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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 09:48


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PALESTINE VAINCRA !

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 09:34


Désormais, toutes les semaines (sauf actualité plus importante) nous publierons à l'occasion du rapport hebdomadaire du PCHR un dossier sur la situation en Palestine (avec le rapport sur les crimes de l'occupation, les actions de la résistance, et d'autres infos).

La Palestine, symbole de toutes les luttes des Peuples contre l'impérialisme !

La Palestine, Vietnam de notre époque !

Résistance palestinienne vaincra !







 

lundi 14 décembre 2009 - 10h:07

Palestine Info

 

JÉRUSALEM OCCUPÉE, (PIC)— Le bureau musulman-chrétien en Palestine occupée a averti jeudi que les médias israéliens menaient une campagne contre la mosquée d’al-Aqsa et que les Arabes et les musulmans ne devraient pas prendre ceci à la légère.

(JPG) Selon le bureau, les médias hébreux menaient une campagne sans précédent contre la mosquée d’al-Aqsa en enflammant les sentiments religieux des colons israéliens et en accroissant leur extrémisme et leur agressivité.

Dans un communiqué de presse diffusé jeudi, Hassan Khater, sécrétaire général du bureau, a déploré l’article publié dans le journal hébreu Ha’aretz au sujet d’une prophétie juive alléguant que les juifs commenceraient à construire le prétendu « troisième temple » sur les ruines de la mosquée d’al-Aqsa le 16 mars de l’année prochaine. La prophétie rabbinique, selon Khater, a été faite par le rabbin juif Jaon Feliena au XVIIIème siècle.

Il a ajouté que les médias hébreux ont versé l’huile sur le feu en essayant de donner de la crédibilité à une telle prophétie en la rattachant à une synagogue actuellement en construction dans la vieille ville de Jérusalem occupée, et que la construction du prétendu temple commencerait une fois que la synagogue serait construite, le 16 mars, date de la prophétie de Feliena.

À cet égard, Khater a insisté sur le danger que représente une telle propagande pour l’existence même de la mosquée d’al-Aqsa alors que plus de 20 organismes juifs se font une vive concurrence « pour avoir l’honneur religieux de détruire la mosquée d’al-Aqsa et de construire le temple sur ses ruines » : Khater invite la oumma tant musulmane qu’arabe à ne pas prendre les menaces israéliennes contre la mosquée à la légère et à protéger son identité.

11 décembre 2009 - Palestine-info - Ce texte peut être consulté ici :
http://www.palestine-info.co.uk/en/...
Traduction : amg

 

mardi 15 décembre 2009 - 16h:31

Ma’an News

 

Où l’on s’aperçoit que la perversité et la cruauté n’ont pas de limites lorsqu’ils s’agit de contribuer à l’étouffement de la bande de Gaza et de sa population... La collaboration égyptienne et américaine avec Israël atteint ici de nouveaux sommets, l’armée américaine et les autorités égyptiennes jouant directement le rôle de sous-traitant de l’occupant israélien - N.d.T].
(JPG)
Un parallèle dont l’évidence s’impose à tous aujourd’hui : à gauche de jeunes Juifs assiégés par les nazis dans le ghetto de Varsovie, font clandestinement entrer un animal, tandis qu’à droite de la photo, on peut voir de jeunes Palestiniens de Gaza, assiégés par les sionistes, reproduisant les mêmes gestes plusieurs dizaines d’années après...

Ma’an News a appris que le projet égyptien, révélé par le quotidien israélien Haaretz, de construire un mur souterrain le long de sa frontière avec Gaza est une des deux initiatives soutenues par l’armée américaine.

Ces derniers mois des ingénieurs de l’armée américaine ont entamé la réalisation du projet en deux phases et coûtant plusieurs millions de dollars pour bloquer les flux d’armes et d’argent [et de produits divers de première nécessité - N.d.T] dans la bande côtière assiégée.

La première étape du projet comprend l’installation de capteurs ultra-perfectionnés installés sous le sol et capables de détecter des sons ou des mouvements à proximité. Des experts américains ont commencé le travail il y a un an, et celui-ci est en voie d’achèvement.

Les capteurs, de la taille d’un poing, sont implantés en dessous de Rafah avec des câbles à l’intérieur de tuyaux installés à 15 mètres de profondeur le long de la frontière. Chaque capteur est relié à un panneau électronique et un écran d’ordinateur visualisant l’activité souterraine. Chaque fois qu’un mouvement ou un son est détecté à proximité, les capteurs envoient des informations détaillées sur l’emplacement et les dimensions de la source vers un système spécial de surveillance.

Quatre ingénieurs militaires américains sont chargés de surveiller ces capteurs et d’analyser les activités de façon à différencier les nouveaux percements de tunnels et l’usage quotidien « en contrebande » de marchandises. Dans tous les cas, les forces américaines gardent le côté israélien informé de tout mouvement détecté, bien que l’ensemble de l’opération soit menée du côté égyptien

Israël et l’Egypte imposent un terrible blocus sur Gaza depuis que le Hamas en a pris le contrôle en 2007, n’autorisant qu’un mince filet d’importations et d’exportations, et interdisant aux 1,5 million d’habitants d’en sortir. Les Palestiniens ont eu alors recours à la construction d’un vaste réseau de tunnels souterrains, approvisionnant les habitants de Gaza avec une variété de produits interdits.

L’aide américaine a joué un rôle essentiel dans l’application du blocus par l’Egypte. Les sources de sécurité égyptiennes affirment connaître près de 1300 tunnels souterrains, dont 450 ont été fermés au cours de cette année.

Seconde phase

Mais Le Caire semblerait réticent face à la deuxième étape du projet qui consiste en l’installation d’un mur d’acier sous la frontière et révélé par Haaretz plus tôt cette semaine. Cette phase, fortement appuyée depuis six mois, est impopulaire parmi les responsables égyptiens qui se sentent poussés à aller de pair avec ce qu’ils considèrent comme une initiative purement israélo-américaine.

Des responsables américains ont confirmé une implication dans la première étape, mais nient qu’il y ait une deuxième phase.

(JPG)
Les passages des tunnels restent extrêmement dangereux et de nombreux Palestiniens y ont laissé leur vie. Ici, cette scène incroyable montre un jeune palestinien conduisant un mouton à destination du territoire assiégé...

Le mur d’acier et les capteurs seront installés le long de 10 à 11 kilomètres de la frontière, laquelle est longue de 13 kilomètres. En effet deux à trois kilomètres ont été exclus parce que le sol est tellement mou le long de ce tronçon qu’il empêche naturellement l’exploitation de tunnels stables.

Les zones exclues sont mentionnées par les officiels égyptiens dans Rafah avec les marqueurs internationaux n ° 1 et n ° 3, qui sont tous deux près de la plage.

Tous ces éléments métalliques et ces capteurs ont été fabriqués aux États-Unis. Il y a six mois, des cargos ont déposé les plaques dans un port sur la côte méditerranéenne égyptienne, où elles ont été chargées sur des camions militaires et transportées à Rafah dans le plus grand secret.

Les plaques, qui auraient été transférées par la ville de Cheikh Zweid, mesurent 18 mètres sur 50 centimètres et ont environ cinq centimètres d’épaisseur. Elles ont été conçues pour être plantées dans le sol en parallèle, disposées côte à côte pour augmenter la partie enterrée du mur frontalier et donc son efficacité contre les exploitants des tunnels, lesquels utilisent parfois des explosifs pour creuser.

Les autorités égyptiennes ont installé un réseau de ces plaques sur deux sites le long de la frontière, l’un est situé à environ quatre kilomètres au nord du port, et un autre à environ 500 mètres au sud du terminal de Rafah.

Les forces de sécurité les ont plantées dans le sol, sous le prétexte d’effectuer des travaux d’entretien. Ils ont également utilisé des équipements ordinaires, tels que des machines pour creuser des puits d’eau afin de ne pas éveiller les soupçons. Comme le temps presse, cependant, des parties de panneaux d’acier sont restées exposées au-dessus du sol.

[Pas à un mensonge près] les Egyptiens ont officiellement nié toute implication, mais Ma’an a appris que l’Etat égyptien avait confisqué ou acheté des terres privées le long de la frontière pour y réaliser son projet. La plupart de ces terres appartenaient à des agriculteurs qui ont individuellement accepté des paiements au-dessus des prix du marché, de la part d’acquéreurs représentant en fait le Caire.

Des centaines d’arbres ont été déracinés au cours de ces derniers mois tandis que les autorités égyptiennes mettaient en place leur système souterrain.

12 décembre 2009 - Ma’an News Agency - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.maannews.net/eng/ViewDet...
Traduction : Claude Zurbach

 

Complicités européennes... :

jeudi 17 décembre 2009 - 06h:57

Adri Nieuwhof - The Electronic Intifada

 

La direction de la compagnie portugaise des eaux [EPAL - Empresa Portuguesa das Aguas Livres] a récemment fait savoir à ses employés qu’elle collaborait avec la compagnie nationale des eaux israélienne Mekorot, sur « les questions de sécurité de l’eau ».
(JPG)
Comme l’ensemble des ressources naturelles en Palestine occupée, l’eau est accaparée et sévèrement rationnée par l’occupant israélien, imposant ainsi à la population palestinienne sous occupation de difficiles conditions de vie et d’hygiène - Photo : Ma’anImages

Un stagiaire EPAL qui a récemment visité la Cisjordanie sous occupation a réagi à ces nouvelles en informant ses collègues sur la façon dont Israël prive d’eau les Palestiniens, en se référant au rapport publié sur la question par Amnesty International et daté du 27 octobre 2009. EPAL a répondu par le limogeage du stagiaire dans l’heure qui a suivi.

Dans le rapport intitulé « Israël ne laisse aux Palestiniens qu’un filet d’eau », Amnesty accuse Israël de refuser aux Palestiniens le droit à l’accès à l’eau en quantités suffisantes, en maintenant un contrôle total sur les répartitions de ressources en eau et par la poursuite de politiques discriminatoires.

EPAL est une filiale de la compagnie d’Etat des eaux, Agua de Portugal. La société fournit de l’eau à environ trois millions de personnes au Portugal réparties sur 35 municipalités dont la ville de Lisbonne. Mekorot joue un rôle clé dans la mise en œuvre des politiques israéliennes discriminatoires concernant l’eau.

Mekorot : une longue histoire de spoliation des ressources en eaux en Palestine

Mekorot a été fondée en 1937 par Levi Eshkol, pour soutenir le développement des colonies de peuplement sionistes dans la Palestine sous mandat britannique. Eshkol a occupé le poste de directeur général de Mekorot jusqu’en 1951 et devint plus tard Premier ministre de l’état d’Israël. Sous son mandat, la Cisjordanie a été occupée durant la guerre de juin 1967. Plusieurs ordres militaires publiés peu après la guerre illustrent l’engagement d’Eshkol sur la question des ressources en eau destinées à Israël.

En août 1967, l’autorité sur les eaux de la Cisjordanie a été transférée en Israël par l’ordonnance militaire numéro 92. Deux mois plus tard, l’ordonnance militaire 158 a déclarait qu’aucune personne en Cisjordanie n’était « autorisée à créer ou posséder ou administrer une installation d’eau sans nouveau permis officiel. » Ce permis peut être refusé sans justification. Un an plus tard, l’ordonnance militaire 291 a été publiée, décrétant que toutes les ressources en eau en Cisjordanie étaient bien public de l’état d’Israël.

Mekorot est devenu un acteur important dans le secteur de l’eau en Cisjordanie après 1982, lorsque le ministre de la Défense, Ariel Sharon a organisé le transfert de propriété de tous les systèmes d’approvisionnement en eau de Cisjordanie. Mekorot a payé un prix symbolique d’un shekel pour tous les systèmes appartenant à des Palestiniens et estimés à la valeur 5 millions de dollars US.

Selon Amnesty International, Israël accapare 80% de l’eau de « la nappe de montagne », la seule source d’eau pour les Palestiniens en Cisjordanie. Dans le même temps, Mekorot vend de l’eau à des prix fortement subventionnés à des colons israéliens dans les illégales colonies de peuplement en Cisjordanie. Près de 40% de l’eau fournie aux Palestiniens vivant en Cisjordanie est distribuée par Mekorot à des prix beaucoup plus élevés et non subventionnés.

Colonies israéliennes de peuplement bénéficient d’un approvisionnement continu en eau, même durant les étés chauds lorsque l’eau est rare. En 2000, un haut fonctionnaire qui avait travaillé pour la Commission des eaux israélienne a déclaré dans une conversation téléphonique avec B’Tselem, l’organisation israélienne des droits de l’Homme, que « l’obligation [de service] de Mekorot est, tout d’abord, à l’égard des colonies juives et des citoyens israéliens » (« Thirsty for a Solution », "B’Tselem, Juillet 2000). Par exemple, dans son rapporr d’octobre 2009 intitulé « L’eau - Une question de survie pour les Palestiniens, » le l’ARIJ [1] a signalé que Mekorot avait réduit les livraisons de 10 000 mètres cubes par jour à 6000 mètres cubes par jour à Bethléem cet été.

En juin, juillet et août de cette année, Mekorot a réduit l’approvisionnement en eau de 5000 mètres cubes par jour à 2.500 mètres dans la municipalité de Hébron, l’augmentation de la demande en provenance des colonies israéliennes ayant la priorité sur les besoins des Palestiniens. En réponse aux réductions de l’approvisionnement en eau, une coalition d’organisations non israéliennes, palestiniennes et internationales non gouvernementales ont mis en service le 26 septembre dernier un convoi d’eau « Briser la soif » à travers les villages dans les collines du sud d’Hébron.

Le droit international limite le droit d’une puissance occupante d’utiliser les ressources en eau d’un territoire occupé, et interdit à cette puissance occupante d’établir une discrimination entre les habitants de ce même territoire. Malgré cela, Israël a annexé illégalement les ressources en eau des Territoires Palestiniens Occupés depuis 1967. Israël exerce un contrôle total sur les ressources palestiniennes en eau et applique une politique discriminatoire dans la distribution. Mekorot joue un rôle clé dans la politique de l’eau d’Israël et a une large responsabilité dans cette violation du droit international.

Conformément à la législation européenne, EPAL a le pouvoir d’empêcher un opérateur de soumissionner pour un marché public ou de rejeter une offre, olorsqu’il est constaté que l’individu ou l’organisme en question a commis une « faute grave » dans le cadre de ses activités professionnelles. La directive 2004/18/CE du Parlement européen et du Conseil du 31 mars 2004 sur la coordination des procédures de passation des marchés publics de travaux, de fournitures et de contrats de service public, est explicite à ce sujet. Comme d’autres sociétés européennes soutenant l’occupation israélienne, EPAL et ses investisseurs peuvent s’attendre à une vigilance et à une pression croissantes pour qu’ils se retirent des accords qui sapent le droit international.

* Adri Nieuwhof est avocat consultant spécialisé dans les Droits de l’Homme

Du même auteur :

-  Les banques israéliennes très actives dans la construction des colonies - 30 octobre 2009
-  Veolia toujours mêlée à l’occupation israélienne - 22 septembre 2009
-  Faire dérailler Véolia et Alstom avec Omar Barghouti - 13 mai 2009
-  La société civile montre sa force morale - 10 avril 2009
-  Ceux qui se rendent coupables de crimes de guerre devront rendre des comptes avec Daniel Machover - 15 janvier 2009
-  De plus en plus de multinationales désinvestissent des colonies israéliennes - 16 décembre 2008

[1] Applied Research Institute Jerusalem-> http://www.arij.org/

9 novembre 2009 - The Electronic Intifada - Vous pouvez consulter cet article à :
http://electronicintifada.net/v2/pr...
Traduction : Naguib

   

 

 

 

 

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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 09:23

jeudi 17 décembre 2009 - 06h:08

Barry Grey - WSWS

Publié sur Info-Palestine

 

Il y a une semaine, dans son discours de l’école militaire de West Point, le président Obama cherchait à présenter son escalade de la guerre en Afghanistan comme un prélude à un retrait rapide des troupes américaines. Il est de plus en plus clair aujourd’hui que ce discours n’était rien de moins qu’un exercice visant à tromper la population.
(JPG)
Les drones américains frappent régulièrement les villages de la zone frontalière entre l’Afghanistan et le Pakistan. Rien qu’en 2009 des centaines de civils pakistanais ont été ainsi massacrés.

Ce discours a été conçu pour endormir le public, pour mieux affronter et désorienter l’opposition populaire de masse à la guerre.

Il est maintenant évident que la politique réelle qu’Obama a décidé de mettre de l’avant n’est pas seulement le maintien d’une occupation militaire illimitée de l’Afghanistan, mais aussi un important prolongement de la guerre au Pakistan.

Seulement quelques heures après le discours, des responsables de l’administration venaient « clarifier » les paroles d’Obama quant au retrait des forces américaines avant juillet 2011, soulignant qu’il n’existait pas de tel échéancier et que des soldats américains allaient demeurer en Afghanistan bien longtemps après cette date. On sait maintenant que l’intensification des frappes de missiles par des drones américains au Pakistan et le déploiement de forces spéciales des Etats-Unis en territoire pakistanais sont des éléments centraux du plan de guerre d’Obama pour mener des attaques contre les insurgés dans ce pays.

Obama n’a rien dit dans son discours mentionnant qu’il allait intensifier la guerre au Pakistan. D’après un article paru mardi dans le New York Times, citant un proche conseiller du président dont l’identité n’a pas été révélée : « Nous avons vite compris que, quels que soient les plans pour le Pakistan, il ne faut vraiment pas en parler. »

Le New York Times, qui, depuis des mois, fait campagne pour une escalade de la guerre et son expansion au Pakistan, a rapporté, le jour après le discours d’Obama, que la Maison-Blanche, le mois dernier, a autorisé une expansion des opérations de la CIA au Pakistan.

Mardi, le journal a rapporté qu’avant le discours d’Obama, son conseiller à la sécurité nationale, le général James L. Jones, a rencontré le chef de l’armée pakistanaise et celui des services de renseignements et leur a dit qu’à moins que le Pakistan ne bouge rapidement pour étendre l’offensive militaire contre les insurgés au Baloutchistan et au Waziristan du Nord, « les Etats-Unis étaient prêts à agir unilatéralement pour étendre les frappes de drones Predator au-delà des zones tribales et, si nécessaire, recommencer les raids des forces spéciales d’opérations dans le pays contre al-Qaïda et les chefs talibans. »

Dans un éditorial parsemé d’arrogance impérialiste et publié mardi, le Times a demandé que les Pakistanais « arrêtent de chercher à gagner du temps et se lancent pleinement dans le combat ». Concernant l’expansion des frappes de missiles au Pakistan, incluant leur prolongement au Baloutchistan, le journal écrit : « De telles frappes ont tué plusieurs extrémistes de hauts rangs, mais le programme demeure largement impopulaire au Pakistan et M. Obama doit être judicieux en ce qui concerne son expansion. Cela veut dire trois choses : prudence extrême dans les cibles, pas de morts ou de blessés civils, ou le moins possible [c.-à-d. autant que nécessaire] et pas de publicité. »

En d’autres termes, le peuple américain doit être gardé dans le noir sur les meurtres ciblés, les morts et les blessés civils provenant de frappes de missiles ainsi que d’autres opérations militaires en sous-main au Pakistan. Et le Times fera sa part pour essayer de supprimer toute l’information sur de telles actions.

L’éditorial a poursuivi en déclarant qu’Obama se devait de persuader les Pakistanais que « les Etats-Unis seront là pour une longue période cette fois-ci ».

On voit se dessiner un programme d’agression militaire américaine sans précédent pour transformer l’Afghanistan et le Pakistan en protectorats américains. C’est ce que signifie la récente déclaration du conseiller à la sécurité nationale Jones selon qui « Nous ne quittons pas cette région. Nos intérêts stratégiques sont immenses en Afghanistan et à l’est de l’Afghanistan au Pakistan... »

Depuis le discours mensonger d’Obama, un programme de domination coloniale des Etats-Unis en Asie du Sud et en Asie centrale a été déployé et les médias américains sont passés à l’action avec une autre tournée de propagande pro-guerre, y compris l’envoi de journalistes de télévision dans les bases américaines en Afghanistan.

La guerre en Afghanistan n’est qu’une partie de la stratégie mondiale de l’impérialisme américain pour assurer leur domination sur une région où le pétrole et le gaz naturel abondent et qui est d’une importance géostratégique cruciale pour la suprématie sur le continent eurasien. Les conséquences de cette nouvelle aventure seront catastrophiques pour les peuples de cette région qui subiront d’innombrables morts, la dévastation sociale et l’oppression néo-coloniale. Mais les conséquences seront aussi désastreuses pour le peuple américain, dont les fils et les filles seront sacrifiés et le niveau de vie sera encore réduit pour payer les aventures militaires sans fin.

Il y a un élément d’imprévoyance délibérée face au risque dans la politique d’agression du Pakistan par Washington. Elle pousse ce pays dans une guerre civile qui peut rapidement déstabiliser toute la région et augmenter le danger d’une guerre entre l’Inde et le Pakistan et entre l’Inde et la Chine, trois pays qui possèdent l’arme nucléaire. La Russie et l’Iran seraient aussi inévitablement attirés dans le tourbillon.

L’élection d’Obama a été accueillie par des sections de l’élite dirigeante américaine qui croyaient qu’il pourrait servir de figure de proue pour un réalignement de la politique étrangère américaine après le désastre des années Bush. Il est maintenant clair qu’Obama est l’homme de l’armée et des représentants les plus impitoyables de la classe dirigeante.

Il est nécessaire pour les travailleurs et les jeunes de tirer les conclusions qui s’imposent. La lutte conte la guerre est une lutte contre l’administration Obama. C’est une lutte contre le Parti démocrate et le système des deux partis. Et c’est une lutte contre l’impérialisme américain et le système capitaliste sur lequel il est basé.

12 décembre 2009 - World Socialist Web Site - Vous pouvez consulter cet article à :
http://www.wsws.org/francais/News/2... (attention trotskistes ! )

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 20:05

Nouveau Népal

L'Association Nationale des Paysans Sans Terres affiliée aux maoïstes a de nouveau saisi des terres dans le district de Nawalparasi. La terre appartient au dirigeant du Congrès Népalais Surya Bhakta Adhikari.

Il est accusé d'avoir utilisé son influence politique pour s'être accaparé la terre en 1994.

Plus de 200 paysans sans terres se sont partagé le terrain et y ont érigé des abris.

Plus de 100 drapeaux maoïstes ont été placés dans les villages alentours.

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11-1-.jpg
showimag.jpg

Les maoïstes ont également déclaré deux nouvelles régions autonomes :
Bheri-Karnali State et Bhote-Lam. Demain, ils devraient annoncé les états Newa (de Katmandou) et Tamsalin.

Ram Sworup Rana, membre du comité de district du PCNU-maoïste de Kanchanpur a été retrouvé mort après avoir été enlevé il y a 14 jours.

Son corps présente des marques d'étranglement, de grosse coupure au crâne et de coups dans le dos.

Depuis l'entrée dans le processus de paix, il y a eu de nombreux morts parmis les maoïstes, les derniers étant les paysans sans terres tués par la police il y a une dizaine de jours.

Les maoïstes ont lancé une grande vague de saisie de terres pour les redistribuer aux paysans sans terres. Ainsi, ce sont environ 160 hectares qui ont été saisis : 100 dans les district de Tanahun, 33 à Bara, 15 à Kavre, 7 à Palpa et 3 à Nawalparasi.

Toutes ces saisies se sont faites par des mobilisations de masse.

La plupart des terres capturées appartiennent à des dirigeants politiques étant propriétaires terriens, notamment du Congrès Népalais et du RPP (parti royaliste).

A Dang, ce sont 1,700 bighas (environ 1290 hectares) qui ont été saisis.

Les saisies ont été dénoncées par le gouvernement comme étant contraire aux Accords de Paix.

D'un autre côté, les maoïstes ont bloqué les bureaux gouvenementaux dans le district de Kailali en protestation du meurtre de plusieurs paysans sans terres et membres du PCNU-maoïste par la police il y a une douzaine de jours.

Deux nouvelles régions autonomes ont été déclarées ce mercredi : l'état Newa (Katmandou et alentours) et l'état Tamsaling.

Dans la continuité de la déclaration de régions autonomes, Prachanda a averti que son parti formerait un gouvernement parallèle si quiconque essayit de s'opposer au fédéralisme. "Nous annonceront le gouvernement parallèle et personne ne pourra nous arrêter." "Les corrompus et les pillards haïssent le fédéralisme." "Le peuple reconnaît ceux qui appellent les maoïstes des terroristes après qu'ils aient demandé l'Assemblée Constituante et le fédéralisme."

D'un autre côté, la police a arrêté deux membres de la YCL dont un mebre du secrétariat central. Le Front Uni National du Mouvement Populaire a demandé la libération des cadres détenus. Dans un communiqué de presse, Baburam Bhattarai a averti qu'ils riposteraient si les cadres n'étaient pas libérés.
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 20:00


Primitivi

Pour l’année 2010 on s’attend à l’acroissement du nombre de pauvres en Amérique Latine, malgré cela l’augmentation de la croissance devrait être supérieure à 4%. Certains experts assurent que la mise en place d’échanges de coopération au sein de la région a évité un plus grand écroulement de l’économie, à la différence d’autres pays dans le monde.

La Commission Économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (Cepal) a indiqué ce mardi qu’il devrait y avoir environ 9 millions de pauvres supplémentaires sur le continent, parmis lesquels cinq millions d’indigents qui subsistent avec moins d’un dollar par jour.

La Cepal fait remarquer dans sa publication de la balance économique 2009 du continent latino américain, que pour cette année, la région accueillera environ 189 millions de pauvres, parmis lesquels 76 millions d’indigents. Les déshérités passeront de 33% de la population totale en 2008 et 2009 à 34.1% en 2010 et les indigents de 12.9% à 13.7%, soit des augmentations respectives de 1.1% et 0.8%.

Malgré ce panorama, selon l’organisation, la région aura une croissance économique de 4.1% en 2010 grâce à une meilleure gestion des finances publiques.

JPEGÀ la différence de la crise qui s’est abattue dans les années 80, cette récession qui a commencé en 2008 n’a pas apporté avec elle une forte inflation et un effondrement fiscal, bien que les dépenses sociales ne puissent pas rester sur le taux élevé d’augmentation de 1990-2008.

La Cepal a souligné que les mesures qui ont aidé à la croissance en Amérique latine sont la réduction des taux d’intérêt, l’augmentation de la part des banques d’Etat dans l’attribution de crédits, l’augmentation des dépenses publiques et l’application de programmes sociaux, soutenu par les aides à la consommation et les initiatives d’appui vers les familles pauvres.

D’autre part, l’Organisation pour la Coopération et le Développement Économique (OCDE) a assuré qu’en Amérique latine le rattrapage économique s’initiera en 2010. Le Brésil est l’un des pays qui aura la croissance la plus haute l’an prochain, avec 5.5%, suivi par le Pérou et l’Uruguay avec 5%, la Bolivie, le Chili et le Panama avec 4.5%, l’Argentine et le Suriname avec 4%.

Les échanges économiques et sociaux ont entraîné une remontée de la croissance moyenne pour l’année prochaine avec 4.7% en Amérique du Sud, 3% en Amérique centrale, et 1.8% aux Caraïbes.

JPEGLe directeur de Moody’s Economy pour l’Amérique Latine, Alfredo Coutiño, a affirmé que la région doit "approfondir le modèle de libre échange avec plus de contenu social", avec une stratégie macroéconomique qui pousse à l’investissement dans la région et grâce à cela, générer plus de revenus et de ressources qui pourraient être injectés dans des programmes sociaux.

"Des premières versions de ce modèle ont été mises en marche au Chili et au Brésil avec des résultats assez bons dans les termes de réduction de pauvreté", a ajouté Coutiño.

L’économiste indique que l’Amérique Latine a besoin d’élever sa croissance économique de plus de 5% par an, et que pour cela "il est nécessaire d’appliquer des réformes structurales, une discipline macroéconomique et des politiques publiques ayant un plus grand contenu social".


Source : TeleSur Nueve millones más de pobres en América Latina, según Cepal
Traduction : Primitivi

mercredi 16 décembre 2009, par Primitivi

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 19:19

Bellaciao

Mardi 15 décembre 2009 à 18h30, soixante salariés sans-papiers en grève de la société RANDSTAD qui occupaient leurs agences d’intérim d’AULNAY-SOUS-BOIS (93), ont été violemment expulsés par les forces de police dépêchées par le Préfet sans que celles-ci fassent référence à une quelconque décision de justice.

Les grévistes n’ont même pas eu le droit d’emporter leurs effets personnels et certains d’entre eux ont été jetés dans la rue, pieds nus, dans le froid.

Cette décision qui soulève une immense émotion et indignation, est inacceptable.

Depuis le 12 octobre dernier, ils sont plus de 6.000 travailleurs sans-papiers, dont 1.600 intérimaires, à se battre pour leur régularisation.

Le mouvement syndical et associatif ainsi que de nombreuses personnalités exigent depuis le début de la grève que soit mis un terme à cette discrimination et exigent la régularisation des travailleurs sans-papiers.

Alors que rien dans les faits, ni dans l’exercice du droit de grève ne justifie l’expulsion des salariés grévistes des lieux de travail qu’ils occupent, le Préfet de SEINE-SAINT-DENIS a décidé de franchir une étape.

Il a osé ! Est-ce parce que PSA, utilisatrice de ces deux agences d’intérim, c’est sentie gênée par ces occupations de travailleurs sans-papiers, estimant qu’elles venaient faire ombrage à son image de marque ? PSA n’a pas à se frotter les mains de ces expulsions honteuses car elles ne font que renforcer la solidarité des travailleurs de PSA Aulnay notamment des 900 intérimaires qui y travaillent actuellement.

Le grand patronat et les forces hostiles à tout progrès social, à travers ces expulsions, veulent porter un coup à la grève, au moment où les organisations syndicales et associatives ont demandé la poursuite des négociations.

A cet effet, l’Union Syndicale de l’Intérim CGT tient à dénoncer le refus communiqué hier matin par le PRISME (syndicat patronal du Travail Temporaire) à notre demande d’ouverture de négociations au sujet des intérimaires sans-papiers. Cette fin de non-recevoir que le patronat oppose aux revendications des salariés en lutte met en exergue le vrai visage des entreprises de travail temporaire, qui n’hésitent pas à dynamiter l’exercice du droit de grève tantôt par l’assignation en référé des grévistes tantôt par la complicité de certains préfets qui sans attendre se mettent à la botte du patronat.

Nous le disons avec toute l’indignation que nous inspire cette violence patronale et de la puissance publique : la CGT n’admettra pas que les travailleurs sans-papiers soient traités en sous-hommes. [Si on parle pas de la même CGT qu'à la Bourse du Travail de Paris en juin, tout va bien !]

Paris, le 16 décembre 2009


De : usi-cgt
mercredi 16 décembre 2009
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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 19:03

(Secours Rouge)

Danemark: Policiers de plus en plus violents

A 9h30 ce mercredi matin, plus de 5.000 personnes s'étaient rassemblées dans le centre ville de Copenhague pour se rendre au Bella Center.  Les forces de l'ordre avaient pris position sur les ponts et les routes empruntés par le cortège, stoppant autocars, bus et voitures pour contrôler leurs occupants à 'l'allure suspecte' et leurs bagages.  La station de métro du centre de conférence a été fermée.  A l'arrivée des manifestants, les policiers danois ont pris d'assaut le camion de sonorisation qui se trouvait au bout du cortège (photo).  

Entre 700 et 800 personnes ont tenté de franchir par l'arrière l'enceinte clôturée par plus de six kilomètres de grillages de la zone de conférence.  Elles ont butté sur un impressionant dispositif policier et canin.  Après une bousculade, des jets de gaz lacrymogènes, les militants ont été arrêtés, menottés et assis par terre.  De nombreux membres d'ONG ont reçu des coups et au moins 170 personnes ont été interpellées de manière souvent musclée.  34 personnes ont également été interpellées dans un centre commercial tout proche.  

En début d'après-midi, deux militants sont parvenus à déjouer la vigilance des services de sécurité et ont fait irruption dans la séance plénière de la conférence.  Ils ont été vivement applaudis par une partie des représentants des pays en développement avant d'être trainés en dehors de la salle.

 

 

L'Express - Plus de 200 manifestants arrêtés à Copenhague

 

COPENHAGUE - La police danoise a arrêté mercredi quelque 240 manifestants qui avaient tenté de forcer les cordons de police établis autour du Bella Centre, qui abrite la conférence internationale sur les changements climatiques.

 

La police danoise a arrêté une centaine de manifestants et fait usage de grenades lacrymogènes devant le Bella Centre, où se poursuit la conférence internationale sur le changement climatique. (Reuters/Claus Bech/Scanpix)

La police danoise a arrêté une centaine de manifestants et fait usage de grenades lacrymogènes devant le Bella Centre, où se poursuit la conférence internationale sur le changement climatique. (Reuters/Claus Bech/Scanpix)

 

Selon des témoins et la police, des heurts et des échauffourées ont éclaté alors qu'une poignée de protestataires réussissaient à enfoncer très brièvement les barrages de sécurité.

Les forces de l'ordre, utilisant des chiens policiers, ont joué de la matraque et tiré des gaz au poivre pour repousser les centaines de manifestants regroupés devant le Bella Centre, où les dirigeants de la planète s'efforcent péniblement de trouver un accord pour combattre le réchauffement climatique.

"Nous nous sommes observés, nous et les manifestants, pendant un moment et nous avons tenté de dialoguer. Puis la majorité des protestataires a décidé de revenir en ville, donc il semble bien que ce soit terminé", a déclaré à la télévision le chef de la police de Copenhague, Per Larsen.

Un porte-parole d'Action Justice Climat, le groupe à l'origine du mot d'ordre, avait fait savoir que l'objectif était d'enfoncer les cordons de police et de perturber les débats.

Une poignée de protestataires ont réussi à enfoncer un premier cordon de sécurité établi devant le siège de la conférence pendant une minute ou deux avant, d'après un journaliste de Reuters présent sur les lieux, d'être poursuivis par les forces de l'ordre.

SUR LE TOIT D'UN FOURGON DE POLICE

Un manifestant a pu monter sur le toit d'un fourgon de police avant d'en être délogé par un agent de la force publique qui l'a frappé à deux reprises à coup de matraque.

Les rues avoisinantes du Bella Centre ainsi que la station de métro la plus proche ont été fermées.

Les protestataires étaient partis du quartier de Taarnby, en périphérie de la capitale danoise, à quelques kilomètres du Bella Centre, sous de timides flocons de neige.

Les policiers ont ensuite barré la route au cortège sur une passerelle, d'où un jeune homme a lancé aux forces de l'ordre: "Nous vous avions prévenu de nos intentions pacifiques, et vous réagissez pourtant avec violence. Vous devriez avoir honte !".

Climat Justice Action tablait sur un millier de manifestants. La police a refusé de donner la moindre estimation sur le nombre de participants.

"Nous franchirons le cordon de police pour pouvoir tenir une assemblée populaire et débattre avec les délégués présents à ce sommet afin de parvenir à une solution sur le climat", avait annoncé avant la marche Peter Nielsen, porte-parole du groupe, à la chaîne de télévision danoise TV2.

"La police a tenté de se mettre en travers de notre route toute la semaine", a-t-il ajouté. "Mais il est question de résoudre un problème mondial, et nous ne retiendrons pas le peuple à l'écart".

 

HNS-info  : Copenhague : reclaim the power, la manifestation durement réprimée

 

Organisée par la coalition Climat Justice Action (CJA), la manifestation "reclaim the power" a rassemblé des milliers de personnes à partir de 7 heures du matin aujourd’hui à Copenhague. C’est aux cris de "c’est le système qu’il faut changer, pas le climat" ou "nous voulons la justice climatique" que les manifestants - danois, français, allemands italiens espagnols...- ont convergé, dans une ambiance très solidaire, vers le siège de la négociation internationale alors que les négociations sont au stade de la confusion la plus totale.

L’objectif était simple : passer les grilles de protection du centre officiel des négociations climatiques pour faire du Bella Center le lieu d’une assemblée populaire afin de "reclaim power". Les moyens étaient humains : organiser plusieurs fronts. Après 2 heures de marche sous la neige, plusieurs milliers de manifestants sont arrivés à quelques deux cent mètres de la zone rouge, symbolisée par des grilles de protection. Autorisé, le rassemblement a été déclaré illégal par la police " au nom de la reine" (sic) dès l’instant où les manifestants sont arrivés devant les grilles. Décidé à résister, le cortège essuya charges nombreuses et particulièrement violentes, gaz, matraques et chiens policiers, pas très sensibles aux saucisses que leurs lançaient quelques personnes, tout ça sous la surveillance des hélicoptères infatigables depuis une semaine.

Comme à son habitude depuis une semaine, la police a encerclé la foule, arrêtant tout ce qui bouge. Il est difficile à ce stade de connaître le nombres des gardes à vue, toutefois le chiffres de 200 ne paraît pas improbable. Depuis une semaine ce sont plus de 1800 personnes qui ont connu la garde à vue dans ce que l’on appelle maintenant la "climat Jail" c’est à dire le centre spécial de détention mise en place pour les mobilisations.

Au delà de l’action de la police, il se passe à Copenhague quelque-chose de neuf, on sent l’énergie, l’expertise et l’envie que nous avions connu dans le mouvement altermondialiste au début des années 2000, reste à savoir si nous saurons politiquement en faire quelque chose....

A suivre...

Fred à Copenhague pour hns-info.net

 

AVANT-HIER SOIR : Grosse baston dans le quartier autonome de Christiana

 

20 Minutes

 

ANEMARK - Deux cent dix personne ont été arrêtées par la police...

La police danoise est intervenue lundi soir près du squat géant de Christiania à Copenhague pour dégager des barricades en feu dressées dans la rue par des dizaines d'activistes. Les autorités ont arrêté, dans la nuit, environ 210 personnes dans le quartier, selon une source policière.

Des jets de cocktail-molotov


Les policiers, présents en force près de Christinia, ont pénétré peu avant minuit dans cette «cité libre», avec des chiens, interpellant «au total quelque 210 personnes dans un bar Woodstock et dans les rues environnantes» a déclaré Henrik Suhr, porte-parole de la police de Copenhague.

Cette intervention fait suite à des jets de cocktail-molotov plus tôt dans la soirée sur les policiers qui tentaient d'éteindre des feux dans des barricades sur la chaussée, obligeant les forces de l'ordre à utiliser des gaz lacrymogènes pour ramener le calme. «Nous sommes entrés dans Christiania pour poursuivre des individus qui avaient dressé des barricades, mis le feu dans la rue et jeté des bombes incendiaires sur nos policiers avant de se réfugier dans Christiania», a-t-il expliqué.

Un centre de détention spécialement établi pour le sommet

Un grand nombre de militants climatiques danois et étrangers participaient lundi à une fête à Christiania, une ancienne caserne occupée depuis 1971 par des hippies et devenue depuis le plus grand repaire de marginaux d'Europe. Selon un témoin interrogé par la chaîne TV2 News, la police, qui bloqué toutes les entrées et sorties de Christiania, est intervenue dans une tente où se tenait la fête et lancé des gaz lacrymogènes pour en déloger les occupants.

Les forces de l'ordre étaient intervenues en début de soirée pour éteindre des barricades constituées de poubelles et de matériau inflammable en feu en face de Christiania. Les personnes interpellées ont été amenées rapidement par les bus de la police jusqu'au centre spécial de détention établi près de Copenhague à l'occasion de la tenue du sommet mondial sur le climat dans la capitale danoise.
M. D. avec agence



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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 19:01


Collectif VAN

Turquie : 71ème année du génocide du Dersim
Publié le : 16-12-2009

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Ali Ertem, militant turc des Droits de l’Homme vivant à Frankfort en Allemagne et Président de l’Association des Opposants au Génocide (SKD), a envoyé au Collectif VAN, un communiqué diffusé à l’occasion de la 71ème commémoration du génocide du Dersim en 1937/1938. Le Dersim est le nom d’une région située à l’Est de la Turquie. Plusieurs populations, dont les Kurdes et des Arméniens rescapés du génocide de 1915, y vivaient.

En 1937, l’armée turque prend position au Dersim. L’opération tourne au massacre. Résultat, environ 80 000 morts, plusieurs villages brûlés et des milliers de personnes déportées vers l’Ouest de l’Anatolie. Le Collectif VAN vous propose la traduction de cette déclaration en turc. L’occasion pour nous de rappeler les paroles de Mustapha Kemal : « Dersim est une tumeur pour le gouvernement de la République. Quel que soit le prix, cette tumeur doit être enlevée grâce à une opération définitive » (Atatürk).

                                  

Dossier CVAN/Dersim I

Frankfort, le 18 novembre 2009

Verein der Völkermordgegner e.V. Frankfurt / Main
L’Association des Opposants au Génocide (SKD)

"J’ai gardé ma tête haute, je ne me suis pas soumis, que cela soit votre souci !"
Seyit Riza

71ème année du génocide du Dersim

Entre 1937 et 1938, le génocide du Dersim a mis en évidence encore une fois que tous les peuples défendant leur propre identité nationale et religieuse sous la domination de la République turque, en résistant ainsi à la politique de turquisation, étaient la cible de génocide. Par conséquent, le génocide du Dersim est la prolongation directe du génocide de 1915. C’est un acte d’oppression contre ceux qui ne correspondent pas à la définition de la domination turque et qui ne sont pas musulmans sunnites, c’est une opération de défi contre eux.

Tant que le génocide du Dersim n’est pas – avec le génocide de 1915 - reconnu et condamné par la conscience commune, tant que le pardon n’est pas demandé aux peuples victimes de génocides, tant que des efforts sincères ne sont pas fournis pour soigner les plaies causées par ces crimes contre l’humanité, il n’y aucune garantie d’empêcher d’autres génocides, durant la domination de la République turque.


Le gouvernement de l’Etat poursuit avec obstination sa politique d’assimilation, et dans le cas du génocide du Dersim aussi, il agit de la même façon que dans le cas du génocide de 1915, préférant garder le “silence” et faire comme si rien ne s’était passé. Lorsque la question vient à l’ordre du jour, il tente de couvrir les vérités par des méthodes de menaces et de calomnies. Les vérités sont tenaces ! A l’intérieur, du fait de l’opposition kurde, à l’extérieur, du fait de la contrainte de l’opinion publique et de la pression de ses alliés mus par certains intérêts, la TC [République turque] se trouve dans l’obligation de changer sa politique. Comme on peut le constater lors des discussions actuelles, le génocide du Dersim est l’un des exemples des politiques d’éliminations ethniques téméraires de la TC, et a pris profondément place dans l’ordre du jour.

Ce que les habitants de la région appellent Dersim Tertelesi - l’un des crimes à plusieurs facettes, commis contre l’humanité -, a été laissé sans définition du fait des politiques d’oppression et des méthodes de tyrannies. Les témoins oculaires toujours en vie ont donné la description détaillée de sauvageries terrifiantes. Les aveux des complices des crimes ont autant d’importance que ces témoignages. Mais les détails principaux sont détenus par les Forces de l’Armée Turque, la TSK. Comme vous le savez, les archives de l’Etat Major sont fermées aux consultations publiques et aux recherches scientifiques. Il est certain que même la force de la TSK ne pourrait suffire à badigeonner le soleil avec de la bourbe [Nota CVAN : expression populaire signifiant que la vérité, la bonté, la beauté, ne peuvent être recouvertes éternellement par la saleté. Tôt ou tard, on voit la face brillante du soleil, la vérité resurgit.]
Et l’humanité qui garde un espoir de paix et de liberté, porte sur ses épaules la responsabilité de lever le voile et de découvrir les vérités du Dersim Tertelesi.

Tout au long de l’histoire, le Dersim, avec sa riche diversité ethnique, culturelle et religieuse, a été le bastion de la résistance et il a toujours su garder la tête haute face aux persécutions. Ses Alévis, ses chrétiens, ses musulmans sunnites cohabitaient en paix avec leurs croyances riches et diverses. Les ethnies aux langues différentes, comme les Zaza, les Kourmanchi, les Arméniens, ont vécu dans le respect mutuel. Le Dersim a simplement résisté à l’oppression exercée par l’autorité centrale ottomane. Il a fermé ses portes comme un bastion devant ses agresseurs. Il y a eu de nombreuses expéditions militaires au Dersim, il n’y a jamais eu de victoire !

C’est pour cette raison que, même après la création de la République turque, le Dersim a été la cible du Kémalisme, prolongation de l’Unionisme, qui visait à détruire les différences ethniques, culturelles et religieuses pour réaliser son projet « Une nation unique, un Etat unique, un drapeau ». Pour casser ce bastion de la résistance, ce jardin de diversités et de différences, ils ont promulgué des lois spécifiques. Des projets spéciaux ont vu le jour. Finalement, suite aux nombreux préparatifs militaires entre 1937-38, les cadres unionistes devenus experts en matière de ce genre de crimes contre l’humanité, ont essayé d’anéantir le Dersim.

Le leader de la résistance du Dersim, Seyit Rıza et ses camarades, ont été jugés dans la précipitation par les tribunaux militaires “İstiklâl Mahkemeleri”, créés spécialement à Erzincan en novembre 1938, avec un verdict connu d’avance : ils ont donc été exécutés et éliminés.

Le responsable de la sûreté de l’époque, İhsan Sabri Çağlayangil, à qui on a donné le devoir de mettre à exécution les pendaisons sans perdre de temps, allait - des années après – donner, dans ses mémoires, les détails des sauvageries opérées sur les civils et sur les innocents sans défense. İhsan Sabri Çağlayangil a, par la suite, accédé à des postes tels que ministre des Affaires étrangères et vice Président de la République. En 1986, lors d’un entretien, il explique les événements du Dersim, ainsi ;

« … Abdullah Pacha a dit que les affaires marchaient de cette façon jusqu’à aujourd’hui mais que le gouvernement avait pris la ferme décision de prendre le Dersim sous son autorité, comme les autres parties de la patrie, il a dit qu’il n’y aurait plus un seul territoire hors du contrôle de l’Etat, de ce fait, il ne fallait pas craindre les Aghas [Nota CVAN : les notables] et il ne fallait pas les écouter, qu’il fallait réétudier la situation. Ils ne l’ont pas accepté. Ensuite nous sommes rentrés. Je veux dire : nous sommes rentrés au parlement [Nota CVAN : à Ankara]. Je raconte la conclusion. Ils ne l’ont pas accepté. Ils s’étaient réfugiés dans les cavernes. L’armée a utilisé des gaz empoisonnés introduits par les entrées des cavernes. Ils les ont empoisonnés comme des rats. Ils ont égorgé les Kurdes du Dersim de 7 à 70 ans. C’était une opération sanglante. La question du Dersim était ainsi finie. L’autorité de l’Etat est entrée au village et au Dersim. Le Dersim a ainsi été exterminé. Aujourd’hui, vous pouvez aller au Dersim tranquillement. Vous pouvez y aller, les gendarmes peuvent y aller. Mais, ces dernières années, particulièrement à cause de provocations extérieures, le mouvement d’indépendance des Kurdes a commencé. Une partie des Kurdes vivent en Turquie, une autre en Iran… » (l’enregistrement se termine ici) .

C’est l’aveu clair, par la plus haute instance de l’Etat, d’un crime commis contre l’humanité. Un aveu semblable avait été prononcé par le ministre de la Défense [du gouvernement AKP], Vecdi Gönül, en 2008, lors des cérémonies du 10 novembre à Bruxelles :"Si on avait laissé les Arméniens et les Grecs, serions-nous la nation que nous sommes aujourd’hui ?".

Le 10 novembre de cette année, Onur Öymen, le diplomate expérimenté du CHP [Parti nationaliste kémaliste], a, lors des discussions au Sénat turc, le TBMM, exprimé ceci : “Durant la guerre de libération, lors des révoltes du Sheyh Said, des révoltes au Dersim, à Chypre, les mères n’ont-elles pas pleuré ? Quelqu’un a–t-il dit ‘nous cessons de combattre pour que les mères ne pleurent pas’ ?” . Ces paroles mettent en évidence la politique d’Etat de TC [de la République turque] telle qu’elle est jusqu’à aujourd’hui et telle qu’elle doit être à l’avenir : turquiser par la terreur les identités différentes sous l’autorité de la TC, et éliminer ceux qui résistent !

Malgré ses différences particulières, ses conditions historiques, le génocide du Dersim porte des caractéristiques semblables aux autres et a la particularité d’être un problème de l’humanité. Nous, l’Association des Opposants au Génocide (SKD), nous exigeons que le génocide du Dersim 1937-38, soit reconnu par les organismes internationaux et par les Etats nationaux, comme la continuité des politiques d’extermination ethnique pratiquées sur notre territoire appartenant à tous les peuples vivant sur ces terres. Ces génocides perpétrés par l’autorité turque, ne peuvent être reconnus autrement à cause de la politique de négation de l’Etat. Pour que le droit et la justice soient appliqués, il faut persuader la TC de reconnaître ses politiques génocidaires et de faire disparaître leurs conséquences. La reconnaissance d’un crime perpétré contre l’humanité est une condition préalable indispensable pour la signature d’accords sociaux qui peuvent garantir le droit à une vie respectueuse de l’existence de multiples croyances, de sociétés multinationales, multiculturelles.

L’oubli des génocides, des pogroms, l’indifférence face à leur négation, ne signifient pas seulement la complicité envers ces crimes. Car les plus grands dangers qui préparent le terrain aux autres crimes, sont l’indifférence et l’oubli. Sans affronter notre passé, sans tirer des leçons de nos erreurs et de nos défaillances, nous n’avons aucune chance de lutter contre le racisme. Dans les sociétés qui ont été instrumentalisées lors de crimes de génocides et pour les négations de ces crimes, la réparation de la fierté et la conscience humaine se trouvent face à une érosion des valeurs. La dégénération sociale, l’effondrement moral touchent le fond. La majorité écrasante des prolétaires, les travailleurs aveuglés par le racisme, deviennent la prolongation de l’autorité génocidaire. L’empathie pour les victimes de génocide, l’alliance à côté des Justes, deviennent une entreprise impossible dans la société. Les crimes politiques perpétrés aujourd’hui, sont oubliés demain. Les crimes comme la torture, l’exécution dans la rue, les enlèvements, les disparitions devenues parties intégrantes de la vie sociale, n’intéressent plus personne à l’exception des proches des victimes. Demander justice équivaut à demander sa propre mort. Dorénavant le champ est libre, il n’y a plus de danger pour les putschistes, pour les pratiquants de la torture, des calomniateurs, des escrocs qui empochent l’argent public. L’appareil dénommé ‘Etat’ entre les mains génocidaires des “détenteurs de la patrie” a le rôle d’un rouleau compresseur à l’encontre de ceux qui s’opposent à ce système arbitraire. Exactement comme l’Etat de la TC.*

Si on se donne la peine de faire un retour en arrière de 100 ans, depuis l’époque du pouvoir d’Union et Progrès, et si on se donne la peine d’observer les vérités sans fermer les yeux, il n’est pas difficile de comprendre la vérité sociologique formatée par cet Etat criminel et de comprendre que l’Etat turc TC est le produit du crime de génocide, du crime des crimes, non jugés, oubliés.

Ayant ces pensées et ces exigences, nous présentons nos respects devant la mémoire des victimes du génocide du Dersim 1937-38. Nous partageons les souffrances du peuple du Dersim.

Traduction du turc S.C. pour le Collectif VAN - 16 décembre 2009 - 14:30 - www.collectifvan.org

*Nota CVAN : Ali Ertem utilise l’expression « L’appareil dénommé ‘Etat’ », en tant que définition générale d’un Etat oppresseur, tout puissant, peu importe dans quel pays. Et il utilise les termes « l’Etat de la TC » - ‘TC’ pour République de Turquie – afin de lier l’Etat turc à la première définition. Une autre façon de dire que l’Etat turc a toujours été une dictature. Ce type d’analyse est très utilisé en ce moment en Turquie : les gouvernements turcs changent mais la politique d’Etat ne change pas, surtout sur les sujets concernant la sûreté et la sécurité de l’Etat. C’est un peu pour accentuer cela qu’Ali Ertem utilise souvent le mot Devlet (qui signifie ‘Etat’) et non Hukumet (Gouvernement). Car en ce qui concerne la politique de turquisation de l’Anatolie, la politique appliquée a toujours été constante depuis plus d’un siècle en Turquie.

Lire aussi :

Turquie : la continuité génocidaire I

Turquie : la continuité génocidaire II

Les propos d'Onur Öymen sur Dersim ne sont pas prêts d'être oubliés

Le génocide des Arméniens achevé en 1938

La question du Dersim en Turquie relance la question du génocide des Arméniens

Voir les photos

http://www.dersim.biz/html/jenosid_fotograflari.html

 

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 18:46

Secours Rouge APAPC

Turquie: Verdict au grand procès contre Dev Sol

Le procès avait commencé le 15 mars 1982 et s'est clôturé aujourd'hui, après 29 ans de procédure. Il avait été lancé par la junte fasciste du général Kenan Evren qui aujourd'hui, passe une retraite paisible sur la riviera turque. Dans ce procès de masse intenté contre le DHKP-C qui s'appelait à l'époque Devrimci Sol (Gauche révolutionnaire, plus connu sous son diminutif Dev-Sol), 1243 inculpés dont Dursun Karatas, le fondateur du mouvement évadé de la prison de Bayrampasa en 1989 et décédé l'an dernier aux Pays-Bas, durent comparaître ensemble devant des juges militaires.

Après avoir perdu les centaines de classeurs qui constituaient le dossier pénal, les tribunaux "civils" auront délibéré dans le sens de leurs prédécesseurs militaires. 39 des 1223 (!) accusés ont été condamnés à la prison à perpétuité. Vu l'ancienneté de faits, les quelques condamnés qui auront survécu au terrorisme d'Etat (nombreux sont les inculpés qui ont été assassinés durant les années 90) bénéficieront de prescription.  Les peines de prison à vie ont été converties en peines de prison de huit années d'emprisonnement en vertu de la loi sur le terrorisme pour ce type de délits.  La plupart des condamnés ayant déjà été emprisonné huit ans ou plus sont ressortis libres du tribunal.  Un des avocats a déclaré qu'ils iraient en appel de cette décision.  Il met en avant le fait que ce procès a débuté durant la période du coup d'Etat, période durant laquelle la seule méthode d'enquête était la torture.  Vingt militants accusés dans ce procès ont également porté plainte devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme pour procès inéquitable.

 

Bruxelles: Encore un report pour le verdict du procès DHKP-C

C'est ce mercredi 16 que la 13ème Chambre de la Cour d’appel de Bruxelles aurait du rendre son verdict au prèècs DHKP-C. Une soivantaine de personnes (parmi lesquels une délégation de notre Secours Rouge) était présente pour manifester leur solidarité avec les inculpés. Finalement, le prononcé du verdict a été reporté au 23 décembre.

 

Turquie: Répression du mouvement syndical

D’après les informations reçues par la Confédération syndicale internationale (CSI), la quasi-totalité des membres du Comité exécutif et plusieurs responsables de la branche syndicale du syndicat des ouvriers du transport Nakliyat-Is ont été placés en garde à vue le lundi 7 décembre, tandis que la police faisait une descente dans le siège du syndicat. Nakliyat-Is est affilié à la confédération syndicale DISK (Devrimci Isçi Sendikalari Konfederasyonu), elle-même affiliée à la CSI. Au total, dix dirigeants du syndicat restent en garde à vue, y compris le président du Nakliyat-Is, Ali Riza Küçükosmanoglu, qui est également membre du comité exécutif de la confédération DISK, et le secrétaire général Aziz Cengiz.

La police a également perquisitionné les domiciles des syndicalistes et les locaux du syndicat à Istanbul, à Konya et à Gebze. Les syndicalistes se trouvent accusés d’ « avoir organisé une association de grand banditisme à des fins de lucre. » Comme dans la majorité des cas d’arrestations de syndicalistes survenus récemment, les avocats de la défense n’ont pas été autorisés à accéder aux dossiers de leurs clients. Cette arrestation de dirigeants syndicaux évoque le procès qui avait été engagé contre 31 dirigeants et membres du syndicat turc du secteur public KESK. Ce procès s’était soldé par la libération de 22 des prévenus. Ceux-ci avaient déjà passé six mois en prison. Ces 31 prévenus devront néanmoins tous comparaître pour une nouvelle audience du tribunal en mars de l’année prochaine.

 

Kurdistan: Deux morts lors d'une manifestation (15/12)

Deux hommes ont perdu la vie et de nombreux autres ont été blessés lors d'une manifestation dans le sud-est à Bulanik (ville située dans la province de Mus, majoritairement kurde).  Tout comme ces derniers jours, les manifestants s'étaient mobilisés en protestation de la dissolution du DTP (Parti pour une Société Démocratique).  Les deux hommes ont été tués dans une fusillade, après que les manifestants aient lancé des pierres contre les vitrines des banques et des quelques magasins ouverts malgré la journée de protestation (qui comprend traditionnellement la fermeture des magasins). Ce mardi matin, un commerçant a tiré sur des manifestants, faisant deux morts et au moins six blessés.

Les photos ci-dessous montrent les militants fascistes turcs lors des contre-manifestations à Istanbul, brandissant des couteaux, des haches et des barres de fer. Trois d'entre eux ont tiré vers la foule des manifestants principalement composée de femmes. Quelques heures après avoir été interpellés par la police, les tireurs étaient déjà relaxés!

Militants fascistes turcs Manifestants fascistes turcs Militants fascistes turcs

Kurdistan: Vidéo sur les manifestations

A Yüksekova (Hakkari), des affrontements ont eu lieu entre les forces armées turques et les manifestants kurdes qui ont protesté contre l'interdiction du DTP. Un jeune manifestant kurde, Musa Ayhan, s’est fait lyncher par une dizaine de personnes, membres des forces de l’ordre (voir début de la vidéo). Le jeune kurde est en garde à vue depuis maintenant trois jours.

 

 


 

La tension monte autour de la question kurde - RFI

 

Deux manifestants kurdes ont été tués par un commerçant en colère le 15 décembre 2009 dans le sud-est, illustrant la tension de ces dernières semaines autour de la question kurde, attisée par la dissolution du principal parti pro-kurde.

Avec notre correspondant à Istanbul, Jérôme Bastion

Cinq jours après l’interdiction du parti pro-kurde DTP, les manifestations dégénérant en violences ont franchi un nouveau cap mardi 15 décembre dans le sud-est de la Turquie avec une fusillade à l’arme automatique qui a fait 2 morts et une dizaine de blessés. Pour briser le cycle infernal de la violence, les autorités ont cette fois commencé à réagir.

Depuis des semaines, les commerçants du sud-est turc sont forcés par les manifestations sauvages des militants pro-kurdes à fermer leur rideau de fer ; leur ras-le-bol est tel qu’ils avaient même défilé dans la rue pour protester contre cette sorte de couvre-feu imposé par les Kurdes radicaux.

Le même scénario s’est reproduit mardi dans un village de la province de Mus, mais l’un des boutiquiers a refusé de se plier à cette forme de couvre-feu. Quand son magasin et sa voiture allaient être incendiés, il a tiré dans la foule pour se défendre. Il a été interpellé et sa famille placée en sécurité par la police, car la réaction des manifestants ne s’est pas faite attendre : ils ont brûlé plusieurs bâtiments, banques et maisons, de la localité.

Face à cette brusque montée de tension, le vice-Premier ministre Bülent Arinç et le président de l’Assemblée sont sortis de la réserve observée jusque-là pour lancer des appels au calme.

Dans le même temps, la police a arrêté à la fois des casseurs qui avaient sévi ces derniers jours à Istanbul, à la fois des provocateurs qui avaient tiré sur les manifestants. Ils disent avoir été payés et armés par des inconnus. Le chef du gouvernement doit réunir ce matin les ministres concernés par la crise.

 


 

 

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 11:21


Paroles de vérités d'un vieux militant anti-impérialiste de la colonie intérieure - Source

Ma dette palestinienne



par Youssef Boussoumah




 

Entre la Palestine et moi, c’est une longue histoire. Depuis 35 ans, cette cause n’a jamais cessé de me porter plus que je ne l’ai portée. Comme le dit Jean Genet dans "Un captif amoureux" à propos de la cause palestinienne « d’emblée j’en reconnus la note juste ».

 

Dans le marasme et la désolation politique de la France de la fin des années 70, puis des années Mitterrand, face à la trahison des uns, au désespoir et au renoncement de beaucoup, face à la répression et aux crimes racistes, pour nous, les rescapés des ghettos de banlieue, la Palestine a été l’exemple d’une magnifique résistance. En effet, un peuple qui depuis plus d’un siècle, refusait dans une impressionnante dignité, d’abdiquer de ses droits sur sa terre, malgré tous les massacres, toutes les trahisons, le nombre impressionnant de ses ennemis. Evidemment, ça forçait le respect. A un point tel que la lutte palestinienne prenait valeur de thermomètre politique. Ainsi, pour juger d’un groupe politique ou d’un individu, on commençait par lui demander sa position sur le conflit, on disait « faire la preuve par la Palestine ». En un mot pour nous, la Palestine a été une boussole, un révélateur. C’est elle qui nous a offert l’asile politique.

Je me souviens, c’était un jour de septembre 82, nous venions juste d’apprendre l’horrible massacre de 3000 Palestiniens à Sabra et Chatila, par l’armée israélienne et ses alliés fascistes libanais. Un ami, un ancien du Mouvement des Travailleurs Arabes, venait juste le jour même de devenir papa, une petite fille. Il lui choisit sur le champ le prénom de Amal Filastine, Espoir de la Palestine. Nous étions de tous les combats. Dénonciations des meurtres racistes et des taudis pour travailleurs immigrés ici, contre l’imposture SOS racisme, pour le soutien à la Kanaky, aux militants guadeloupéens emprisonnés, contre les exécutions en Turquie, pour le Kurdistan ou pour le Tamil Elam, contre l’apartheid d’Afrique du sud, ou contre les agressions états-uniennes. Partout, nous allions, brandissant en guise de profession de foi, l’étendard palestinien.

Pendant 35 ans, cette question m’a habité. Comment faire avancer en France, cette cause qui nous est si chère mais aussi comment m’acquitter de ma dette morale. Nous nous sommes dépensé sans compter. On a tout connu. Tout essayé. A Paris et dans toute la France, dans les années 80, pour la Palestine, c’est manif sur manif. La plupart son interdites. Les combats contre les milices sionistes sont fréquents.

Comme ce jour de septembre 82 où on se retrouve, à une poignée de militants, à défendre le siège de l’OLP de Paris, face à plusieurs centaines de nervis pro israéliens, armés de barres de fer et casqués, sous le regard attendri des forces de police complices. C’est l’époque où certains des nôtres, exaspérés par la collusion du gouvernement P.S. avec Israël, iront plus loin encore. C’est à ce moment que je fis la connaissance d’un militant dont la compagne partie deux ans plus tôt comme infirmière au Liban, finit par s’enrôler dans une organisation palestinienne et tomba martyre dans une opération commando contre Israël. Elle s’appelait Françoise Kesteman.

Plus tard, surviennent la guerre des camps, l’attaque et le siège des camps palestiniens du Liban par des milices libanaises. On ne savait que faire. C’est le moment où on expérimente pêle-mêle les jeûnes de solidarité à la grande mosquée de Paris, les occupations pendant plusieurs jours du siège de la ligue arabe, des sittings dans des bureaux dépendant de l’ONU. Précisons que manifester pour la Palestine en ces années 80 peut coûter cher. C’est ainsi que j’ai connu de l’intérieur tous les commissariats de Paris. En vérité de 1988, la première Intifada jusqu’à l’agression contre Gaza l’hiver dernier, il est clair que les manifs, marches, colloques, séminaires, pétitions, occupations de locaux, concerts de solidarité et autres « 6 heures pour la Palestine », pour moi, n’ont jamais cessé. Jusqu’en en 2001 où je participe avec enthousiasme au lancement des premières misions civiles vers la Palestine.

En bref, depuis 35 ans, des militants pour la Palestine, j’en ai connu des centaines. Certains n’ont fait que passer, ont tenu plusieurs années avant de s’évaporer. Exaspérés par l’inertie du dossier et le sentiment d’impuissance face à des autorités françaises, droite et gauche, indécrottablement sionistes, ils ont abandonné la lutte. Il y en a même qui sont morts désespérés. Il y a pour finir la catégorie, de celle et ceux qui, partagés entre la nécessité de faire avancer de concert les questions sociales et celle de la Palestine ont intégré des partis politiques français, pensant ainsi lutter pour l’une et pour l’autre de ces causes. Il faut reconnaître que tributaires de l’opportunisme politique de ces mêmes partis français, pour qui l’anti racisme et la Palestine n’ont jamais été qu’un fond de commerce électoral, l’occasion de rafler les voix des bronzés, ceux-ci ont souvent fini à quelques exceptions près, par oublier leurs engagements premiers. Ils ont oublié que les questions qui nous préoccupent, celle de Palestine comme celle de l’égalité entre souchiens et bronzés, ne sont ni des causes humanitaires pas plus qu’elles ne sont réductibles à une simple lutte de classes. Sans parler de tous ceux pour qui la Palestine et les Palestiniens n’ont jamais été que l’occasion de surenchères aussi stériles que nauséabondes, objet de marchandages honteux avec une extrême droite décomplexée.

Alors bien sûr, il reste des centaines et des centaines de militants sincères et actifs, manifestant, organisant le boycott des produits israéliens, allant en Palestine, agissant à leur niveau pour conscientiser la société française. Je tiens ici à saluer leur action courageuse et pleine d’abnégation. Mais est ce suffisant ? La société française sera-t-elle conscientisée avant que les sionistes aient fini par coloniser la dernière parcelle de Palestine ? En ce qui me concerne, j’en suis arrivé à la conclusion que, dans ce monde cynique, seul un parti qui prendrait enfin en charge les questions qui nous taraudent depuis toujours : le racisme, l’égalité, la dignité, le respect pour nos parents, pour notre foi, pour nos martyrs mais aussi l’indispensable et inconditionnel soutien à la Palestine résistante pourrait répondre à mon attente. Un parti pour nous et par nous. Sans craindre de déplaire, ni d’être politiquement incorrect. Sans être obligé de donner des gages de respectabilité ou de faire patte blanche à chaque instant. Je me suis souvent dit au cours de ma vie militante, que si c’était un colonialisme qui avait jeté mes parents sur les rives de la scène et qui avait ôté leurs vies à des centaines de nos frères ici, c’en est un aussi qui, depuis 60 ans, étrangle nos sœurs et frères de Palestine, entre Jourdain et Méditerranée. Un parti anti colonial et anti raciste est indispensable. Pour que l’on soit fort et efficace, si l’on veut imposer des changements à la politique française, notre parti peut faire ce qu’aucun parti français ne pourra jamais faire. Tout simplement parce qu’il sera nous. C’est dans sa construction que j’ai eu l’honneur de m’engager il y a déjà 5 ans. En participant à la fondation du MIR, puis très bientôt du PIR (Parti des Indigènes de la République). Le Parti de nous-mêmes.

Youssef Boussoumah

 

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DOSSIER PALESTINE (conflit de juillet 2014) :
Sionisme, islamisme et ennemi principal : quelques précisions
Post-scriptum important : le cas Feiglin
Le sionisme, "fils de France"
Au cas où il serait utile de le préciser...
Deux clarifications importantes
Flash info en direct : ils ont semé la hoggra, ils ont récolté l'Intifada !
Flash info - importance haute : la manifestation pro-palestinienne de demain à Paris est INTERDITE
Le problème avec la Palestine...
Grande manif contre les crimes sionistes à Paris (13/07)
Magnifique manifestation pour la Palestine à Tolosa, capitale d'Occitanie occupée
Petites considérations sur le sionisme et l'identification-"obsession" palestinienne
Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

juin 2014

POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

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Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

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Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

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Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

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Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

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Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

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25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple