détachement avancé révolutionnaire du prolétariat Filipino sous la direction théorique du marxisme-léninisme-maoïsme.

Nous sommes très satisfaits des victoires accumulées au long de cette période, ainsi que des récentes, remportées par le prolétariat et le peuple Filipino sous la direction du Parti, dans le cadre de la nouvelle révolution démocratique par la guerre populaire prolongée. Nous saluons et félicitons tous nos cadres et membres et nous témoignons notre plus grand respect à nos martyrs et héros révolutionnaires pour avoir rendu nos victoires possibles.

Nous avons prouvé depuis longtemps que, en poursuivant la ligne stratégique de la guerre populaire prolongée, nous pouvons construire par étapes, la puissance des forces révolutionnaires du peuple et surmonter les campagnes de répression brutale déclenchée par l'impérialisme américain et les classes locales exploiteuses des grands compradores et grands propriétaires. Dans ce processus, nous avons jusqu'ici construit le plus grand et le plus fort mouvement révolutionnaire du peuple Filipino dans toute l'histoire des Philippines, depuis la révolution de 1896.

Nous avons grandi en force et progressé précisément à travers la lutte révolutionnaire armée résolue et farouche, contre tout régime de violence contre-révolutionnaire dirigé et soutenu par l'impérialisme US. Nous ont résisté au cours des 14 ans de dictature fasciste de Marcos et sous tous les régimes suivants qui ont prétendu être libéraux et démocratiques, mais ont été tout aussi brutalement anti-nationaux et anti-démocratiques.

Le régime actuel Arroyo restera dans l'histoire dans complète ignominie, pour ses crimes terribles commis contre le peuple. Il a totalement échoué à réaliser son rêve impossible, de détruire ou de réduire le mouvement révolutionnaire armé du peuple à l'inconséquence. Non seulement nous avons résisté et conservé nos forces contre les campagnes de répression de l'ennemi, mais nous avons également gagné en force et remporté des victoires retentissantes.

Après plus de 40 années de guerre populaire couronnée de succès, nous jugeons de la plus haute importance aujourd'hui d'affirmer notre détermination à œuvrer dans les cinq prochaines années, pour réussir le grand progrès de l'étape de la défensive stratégique à l'équilibre stratégique, répondant à toutes les exigences et sans sauter d'étape nécessaire. Nous pouvons nous attendre à des possibilités révolutionnaires encore plus grandes dans les dix prochaines années, si nous menons à bien les tâches et les plans pour les cinq prochaines années.

Notre optimisme révolutionnaire est basé sur trois facteurs.

La première est l'aggravation de la crise du système capitaliste mondial, qui est maintenant en proie à la pire crise depuis la Grande Dépression.

La seconde est l'aggravation de la crise qui s'est accélérée et le pourrissement du système semi-colonial et semi-féodal au pouvoir.

La troisième est les forces révolutionnaires du peuple dirigées par le Parti, qui sont beaucoup plus fortes maintenant qu'au début de la guerre de notre peuple en 1969, et qui ont la force et la masse critique suffisante pour mener à bien les tâches et les plans pour l'avancement de la défensive stratégique à l'équilibre stratégique de la guerre du peuple, au cours des cinq prochaines années.

 

Le système capitaliste mondial dans les affres de la dépression

Le système capitaliste mondial est dans un état de dépression économique. La crise économique et financière s'est étendue à travers le monde comme la peste depuis les pays impérialistes. Les plus dévastés économiquement et socialement sont les pays sous-développés. Mais les puissances impérialistes et leurs partisans continuent à appeler par euphémisme la situation d'une récession pure et continuent à se référer à une flambée sur le marché financier comme un signe de reprise.

La crise de surproduction se poursuit sans relâche et continue d'être aggravée par la crise financière. Les usines continuent de réduire la production ou de fermer. Les masses laborieuses des ouvriers et des paysans, et même les couches sociales moyennes, continuent de souffrir de la perte d'emplois et de leurs logements, de la réduction des revenus, de la flambée des prix des denrées de base et des services sociaux et de la détérioration de l'infrastructure sociale. Le niveau de l'exploitation et de l'oppression va grandissant sur une échelle mondiale.

Les États-Unis et les autres États impérialistes utilisent l'argent public par milliers de milliards de dollars pour renflouer les grandes banques et les sociétés dans le complexe militaro-industriel et dans le secteur des services. De nouvelles et plus grands bulles financières sont générées par l'utilisation des fonds de l'Etat pour les prêts et les subventions à la bourgeoisie monopoliste, en particulier à l'oligarchie financière. L'argent est utilisé uniquement à produire des bénéfices dans les bilans des grandes sociétés financières et industrielles et n'a pas abouti à la reprise économique réelle, en termes de création d'emplois et d'accroissement de la production et de la consommation.

La crise économique et financière actuelle du système mondial capitaliste a été le résultat des crises récurrentes, accélérées et cumulatives, depuis que la bourgeoisie monopoliste et ses décideurs économiques ont été confrontés au phénomène de la stagnation et d'inflation concomitante comme résultat de la reconstruction des pays impérialistes ruinés par la Seconde Guerre mondiale, à la concurrence impérialiste intensifiée, à la hausse des coûts de la guerre froide et des guerres d'agression et à la gravité croissante de la crise de surproduction dans le système capitaliste mondial.

Depuis lors, les États-impérialiste dirigés par les États-Unis ont accusé les travailleurs d'avoir causé la récession, en raison de ce qu'ils ont qualifié d'inflation des salaires et de dépenses sociales excessives par les gouvernements. Dans le même temps, ils ont occulté les coûts de la guerre froide, spécialement ceux de la production militaire, du déploiement de forces militaires à l'étranger et des guerres d'agression.

Dans les décennies suivantes, ils ont adopté et mis en œuvre la politique de gel des salaires, de réduction des dépenses sociales, de privatisation des biens publics, la libéralisation des investissements et du commerce, la suppression des réglementations et dénationalisation des économies des pays sous-développés. Ils ont libéré l'avidité effrénée des banques impérialistes et des entreprises à faire leur proie des peuples du monde. Ainsi, ils ont sous-coté et comprimé le marché mondial loin de ce que le financement par emprunt peut couvrir et dissimuler.

Après avoir perduré pendant plusieurs décennies, la politique "néo-libérale" ou de "libre" mondialisation des marchés s'est effondrée et a causé la ruine sociale généralisée à l'échelle mondiale. Elle continue à dominer la pensée des décideurs des États impérialistes. Elle sert d'abord les grandes banques et les entreprises contre la demande du peuple pour la reprise économique, l'emploi, l'aide sociale et la réhabilitation. Ainsi, la grave crise actuelle du système capitaliste mondial continue de se dégrader et est vouée à persister pendant un long moment.

La bourgeoisie monopoliste cherche à transmettre le fardeau de la crise aux travailleurs dans les métropoles de l'impérialisme, mais beaucoup plus à ceux dans les pays sous-développés. Les puissances impérialistes et leurs marionnettes continuent d'extraire de nouveaux surprofits de ceux déjà ruinés par la crise. Nous observons donc aujourd'hui les premières manifestations de la résistance des peuples à la fois dans les pays impérialistes et les pays sous-développés.

Dans les pays impérialistes, la bourgeoisie monopoliste livre une lutte de classes féroce contre le prolétariat et pousse le prolétariat à se défendre en menant du côté juste, la lutte des classes. Elle cherche toujours plus à diviser et à confondre les travailleurs en agitant l'hystérie anti-terroriste, le chauvinisme, le racisme, le fascisme et le fanatisme religieux et la haine des peuples hôtes contre les migrants. Cependant, les partis et mouvements révolutionnaires se dressent pour exposer les racines de la crise dans le capitalisme monopoliste et réveiller les gens qui travaillent à la lutte des classes.

Les peuples soumis à des niveaux toujours croissante d'exploitation et d'oppression se livrent à diverses formes de résistance contre les puissances impérialistes et leurs marionnettes locales. Ceux qui sont victimes de l'agression impérialiste mènent une résistance armée de libération nationale, comme en Irak, en Afghanistan, au Pakistan, en Palestine et au Liban. Des mouvements de libération nationale dirigée par des maoïstes et d'autres partis révolutionnaires gagnent en force et progressent, comme en Inde, aux Philippines, au Népal, en Turquie, au Pérou et en Colombie.

Des gouvernements comme ceux de Corée du Nord, Cuba, Venezuela et Bolivie ont pris des positions anti-impérialistes et ont invoqué l'indépendance nationale en réponse à la clameur du peuple pour la résistance à l'impérialisme et à ses agents les plus réactionnaires. Ces gouvernements, comme ceux de la Chine et la Russie tentent de collaborer avec l'alliance des puissances impérialistes menée par les USA, tout en coopérant en même temps avec l'Iran et d'autres gouvernements qui sont soumis à des sanctions et des embargos par les États-Unis et leurs alliés impérialistes.

Les puissances impérialistes sont toujours unies pour opprimer les peuples et les nations du monde et dans la transmission de la charge de la crise à ceux-ci. Mais ils sont aussi conduits, par l'avidité impérialiste et par la crise, à la concurrence et mènent les uns avec les autres une lutte pour rediviser le monde pour les ressources de matières premières et la main d'oeuvre bon marché, les marchés, les domaines d'investissement, les sphères d'influence et les points stratégiques de contrôle.

La restauration complète du capitalisme dans les pays dirigés auparavant par des régimes révisionniste a ajouté la Russie et la Chine au rang des grandes puissances capitalistes et a rendu le monde de plus en plus étroit pour la concurrence inter-impérialiste. Les États-Unis ont poussé l'OTAN à s'étendre aux frontières de la Russie et à menacer et rechercher le contrôle de cette énorme source de pétrole, de gaz et d'autres matières premières stratégiques. Bien que la Chine soit reconnue comme le principal partenaire des États-Unis dans la politique de "libre marché" de la mondialisation, les contradictions entre eux sur des sujets majeurs sont en pleine croissance.

La trahison du socialisme provoquée par la montée du révisionnisme moderne et le plein rétablissement du capitalisme dans les anciens pays révisionnistes, a contribué de manière importante à l'intensification de contradictions inter-impérialistes et à générer les conditions pour des guerres d'agression et l'utilisation des armes nucléaires et d'autres armes de destruction massive. Les menaces posées par l'impérialisme à l'existence même de l'humanité semblent imparables. Mais elles peuvent être efficacement combattue par un mouvement de masse révolutionnaire du peuple, les guerres civiles révolutionnaires et les guerres populaires de libération nationale.

Les États-Unis et l'OTAN sont si agressif que la Chine et la Russie s'estiment eux-mêmes menacés et développent ainsi l'Organisation de Coopération de Shanghai en un puissant bloc de sécurité. Presque toutes les régions du monde, telles que le Moyen-Orient, l'Asie centrale, l'Asie du Sud, l'Asie de l'Est, les Balkans, en Europe orientale, en Amérique latine et l'Afrique sont concernées par le danger de guerre.

L'intensification des contradictions inter-impérialistes, a déjà abouti à des guerres d'agression et d'intervention militaire, comme dans les Balkans, en Afrique, en Asie centrale et du Sud et au Moyen-Orient. Celles-ci ont été menés sous l'initiative des États-Unis, de ses alliés de l'OTAN et ses principaux partenaires au Conseil de sécurité des Nations unies. La pulsion insatiable des États-Unis et de ses plus proches alliés de l'OTAN à monopoliser les ressources de pétrole et autres matières premières et de subordonner la Russie et la Chine perturbe l'équilibre des forces entre les puissances impérialistes.

Les puissances impérialistes sont frénétiquement engagés dans des guerres d'agression et de pillage des ressources naturelles, causant des désastres à la fois sociaux et environnementaux majeure. Les guerres d'agression ont entraîné de lourdes pertes parmi la population, la destruction de l'infrastructure sociale et la pollution de l'environnement par l'utilisation, entre autres, des déchets radioactifs et armes de destruction massive toxiques. Le pillage aveugle des ressources naturelles par les monopoles axés sur le profit a été un facteur majeur dans la destruction écologique qui a causé typhons, inondations, sécheresses et autres catastrophes plus destructrices que jamais.

Les puissances impérialistes sont les plus grands destructeurs et pollueurs de l'environnement, comme à plaisir, ils pillent et utilisent abusivement les ressources naturelles de la planète. Ils font semblant d'être préoccupés par la destruction de l'environnement et le problème du réchauffement de la planète afin de détourner l'attention des problèmes de l'exploitation sociale, de la fabrication des armes de destruction massive et des guerres d'agression. Ils manipulent la question de l'environnement et du réchauffement planétaire, afin de justifier le contrôle impérialiste et l'exploitation de ressources de la planète.

Une plus grande agitation sociale et un plus grand désordre politique dans tous les continents et dans presque tous les pays sont en perspective. D'année en année, les États-Unis continueront d'être affectés par la crise économique et seront aspirés dans bourbiers de nouvelles agressions militaires et d'interventions. Ce sont des conditions favorables aux forces révolutionnaires du peuple Filipino, dans l'avancement de la lutte du peuple pour la démocratie nouvelle du stade de la défensive stratégique à celui de l'équilibre stratégique.

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Accélération de la pourriture du système de décision interne

Sous le poids de la crise du système capitaliste mondial et en raison de ses propres faiblesses internes, le pourrissement du système semi-féodal et semi-colonial est accélérée dans les domaines économique, social, politique et culturel. Le système pourri et injuste en crise chronique, est mûr pour être renversé et remplacé par un système démocratique du Peuple.

La politique impérialiste du "libre marché" et de la mondialisation a grossièrement déformé et a rendu l'économie des Philippines plus déséquilibrée que jamais. L'économie est essentiellement agraire et semi-féodale et ne produit pas suffisamment de nourriture pour le peuple. Ceci est le résultat du déversement des surplus agricoles par les pays impérialistes et quelques pays voisins. On est obligé de réduire la production alimentaire pour faire place à la production de certaines cultures commerciales pour l'exportation et pour servir les objectifs du contrôle impérialiste.

L'agriculture, les mines, les forêts et les ressources marines de notre pays sont actuellement exploitées pour l'exportation à un rythme rapide et à moindre prix. Il n'y a pas de développement économique par l'industrialisation nationale et la réforme agraire. L'échange inégal des exportations de matières premières et des importations de produits manufacturés persiste. Les ressources naturelles du pays sont pillées alors même que les impérialistes et les réactionnaires locaux versent des larmes de crocodile sur le manque de développement et la destruction de l'environnement.

Les revenus provenant de la réexportation des produits semi-manufacturés à la faible valeur ajoutée et l'exportation de main-d'oeuvre à bon marché n'ont pas été suffisants pour couvrir le solde des paiements de plus en plus les déficitaire. Ainsi, la dette extérieure continue de s'alourdir. La demande réduite de matières premières, produits semi-finis et travailleurs étrangers sous contrat inflige la ruine économique et de la dévastation sociale sur les Philippines.

Les masses laborieuses des ouvriers et des paysans et même les couches sociales moyennes souffrent d'une augmentation du taux de chômage, de la chute drastique des revenus et de la flambée des prix des denrées de base et des services sociaux. Le fardeau fiscal grandit colossalement, même si l'économie est déprimée et l'infrastructure sociale et les services sociaux se dégradent. Le service de la dette (paiements d'intérêts et l'amortissement du principal) et les dépenses militaires engloutissent l'essentiel du budget du gouvernement. La misère sociale et le mécontentement  alimentent des protestations de masse et la guerre du peuple contre l'exploitation et l'oppression.

Le régime US-Arroyo a suivi la politique américaine de guerre globale contre la terreur et réalisé le plan Bantay Laya depuis 2001 dans le but d'intimider et d'attaquer les larges masses de la population, en particulier les forces de l'opposition légale et des forces révolutionnaires. Il a perpétré de flagrantes et systématiques violations des droits humains, frappant les travailleurs et les paysans ainsi que les militants des droits sociaux dans les rangs des femmes et des jeunes, les professionnels et religieux. En conséquence, le régime est isolé au niveau national et au niveau mondial par ses propres crimes et par l'indignation et la résistance du peuple.

Le terrorisme d'État soutenu par les Etats-Unis a été déclenché avec une combinaison des forces militaires, paramilitaires et de police et les armées privées et les organismes de sécurité afin de briser les syndicats et les grèves et déplacer des millions de paysans et de minorités nationales de leurs maisons et de leurs fermes. Le massacre Ampatuan de 58 personnes en moins d'une heure est emblématique des crimes commis en toute impunité, sur une grande échelle, par la combinaison de la police militaire et des forces paramilitaires au service du régime violent et corrompu, elle est révélatrice de la violence croissante des rivalités politiques entre les politiciens réactionnaires aux niveaux national et local.

Les larges masses de la population et un large front uni des forces d'opposition se liguent contre le régime Arroyo. La clameur pour la chute de la clique dirigeante Arroyo monte depuis des années contre sa fantocherie, sa corruption, sa brutalité et son mensonge. Mais la clique a de plus en plus utilisé les appareils de coercition de l'État pour éliminer ses opposants et la résistance du peuple. Beaucoup de ses adversaires ne peuvent espérer obtenir justice qu'après que la clique ait été écartée du pouvoir.

Toutefois, en essayant d'anticiper la poursuite de ses crimes graves contre le peuple, la clique Arroyo utilise désespérément les ressources de l'Etat pour se livrer à la fraude électorale et au terrorisme. Les craintes sont répandues qu'elle a l'intention de déclarer la loi martiale à l'échelle nationale ou dans un certain nombre de régions clés en revendiquant un échec des élections, et de ce fait, de se perpétuer au pouvoir. Elle ne peut qu'enflammer la résistance du peuple en suivant le chemin de la dictature fasciste de Marcos.

En tout cas, la crise politique du système dominant s'aggrave en raison de la crise économique et sociale. Les contradictions entre les réactionnaires sont de plus en plus âpre et violente. Quelle que soit la clique réactionnaire qui gagne en puissance, elle aurait tendance à monopoliser le butin bureaucratique et à utiliser les instruments de la violence d'Etat dans la répression de l'opposition intra-systémique et du mouvement révolutionnaire du peuple.

Les principaux partis politiques et coalitions en lice pour les postes dans les élections de 2010, à l'exception de Makabayan, esquivent ou même s'opposent à la demande du peuple pour l'indépendance nationale et une véritable démocratie et ne critiquent et répudient pas le "marché libre" de la mondialisation et la politiqued'instigation US de terreur contre le peuple. Le parti Lakas Kampi de la clique dirigeante s'accroche à ses politiques discréditées antinationale et antidémocratique. Les principaux partis d'opposition, comme le Parti libéral et le Partido ng Masang Pilipino se concentrent sur faire semblant d'être une bonne gouvernance, pour se dissocier de la corruption scandaleuse du régime Arroyo.

Quelle que soit la clique réactionnaire qui prend le pouvoir par le processus électoral, elle est prédisposée à suivre le même chemin que le régime Arroyo. Elle prendra le pouvoir sous la dictée des Etats-Unis et des classes d'exploiteurs locaux et utilisera son pouvoir pour s'enrichir et déployer les appareils de coercition de l'État pour réprimer l'opposition.

Parmi les quatre principaux candidats présidentiels, l'ancien président du Sénat Villar semble être le plus patriotique et progressiste dans la mesure où il défend les intérêts des entrepreneurs Filipino, exprime de la sympathie pour les ouvriers et les paysans et condamne les violations des droits humains. Toutefois, il reste à voir s'il peut gagner, et prouver qu'il vaut mieux que ses principaux rivaux politiques qui ont battu des records sanglants pour s'opposer aux revendications des travailleurs et des paysans, comme Aquino de Hacienda Luisita notoriété, Teodoro le chien fou secrétaire à la Défense d'Arroyo et Estrada dans un registre belliqueux lors de sa présidence ratée.

Jusqu'à présent, dans l'histoire du système semi-féodal et semi-colonial, chaque président a fait des courbettes à la puissance de l'impérialisme américain et a cherché à amasser des richesses et du pouvoir d'auto-agrandissement contre les droits et les intérêts du peuple.Aucun président n'a jamais eu la volonté politique d'entreprendre des réformes importantes qui répondent à la demande du peuple pour l'indépendance nationale et la démocratie véritable, ni n'a utilisé les négociations de paix en vue de forger des accords avec le mouvement révolutionnaire sur les réformes sociales, économiques et politiques en tant que base pour une solution de paix juste.

Nous pouvons anticiper que, quelle que soit la nouvelle clique dirigeante réactionnaire qui découle des élections de 2010, il continuera à appliquer des mesures draconiennes en dénaturant les actes révolutionnaire comme crimes de droit commun, comme des actes de terrorisme ou comme passibles de la réclusion perpétuelle. Elle mènera des campagnes de répression militaire contre les forces révolutionnaires du peuple Filipino y compris ceux du Bangsamoro. Il ferait semblant d'être en négociations de paix et d'essayer d'utiliser ces pas pour parvenir à des accords sur des réformes de fond avec le Front national démocratique des Philippines, mais simplement pour tromper et abuser les gens et détruire le mouvement révolutionnaire.

Une nouvelle clique dirigeante est tenue de continuer à autoriser les Etats-Unis à déployer des troupes militaires aux Philippines en vertu du pacte de défense mutuelle US-RP et du Visiting Forces Agreement et sous des prétextes divers, y compris les soi-disant anti-terrorisme, anti-drogue, l'intervention humanitaire , l'action civique, le secours aux sinistrés, la mission médicale et autres. Le terrain est préparé pour de plus en plus d'intervention militaire et d'agression pure et simple, surtout sous le prétexte de combattre le terrorisme en désignant les révolutionnaires filipinos et bangsamoro comme des «terroristes».

L'aggravation de la crise du système dominant obligerait la future clique dirigeante soit à l'escalade de la violence contre-révolutionnaire, soit à demander la trêve et l'alliance avec les forces révolutionnaires contre les Etats-Unis et les pires réactionnaires locaux, si en premier lieu le mouvement révolutionnaire armé monte en puissance , fournit des coups mortels sur les points faibles du système de pouvoir et avance à un nouveau et plus haut stade de développement.

Nous pouvons tirer pleinement parti de la crise socio-économique et politique du système de décision afin de nous renforcer, de mener toutes les formes de la lutte révolutionnaire et de faire de grands progrès dans la guerre de notre peuple. On ne peut espérer la libération nationale et sociale que si les gens conquièrent le pouvoir pour sa réalisation. Le pouvoir du peuple ne peut naître que par la lutte révolutionnaire contre l'impérialisme américain et les classes locales exploiteuses.

 

Bases et tâches actuelles pour un grand progrès

À sa fondation en 1968, le Parti communiste des Philippines avait seulement une poignée de cadres et de membres et quelques milliers de militants dans divers types d'organisations de masse. Mais depuis, nous, en tant que Parti, avons été en mesure de diriger le mouvement révolutionnaire de masse et de le faire croître par étape, de petit et faible à grand et fort parce que nous avons profité des conditions objectives favorables pour faire la révolution et avons adopté et mis en œuvre la ligne correcte dans l'idéologie, la politique et l'organisation.

Nous avons poursuivi la ligne idéologique du marxisme-léninisme-maoïsme, la ligne politique de la révolution de nouvelle démocratie par la guerre populaire prolongée et la ligne d'organisation du centralisme démocratique. Nous avons accumulé une riche expérience et des connaissances fiables, acquis de la force idéologique, politique et organisationnelle, et avons remporté de grandes victoires au cours de toutes les formes de lutte révolutionnaire.

Notre force actuelle comme Parti est notre base pour mener à bien nos tâches et nos plans, pour faire avancer la révolution de démocratie nouvelle et la guerre du peuple du stade de la défensive stratégique à celui de l'équilibre stratégique dans les cinq prochaines années.

Nous avons des milliers de cadres et de membres du Parti avec la possibilité d'effectuer des travaux dans l'enseignement théorique et politique. Ils peuvent propager la théorie du marxisme-léninisme-maoïsme et nos travaux sur l'histoire des Philippines et la situation actuelle. Ils peuvent diriger les niveaux de base, intermédiaires et avancés de l'éducation du Parti partout où c'est possible dans les zones urbaines et les zones rurales. Ils peuvent s'assurer que les membres de notre Parti saisissent les positions, point de vue et la méthode marxiste-léniniste. Ils peuvent former des cadres pour diriger les travaux à tous les niveaux de notre organisation du Parti et dans les différents domaines de notre travail.

Nous devons proposer et mener à bien un projet éducatif pour produire suffisamment de cadres et de membres du Parti, qui peuvent diriger les travaux à partir du niveau local et au-dessus et qui ont la volonté d'établir et de développer le Parti et les organisations de masse là où il n'en existe pas encore. La multiplication de nos cadres du Parti et membres, formés et ancrés dans le marxisme-léninisme-maoïsme, rend notre parti toujours plus indestructible et victorieux.

Nous devons avoir un plan politique d'ensemble, pour développer et consolider le mouvement révolutionnaire de masse dans les zones urbaines et rurales. À cette fin, nous avons des dizaines de milliers de cadres et membres du Parti pour diriger les travaux de masse. Leur devoir est de susciter, organiser et mobiliser les masses laborieuses des ouvriers et des paysans et le reste de la population le long de la ligne de la révolution de nouvelle démocratie par la guerre populaire prolongée. Nous avons une large et profonde base de masse en train de travailler dans les millions de personnes de la population du pays.

Nous pouvons avancer vague par vague à partir de notre base de masse existante. Les branches locales et comités dirigeants du Parti conduisent les organisations de masse. Celles-ci peuvent être construites bien plus en avance sur l'expansion de la NPA. Elles préparent la voie à la NPA et la création des organes temporaires, puis réguliers du pouvoir politique. A tous les niveaux, le Parti et la NPA peuvent déployer des équipes de combattants rouges pour le travail de masse.

Notre Parti a la Nouvelle armée populaire comme principale organisation de lutte contre l'ennemi, pour la construction du mouvement de masse dans les campagnes, instituant les organes du pouvoir politique et le renforcement de l'alliance de base entre la classe ouvrière et la paysannerie. Nous avons des milliers de commandants et combattants rouges capable d'atteindre immensément plus que ne pouvait les 60 combattants rouges originels que nous avions en 1969.

Notre parti est la tête et le cœur de la NPA. Il grandit avec l'expansion de la NPA et assure sa consolidation. Nous tirons nos recrues du Parti des rangs des combattants rouges et de la masse des militants. Nous devons intensifier le recrutement et la formation politico-militaire des combattants rouges sous la direction de notre Parti.

Nous devons avoir un plan visant à augmenter le nombre de commandants et combattants rouges, les unités de la NPA et les fronts de la guérilla de l'ordre de 120 à 180 en vue de couvrir les districts ruraux et d'acquérir l'aptitude à déployer des unités de partisans armés urbains dans les quartiers des villes. L'augmentation des fronts de la guérilla peut être faite d'une manière et à un rythme au cours de laquelle les unités embryonnaires de la NPA (BE ces équipes, des escadrons ou pelotons) peuvent tirer leur force de la base de masse dans les zones d'expansion.

Le processus d'expansion vers l'objectif de 180 fronts de la guérilla se traduira par le renforcement du Parti et du commandement NPA au niveau du front de guérilla (district), province et région. Des bases territoriales relativement stables, apparaîtront sur différentes échelles territoriales, en fonction de la croissance du Parti, de la NPA, de la base de masse et des organes du pouvoir politique et bien sûr de la destruction et désintégration du pouvoir politique de l'ennemi dans les localités.

Nous devons continuer à mener une guerre intensive et extensive de guérilla sur la base d'un élargissement et un approfondissement continu de la base de masse. Nous devons intensifier nos tactiques offensives tout en nous élargissant et en approfondissant notre base de masse. Comme une évidence, les forces de l'ennemi réagiront à nos offensives en se concentrant sur ces fronts de la guérilla où nous sommes estimés comme étant fort et en déclenchant des campagnes brutales de la répression. Mais comme les forces ennemies sont extrêmement limitées sur l'échelle nationale et régionale, nous pouvons maintenir notre initiative en employant des tactiques souples de concentration pour aller sur une offensive, de retraite pour échapper à une force ennemie supérieure en nombre et de dispersion pour mener des travaux de masse.

La Commission militaire du Comité Central est chargée de décider et publier les directives les plus stratégiques et les plans. Chaque niveau de commandement opérationnel doit fournir les informations nécessaires et les recommandations ainsi que les rapports à leurs organes respectifs supérieurs. Dans leurs champs d'application territoriaux respectifs, ils peuvent formuler et publier des directives précises et des plans opérationnels pour les tactiques offensives, visant à attaquer les points faibles de l'ennemi et saisir des armes dans le processus.

Les armes pour armer de nouvelles unités de la NPA au niveau du district, province et région doivent être obtenues principalement à partir de l'ennemi par des embuscades, raids et autres opérations. La saisie d'armes de l'ennemi permettra d'accélérer l'augmentation de l'initiative, la coordination et la coopération des unités de la NPA à l'échelle provinciale et régionale.

Pour permettre à la NPA de lancer des campagnes offensive avec de courtes périodes de repos entre les batailles, il faut une base de masse sans cesse croissante, dans laquelle les organisations de masse et les organes locaux du pouvoir politique peuvent s'engager dans des campagnes et des activités spécifiques visant à améliorer les préoccupations sociales, économique, de santé et culturelles du peuple.

La campagne pour la réforme agraire doit être menée à bien afin de gagner le soutien indéfectible des paysans pauvres, ouvriers agricoles et paysans moyens-pauvres. Le programme minimum de réforme foncière peut être élevé plus haut, vers le niveau maximum, en fonction de la force de la NPA et du mouvement paysan. La campagne d'organisation de masse, d'éducation publique, d'augmenter la production, les soins de santé, la défense, la culture et de résoudre les contradictions au sein du peuple doivent être poursuivis.

La milice du peuple doit exercer les fonctions de police et les organisations de masse doivent entraîner des unités en charge de l'auto-défense. La NPA ne peut se renforcer qu'en ayant un nombre beaucoup plus grand de personnes dans les milices et les unités d'auto-défense, qui peuvent servir comme auxiliaires et en tant que forces de réserve. Le front, les unités provinciales et régionales de la NPA, qui servent de centres de gravité et / ou de forces de frappe, peuvent se déplacer plus vite et devenir plus efficace avec l'assistance des organes du pouvoir politique, des organisations de masse et des unités de guérilla locale, des milices populaires et des unités d'auto-défense dans leurs domaines respectifs de responsabilité.

Comme il a été exposé dans l'application du Plan Bantay Laya et des précédents plans nationaux opérationnels de l'ennemi, le nombre de forces de l'ennemi disponible pour les campagnes de répression contre la NPA à la campagne est limité par rapport à la population et au pays tout entier. Il ne peut pas couvrir plus de 10% du terrain à chaque moment donné. Inversement, la NPA peut se déplacer librement dans plus de 90% du territoire philippin. Le nombre des effectifs ennemis au combat peuvent être encore plus limité par la montée du militantisme du mouvement des masses urbaines et par les combats fratricides entre les fractions réactionnaires sous la forme de menaces de coup d'Etat et contre-coup d'Etat l'un contre l'autre.

La NPA peut prendre l'initiative de développer une guerre de partisans armés dans les ville et lancer des opérations spéciales contre les installations ennemies et les entreprises antipopulaires afin d'obliger les forces ennemies à veiller dessus et de mettre davantage les troupes sur la défensive. Le mouvement des unités ennemies peuvent être entravés par les opérations de sapeurs, des mines, des tireurs isolés et d'autres opérations de petite équipe. Celles-ci semblent être de simples coups d'épingle, mais ont une portée considérable effet démoralisant sur les troupes ennemies.

Le NPA doit cibler l'arrestation et le procès des violateurs des droits de l'homme, du droit international humanitaire et du code pénal du gouvernement démocratique du peuple. Il faut travailler à démanteler les plantations d'extrême exploitation, les entreprises d'exploitation forestière à l'exportation, l'exploitation minière et autres opérations qui prennent les terres du peuple et détruisent l'environnement. Le démantèlement peut être accompli en désactivant l'équipement, ce qui décourage le personnel de gestion avant de lancer des offensives tactiques contre les gardes armés. Plus de terres doivent être mis à disposition pour la réforme agraire et la production alimentaire.

Dans notre première décennie d'expansion du Parti de 1968 à 1977, notre Comité central a créé et utilisé les comités régionaux du Parti en tant qu'instrument clé pour l'organisation du Parti, de la NPA et du mouvement armé révolutionnaire de masse à l'échelle nationale. Les comités régionaux actuels du Parti doivent se renforcer ainsi que les comités provinciaux directement sous eux. À leur tour, les comités de district doit renforcer les comités municipaux ou de section directement sous eux. Nous devons garder à l'esprit que, quand un niveau supérieur de direction du Parti travaille dur pour renforcer le niveau immédiatement inférieur, la base du Parti est finalement renforcée.

Nous devons avoir un plan d'organisation pour augmenter le nombre de cadres et de membres du Parti aux fins de la réalisation du grand progrès de la défensive stratégique à l'équilibre stratégique. Nous avons besoin d'au moins 200.000 membres du Parti pour cela.

Nous devons être au cœur de l'armée du peuple et conduire les travaux dans les localités depuis l'échelon barrio et dans les organisations de masse, les entreprises économique et les institutions culturelles. La force de l'organisation que nous souhaitons développer pour le grand progrès au cours des cinq prochaines années, seront la base du progrès encore plus grand au cours des cinq années encore après.

Nous avons une large gamme de sources pour nos recrues du Parti. Cela comprend l'armée du peuple et les organisations de masse. A partir de ces sources, notre Parti doit mettre l'accent sur le recrutement des militants de masse les plus avancés de la classe ouvrière, de la paysannerie et de la petite bourgeoisie urbaine. En vagues successives de progrès, nous devons nous assurer que nous avons la force de masse et les divers types de capacités des cadres nécessaires pour gagner la révolution.

Nous devons refondre et tremper l'ensemble de nos cadres et membres du Parti à travers l'éducation révolutionnaire, le travail dur et pénible de lutte dans les zones rurales et urbaines. Nous devons encourager les travailleurs et les jeunes instruits à servir dans l'armée du peuple et à la campagne. Nous avons besoin des révolutionnaires prolétariens les plus conscients et les plus compétents dans les campagnes, afin de faire avancer la lutte du peuple et en même temps se préparer à la saisie ultime du pouvoir politique.

Nous sommes convaincus de remplir les conditions idéologiques, politiques et organisationnelles requises pour notre Parti, afin d'atteindre le grand progrès de la défensive stratégique à l'équilibre stratégique dans les cinq prochaines années. Nous devons saisir chaque minute, chaque jour et chaque semaine pour la réalisation des plans et des tâches qui nous sont assignés.

La crise du système mondial capitaliste et du système de décision local, et la souffrance et les cris du peuple pour faire avancer la révolution démocratique nouvelle dans le sens du socialisme et du communisme, nous invitent à faire de notre mieux et à réaliser tout notre possible à chaque phase et étape du lutte.

 

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 20:34

Source / auteur : CADTM

La lecture et la relecture de l’histoire immédiate de notre pays révèle le rôle nocif du Rwanda dans la guerre d’agression à laquelle nous ne cessons de résister jusqu’à ce jour. Pour remplir son rôle de sous-traitant des transnationales, le Rwanda s’est servi de plusieurs rébellions au sein desquelles plusieurs Congolais(es) ont été, souvent, de parfaites marionnettes. L’AFDL (et le PPRD), le RCD et le CNDP sont les créatures du Rwanda. Croire que c’est au nom des accords signés à Goma au mois de mars que le CNDP, ayant à sa tête actuellement, un criminel de guerre (Bosco Ntaganda) recherché par la CPI, participera au futur gouvernement de Kinshasa relèverait d’une absurde naïveté.

Au jour d’aujourd’hui, il devient de plus en plus clair que mâter les Congolais(es) sur la terre de leurs ancêtres est une entreprise périlleuse. Contrairement aux compatriotes qui nous voient à partir de l’image (négative du Congolais) que les autres leur renvoient, nous estimons que les organisations congolaises réussissent, tant bien que mal, à résister face aux assauts de la mort fomentés par « les maîtres du monde et ceux qui leur obéissent ». L’image négative du Congolais inconscient, naïf et irresponsable participe de la longue guerre psychologique accompagnant les crimes économiques, les crimes humanitaires, les crimes socio-politiques et culturels que les transnationales commettent sur notre sol à travers le Rwanda, ses bras armés (dont le CNDP) et ses bras politiques (dont l’ex-AFDL, le RCD et le PPRD).

Dans ce contexte, l’entrée du CNDP au gouvernement signifie profondément que le processus dit démocratique déclenché en 2006 fut un leurre. Il est possible qu’avec ce coup-là, « les plus sceptiques » d’entre nous en viennent à comprendre ce qui se joue chez nous depuis les années 90 : le pillage de nos matières premières par ceux qui ont bâti leurs fortunes sur notre dos depuis cinq siècles passe aujourd’hui par les guerres qualifiées d’ethniques, les génocides et les processus démocratiques biaisés.

Comment imaginer un seul instant que ceux qui nous ont foutu la guerre soient aussi ceux qui, aujourd’hui, nous disent que pour faire la paix, ils doivent avoir à leurs côtés et cela dans toutes les institutions du pays leurs compagnons de crimes ? Et cela contre toutes les règles nationales et internationales du droit ? Le comble est que « les petites mains du capital » nous somment de plus en plus de ne plus poser ce genre de questions au nom de notre irresponsabilité ? Elles utilisent « les petites mains médiatiques congolaises » pour nous culpabiliser et nous criminaliser. Elles nous demandent d’arrêter de chercher de boucs émissaires comme si nous n’avions pas découvert comment elles opèrent !

Dans Bush le cyclone, Michel Collon note ceci : « Les trois grands blocs (Etats-Unis, Europe, Japon) (et nous pouvons ajouter les pays émergents) mènent la guerre chaude, froide ou tiède, contre les peuples du tiers-monde. Mais ils se font aussi la guerre entre eux pour savoir qui va dominer le monde et ses richesses. La guerre économique bien sûr. Mais aussi la guerre politique et, dans certaines conditions, militaire. Quand le rapport de forces change entre les grandes puissances, quand une superpuissance veut en remplacer une autre, ou simplement la priver de l’accès à certaines matières stratégiques, cela se règle aussi par la violence. Soit directement, soit indirectement, par l’intermédiaire d’Etats ou de mouvements contrôlés. La guerre est le moyen fondamental pour repartager les richesses du monde, c’est-à-dire les sources de profits. » (p.20-21. Nous soulignons). Pour contrôler « le non-Etat » congolais, les escadrons de la mort du FPR y sont injectés et rejoints par « les mouvements contrôlés » dont le CNDP. La montée de la Chine au Congo fait peur aux « grandes nations de droits de l’homme ». Elles nous confient de plus en plus ceci : « Si nous sommes trop regardant du point de vue des conditionnalités de droits de l’homme, les gouvernants Congolais vont nous chasser et la Chine aura à elle seule le marché. » Ce raisonnement apparemment judicieux est faux sur toute la ligne. Les transnationales ne connaissent pas les frontières étatiques. Les mêmes investissent en Belgique, aux USA, en France, en Allemagne, etc.

Elles sont « victimes » de l’appât du gain. Il est tellement fort que l’humanité de l’autre homme passe après l’accumulation des biens matériels. C’est une inversion des valeurs. Elle traduit le niveau très avancé d’incompétence morale atteint par les donneurs de leçons de démocratie au Nord du monde.

Heureusement, les Congolais(es) résistent et résisteront toujours. En plus de cette résistance interne, il serait judicieux que nous soyons nombreux à mener une lutte juridique et de l’intelligence aux côtés de ces jeunes générations occidentales qui s’investissent dans la recherche des instruments juridiques pouvant contraindre les Etats du Nord et leurs transnationales à tenir compte des droits économiques, sociaux et culturels.

Rejoindre les auteurs de Noir Canada (dont Delphine Abadie) là où ils se battent pour que le Canada cesse d’être « un paradis juridique » pour les transnationales ; rejoindre le CADTM (comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde) dans sa lutte pour l’annulation de notre dette odieuse et la mise à nu des mécanismes mortifères utilisés par les IFI pour nous rendre à tout jamais esclaves serait un pas de géant effectué sur le front où les acteurs majeurs de ce qui se passe chez nous opèrent. L’hybridité est une dimension importante de nos luttes de libération à ne pas négliger.

Il y a d’autres fronts internes. Par exemple : l’implication des mobutistes dans la dérive autoritaire montante chez nous ne devrait pas nous laisser indifférents. Des observateurs avertis se réalisent de plus en plus que ceux qui, hier, ont adulé Mobutu pendant plus de trois décennies, se retrouvent, aujourd’hui, majoritaires aux côtés de Joseph Kabila et à des postes importants dans les institutions (formelles) du pays. Plusieurs parmi eux font partie de la bourgeoisie compradore travaillant à la sauvegarde de ses intérêts privés au détriment de tout un peuple. Il n’est plus tellement sûr qu’ils échappent au jugement populaire demain s’il arrivait que les dignes filles et fils de notre peuple luttant sur plusieurs fronts accèdent à la gestion de la res publica. Qu’on se le dise !

Jean-Pierre Mbelu


Article très, très intéressant pour saisir la configuration de la guerre impérialiste en Afrique.

Théâtre, comme tous les continents, de la Guerre Froide (Angola, Ethiopie etc.), elle a vu après celle-ci une véritable guerre de 15 ans opposant les monopoles anglo-saxons (principalement US) et les monopoles français (et accessoirement belges, allemands, italiens...). Cette Guerre de Quinze Ans a fait plus de 6 millions de morts, sur deux principaux fronts : Afrique centrale (Rwanda - 1 million de morts, Burundi, Congo-Brazza et RDC - 4 millions de morts en 1998-2003) et Afrique de l'Ouest (Libéria - avec le séide de la Françafrique Taylor, Sierra Leone et Côte d'Ivoire), auxquels on pourrait ajouter le Sud-Soudan (la France tendant plutôt pour Khartoum à l'époque, les Anglo-saxons plutôt pour les rebelles chrétiens).

Mais depuis 2005-2006, la donne semble avoir changé, et l'on a vu les "processus de paix" se mettre en marche, comme par enchantement, sur les derniers fronts "actifs" (Côte d'Ivoire et Est de la RDC - avec l'arrestation de Laurent Nkunda)... Tandis que d'autres fronts s'ouvraient : un, surtout, à la jonction du Soudan, du Tchad et de la Centrafrique.

Ce qui a changé, c'est la pénétration massive de la Chine - plus accessoirement de la Russie - sur le Continent Noir. Ainsi, la Chine est le principal soutien du régime soudanais (El-Béchir) dont elle convoite les ressources de pétrole, et le front Tchad-Soudan-Centrafrique est essentiellement un front franco-chinois (la France ayant le soutien des Occidentaux en général).

Et en République Démocratique du Congo, le régime Kabila (le fils ayant succédé au père) n'a rien trouvé de mieux, pour remercier la France de l'avoir soutenu (via une coalition Angola-Zambie-Namibie-Tchad) contre les rébellions soutenues par le Rwanda et l'Ouganda (pantins des USA), que de brader en 2007 la reconstruction du secteur minier sinistré aux Chinois.

Provoquant l'implication immédiate de Paris et Washington dans la "réconciliation nationale" afin, en échange de la "pacification" de l'Est (dévasté) du pays, de reprendre la main (le pouvoir de Kinshasa ne sera de toute façon jamais que l'expression du rapport de force entre les différents monopoles pillant le pays, chacun avec "sa" milice).

Ce rappochement franco-américain (ainsi que sur les dossier de l'Iran et du Liban), ce passage de l'antagonisme franco-US au second plan, face aux nouvelles menaces (iranienne, russe, chinoise, "terroriste") est une des raisons de l'élection (par les monopoles, via leurs médias) de Sarkozy - l'homme du "rapprochement transatlantique".
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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 18:58

(source : AFP 05/01/2010)

Laurence Guimon, une militante française de l’organisation indépendantiste basque ETA, qui purge une peine de 17 ans de prison, a entamé une grève de la faim dans sa prison de Roanne (Loire), a annoncé lundi soir à Bayonne le Comité de défense des prisonniers basques Askatasuna.

“La prisonnière politique basque Lorentxa Guimon (…) qui se trouve seule à la prison de Roanne depuis juillet 2009, est entrée aujourd’hui en grève de la faim illimitée”, assure Askatasuna dans un communiqué diffusé à Bayonne, pour protester contre des “conditions de détention inadmissibles”.

Selon Askatasuna, la détenue exige notamment “la fin de l’isolement politique”, son placement “dans la même prison que son compagnon le prisonnier Iñaki Esparza, actuellement à la prison de Lannemezan”, ainsi que “la restitution immédiate de ses permis de visite”.

L’annonce de cette grêve de la faim intervient le jour même ou le Collectif des prisonniers politiques basques (EPPK) de l’ETA a annoncé pour 2010 un mouvement de protestations incluant des grèves de la faim dans les prisons espagnoles et françaises, dans un communiqué publié par le journal indépendantiste basque Gara.

Askatasuna, une organisation légale en France mais interdite en Espagne en raison de ses liens présumés avec l’ETA, fait part de son “entière solidarité” avec ce mouvement de protestation du collectif EPPK “contre la cruelle politique carcérale” de la France et de l’Espagne.

Le comité “appelle tous les acteurs politiques et sociaux à relayer ces revendications à l’extérieur des murs, comme premier pas indispensable à la résolution du conflit politique basque, et appelle chacun à prendre part aux mobilisations qui auront lieu dans les semaines qui viennent”.

Laurence (ndlr: Lorentxa, en basque) Guimon, 40 ans, a été arrêtée le 22 janvier 2003 à Estialesq, un village Pyrénées-Atlantiques, puis condamnée à 17 ans de réclusion en novembre 2006 pour sa participation à l’appareil logistique de l’ETA

(baionaaskatu) :
les prisonnier-e-s politiques basques en lutte !!! Lorentxa Guimon du comité de bayonne en greve de la faim!!

première lettre à envoyer :

Madame le Garde des Sceaux

Bureau de Gestion de la Détention

Administration Pénitenciaire

Ministère de la Justice

7 place Vendôme

75042 PARIS


Madame le Garde des sceaux,

Depuis le 2 janvier 2010, Mme Lorentxa GUIMON, incarcérée au Centre de Détention de Roanne ( 42 )poursuit une grève de la faim afin de dénoncer :

- Son isolement politique. En effet, elle est la seule prisonnière politique basque incarcérée à Roanne

- L’éloignement du lieu d’incarcération de son mari, alors que jusqu’à peu elle était incarcérée dans le même établissement pénitentiaire que ce dernier, actuellement incarcéré à la maison centrale de Lannemezan ( 65 ). Les conséquences sont particulièrement dramatiques pour leur fille Irati, agée de 7 ans, qui doit, pour voir ses parents effectuer de longs trajets, surtout pour voir sa mère, et qui ne peut profiter de la présence de ses deux parents en même temps.

- L’annulation de certains permis de visite dont elle disposait, et la suspension de la quasi-totalité des autres. Actuellement, seuls 3 adultes effectuent des visites à Mme GUIMON, avec ce que cela suppose de fatigue et de frais.

Il vous appartient de faire tout ce qui est en votre pouvoir, afin de mettre un terme à cette situation inacceptable, inhumaine et en contradiction avec l’état du droit français, qui prévoit notamment d’assurer le maintien des liens du détenu avec son entourage, le respect du droit à la vie privée et familiale et le respect des droits politiques élémentaires des membres d’une même communauté.

Nous souhaitons apporter à Mme GUIMON tout notre soutien.

Veuillez agréer, Madame le Garde des Sceaux, nos salutations distinguées.



deuxième lettre à envoyer :

Madame la Directrice

Centre de Détention

rue Georges Mandel

42 311 Roanne cédex


Madame la Directrice,

Depuis le 2 janvier 2010, Mme Lorentxa GUIMON, incarcérée dans votre établissement, poursuit une grève de la faim afin de dénoncer :

- Son isolement politique. En effet, elle est la seule prisonnière politique basque incarcérée à Roanne

- L’éloignement du lieu d’incarcération de son mari, alors que jusqu’à peu elle était incarcérée dans le même établissement pénitentiaire que ce dernier, actuellement incarcéré à la maison centrale de Lannemezan ( 65 ). Les conséquences sont particulièrement dramatiques pour leur fille Irati, agée de 7 ans, qui doit, pour voir ses parents effectuer de longs trajets, surtout pour voir sa mère, et qui ne peut profiter de la présence de ses deux parents en même temps.

- L’annulation de certains permis de visite dont elle disposait, et la suspension de la quasi-totalité des autres. Actuellement, seuls 3 adultes effectuent des visites à Mme GUIMON, avec ce que cela suppose de fatigue et de frais.

Il vous appartient de faire tout ce qui est en votre pouvoir, afin de mettre un terme à cette situation inacceptable, inhumaine et en contradiction avec l’état du droit français, qui prévoit notamment d’assurer le maintien des liens du détenu avec son entourage, le respect du droit à la vie privée et familiale et le respect des droits politiques élémentaires des membres d’une même communauté.

Nous souhaitons apporter à Mme GUIMON tout notre soutien.

Veuillez agréer, Madame la Directrice, nos salutations distinguées.

LA MEILLEURE ARME C'EST LA SOLIDARITE!!!:ECRIVEZ A LORENTXA GUIMON EXPRIMEZ VOTRE SOUTIEN ET VOTRE SOLIDARITE !!!!

LORENTXA GUIMON

Centre de détention

écrou. n°488 F

RUE GEORGES MANDEL


BP 10008


42311 ROANNE CEDEX


Solidarité avec Lorentxa Guimon et tous les prisonniers révolutionnaires !


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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 18:38

Source
Salvador : des militants écologistes tués et le personnel d’une station de radio menacé

Amnesty International a appelé les autorités salvadoriennes à diligenter une enquête sur le meurtre de deux militants écologistes qui s’opposaient à des projets miniers dans le centre du département de Cabañas, ainsi que sur les menaces proférées à l’encontre du personnel d’une station de radio communautaire.

Ramiro Rivera et Dora Alicia Recinos Sorto ont été tués respectivement les 20 et 26 décembre. Il s’agissait de deux représentants du Comité environnemental de Cabañas, une organisation populaire travaillant sur les problèmes environnementaux locaux qui s’était exprimée ouvertement contre un projet minier.

Dora Alicia Recinos Sorto, qui était enceinte de huit mois, a été abattue devant son enfant de deux ans, qui a été blessé. Son mari, José Santos Rodríguez, est le porte-parole du Comité environnemental de Cabañas.

La semaine où Ramiro Rivera et Dora Alicia Recinos Sorto ont été tués, le personnel d’une station de radio communautaire locale a reçu des menaces de mort par courrier électronique et SMS. Radio Victoria traite des questions sociales et relatives aux droits humains, ainsi que des problèmes de corruption et de la lutte contre les activités minières. Cette station a demandé justice après l’enlèvement et l’homicide, en juin 2009, d’un autre militant opposé à l’exploitation minière, Gustavo Marcelo Rivera. Cinq personnes ont été arrêtées dans le cadre de cette affaire mais les organisations locales craignent que les autorités ne poursuivent pas les commanditaires.

Plusieurs organisations du département de Cabañas ont dénoncé les fraudes qui, selon elles, ont eu lieu lors des élections locales de janvier 2009, ainsi que les projets d’exploitation d’une mine d’or de la région.

Certains militants ont déclaré qu’ils étaient victimes de menaces, d’agressions et de manœuvres d’intimidation depuis mai 2008, date à laquelle ils ont commencé à s’opposer à la prospection minière. Ces actes se sont intensifiés en janvier 2009, lorsque des militants ont signalé des irrégularités pendant les élections.

Le message de menace du 23 décembre, envoyé à 16 employés de Radio Victoria, était le suivant :

« Bon, nous en avons déjà expédié deux au fond du trou, la question est qui sera le troisième... Ce n’est pas une mauvaise idée de choisir une des grandes bouches de Radio Victoria... Les meurtres vont continuer et personne ne peut arrêter la vengeance qui a déjà commencé, nous préférons que le troisième mort soit un présentateur, ou un correspondant, ou toute autre personne de cette foutue station de radio, la cible la plus sûre est un présentateur, faites attention, on ne joue pas, ceci est une nouvelle vague d’avertissements qui commence après le meurtre de Ramiro. »

Une autre menace a été envoyée par courrier électronique le lendemain à huit des 16 personnes qui avaient reçu la précédente. Le message était le suivant :

« Nous avons déjà choisi le prochain qui va mourir, c’est l’un des plus célèbres présentateurs de cette station de radio, ce sera un véritable choc pour eux tous, aujourd’hui nous n’allons pas faire d’erreur en donnant des noms, nous disons juste que ce présentateur est parmi les plus connus et que tôt ou tard, ça va vous atteindre, on va vous tuer. »

Le Comité environnemental de Cabañas compte environ 140 membres, représentant 26 communautés du département de Cabañas.

Ramiro Rivera était l’avocat de cette organisation et avait survécu à une agression au cours de laquelle il avait reçu huit balles. Une personne a été arrêtée dans le cadre de cette affaire.

Amnesty International a demandé l’ouverture immédiate d’une enquête approfondie et indépendante sur les menaces proférées à l’encontre du personnel de Radio Victoria.

L’organisation a également exhorté les autorités à protéger les membres du Comité environnemental de Cabañas et leurs proches qui ont reçu des menaces, dans le respect de leurs souhaits.


Mexique : les autorités doivent protéger les défenseurs des droits humains après la mort d’une militante

Amnesty International a exhorté les autorités mexicaines à prendre des mesures pour protéger les défenseurs des droits humains après qu’une militante, qui avait participé à des actions contre la violence et les violations des droits fondamentaux imputables à l’armée, eut été tuée par balle dans les environs de Ciudad Juárez.

Dimanche 3 janvier 2010, un groupe d’hommes armés dont on ignore l’identité a tenté d’enlever Josefina Reyes devant un magasin de la ville de Guadalupe. D’après un témoignage, elle a résisté à ses agresseurs, qui lui ont tiré dans la tête.

Avant de la tuer, ils auraient déclaré : « tu te crois forte parce que tu es avec les organisations ».

Josefina Reyes avait participé à des événements et des manifestations visant à dénoncer les violences commises dans la région, notamment les violations des droits humains perpétrées par des militaires chargés de lutter contre le crime organisé. En août 2009, elle avait pris part à un forum contre la militarisation et la répression à Ciudad Juárez, consacré à l’étude des violations croissantes des droits fondamentaux commises par l’armée.

Amnesty International estime que les autres défenseurs des droits humains de la Coordination des organisations de la société civile de Ciudad Juárez risquent également d’être victimes de tentatives d’intimidation et d’agressions.

Cipriana Jurado, une autre militante des droits humains qui a travaillé en étroite collaboration avec Amnesty International sur des cas de violations imputables à l’armée, pourrait notamment être prise pour cible.

« Les autorités doivent veiller à ce que Cipriana Jurado et les autres défenseurs des droits humains de la Coordination des organisations de la société civile de Ciudad Juárez bénéficient immédiatement d’une protection efficace », a déclaré a déclaré Kerrie Howard, directrice adjointe du programme Amériques d’Amnesty International.

Amnesty International a demandé aux autorités de mener sans délai une enquête approfondie et impartiale sur le meurtre de Josefina Reyes, de rendre publiques les conclusions de ces investigations et de déférer à la justice les responsables présumés de cet homicide.

Depuis 2007, la violence liée au crime organisé s’est intensifiée au Mexique : les médias ont signalé plus de 14 000 homicides imputables aux cartels de la drogue. Un très grand nombre de ces meurtres ont eu lieu à Ciudad Juárez, à la frontière avec les Etats-Unis.

Le gouvernement du président Calderón a envoyé plusieurs milliers de policiers fédéraux et plus de 50 000 militaires dans les zones les plus touchées, en particulier à Ciudad Juárez, afin de lutter contre le crime organisé et les cartels.

 

Pérou : des peuples amazoniens refusent le rapport sur les événements de Bagua

Le porte-parole de l’Association Interethnique de Développement de la Forêt Péruvienne (AIDESEP), Salomón Awanash, a ratifié le rejet des peuples indigènes du rapport officiel des faits de Bagua . Le leader amazonien a exprimé que le rapport affirme que le peuple indigène a été manipulé par une organisation, un parti politique ou un syndicat.

Et il a soutenu que d’aucune manière les natifs n’ont été manipulés et donc que le rapport, en contenant ces affirmations, "ne sert à rien" puisqu’il ne contribue pas à la pacification.

D’un autre côté, Awanash a informé à la Coordination Nationale Radio (CNR) qu’aucun leader amazonien n’a été invité à la présentation officielle du rapport final que la Commission investigatrice de Bagua a élaboré.

À la fois, il a considéré que "la commission investigatrice a été politisée par le Gouvernement, puisqu’elle n’a pas tenu compte des témoignages de ceux qui ont été présents dans les faits de violence".

Le 5 juin la Division des Opérations Spéciales de la Police (DINOES) a délogé des natifs amazoniens qui bloquaient la route Fernando Belaunde Terry à Bagua.

Des affrontements au moins 30 indigènes et 24 policiers ont été tués.

Agence Pulsar, 31 décembre 2009.

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr

 



Face à la guerre réactionnaire contre le peuple,

Déployons la guerre populaire révolutionnaire !

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DOSSIER PALESTINE (conflit de juillet 2014) :
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Le sionisme, "fils de France"
Au cas où il serait utile de le préciser...
Deux clarifications importantes
Flash info en direct : ils ont semé la hoggra, ils ont récolté l'Intifada !
Flash info - importance haute : la manifestation pro-palestinienne de demain à Paris est INTERDITE
Le problème avec la Palestine...
Grande manif contre les crimes sionistes à Paris (13/07)
Magnifique manifestation pour la Palestine à Tolosa, capitale d'Occitanie occupée
Petites considérations sur le sionisme et l'identification-"obsession" palestinienne
Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

juin 2014

POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

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Action Antifasciste Bordeaux (plus mis à jour, mais "cave aux trésors")

AA Alsace (idem)

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Action Antifasciste Paris - Banlieue

Montpellier Antifa

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REFLEXes - site d'informations antifascistes

La Horde, portail d'information antifa

Rebellyon - rubrique "Facho"

Redskins Limoges

Droites extrêmes - blog Le Monde (site d'information bourgeois bien fourni, parfait pour le "watch")

Document : Ascenseur pour les fachos (série de 6 vidéos Youtube, Antifascisme.org, site social-démocrate)

 

Guerre pop' - Asie du Sud :

Inde Rouge (nouveau site "officiel" francophone)

Comité de Soutien à la Révolution en Inde

Comité de solidarité franco-népalais

Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple