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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 23:32

Info-Palestine

samedi 12 décembre 2009 - 07h:00

Jean-Claude Lefort

 

Suite à l’intervention de M. Daniel Shek, Ambassadeur d’Israël en France, Jean-Claude Lefort, coordinateur du Comité national de soutien à Salah Hamouri lui a adressé une lettre ouverte ce 23 novembre 2009 :
(JPG)

Monsieur l’Ambassadeur,

Sur la chaîne nationale de télévision « France 2 », au cours de l’émission « 13h15 » diffusée le dimanche 22 novembre 2009, vous avez parlé d’un jeune Français, Salah Hamouri, en prison depuis près de 5 ans dans votre pays.

On se doit de reconnaître que votre intervention a le mérite d’une certaine clarté.

En effet, vous avec expliqué que s’il est en prison pour 7 ans c’est tout simplement parce qu’il a eu « le projet » « de commencer des préparatifs » contre un rabbin ultra orthodoxe qui « aurait pu » être assassiné.

Il a eu le « projet » de « commencer » des « préparatifs »... contre un rabbin qui « aurait pu être »...

Voilà quel est, pour vous, son premier délit. Un délit qui est tout sauf établi puisque que votre raisonnement est basé sur des suppositions. Vous êtes, et pour cause, dans l’impossibilité de prouver quoi que ce soit de concret et ne pouvez vous appuyer sur des faits, des preuves tangibles ou des actes effectifs commis puisqu’il n’y en a pas. Nous sommes là dans le monde des supputations et non dans celui des actes formels. Elles ne peuvent donc valoir condamnation.

Vous ajoutez que le second chef d’accusation contre Salah Hamouri est qu’il « est membre du FPLP » et qu’il joue « un rôle majeur » dans cette organisation « terroriste ». Cette affirmation est tout simplement inexacte, Monsieur l’Ambassadeur.

Le tribunal n’a en aucune façon déclaré l’appartenance de Salah Hamouri au « FPLP » ni non plus un quelque « rôle majeur » joué par lui au sein de cette organisation qui, je vous le rappelle, est membre de l’OLP dirigée par le Président Mahmoud Abbas et qui est considérée officiellement comme le « représentant légitime du peuple palestinien ».

Notons par ailleurs que Salah n’avait que 20 ans quand il a été arrêté, ce qui rend tout simplement impensable son soi disant rôle « majeur » au sein de cette organisation dont il n’est pas membre de surcroît ni non plus des « Jeunesses du FPLP ». Aucun fait, là non plus, n’a été établi ou prouvé sur ce plan contrairement à ce que vous dîtes.

Je vous rappelle, à cet égard, que plus de 20 audiences de son procès ont été annulées faute de témoins se présentant à la barre pour confirmer cette « accusation » que vous avez reprise à tort et à charge. Les « témoins » annoncés étant pourtant tous des prisonniers, eux aussi...

C’est sur la base d’une « accusation anonyme » qu’il a été arrêté trois mois après - trois mois après - être passé, ceci étant un fait avéré, en voiture devant le domicile du rabbin Yossef Ovadia que vous « défendez » étonnement eu égards ses prises de positions connues comme étant des plus extrémistes contre les Arabes mais aussi contre les Juifs.

Je résume donc les deux « charges » qui auraient été émises selon vous : une « intention », « un projet », d’une part, et une affirmation d’appartenance de Salah Hamouri au FPLP qui n’a pas été reprise ni prouvée par le tribunal militaire, d’autre part. Je n’insiste pas sur ce « rôle majeur » supposé que vous attribuez à notre jeune compatriote au sein de cette organisation dont il n’est pas membre. C’est une affirmation extravagante à l’évidence.

Vous avez poursuivi vos déclarations par un raisonnement très « intéressant » puisque vous avez déclaré que les « Territoires palestiniens ne sont pas israéliens, qu’ils sont occupés et que pour cette raison c’est un tribunal militaire qui accuse ». Précisons : c’est un tribunal militaire israélien, en l’occurrence celui d’Ofer situé en plein cœur de la Cisjordanie occupée qui a accusé et condamné notre jeune compatriote.

Ces propos sont toutefois à rapporter avec le fait que Salah Hamouri habite Jérusalem-Est.

Il résulte de vos dires que, pour la première fois depuis 1967, un responsable israélien d’importance, chargé notamment représenter son pays à l’étranger, reconnaît que Jérusalem-Est est bien occupée. Dont acte !

Cela dit, et par définition, un tribunal militaire d’occupation est tout aussi illégitime, illégal et condamnable que l’occupation elle-même. La preuve est formellement établie : quiconque « passe » devant pareil tribunal en Israël est à coup sûr condamné. Les exceptions à cette « règle de non-droit » qui sont infinitésimales le confirment.

Ajoutons que le recours devant la « Cour suprême » que vous avez évoqué est strictement impossible eu égard la procédure utilisée devant le tribunal militaire (un « arrangement » selon un vocabulaire effroyable). Le tribunal militaire ne peut donc qu’examiner, selon les lois israéliennes, qu’une « remise de peine » au bout des 2/3 de la peine exécutée. Ceci a été fait et la Commission ad hoc l’a refusée récemment et plus que très sèchement.

De l’ensemble de vos propos il ressort avec force que Salah Hamouri a bien été condamné pour raison politique.

C’est ce que nous ne cessons de dire. Et donc puisque c’est la politique, et uniquement la politique, qu’il l’a conduit en prison, c’est la politique qui l’en sortira. Il en va de même, notons-le car ce n’est pas sans second ou ;sans lien, pour la libération du caporal Gilad Shalit. Elle sera elle aussi de nature politique de même que la ;libération des prisonniers palestiniens en échange. Ce ne sera pas la première fois que , sur décision politique et non pas juridique, Israël libère des prisonniers.

C’est pourquoi, Monsieur l’Ambassadeur d’Israël en France, après vos déclarations télévisées de ce dimanche nous sommes confortés dans notre exigence, dont le ministre français des Affaires étrangères a dit tout récemment qu’il la plaidait auprès des autorités de votre pays, à savoir que nous demandons la libération de notre compatriote Salah Hamouri en prison en Israël depuis près de 5 ans pour délit d’intention.

Il est vrai, et cela est tout à fait exact, que notre jeune compatriote dont la seule nationalité de jure est la nationalité française bien qu’il soit binational de naissance n’accepte pas l’occupation des Territoires palestiniens, inclus Jérusalem-Est, dont vous avez reconnu la réalité. Il utilise en la circonstance, et pacifiquement, un droit de l’Homme fondamental et imprescriptible.

En vous remerciant infiniment des confirmations directes ou indirectes que vous avez apportées à nos arguments et en souhaitant une action déterminée de votre part en faveur de notre compatriote pour que cesse ce déni de justice et que Salah Hamouri retrouve sa famille à Jérusalem,

Je vous prie de croire, Monsieur l’Ambassadeur d’Israël en France, à l’expression de nos salutations distinguées.

Jean-Claude Lefort

Coordinateur du

Comité national de soutien

à Salah Hamouri

24 novembre 2009 - Cet article peut être consulté ici :
http://soutiensalahhamouri.over-blo...

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 23:27

L'article du Front (en anglais - traduction à venir soon)

Plus de 70.000 personnes à Gaza pour le 42e anniversaire du FPLP

Photos

Comrade Shireen Abu-Oun (left), Comrade Dr. Rabah Muhanna (center), Comrade Hani Al-Thawabteh (left)

Comrade Hani Al-Thawabteh, co-chair of the rally

Almazah Sammouni


























Comrade Dr. Rabah Muhanna




PALESTINE VAINCRA !
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 21:55

Nouveau Népal

Malgré les objections que  cela provoque, tant au noveau national qu'international, les maoïstes ont déclaré deux nouvelles régions autonomes : Kochila et Limbuwan. Selon les rapports, une foule énorme était présente lors des meetings de déclaration. Ils continueront jusqu'au 18 décembre.

De son côté, la YCL (organisation de jeunesse affiliée au PCNU-maoïste), après avoir mené une enquête sur les activités des Forces de Sécurité Frontalières indiennes, ont commencé leur programme de surveillance des ativités de ces dernières. La YCL sera donc déployée dans les districts les plus touchés par l'empiètement des Forces de Sécurité Frontalières indiennes. De même, la YCL organisera des meetings pour sensibiliser et mobiliser la population contre ces empiètements.

L'initiative a été lancée samedi 12 décembre dans le district de Jhapa où l'Inde occupe déjà illégalement des terres népalaises.

Ganesh Man Pun, responsable de la YCL, a affirmé que les forces de sécurité indiennes essayent régulièrement de séduire les népalais en leur affirmant qu'ils leur procureront un Certificat de Propriété Agraire s'ils assurent qu'ils sont indiens. Ils appliquent également des méthodes d'intimidation et de violences physiques.

Après l'arrivée de la YCL dans le district, les Forces de Sécurité Frontalières indiennes ont empêcher les népalais de traverser la frontière avec l'Inde. Plusieurs locaux ont été intimidés et tabassés pour avoir laissé la YCL et le Syndicat National des Paysans (affilié aux maoïstes) venir dans le district.

http://mikeely.files.wordpress.com/2009/11/young_communist_league_nepal.jpg
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 20:24

Secours Rouge APAPC
France: Meeting à Paris pour Jon Anza

Une réunion publique aura lieu le vendredi 18 décembre à Paris, à l’occasion du 9e mois de la disparition de Jon Anza. Les conditions de cette disparition et des informations parues dans la presse, tout comme d’autres événements similaires survenus récemment à certains réfugiés basques dans l’État français (tentatives d’enlèvement, brutalités et intimidations) conduisent à penser que Jon Anza a été la victime d’un enlèvement suivi d’un assassinat perpétrés par des services policiers espagnols, disposant vraisemblablement d’une complicité au sein de la police française.

A l’heure où la gauche indépendantiste basque (exclue depuis 10 ans de toute représentation électorale alors qu’elle obtient régulièrement près du quart des votes exprimés au Pays-Basque en territoire espagnol) a lancé une initiative spectaculaire et unitaire pour mettre fin à la violence dont le peuple basque souffre depuis plus de 70 ans, il est frappant de voir que l’État espagnol réagit de son côté en relançant une 'guerre sale' qui rappelle les années noires du G.A.L. (près de 40 morts sur le territoire français entre 1983 et 1987).

La compagne de Jon Anza, son frère et sa belle-sœur, ainsi que des compagnons de travail, participeront à la réunion d’information qui aura lieu au CICP (21 ter, rue Voltaire, 75011 Paris) à partir de 18h30. Gabi Muesca (ancien président de l’Observatoire international des prisons) et Anaiz Funosa (d’Askatasuna, l’association de défense des prisonniers politiques basques) seront également présents.

Affiche pour Jon Anza


Pays-Basque: Fouilles au corps pour les familles de prisonniers politiques basques

Depuis début novembre, un nouveau pas vient d’être franchi – un de plus - dans le traitement arbitraire infligé aux prisonniers(ères) politiques basques et à leurs familles. Ces familles voient maintenant les conditions de leur droit élémentaire de visite remises en question, en péril, alors qu’elles étaient déjà difficiles et, parfois même, dangereuses. Chaque semaine, plusieurs familles partent de Bayonne, d’Anglet ou d’autres villes et villages du Labourd et de Basse-Navarre, en Pyrénées-Atlantiques, pour effectuer un voyage souvent très long, pour réaliser des aller-retour de 2400 km en deux jours, afin de rendre une courte visite à leurs proches incarcérés dans de lointaines prisons espagnoles ou françaises, des prisons aussi éloignées que possible – déjà - pour réduire au minimum ces possibilités de visites.

Depuis plus d’un mois, une nouvelle menace, qui se concrétise et s’amplifie chaque week-end, est venue s’ajouter à tout l’arsenal répressif touchant les prisonniers(ères) politiques basques et leurs familles. Suivant cette nouvelle directive – non spécifiée par une loi - les familles peuvent subir une fouille à corps exhaustive, en étant palpées manuellement sur tout le corps et/ou totalement dénudées, de force si les fonctionnaires le veulent, avant de pouvoir réaliser une visite. Exemple: Un visiteur qui souhaitait voir sa compagne, Agurtzane Izarza, incarcérée à Alicante, et qui avait refusé d’être dénudé par les fonctionnaires s’est vu déshabiller de force par quatre gardes civils appelés par ceux-ci et sans aucun résultat. Il ne cachait rien de répréhensible comme l’avaient déjà détecté portique de sécurité et raquette manuelle électroniques, procédés autorisés par la loi, eux. Autre cas: le samedi 5 décembre à la prison de Soria, les fonctionnaires ont refusé les béquilles en bois de la prison à un handicapé physique qui venait visiter Gaizka Gañan et, sans même essayer d’utiliser la raquette, l’ont obligé à enlever son pantalon alors qu’il ne pouvait le faire lui-même.

Depuis l’application de cette nouvelle mesure, à ce jour environ 200 prisonniers(ères) politiques basques n’ont pu recevoir de visite. Des avocats ont mis en route les recours nécessaires mais les procédures sont toujours très longues et peuvent durer plusieurs années en Espagne. Les autorités espagnoles ont très largement le temps de sévir.

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 20:20

Solidarité-Honduras



Le Front de Résistance contre le Coup d’Etat communique:

1. Nous maintenons notre refus total du régime qui s’installera le 27 janvier, et prolongera la dictature imposée par l’oligarchie avec le coup d’état du 28 Juin.

2. Nous rejetons la campagne médiatique faisant la promotion d’un “gouvernement d’unité” intégrant des secteurs complices de la rupture de l’ordre constitutionnel et qui passerait le pouvoir du dictateur Micheletti au dictateur Lobo.

3. Nous dénonçons l’intention de l’oligarchie de passer la charge financière du coup d’état au peuple pauvre, à travers des mesures économiques comme l’augmentation de la TVA, la dévaluation du Lempira, l’augmentation des prix de l’énergie électrique entre autres. Ces mesures doivent entrer en vigueur avant la prise de possession du nouveau dictateur pour ne pas lui faire porter la responsabilité de l’aggravation de la crise économique et sociale alors qu’il en est bien évidemment responsable, lui, son parti et sa classe.

4. Nous répétons que le peuple hondurien n’assumera pas les dettes contractées par le gouvernement de facto, que ce soit auprès des banques nationales ou internationales.

5. Nous appelons les peuples du monde à maintenir leur solidarité avec la Résistance hondurienne en ignorant les représentants de la dictature alors que ceux-ci cherchent des soutiens internationaux.

6. Nous célébrons et sommes reconnaissants de la décision prise par les membres du MERCOSUR de rejeter les élections et le régime qui s’installera le 27 janvier. Nous appelons les gouvernements de tous les pays à en faire autant.

7. Le Front de Résistance contre le Coup d’Etat est en pleine lutte et compte sur le soutien majoritaire du peuple hondurien. Nous augmentons nos efforts d’organisation pour dérouter l’oligarchie et installer l’Assemblée Nationale Constituante inclusive et populaire.


Nous résistons et nous vaincrons !

Tegucigalpa le 9 décembre 2009
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 20:00

Le Monde
Une mosaïque humaine défile à Copenhague
Par Laure Bretton

COPENHAGUE (Reuters) - Venues de Bolivie, d'Allemagne ou du Burkina-Faso, des dizaines de milliers de personnes ont réclamé samedi à Copenhague un accord équitable pour lutter contre les changements climatiques.

Sous un pâle soleil d'hiver, un immense défilé de plusieurs kilomètres a relié dans l'après-midi le château de Christiansborg, siège du Parlement danois, au Bella Centre, où se déroule depuis lundi la conférence des Nations unies sur le climat.

Les estimations variaient de 25.000 manifestants selon la police à 100.000 selon les organisateurs.

Dans la soirée, la police avait interpellé près d'un millier de personnes en queue de manifestation où des manifestants vêtus de noir ont jeté des bouteilles et brisé des vitrines.

Un porte-parole de la police a indiqué que le nombre d'interpellations s'élevait à 968 peu après 22h00 (21h00 GMT).

Selon la police, quatre voitures ont été incendiées dans la nuit. Un policier a été blessé par une pierre et un homme d'origine suédoise a été touché par un feu d'artifice.

"Il n'est pas nécessaire d'exercer ce genre de violences pour être entendu", a dit la ministre danoise Connie Hedegaard, la future commissaire européenne au Climat qui préside la conférence sur le climat.

Dix ans après les heurts qui avaient émaillé la réunion de l'Organisation mondiale du Commerce à Seattle, les organisateurs de la marche intitulée "Planet first, People first" - un collectif de plus de 500 organisations, partis et associations du monde entier - ont multiplié les consignes de calme.

La marche s'est déroulée sous la surveillance de plusieurs hélicoptères tandis qu'au sol, des policiers jalonnaient le début du parcours tous les dix mètres.

"ON NE FAIT PAS L'AUMÔNE"

Pour tenter d'influencer les délégations officielles, les manifestants brandissaient des pancartes rédigées dans toutes les langues exigeant la "justice climatique tout de suite", un "changement de système pas des changements climatiques" ou bien intimant "Faites l'amour, pas du CO2" et prévenant qu'"Il n'y a pas de planète B".

De très nombreux syndicalistes, étudiants ou écologistes, de l'Allemagne voisine ont fait le déplacement. Les familles danoises sont également légion, transportant les plus petits dans des carrioles tirées par des vélos.

Côté français, l'ancien leader altermondialiste José Bové a marché avec ses collègues députés européens d'Europe Ecologie et la dirigeante des Verts, Cécile Duflot.

Un homme déguisé en yéti vert fait la joie des photographes en brandissant sa banderole "Heureusement, je ne suis pas un ours polaire", de même qu'un petit orchestre andin dont les musiciens se sont drapés dans de grands ponchos multicolores.

Dans le cortège où on enregistre 0°C, les militants débattent chaudement des propositions avancées cette semaine dans le cadre des négociations officielles. Si on veut inverser le processus de réchauffement, il faut aller plus loin que "1,5 degré Celsius que proposent les Danois", estime un responsable d'ONG belge.

L'aide de sept milliards d'euros annoncée par l'Union européenne vendredi pour aider les pays les plus vulnérables à s'adapter aux changements climatiques, "ce n'est pas assez", tranche Zenuba, déléguée du Burkina-Faso. "On ne fait pas l'aumône: c'est une compensation qu'on demande. Nous ne sommes pas responsables de la dégradation du climat mondial", plaide la jeune femme.

La délégation de parlementaires européens écologistes, regroupée sous les ballons verts "Die Grünen", rappelle avoir fixé la quote part de l'Union européenne à 35 milliards d'euros.

Tout au long du défilé, le nucléaire fait figure d'épouvantail ultime comme le système capitaliste. Sur fond de crise économique mondiale, les revendications environnementales tendent à fusionner avec les exigences sociales.

Dans la matinée, des milliers de personnes vêtues de bleu avaient formé une vague géante pour balayer les "fausses solutions" pour lutter contre le réchauffement climatique, comme les systèmes de compensation carbone.

A la nuit tombée, un rassemblement à la lueur de la bougie s'est tenu dans Copenhague. "Ils ont marché à Berlin, et le mur est tombé. Ils ont marché dans Le Cap, et le mur est tombé. Ils ont marché à Copenhague, et nous espérons obtenir un véritable accord", souligne l'archevêque sud-africain Desmond Tutu, prix Nobel de la paix.

Avec Anna Ringstrom et John Acher, édité par Pascal Liétout et Henri-Pierre André



Le Point
Des "Black Blocs" s'invitent à Copenhague, 968 personnes relâchées par la police

Avec AFP

Des

Un groupe de quelque 300 manifestants, entièrement vêtus de noir, munis de briques et de marteaux, a attaqué des vitrines sur le parcours du défilé, samedi, dans les rues de Copenhague © ATTILA KISBENEDEK / AFP

 

La police danoise a relâché la quasi-totalité des 968 personnes interpellées samedi, lors de différentes interventions policières à Copenhague , où des dizaines de milliers de personnes ont défilé en marge de la conférence sur le climat.

Ces arrestations "préventives", à la suite de jets de pavés, de bouteilles et de pétards par un petit groupe de manifestants, ont été opérées, selon un porte-parole de la police, Henrik Jakobsen, "pour assurer que la grande manifestation légalement annoncée ne soit pas perturbée par des fauteurs de troubles". Les dernières personnes interpellées ont été libérées vers 3 heures du matin. Seules 13 personnes étaient encore en détention dans le centre spécial de Retortvej, à Valby, établi par la police à l'occasion de la tenue du sommet mondial sur le climat à Copenhague. Trois d'entre eux, deux Danois et un Français, devaient être présentés dimanche devant un juge pour violences contre des policiers dans l'exercice de leurs fonctions.

Vers de nouvelles actions des "Black Blocs" ?


Selon la police, la plupart des personnes interpellées samedi étaient d'origine étrangère. Environ 400 étaient des membres des "Blacks Blocs", ces groupuscules autonomes ultraviolents d'Europe du Nord qui se sont notamment illustrés lors du sommet de l'Otan à Strasbourg, dans l'est de la France, en avril. "Les membres des Black Blocs ont été vus à 14 h 40 (heure de Paris) en train d'amasser des pavés, qu'ils ont ensuite jetés près de l'ancienne Bourse, puis sur plusieurs vitres du ministère des Affaires étrangères" et sur la façade d'une banque, a précisé la police.

Des incidents ont éclaté peu après le départ de la manifestation organisée dans les rues de Copenhague, quand un groupe de quelques centaines de personnes cagoulées et entièrement vêtues de noir a commencé à briser des vitrines dans le centre-ville. Les jeunes gens étaient munis de pierres et de marteaux et ont lancé des pétards. Ils ont notamment brisé des vitres du ministère des Affaires étrangères, selon le numéro deux de la police, Per Larsen. Selon les ONG, les "Black Blocs" ont annoncé leur intention de conduire la semaine prochaine des actions contre le Bella Center, au moment où les ministres seront réunis pour préparer l'arrivée de quelque 110 chefs d'État, chargés de boucler un nouvel accord sur le climat susceptible d'entrer en vigueur au 1er janvier 2013.

 


 

 

Le Jura Libertaire

Arrestations de masse à Copenhague

10h14 La police danoise a relâché la quasi-totalité des 968 personnes interpellées samedi, lors de différentes interventions policières à Copenhague, où des dizaines de milliers de personnes ont défilé en marge de la conférence sur le climat.

Ces arrestations «préventives», à la suite de jets de pavés, de bouteilles et de pétards par un petit groupe de manifestants, ont été opérées, selon un porte-parole de la police, Henrik Jakobsen, «pour assurer que la grande manifestation légalement annoncée ne soit pas perturbée par des fauteurs de troubles». Les dernières personnes interpellées ont été libérées vers 3 heures du matin. Seules treize personnes étaient encore en détention dans le centre spécial de Retortvej, à Valby, établi par la police à l’occasion de la tenue du sommet mondial sur le climat à Copenhague. Trois d’entre eux, deux Danois et un Français, devaient être présentés dimanche devant un juge pour violences contre des policiers dans l’exercice de leurs fonctions.

Selon la police, la plupart des personnes interpellées samedi étaient d’origine étrangère (…)
— Leur presse (Le Point).



Copenhague : «Des flics sont arrivés en courant et ont stoppé la manif»

Après la manifestation samedi, et alors que la police danoise annonce 400 arrestations, des témoins dénoncent la violence avec laquelle les policiers s’en sont pris à des jeunes militants non violents.

Ils sont alignés sur quatre files, attachés les mains dans le dos. Ils sont au moins 150. Des jeunes d
organisations comme Attac ou les Amis de la terre, pas vraiment les blacks blocs, anars libertaires qui ont brisé quelques vitrines avant dêtre interpellés très rapidement.

Les policiers les entourent. Il fait nuit. Il est 19 heures et la manifestation,qui a vu converger au moins 50'000 personnes dans les rues de Copenhague, a touché au but — le Bella center, lieu du centre de conférence sur le climat.

Comment, en l
espace dune heure, les autorités ont-elles fait passer le total des interpellations de 60 a 400 ? Simple. Demblée, à 14 heures, une centaine de momes, allemands pour la plupart, mettent leurs capuches et se planquent derrière des foulards. ils sont tout en noir. Ils partent pour des actions de blacks blocs, des actions directes. «On veut pas réparer le capitalisme, on veut le purger», confiait lun dentre eux auparavant.

Ils remontent le cortège, sortent des marteaux, pètent des vitrines. Les forces de l
ordre leur foncent dessus. Les blacks blocs se divisent, partent pour des actions plus isolées, dans la manif ou en ville. Quelques minutes plus tard, vers 15 heures, sur lavenue Torvegade, une trentaine dentre eux tirent des feux dartifice et balancent des pavés sur les forces de lordre. Les policiers les arrêtent sur-le-champ, «ce qui nous a calmés» avoue une fille du groupe, restée en arrière. «Cétait hallucinant, ils ont réagi dans la minute», raconte un témoin de la scène. Le cortège ralentit puis repart.

«Zéro tolérance»

La police est sur les dents. Et les 4000 policiers mobilisés pour la manif avaient pour consigne «zéro tolérance». À 16 heures, donc, ils ont coupé en deux le cortège au niveau du boulevard Amager. «Des flics sont arrivés en courant, des camions des policiers ont déboulé à 30 à l
heure et ont stoppé la manif», raconte Christophe Aguiton, leader syndical de Sud France Télécom.

C
est à ce moment que 700 personnes environ se retrouvent bloquées entre deux barrages policiers. «Ils ont dit : il y a plein de black blocs, on ne peut pas vous laisser poursuivre, faut quon les trouve». Puis, poursuit une journaliste témoin de la scène, «les forces de lordre ont extrait les personnes les plus dangereuses, et laissé repartir ceux qui le souhaitaient.»

Des manifestants sont partis, d
autres pas, «restés par solidarité avec les autres injustement arrêtés. Car il ny avait aucun black bloc, aucun truc violent, assure Maxime Combes, dAttac. Cétait même plutôt très cool.»

Deux heures plus tard, sous les cris de «démocratie, démocratie» de manifestants pacifiques observateurs de l
interpellation massive, la police continuait à maintenir au sol les jeunes militants, pour la plupart non violents. «Il nous envoie un signal fort pour la suite», commente un responsable des Amis de la terre international. Après trois heures à +3°C, immobilisés, les manifestants sont installés dans six  bus, toujours menottés. Direction le quartier de Valby où est installée la fameuse prison du climat (en fait, une succession de cages grillagées). Le groupe Climate Justice Action a prévu daller y manifester dans la soirée.

Leur presse (Libération), 13 décembre 2009


Bastamag
Répression démesurée à Copenhague : 700 à 900 arrestations

Par Ronack Monabay, Sophie Chapelle (13 décembre 2009)

 

Il est 18h30 et les écrans du Bella Center, qui accueille la conférence des Nations unies, diffusent en direct les images d’une soixantaine de militants, encadrés par des policiers, agenouillés de force au sol et menottés. Médusés, les officiels regardent se dérouler la scène. « C’est humiliant », murmure un journaliste. Vers 19h, le visage de la présidente de la Conférence des parties réapparait sur les écrans, les militants viennent d’être emmenés par la police.

Quelques heures plus tôt, l’ambiance est au beau fixe pour les organisateurs de la manifestation internationale du 12 décembre, fiers d’avoir rassemblé entre 30 000 et 100 000 manifestants. Brandissant des milliers de drapeaux et de banderoles en direction du centre de négociations officielles sur le climat, les militants venus du monde entier viennent réclamer un véritable accord contraignant et la justice climatique. Familles, syndicalistes, étudiants et écologistes défilent au rythme du groupe britannique Massive Attack.

Les manifestants sont sur le chemin du Bella Center quand le cortège est soudainement divisé par des camions de police. Environ 200 personnes sont bloquées, dont des manifestants portant des drapeaux d’organisations d’Attac notamment. « Des black blocs se trouvent parmi elles », justifient la police qui fait sortir certains manifestants au compte goutte. « Je ne vois aucune raison pour que les flics nous bloquent, réagit Ihsane peu coutumière des manifestations. Ils ont fait une chaine, leurs camions bloquaient la vue et leurs chiens hurlaient à la mort. Ils sont arrivés en courant comme des tarés, c’était flippant, vraiment impressionnant. ».

En photo : la police danoise avait semble-t-il hâte de remplir ses cages à lapins (droits réservés)

Une heure et demie s’écoule. La tension monte. Quelques centaines de militants, venus soutenir les raflés, crient de les laisser sortir sur fond de samba. La police procède finalement à une soixantaine d’arrestations. Du côté des organisateurs de la manifestation, on ne cache pas son énervement : « la police ne respecte pas les accords passés avec elle ». Selon Jørn Andersen, un des organisateurs de l’initiative du 12 décembre, « nous nous sommes rencontrés plusieurs fois depuis le début, le deal c’était que chaque bloc devait s’auto-gérer. S’ils étaient débordés, les ouvriers du bâtiment [service d’ordre général] devaient intervenir. Si ces derniers se trouvaient face à une situation qu’ils ne pouvaient maitriser, la police pouvait entrer en scène ».

Tous les témoignages recueillis évoquent « une grande agressivité » de la police. Suite à des bris de vitrines par des black blocs un peu plus tard, la police déclare avoir procéder à quelques centaines d’arrestations. Sur l’ensemble de la manifestation, plus de 900 personnes auraient été arrêtées (mais les chiffres annoncés ne cessent de changer). Organisée en réaction, une manifestation de solidarité a rassemblé environ 200 personnes à 21h, à Valby, près du lieu de détention. A 23h, chargés par la police, ils n’étaient plus qu’une cinquantaine. Les personnes interpellées, dont beaucoup ne sont pas danoises, peuvent rester jusqu’à 72 heures en détention arbitraire.

Ronack Monabay et Sophie Chapelle

 

Même réflexion, au fond, que sur le Congrès de la CGT...


Sans la politique au poste de commandement, sans ligne politique révolutionnaire correcte, offrant un débouché - le Pouvoir au Peuple ! - et véritable stratégie révolutionnaire aux questions démocratiques et sociales comme la question environnementale, le mouvement altermondialiste, depuis son "pic" de Gênes en juillet 2001, est condamné à dégénérer en mouvement "contestataire-associatif", en grande kermesse folklorique. Avec comme "réaction cutanée", le militarisme groupusculaire gauchiste des Black Blocks.

La politique au poste de commandement !


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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 19:43

Le Monde
La mosquée de Castres profanée
LEMONDE.FR avec AFP | 13.12.09 | 18h12

La mosquée de Castres, dans le Tarn, a été profanée dans la nuit de samedi 12 à dimanche 13 décembre. Des inconnus ont dessiné des croix gammées et écrit des propos nazis et xénophobes tels que "Sieg heil", "La France aux Français" "White power" sur les murs extérieurs, a indiqué le président de l'Association islamique de Castres, Abdelmalek Bouregba. Des pieds de cochon ont été suspendus à la poignée du portail. Sur la porte ont été agrafées des oreilles de cochon et des affiches montrant des drapeaux français, a-t-il précisé. L'intérieur de la mosquée n'a pas été touché.

La police a procédé à des relevés d'empreintes. "Aucune piste n'est écartée", a déclaré Paul Agostini, le directeur de la police départementale du Tarn, précisant qu'aucun incident ni litige n'avait été signalé les jours précédents autour de la mosquée Bilal, ouverte en 1986 dans un ancien hangar.

Abdelmalek Bouregba compte porter plainte contre cet "acte prémédité". "C'est un ensemble. Depuis un certain temps, on n'arrête pas de viser la communauté musulmane", a-t-il dénoncé, faisant notamment allusion aux dérapages dans les débats sur l'identité nationale et au référendum qui a interdit la construction de minarets en Suisse.

"LIBÉRATION DE LA PAROLE RACISTE"

SOS Racisme a condamné dans un communiqué la profanation, qui "vise très clairement, de la part des auteurs de ces méfaits, à laisser entendre qu'un musulman ne saurait être Français", et déplore "la libération de la parole raciste, libération que le débat sur l'identité nationale permet et organise". La préfète du Tarn, Marcelle Pierrot, a rencontré sur place la communauté musulmane "pour lui exprimer sa solidarité", après ces actes "contraires aux valeurs de notre république laïque qui permet à chacun de pouvoir exercer sa foi, dans le respect des règles et des valeurs de notre démocratie".

Les députés du Tarn Bernard Carayon (UMP), et Philippe Folliot (app-NC) ont dénoncé la profanation, tout comme le porte-parole de l'UMP Dominique Paillé, qui a témoigné "toute sa compassion aux musulmans tarnais".

 

Entre le référendum anti-minaret (maintenant à l'étude dans une demi-douzaine de pays) et le "débat" sur l'identité nationale... Avec la crise du capitalisme la mobilisation réactionnaire avance à grand pas, et avec elle un parfum nauséabond de pogrom.


A part ça, l'islamophobie ça n'existe pas... (les musulmans non plus d'ailleurs...). Ah là là, il y en a qu'on aurait bien aimé voir au moment de l'affaire Dreyfus...

 

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 18:33


Où va la CGT ?

Le Vendredi, c'est la fin...
Peuple5 [Le numéro du Peuple aujourd'hui est pourri, mais c'est pas de notre faute, c'est de la faute de la Conf' !!!]
Quoi dire aujourd'hui ? La messe est dite. On prendra le temps un peu plus tard de revenir sur le bilan général de ce congrès... D'ailleurs, si vous avez un avis, n'hésitez pas !
Ah, oui. L'élection du Bureau Confédéral ce matin. Pas de surprise, c'est personne pour personne la liste annoncée par Le Monde le 1er décembre. Il se confirme que Monsieur Rémy Barroux, journaliste spécialisé, a des dons de voyance particulièrement affutés.
Car voyez-vous, le résultat gêne certains, bon, c'est vrai, la démocratie là dedans, c'est pas top. Mais nos contradicteurs justifient : "Quoi donc, pourquoi vous étonnez-vous ? C'est le rôle de la CE sortante de préparer la nouvelle direction". Bien, bien, bien... Il y a un problème, preuve à l'appui. C'est que la CE sortante, n'a pas été consultée, non vraiment pas. Et si nous le disons, c'est que nous avons des preuves. Et ces preuves on les a.
En l'occurence un courrier d'un membre de la CE sortante, par ailleurs secrétaire de l'UD93, qui s'étonne des fuites dans la presse alors qu'il n'est informé de rien...
Alors, on arrête les conneries, OK ? La prétendue "démocratie" à la CGT, c'est réservé quand il faut faire taire les opposants...
Sinon, on ne va pas vous parler du discours de clôture de Thibault, aucun intérêt. Même les menaces voilées à notre égard, nous les syndicalistes de classe, ne nous impressionnent pas. Les choses sont claires, il y a deux camps. Et nous ne sommes pas du même côté de la barricade !
Nous arrêtons là cet article, mais il va s'enrichir progressivement dans les jours qui viennent, avec des compléments, des liens vers des documents officiels, la liste des élus de la nouvelle CE avec les votes individuels etc. Donc n'hésitez pas à y revenir, il y  aura des compléments !


Nouvelobs

Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault a été reconduit sans surprise vendredi pour un quatrième mandat de trois ans, au dernier jour du 49e congrès de la confédération qui s'est déroulé cette semaine à Nantes, a-t-on appris auprès de la CGT.

Bernard Thibault, 50 ans, a été réélu à la tête de la première confédération syndicale de France jusqu'en 2012.

Durant ce congrès, le rapport d'activité présenté par la direction sortante de la CGT a été approuvé à 77,29% des 520.221 voix dont disposaient statutairement environ un millier de délégués présents au congrès.

"Vous me permettrez de considérer que 77%, c'est un score très honorable pour un direction réputée être coupée de la base. Nous connaissons au moins un président de la République qui rêverait que la France d'en bas approuve sa politique dans de telles proportions", a ironisé Bernard Thibault dans son discours de clôture.

A l'ouverture du congrès lundi, Bernard Thibault s'était défendu d'être "atteint de sarkozysme aigu", assurant au contraire être "vacciné contre cela", alors qu'une petite partie de sa base reprochait de trop négocier avec le président de la République et le gouvernement. AP

 

Libération

 

Congrès . Le secrétaire général est reconduit.

 

Luc Peillon

Opération recadrage. Après une semaine de débats parfois agités, Bernard Thibault a clôturé vendredi à Nantes le 49e congrès de la CGT sur quelques rappels à l’ordre. Réélu pour trois ans à la tête de la centrale, au cœur d’une direction renouvelée et resserrée, le secrétaire général a consacré une part non négligeable de son discours final à tancer l’opposition interne, tout en rappelant les règles de l’organisation. Après avoir salué le départ de nombreux membres de la direction, dont ceux de Maryse Dumas et de Jean-Christophe Le Duigou, ses ex-numéros 2, Bernard Thibault s’est gentiment moqué d’une presse «bruissant des rumeurs les plus alarmantes» concernant les votes sur l’activité passée. «77%, c’est un score très honorable pour une direction réputée être coupée de la base», a-t-il poursuivi, ajoutant connaître«un président de la République qui rêverait que la France d’en bas approuve sa politique dans de telles proportions».

Mais c’est surtout les interventions de délégués oppositionnels, concentrées sur la journée de mercredi, qui ont inquiété la direction, au point de demander au secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, d’annuler sa venue (Libération de vendredi). A ceux-là, Bernard Thibault a clairement indiqué que, «à la CGT, il ne peut y avoir par principe une opposition et une majorité, comme si tout devait demeurer figé une bonne fois pour toutes […]». Autrement dit, pas «d’écuries» ni de «tendances» prétendant agir «dans la CGT en marge des règles de vie commune». L’organisation n’a besoin ni de «gourou» ni de «sauveur».

Le congrès s’est-il si mal déroulé aux yeux de la direction que Thibault ait éprouvé le besoin d’évoquer, jeudi, une révision des «conditions dans lesquelles on permet à la démocratie de s’exercer» ? Sans réitérer ces propos vendredi en clôture, le secrétaire général a tout de même demandé aux délégués de faire remonter leurs analyses afin «de tirer tous les enseignements utiles pour l’avenir et mieux préparer le prochain congrès». Remettra-t-il en cause les «débats interactifs», ces instants où le micro est distribué dans la salle sans inscription préalable, et dont ont profité nombre d’opposants pour intervenir ? Non, a assuré Thibault aux journalistes à la suite de son discours, «je préfère cette forme d’échanges aux longues interventions, comme cela se fait dans une autre grande organisation». Sous-entendu à la CFDT. Pour d’autres, ce sont surtout les présidents de séance qui ont été un peu légers au moment de donner la parole. Une chose est sûre : les opposants, eux, n’ont plus qu’à serrer les fesses.

 

Donc, la messe est dite : B. Thibault a été reconduit à la tête de la centrale à une écrasante majorité.


La candidature de Delannoy était intéressante, pas tellement par son programme (revenir, au fond, au syndicalisme "musclé" des années 70-80 - déjà très très réformiste) mais par ce qu'il incarnait, la mouvement de fond derrière lui : la plus forte contestation de la direction du syndicat par la base depuis les années 68-73.


Mais elle a échoué, et c'était absolument écrit.


Car le problème, ce n'est pas tant le "verrouillage bureaucratique" de la direction - bien que bien réel. Partir de ce principe serait faire complètement fausse route.

Le problème, c'est la crise totale du syndicalisme français depuis 20 voire 30 ans, face à la seconde crise générale du capitalisme et à la remise en cause, par la bourgeoisie, des "conquêtes" sociales et de l'amélioration continue du niveau de vie, sur lesquels le syndicalisme "réformiste dur" des années 50-70 avait précisément bâti sa position.


Aujourd'hui, on le répète assez souvent dans les médias, le taux de syndicalisation des salariés en France ne dépasse pas 10% en France, tous syndicats confondus (CGT, CFDT, FO, SUD, CGC/CFE - cadres), toutes catégories (ouvriers, employés, agents de maîtrise, cadres) et surtout en comptant le "secteur public" : fonction publique et entreprises à capitaux d'Etat, les "services publics" (EDF, Poste, SNCF etc.).


Dans le secteur concurrentiel à capitaux privés, les citadelles de l'exploitation comme les PME sous-traitantes industrielles, la grande distribution et la consommation de masse, les services téléphoniques (plateformes), le taux de syndicalisation ne dépasse pas 5%.


En fait, en France, la tactique syndicale léniniste (invoquée par les camarades de "Où va la CGT"), d'aller dans les syndicats à la rencontre des travailleurs les plus conscients et les plus combattifs, tombe un peu à l'eau.


Car en réalité, ce sont de moins en moins les travailleurs les plus combatifs qu'on trouve dans les syndicats. Mais au contraire, les plus "installés", les plus qualifiés (donc l'aristocratie ouvrière), les plus réformistes, les plus corporatistes (ou "culture d'entreprise")... Ceci n'est pas une affirmation péremptoire : nous l'avons vérifié de nos yeux - sans rentrer dans les détails.


Les travailleurs les plus révoltés, conscients et combatifs, ont tendance à se détourner des syndicats, ou à (au moins avoir envie de) déchirer leur carte. Sans parler de ceux dont la précarité, si elle les révolte beaucoup, leur interdit de se syndiquer...


Les 77% de Thibault le collaborateur de classe ne tombent pas non plus du ciel, ils ne sont pas le fruit d'un pur bourrage d'urnes...


Bien sûr, il reste localement (unions locales, certaines sections d'entreprise, pas forcément CGT d'ailleurs...) des éléments de conscience de classe et de combativité prolétaire.


Ces éléments vont à l'avenir, de plus en plus, s'autonomiser de la direction réformiste et conciliatrice. Mais ils ne suffiront pas, à eux seuls, à jeter les bases d'une nouvelle CGTU.


La CGTU, syndicat révolutionnaire de lutte de classe (1921-1935) a pu exister, parce qu'existait un puissant et organisé PARTI COMMUNISTE (S.F.I.C.) avec une ligne politique révolutionnaire. La politique au poste de commandement.


"L'indépendance" politique des syndicats, grand principe du syndicalisme français depuis la Charte d'Amiens (1906), est une pure mascarade - d'autant plus risible quand on sait que Solidaires c'est le NPA, que FO est noyauté par les entristes trotskystes du POI, que la CGT de 1945 aux années 90 c'était le PC... La lutte syndicale doit être au service de la stratégie, du projet révolutionnaire.


Sans une ligne politique, sans s'inscrire dans une stratégie révolutionnaire qui pose la question du pouvoir, la question du mode de production ; la combativité de classe, le rejet de la direction réformiste et le refus de "payer la crise" ne franchiront jamais les limites de la "radicalisation" contestataire.


Sans ligne politique révolutionnaire offrant un débouché politique (le Pouvoir au Peuple !) aux revendications des exploités, il y en aura toujours pour dire qu'il vaut mieux obtenir un peu en négociant, que rien du tout en faisant de la contestation permanente... C'est l'argument massue des réformistes à la Thibault, et il est sans doute pour beaucoup dans les 77% - surtout dans la situation économique actuelle.


Cette ligne politique, c'est à nous communistes, les éléments les plus avancés, les plus conscients du prolétariat et des masses populaires, de l'amener à ceux qui, partout, veulent en finir avec la vie de misère, les "fins de mois qui sonnent creux", l'exploitation, la pression psychologique qui mène à la dépression voire au suicide... en un mot avec l'enfer du capitalisme !


AU TRAVAIL !!!

 

http://www5.ac-lille.fr/~clgflandres/histgeo/image/TScolo4.gif

 

Poser la question de l'impérialisme par exemple, qui a permis pendant 50 ans d'acheter le prolétariat de France à coup de "niveau de vie confortable"... et aujourd'hui de délocaliser la production pour décupler sa plus-value, en laissant des milliers de familles sur le carreau... ça serait pas mal non ?

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 22:14

Source : CJC

[Madrid] Chronique et photos des CJC le 6 décembre

9 décembre 2009


Une fois de plus les CJC sont descendus dans la rue à Madrid le 6 Décembre, qui coïncide avec l'anniversaire de l'adoption de la constitution monarchique, qui pendant 31 ans, a subjugué les espoirs de ceux qui attendaient le retour de la République légitime.

Cette date si importante pour les révolutionnaires, l'a été plus encore cette année pour les CJC en tombant durant le déroulement du septième congrès de notre organisation. La mobilisation a été un exemple du bon état organique que les Collectifs des Jeunes Communistes ont amené à notre congrès. Les membres du CJC ont affronté la journée très tôt avec enthousiasme et esprit de lutte, portant des insignes républicains, des drapeaux rouges et chantant dans les rues de Madrid sur le chemin de la Plaza de Cibeles. Le bloc des collectifs et du Parti était sans aucun doute le plus nombreux (à une manifestation d'environ 8000 personnes) et le plus combatif.

Il a crié des slogans avec lesquels le PCPE et les CJC abordons la réalisation de la Troisième République (République, travail et socialisme), il a également laissé place à la formation de blocs de solidarité internationale (avec Cuba par exemple) et tous, sans oublier la crise capitaliste qui réduit l'esclavage la grande majorité de la classe ouvrière. Importante a également été l'assistance à la mobilisation de nombreux délégués de diverses organisations de jeunes anti-impérialistes de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD) qui étaient venus en tant qu'invités du congrès.

La manifestation a couvert le tronçon entre la Plaza de Cibeles et la Plaza del Sol et a défilé normalement pendant presque deux heures. À la fin de celle-ci, a été lu le manifeste unitaire signé par les organisations participant à l'action et donné un petit concert. Il faut relever l'intervention durant la manifestation du Secrétaire Général du PCPE Carmelo Suarez, qui a dénoncé la monarchie comme un "parapluie" qui couvre la gestion de la crise capitaliste en faveur de l'oligarchie et contre la vie de la majorité travailleuse.

Ce 6 Décembre, est devenu un jour de lutte dans lequel a été rappelé et essayé de montrer aux gens que la lutte pour la République n'est pas de la nostalgie et de la simple commémoration, mais un front de bataille pour ouvrir le chemin de la transformation sociale et renversant les structures de la monarchie.





 Allá va la republicana, ondeando libertad/
libre libre libertad, libre libre libertad/
igualdad y solidaridad !

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 21:59

CPCML (Canada)

Antonio Guerrero, Fernando González et Ramón Labañino, trois des Cinq Cubains prisonniers politiques aux États-Unis qui ont reçu de nouvelles sentences injustes ont émis une déclaration réaffirmant leur innocence et dénonçant l'injustice dont ils sont tous les victimes.

Ramon Labañino a été condamné à 30 ans de prison. Il avait été condamné en 2001 à une perpétuité plus 18 ans.

Fernando Gonzalez a, quant à lui, été condamné à 17 ans plus 9 mois. La juge Lenard l'avait condamné en 2001 à 19 ans.

L'audience de nouvelle sentence contre Antonio Guerrero, qui purgeait une perpétuité plus 10 ans, a eu lieu le 13 octobre. Il a été condamné à 21 ans plus 10 mois de prison.

Voici le texte intégral de la déclaration traduite du texte en espagnol paru sur le site www.antiterroristes.cu :

Chers frères et soeurs de Cuba et du monde :

Nous avons déjà purgé plus de 11 ans de prison sans que justice ait été faite dans aucune des instances du système judiciaire étasunien.

Trois d'entre nous avons été transférés à Miami pour recevoir de nouvelles sentences en vertu d'un ordre du Onzième Circuit de la Cour d'Appel d'Atlanta, qui a déterminé que nos sentences avaient été imposées de façon erronée.

Notre frère Gerardo Hernandez, qui purge deux perpétuités plus 15 ans de prison, a été arbitrairement exclu de ce processus de nouvelles sentences. Sa situation reste la principale injustice dans notre affaire. Le gouvernement des États-Unis connaît la fausseté des accusations portées contre lui et le caractère injuste de sa condamnation.

Celui-ci a été un procès complexe dont chaque détail a fait l'objet d'une analyse minutieuse à laquelle nous avons participé aux côtés de nos avocats. Nous n'avons pas cédé d'un pouce dans nos principes, notre dignité et notre honneur et nous avons toujours défendu notre innocence et la dignité de notre patrie.

Comme lors de notre arrestation et en d'autres occasions durant ces longues années, nous avons reçu, de la part du gouvernement des États-Unis, plusieurs propositions de collaboration en échange de sentences plus souples. Nous avons une fois de plus rejeté ces propositions. C'est quelque chose que nous n'accepterons jamais en aucune circonstance.

Les résultats de ces audiences de nouvelle sentence sont le fruit du travail de l'équipe juridique et de la solidarité indestructible de vous tous.

Signalons un fait significatif : le gouvernement des États-Unis a été obligé de reconnaître, pour la première fois en 11 ans, que nous n'avons porté aucune atteinte à sa sécurité nationale.

Pour la première fois aussi, le procureur a reconnu publiquement l'existence d'un puissant mouvement international d'appui à notre libération immédiate qui ternit l'image du système judiciaire des États-Unis aux yeux de la communauté internationale.

Le caractère absolument politique de cette affaire est confirmé une fois de plus.

On nous punit, nous Cinq, pour des accusations qui n'ont jamais été prouvées. Bien que trois sentences aient été partiellement réduites, l'injustice se maintient contre nous tous.

Les terroristes cubano-étasuniens continuent à bénéficier d'une impunité totale.

Nous le réitérons : Nous, les Cinq, nous sommes innocents !

Nous sommes profondément émus et reconnaissants en raison de la solidarité permanente qu'on nous apporte et qui est tellement décisive dans cette longue bataille pour la justice.

Nous lutterons à vos côtés jusqu'à la victoire finale qui ne sera remportée que lorsque le retour des Cinq à la patrie sera obtenu.

Antonio Guerrero Rodríguez
Fernando González Llort
Ramón Labañino Salazar

Miami, le 8 décembre 2009

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  • : Servir Le Peuple : le blog des Nouveaux Partisans
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DOSSIER PALESTINE (conflit de juillet 2014) :
Sionisme, islamisme et ennemi principal : quelques précisions
Post-scriptum important : le cas Feiglin
Le sionisme, "fils de France"
Au cas où il serait utile de le préciser...
Deux clarifications importantes
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Flash info - importance haute : la manifestation pro-palestinienne de demain à Paris est INTERDITE
Le problème avec la Palestine...
Grande manif contre les crimes sionistes à Paris (13/07)
Magnifique manifestation pour la Palestine à Tolosa, capitale d'Occitanie occupée
Petites considérations sur le sionisme et l'identification-"obsession" palestinienne
Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

juin 2014

POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

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La Horde, portail d'information antifa

Rebellyon - rubrique "Facho"

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Droites extrêmes - blog Le Monde (site d'information bourgeois bien fourni, parfait pour le "watch")

Document : Ascenseur pour les fachos (série de 6 vidéos Youtube, Antifascisme.org, site social-démocrate)

 

Guerre pop' - Asie du Sud :

Inde Rouge (nouveau site "officiel" francophone)

Comité de Soutien à la Révolution en Inde

Comité de solidarité franco-népalais

Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple