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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 22:57

Texte des CARC (Italie) - traduction Servir Le Peuple

"La bourgeoisie a profité de la période de décadence que le mouvement communiste conscient et organisé a traversé dans la deuxième moitié du siècle dernier. Elle a réussi à tuer en beaucoup de travailleurs la confiance d'être capables de connaître la vérité et la confiance d'être capables de changer le monde, de construire un monde à la mesure de leurs besoins, de leurs meilleures aspirations et de leurs meilleurs sentiments. Mais elle n'a pas réussi à la tuer en tous. Nous communistes millions de travailleurs nous sommes vifs ils conservent cette confiance. Et les autres, ceux dans lesquels la confiance est morte ont besoin que notre contagion la ranime, parce que c'est le seul manière dans laquelle ils peuvent sortir du marasma et du cauchemar dans lequel la bourgeoisie les a chassés et chaque jour d'il les coule plus. Et les autres, ceux dans lesquels la confiance est morte ont besoin que notre exemple la ranime, parce que c'est la seule manière par laquelle ils peuvent sortir du marasme et du cauchemar dans lequel la bourgeoisie les a plongé et chaque jour les enfonce un peu plus. Dans la lutte pour faire front aux effets dévastateurs des contradictions du capitalisme, de nouveau rendues déchirantes dans tous les pays par la deuxième crise générale, dans chaque coin du monde le mouvement communiste renaît" Manifeste-programme du (nouveau)Parti communiste italien.

Le 9 novembre 1989, patrons et Vatican ont annoncé au monde que "la chute du Mur" marquait la mort du communisme et le triomphe du capitalisme avec lesquels naîtrait une époque de paix et démocratie. Dans les 20 dernières années l'emphase de leurs proclamations a augmenté autant que diminuait, petit à petit, la certitude qu'elles furent vraies. Libérés des entraves mises par le mouvement communiste, les capitalistes ont dans le monde entier déployé librement leur activité:  le résultat est le désastre dans lequel nous sommes plongés.

20 ans après l'effondrement du Mur du révisionnisme, des millions d'ouvriers, travailleurs, femmes, jeunes, aux quatre coins de la terre saluent le 92° anniversaire de la Révolution d'octobre comme l'aube d'une nouvelle civilisation qui apparaît au monde comme la solution de la crise qui engendre mort, misère, abrutissement, dévastation environnementale et oppression.

Il y a 92 ans les ouvriers et les masses populaires russes, guidées par le Parti Communiste, montrèrent aux travailleurs du monde entier que renverser le pouvoir féodal, chasser les impérialistes et construire un état gouverné et dirigé par les travailleurs et les masses populaires était possible.

Faisant face aux agressions des impérialistes, aux sabotages, ils levèrent encore plus haut le drapeau que la classe ouvrière avait déjà hissé avec la Commune de Paris et ils créèrent pour la première fois dans l'histoire de l'humanité un pays socialiste:  collectivisation des moyens de production, abolition de la propriété privée, collectivisation des terres, alphabétisation de masse, autodétermination des peuples opprimés et des minorités, émancipation des femmes. En quelques décennies l'Union Soviétique a montré que, libre des chaînes de l'exploitation et du profit, l'humanité a devant elle un avenir de développement, émancipation, solidarité et prospérité.

Sur la lancée de la Révolution d'octobre s'est développée la première vague de la révolution prolétarienne mondiale qui a changé la face du monde:  elle a dirigé la lutte contre victorieux les nazis et les fascistes qui, soutenus plus ou moins ouvertement des impérialistes, avaient pour mission d'effacer de l'histoire l'Union Soviétique, elle a ouvert la voie à la construction d'autres pays socialistes qui sont arrivés à inclure un tiers de l'humanité, elle a contribué de manière déterminante aux conquêtes de citoyenneté et de bien-être obtenues par les luttes des masses populaires dans les pays impérialistes et a alimenté les luttes de libération nationale dans les pays coloniaux.

Aujourd'hui la crise du capitalisme est entrée dans une phase aiguë et irréversible, et les fanfares des célébrations de la chute du mur de Berlin et de la mort du communisme sont mêlées aux cris des bourgeois, des évêques et des impérialistes :  les uns crient à la fin du monde (et ils ont raison...  la fin de leur monde !), les autres s'échinent à convaincre que la crise est finie, pendant qu'ils tâchent de sauver le sauvable de leurs richesses et de leur pouvoir.

Leur société tombe en miettes, leurs usines ferment, la dégradation et l'abrutissement moral et matériel se répandent, comme la corruption ;  leurs appels à la mobilisation réactionnaire des masses populaires et à la guerre entre pauvres tombent dans le vide, ou ne rassemblent de toute façon pas la majorité des travailleurs et des masses populaires. Ils n'ont aucune solution crédible, plausible, réaliste et constructive pour sortir les masses populaires de la crise.

La mobilisation populaire grandit, grandissent les luttes contre les licenciements, pour défendre les conquêtes et les droits, pour défendre la dignité et le niveau de citoyenneté et moralité atteintes par les masses populaires avec les luttes des décennies passés. Des centaines de milliers de travailleurs, femmes, jeunes cherchent une voie pour ne pas payer la crise des patrons, parce qu'ils ne se résignent pas à être des bêtes d'abattoir ou de la chair canon pour la bourgeoisie.

"Nous ne paierons pas votre crise", c'est le mot d'ordre qui rapproche les mobilisations des étudiants et des travailleurs:  la Révolution d'octobre nous a enseignés que est possible et comme faire.
Il y a quatre-vingt-douze ans les travailleurs et les paysans de Russie pour ne pas subir et payer la crise ont arraché la direction de la société des mains des industriels, banquiers, parasites qui étouffaient leur vie et ils l'ont prise dans leurs mains ! Ils ont ainsi réussi à les sortir de la misère, de l'ignorance, de l'arriération, de l'oppression.

"Le communisme appartient au passé, maintenant le monde est différent." C'est vrai, aujourd'hui le monde est très différent de celui d'il y a cent ans. Cependant ce sont encore les patron qui commandent, qui dirigent la société et notre vie, parce que les usines, les banques, les autoroutes, les réseaux téléphoniques, les chemins de fer, etc. appartiennent aux capitalistes et ils fonctionnent si et quand les capitalistes en tirent profits, parce que nous vivons encore dans un ordre social bourgeois :  cela n'a pas changé ! Et c'est ce qui est en train de nous mener à la ruine, nous et l'environnement dans lequel nous vivons !

"L'Union Soviétique et les autres pays socialistes se sont écroulés, les gens vivaient là-bas moins bien que nous" [Qu'en Italie, jusqu'au début des années 70 ce n'est pas sûr NDLR] C'est vrai, mais parce qu'une partie des communistes et des travailleurs ne savaient pas comment avancer au-delà du point auquel ils étaient arrivés et ils ont commis des fautes :  le résultat est que les partis communistes, les organes étatiques et productifs ont été pris en main par ceux qui soutenaient que l'important n'était pas développer et renforcer la direction des travailleurs et des masses de plus en plus en chaque domaine, mais seulement de produire plus et mieux, de devenir une grande puissance, plus forts que les pays impérialistes.

Là ont commencé les ennuis pour les masses des pays socialistes, c'est ainsi que les anciens et nouveaux bourgeois ont tour à tour repris pouvoir et liberté, et ainsi ont commencé à restaurer le capitalisme graduellement. Et les horreurs sont arrivées quand les criminels et les nouveaux tsars à la Eltsine et Poutine, dignes compagnons des puissants de notre pays et du monde, ont commencé à imposer à grande échelle et par tous les moyens les "délices" du capitalisme. La leçon est que nous devons apprendre de nos fautes pour faire mieux, pour aller plus avant ! C'est la manière par laquelle les hommes sont passés des cavernes à voyager dans l'espace ! C'est la manière par laquelle nous arriverons également à mettre fin une fois pour toutes à l'exploitation économique, à l'oppression politique et à l'arriération culturelle !

"La Révolution d'Octobre est une chose d'il y a cent ans et d'un pays arriéré, nous sommes dans un pays développé." Il y a cent ans en Russie les masses ont dû construire des écoles, des hôpitaux, des usines, des rues, des chemins de fer, des lignes électriques parce qu'ils étaient dans un pays arriéré:  elles ont réussi à le faire vraiment parce que c'étaient les travailleurs et les masse qui commandaient, beaucoup de pays arriérés où il n'a pas été fait ainsi sont restés "en voie de développement" ! Aujourd'hui ces choses nous les avons déjà, nous ne devons pas les construire. Mais nous devons les faire fonctionner comme il nous convient, de manière qu'elles servent à nos exigences, à nos intérêts, à la sauvegarde de l'environnement plutôt que pour le profit de patrons, spéculateurs et parasites:  cela veut dire instaurer le socialisme !

Changer le monde comme il nous convient, faire de l'Italie un pays où il y ait une place et un rôle digne pour chaque homme, femme, jeune et âgé des masses populaires, faire de l'Italie un nouveau pays socialiste:  c'est nécessaire et possible!

Le socialisme n'est pas un projet de société meilleure inventé par les communistes, le socialisme est l'aboutissement naturel du chemin que la société actuelle est en train de parcourir ! Aujourd'hui les fondements du socialisme existent déjà, ils sont déjà dans les choses, dans le présent :  ils sont dans le contraste entre les relations et pratiques courantes de la société actuelle et la forme que l'ordre social bourgeois lui impose. Le socialisme ne fait pas que donner aux relations pratiques la forme qui leur convient le mieux et sur laquelle base elles pourront se développer le mieux :  les choses qui sont déjà aujourd'hui, les relations pratiques fonctionneraient mieux, avec moins de problèmes, avec de meilleurs résultats, sans les inconvénients de l'heure actuelle, avec une propriété publique d'un pouvoir basé sur les organisations de travailleurs et de masses.

Le socialisme ne tombe pas du ciel, il doit être construit ici et aujourd'hui. Le premier pas dans cette direction consiste à mettre à la direction de notre pays un gouvernement décidé à réaliser toutes ces mesures nécessaires à traduire en pratique quelques peu nombreux et simples objectifs :

aucun travailleur ne doit être licencié
aucun usine ne doit être fermée
à chaque adulte un travail digne
à chaque individu une vie digne !

C'est seulement sur cette base qu'il est possible de faire face à la crise et de créer les prémisses de la vie en commun, de l'ordre public, de la sécurité des masses populaires.

Tout le reste n'est qu'un enchevêtrement seulement utile à perpétuer les conditions indignes auxquelles une partie croissante de la population de notre région et de notre pays est contrainte, ces conditions-là qui sont le bouillon de culture des fascistes et racistes de tout poil sur lequel le système fait levier et les soutient pour maintenir son propre pouvoir et ses propres privilèges.

Aucune vie en commun, aucun ordre et aucune sûreté n'est possible tant que dans nos villes, dans nos régions et dans notre pays commandent des gens qui vivent dans le luxe sur la sueur et sur le sang des travailleurs, des gens pour lesquels les travailleurs sont de la main-d'oeuvre à utiliser quand elle leur sert et jeter quand elle ne sert plus, pour lesquels les usines servent seulement pour produire de l'argent et qu'ils ferment autrement, des gens qui considère normal d'envoyer des soldats tuer dans guerres desquelles ils comptent tirer richesses et pouvoir ! En un mot tant que dans notre pays commandent les patrons, le Vatican, les organisations criminelles et les impérialistes US et politiciens qui en servent et protègent les intérêts. 

Nous communistes, nous savons qu'un autre monde est possible :  il s'appelle socialisme ! Sa construction commence par mettre à la direction de notre société des individus et organismes qui mesurent leur succès et poussent chacun de nous à mesurer le véritable succès par le nombre d'hommes et femmes, d'enfants et de vieux libérés du besoin, qui affrontent avec sérénité la vie, qui trouvent une place et un rôle digne dans la société, qui expriment le mieux ce que leurs caractéristiques individuelles permettent et qui regardent avec confiance et espoir vers l'avenir.


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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 22:37


Avec le 20e anniversaire, le 9 novembre, de la chute du Mur de Berlin, nous avons eu droit depuis un mois au bas mot au déferlement attendu de propagande anticommuniste.
Alors que, à travers le monde, de plus en plus de personnes se déclarent hostiles au capitalisme (rien que dans les pays "riches", où les sondages sont fiables, plus de 60% des français et depuis la crise des subprimes, plus de 40% des américains), il est bon pour les bourgeois de se rappeler avec une pointe de nostalgie l'époque du triomphalisme et de la toute-puissance, de l'autoproclamée "Fin de l'Histoire".

En tant que maoïstes, nous le disons et l'avons toujours dit : en 1989, il n'y a pas eu de défaite du communisme (ridicule, le communisme c'est la société sans classe) ni du socialisme (comme société en marche vers le communisme). Il y a eu défaite, ou plutôt faillite, du révisionnisme.

Dans les "pays de l'Est", le "bloc soviétique", ce n'était pas le socialisme. Les "démocraties populaires", ce n'était pas (malgré la redondance grecque et latine) le pouvoir du peuple. Le "socialisme réel", ce n'était pas la propriété collective des moyens de production - définition du socialisme.

Ces régimes ressemblaient à ce qu'on peut appeler un "capitalisme d'État". L'État était propriétaire de toute l'économie, bien qu'en Pologne ou en Hongrie il restait une petite propriété à la campagne. Mais l'État n'appartenait pas au peuple.

L'État était aux mains d'une caste, la nomenklatura, les "apparatchiks", qui s'auto-reproduisait (par cooptation, piston etc.) et vivait bourgeoisement des bénéfices réalisés par les travailleurs. Cette caste décidait de tout ou l'essentiel, malgré des masques "démocratiques", en fonction de ses intérêts - et non pas des intérêts du peuple. Exactement comme dans nos "démocraties" capitalistes.

Et dans les "pays de l'Est", elle n'était elle même qu'une "superviseuse" : ses intérêts passaient après ceux de la nomenklatura de Moscou, ses "patrons".

En réalité l'État "socialiste" n'était qu'une grosse entreprise, géré comme une entreprise avec des cadres dirigeants et des cadres intermédiaires, pour le compte d'une "maison-mère" - l'URSS.

Cette situation, qui a ses racines dans la gestion de Staline, est née après sa mort, avec la "déstalinisation" de Khrouchtchev qui a en réalité servi de couverture à la liquidation progressive de tout ce qu'il y avait de socialiste (avec toutes ses imperfections) sous Staline.

Ce "système" était bâtard, ni (certainement pas !) socialiste, ni capitaliste au sens ou nous l'entendons (que ce soit "libéral" ou "dirigiste") : en fait, c'était une restauration progressive du capitalisme tout en gardant des "apparences" socialistes. Il n'avait pas la "souplesse" du capitalisme libéral ou même "dirigiste", qui lui donne une "relative" capacité d'adaptation.

Le Mur et le Rideau de fer, construits soi-disant pour "empêcher les agressions impérialistes" (alors que la dissuasion nucléaire interdisait tout affrontement direct entre l'OTAN et la Pacte de Varsovie) en était la parfaite illustration : il montrait bien comment les dirigeants n'avaient aucune confiance, non seulement dans le peuple, mais dans leur propre système.

Il a été construit parce que, dans les années qui ont précédé, ce sont des millions d'Allemands de l'Est qui ont quitté le pays : au début, surtout des anciens nazis et des individus plus ou moins compromis avec le IIIe Reich, mais par la suite non seulement des intellectuels et des diplômés (pouvant espérer un meilleur salaire à l'Ouest) mais aussi de simples travailleurs. Car alors que le plan Marshall faisait de Berlin-Ouest une vitrine scintillante de l'Occident capitaliste, la pression soviétique sur l'économie est-allemande rendait le quotidien difficile.

Le système est ensuite entré, au milieu des années 70 (en même temps que la crise générale du capitalisme) dans une crise profonde et irréversible. A l'Ouest, la crise capitaliste se traduit par la baisse ou la stagnation des salaires, la chute du pouvoir d'achat. Dans les pays de l'Est, où l'accès à l'alimentation, aux biens de consommation (comme la voiture), au logement etc. est considéré comme un dû pour le travail "socialiste", elle s'est traduite par la pénurie : rayons de magasins vides, plusieurs années d'attente pour une voiture ou une machine à laver, coupures d'électricité ou de téléphone, immeubles en délabrement...

Ceci ajouté à l'absence de démocratie populaire, de pouvoir du peuple pourtant chanté sur tous les tons, la colère du peuple finit par éclater. D'abord en Pologne en 1980-81, puis dans les autres pays à partir de 1988.

Face à la situation, la direction soviétique de Gorbatchev décide à partir de 1985-86 la liquidation totale, le rétablissement du capitalisme pur et simple (peut-être voulaient-ils une économie "sociale de marché" à la suédoise, mais les forces qu'ils ont libéré - oligarchiques et maffieuses - ont été plus fortes qu'eux). Et les pays "frères" vont devoir suivre le mouvement, de gré (Hongrie, Tchécoslovaquie, Pologne) ou, lâchés, de force (RDA, Bulgarie, Roumanie où la chute de Ceacescu prendra un tour sanglant).

Partout les "liquidateurs" (alléchés par leur future position d'oligarques) vont s'appuyer sur le mouvement populaire contre la "vieille garde" révisionniste. En Roumanie cela se terminera par l'exécution de Ceacescu, véritable règlement de compte maffieux sous une parodie de procès.

1989, c'est donc l'année de la faillite totale et de la liquidation complète du "socialisme" capitaliste d'État soviétique, aboutissement d'un processus de restauration capitaliste commencée par Khrouchtchev au milieu des années 50.
Dans la logique de Khrouchtchev, qui exposait sa doctrine de coexistence pacifique ainsi : "Voyons quel modèle fonctionne le mieux", c'est une défaite, la défaite du "modèle" révisionniste.

Mais, en voyant les célébrations des bourgeois, des maffieux et des fascistes encore 20 ans après, nous refusons de nous joindre à ceux qui, à l'extrême-gauche, ont vu et voient encore l'évènement comme une victoire.

Ça n'a été une victoire pour personne.

Pas pour les peuples concernés, qui passée l'euphorie des premiers temps, ont vite compris ce que signifiait le mot "liberté" sous le capitalisme : liberté de se faire exploiter, jeter au chômage et à la rue, de lutter jour après jour pour remplir le garde-manger, payer son loyer, ses crédits, ses assurances etc...
Aujourd'hui, 20 ans plus tard, les Européens de l'Est sont de 50 à 60% à regretter la vie sous les États policiers révisionnistes. Et ces 50 à 60% ne sont certainement pas les anciens caciques du régime, pour la plupart reconvertis en businessmen florissants.

Et non, les régimes fascisants et maffieux qui en ont pris la place ne valent pas mieux que les nomenklaturas d'hier : non seulement ce sont parfois - et même souvent - les mêmes bureaucrates "reconvertis", mais la situation des travailleurs "en bas de l'échelle", des minorités, en particulier les Roms mais également les minorités présentes dans tous les pays (slovaques de Hongrie, hongrois de Slovaquie et de Roumanie etc. sans parler de l'ex-Yougoslavie) s'est considérablement détériorée - doux euphémisme.

Des fascistes d'extrême-droite gouvernent aujourd'hui la Slovaquie, ont gouverné la Pologne (jumeaux Kasczinski, 2005-2007), la Tchéquie (Vaclav Klaus 1992-1998, actuellement président de la république), sont puissants et influents en Hongrie, en Roumanie, dans les pays baltes ou en Ukraine, réhabilitant le passé nazi, faisant la chasse aux Roms, aux minorités, aux homosexuels et aux communistes et progressistes.

L'ancien "glacis" soviétique a été livré aux vainqueurs et dépecé : l'impérialisme français est influent en Roumanie (Renault y a délocalisé des usines et racheté Dacia), l'Allemagne et l'Autriche en Tchéquie, Slovaquie, Hongrie, Slovénie et Croatie etc. D'une manière générale, la domination économique de l'Europe de l'Ouest et des USA a remplacé celle de l'Union Soviétique.

"L'Ostalgie", comme toutes les nostalgies, ne porte aucune perspective révolutionnaire pour demain. Mais elle est tout de même révélatrice sur ce que fut ce 9 novembre pour les peuples de l'Est, mais aussi du monde entier.

Car ce fut une terrible défaite aussi pour toutes les luttes révolutionnaires des peuples à travers le monde, de l'Amérique latine à l'Extrême-Orient, livrées à l'offensive tout azimut et à l'arrogance triomphatrice des vainqueurs.
Partout les guérillas et les révoltes populaires sont écrasées (comme au Pérou avec l'arrestation de Gonzalo, au Vénézuela avec le caracazo), sombrent dans la division et les affrontements internes (comme aux Philippines), sont forcées de "négocier" la paix en position d'extrême faiblesse (Amérique centrale) ou se voient accorder des mascarades de victoire (Afrique du Sud, Palestine, Chili)...

Et une fois "l'empire du Mal" effondré, les puissances impérialistes ont repris "comme en 40" ou plutôt "en (19)10" leur "grand jeu" pour le contrôle mondial des ressources et des marchés : France et États-Unis en Afrique, États-Unis et Europe contre la Russie dans le Caucase, les Balkans et en Asie centrale etc.

La situation se redresse tout doucement depuis la fin des années 90, car confronté lui-même (avec 20 ans de retard) à la crise terminale et à la fuite en avant militariste, le capitalisme "occidental" voit se dresser devant lui une opposition de plus en plus nombreuse, ferme et résolue (qu'il reste à armer d'une véritable théorie scientifique révolutionnaire, pour la sortir des voies de garage comme le "bolivarisme", le "socialisme du 21e siècle" ou l'islamo-nationalisme).

Mais la situation reste difficile. Le rapport de force hérité de 1989, en faveur des impérialismes occidentaux et de leurs émules russes et chinois, sera encore long à renverser. Et pourtant, "le monde ne peut plus attendre"...

Nous vivons depuis 20 ans dans une situation nouvelle, ou plutôt, pas tant que ça : une situation qui ressemble à celle du début du 20e siècle, avec des particularités nouvelles : le "tiers-monde" qui était largement "hors" du mode de production capitaliste - sauf pour le pillage des matières premières - est maintenant au coeur de la production industrielle et agricole, "usine" et "grenier" du monde, et également champ de bataille, théâtre des guerres impérialistes puisque avec l'arme nucléaire, les puissances ne peuvent plus s'affronter directement.

Il est absolument impossible, et stupide, de raisonner dans cette situation, ce rapport de force, avec les schémas théoriques des années 50, 60 ou 70 (l'époque de la guerre froide, de la lutte de la Chine révolutionnaire contre l'URSS révisionniste etc.).
Or beaucoup le font encore, et les "innovateurs" n'ont fait que pour produire des théories délirantes et anti-marxistes comme "l'Empire" de Toni Negri.
Parmi les rares réflexions marxiste-léniniste-maoïstes post-89, on trouve celle des CARC et des fondateurs du (n)PCI en Italie.

En 1989, les trotskystes, jamais à un triomphe anti-communiste près (ils avaient déjà acclamé la 1ère liquidation de Khrouchtchev dans les années 50, au nom du "retour au source de la révolution") ont bien sûr crié à la "victoire des peuples contre la bureaucratie, le stalinisme". Malheureusement pour eux, l'URSS révisionniste était leur caution pour jouer les "plus rouges que rouge"... Depuis sa disparition, ils ont suivi la gauche petite-bourgeoise (dont ils ont au fond toujours fait partie) dans son glissement à droite, pour présenter aujourd'hui une sorte de social-démocratie un peu plus "radicale" que le PC et la gauche du PS.

Mais ce sentiment de victoire a aussi été partagé par beaucoup de "ML" et de "maos", les mêmes qui dans les années 70-début 80, contre toute vraisemblance (et contre Mao qui n'a jamais dit cela et même dit le contraire, mais par contre avec la ligne contre-révolutionnaire de Deng et compagnie) considéraient l'URSS comme l'ennemi n°1, la principale menace pour l'humanité. Et certains raisonnent toujours de même, avec la Russie et/ou la Chine, ou un abracadabrant "bloc France-Allemagne-Russie... Ceux là saluent encore la "victoire du peuple" du 9 novembre, de concert avec la bourgeoisie réactionnaire du monde entier - et les apparatchiks de l'époque, libérés du "carcan" étatique et devenus hommes d'affaires prospères.

Voir une victoire, ou un non-évènement, un simple "changement de décor", "baisser de rideau"... Là ou on est passé, pour les peuples du monde, d'une situation difficile après Khrouchtchev et très précaire après la contre-révolution en Chine (1976-77), à une situation catastrophique ! Situation qui commence à peine à s'améliorer...

Dire cela, ce n'est pas être un adorateur de Honecker et Ceacescu (maffieux, flics et assassins) ni "regretter" quoi que ce soit d'un système de toute façon voué à s'effondrer dans le contexte de la crise mondiale (elle même inévitable), un système condamné à la restauration du capitalisme depuis les années 50.

C'est simplement voir le monde tel qu'il est, le rapport de force tel qu'il est, c'est avoir connu l'engagement révolutionnaire communiste dans les années 90 (dans les masses bien sûr, pas avec ses potes dans un squatt proclamé "zone libérée"), avoir vu le désarroi, la démoralisation (déjà présents dans la décennie précédente) qui régnaient alors.

D'autres, considèrent que la chute du Mur et de l'URSS leur a "enlevé une épine du pied", en supprimant l'assimilation du communisme à un système tout sauf communiste. Sur ce point, nous sommes d'accord sur le long terme, mais de toute façon il n'y a pas à discuter des "bons" ou des "mauvais" côtés d'un évènement programmé depuis 30 ans, depuis Khrouchtchev. La seule question était (si on y avait pas réfléchi avant) de savoir rapidement "que faire ?" ensuite...

Dans tous les cas, c'était une grave erreur de croire que la disparition du "contre-modèle" serait immédiatement profitable : il était évident que les forces réactionnaires libérées (par cette "faillite politique, économique et morale") allaient d'abord imposer des temps très difficiles...

Notre époque, 20 ans après, est celle de la reconstruction dans tous les pays d'un authentique Parti révolutionnaire communiste, et d'un Mouvement Communiste International. C'est aussi celle du retour de l'optimisme, car à mesure que le capitalisme s'enfonce irrémédiablement dans la crise et la guerre, certes les souffrances des masses mondiales s'accroissent, mais avec elles la révolte, et à nouveau le vent gonfle les voiles !

Sachons être à la hauteur de nos tâches ! Sachons aller de l'avant, pour la Révolution, pour l'Humanité, pour le Communisme !


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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 22:03

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Cet article a été publié dans le Nepal Telegraph.

Les maoïstes du Népal se réjouiraient de la victoire de maoïstes indiens : Gajurel

TGW, le 5 novembre 2009

Ajoutant de l'huile sur le feu (journal bourgeois NDLR), le membre du Politburo du Parti Maoïste Unifié et membre du Secrétariat central M. C.P Gajurel a dit que si les Maoïstes indiens rencontrent le succès dans leur lutte en Inde, il n'y a aucune raison de ne pas ' se réjouir de leur victoire '.

M. C.P. Gajurel, considéré comme appartenant à la "ligne dure", dans un entretien exclusif avec un des principaux quotidiens nationaux, a déclaré, (sic), "si les Maoïstes en Inde doivent réussir, non seulement au Népal mais dans le monde entier les Maoïstes se réjouiront de leur victoire." "Il n'y a aucune raison de ne pas soutenir les Maoïstes en Inde s'ils triomphent de façon éclatante finalement", a affirmé M. Gajurel.

M. Gajurel a fait ces remarques en répondant à une question sur le point de vue des Maoïstes au Népal sur la lutte en cours menée par le Parti interdit des Maoïstes d'Inde.

M. Gajurel a néanmoins mentionné que leurs relations avec les Maoïstes indiens sont basées sur des motifs idéologiques seulement. Peut-être a t-il laissé comprendre que les ROUGES sont des ROUGES partout.

"Le gouvernement indien sait bien que nos relations sont basées sur des raisons idéologiques seulement", a ajouté Gajurel. "Nous savons que l'Inde a la connaissance qu'aucune relation de travail n'existe entre les deux partis Maoïstes."


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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 21:13

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Cet article a été publié sur eKantipur.com.

Les maoïstes commencent la formation de troupes fraîches dans le Sindhuli

Rajkumar Karki, Kantipur 4 Novembre 2009


Sindhuli : Parallèlement au lancement de son mouvement de protestation à l'échelle nationale plus tôt cette semaine, le PCNU-(maoïste) a recruté des jeunes et a commencé à leur donner une formation militaire dans le district de Sindhuli. Plus de 100 jeunes ont acquis une formation militaire à Madhutar dans les quartiers généraux du district la dernière semaine.


"Mon rêve de devenir un combattant maoïste est devenu réalité lorsque le parti a récemment annoncé le recrutement", dit Ritu Lama, 16 ans, de la municipalité 3 de Kamalamai. Elle a reçu sa formation, avec ses amis, comme un conscrit.  "Je suis en formation dès maintenant, pour pouvoir me battre contre les ennemis au nom du parti", dit Lama, en montrant une plaie à la jambe qu'elle a subies au cours de la formation.


La source maoïste a déclaré avoir fourni une formation aux militants de la jeunesse du parti, la Ligue des jeunes communistes (YCL), qui ont été sélectionnés parmi 13 zones du district.

 

Selon Ramesh Baraili, un entraîneur adjoint, les nouvelles recrues suivent désormais une formation de remise en forme physique. "Nous formerons aux stratégies de guerre peu après avoir complété la formation de remise en forme physique", affirme-t-il. Baraili a afirmé que le parti formera ses militants dans les 75 districts et que cela a commencé à partir de Sindhuli.


Il explique qu'il a formé les recrues avec les compétences de base dont on a besoin pendant la guerre.

Shakti Danuwar, une autre recrue de Arunthakur, a déclaré qu'il fallait faire la guerre contre l'ingérence étrangère, y compris avec des matraques et khukuris. "Nous avons étudié la façon d'utiliser des armes à feu dans nos cours. Mais nous n'en avons pas encore utilisé en pratique", dit-il.


Les sources du Parti ont indiqué que les stagiaires seraient déployés dans les Comités de Développement de Villages en tant que formateurs une fois qu'ils auront suivi le cours de formation.


L'adjoint maoïste en charge du district, Rajan Dahal, dit que le parti a fourni une formation aux militants YCL pour contrôler l'anarchie qui prévaut dans la société. "Les stagiaires doivent être prêts pour le bénévolat et le sacrifice s'il le faut, dit-il".

 


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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 19:43

Alors que la révolte gronde au Népal, depuis l'éviction des maoïstes (40% des voix aux dernières élections) du gouvernement en mai dernier, la ligne droitière de conciliation avec les partis "républicains" bourgeois semble se cristalliser autour du Dr. Baburam Bhattarai.

(source) " Le vice-président Maoïste Dr. Baburam Bhattarai a contacté les rédacteurs de certains grands médias dans un hôtel de Kamaladi, Katmandou, mercredi après-midi, et a répondu aux questions de ceux-ci sur certaines questions brûlantes concernant le Parti.

Reprendre les armes reviendrait à inviter une intervention étrangère au Népal, qui fera de ce pays un autre Afghanistan, a dit Bhattarai, ajoutant que les maoïstes sont très conscients de la géopolitique régionale et ne laisseront pas le Népal prendre le chemin de l'Afghanistan.

Bhattarai a également déclaré, que diriger le gouvernement n'était pas la priorité de son parti."...

En tant que tel, l'animal n'a pas l'air d'un mauvais bougre (pas d'un Deng Xiaoping disons), mais il fait preuve d'une naïveté et d'un ghandisme qui, dans la situation actuelle, paraît totalement surréaliste et pour tout dire, criminel.

 

Il va même jusqu'à affirmer, que l'échec des maoïstes au printemps dernier, après moins d'un an à la tête du gouvernement, viendrait d'une insuffisante ouverture à droite :

"Il a également reconnu que c'était une erreur de ne pas inclure le Congrès népalais dans le gouvernement dirigé par les maoïste l'an dernier" ...

Le Congrès, parti de la grande bourgeoisie et de la domination indienne, qui a soutenu la répression monarchique contre les maoïstes et le peuple, jusqu'à sa suspension par le pouvoir royal en 2005 !

 

Il y a quelques temps, Bhattarai s'était déjà illustré par des déclarations pro-trotskistes, laissant penser qu'il aurait été approché par les réseaux d'Alan Woods, idéologue menchevik du "marxisme du 21e siècle".

 

Même Prachanda (leader des maoïstes et chef du gouvernement de juillet 2008 à mai 2009), qui a présidé à la politique de conciliation avec les partis bourgeois depuis fin 2005, ne semble pas prêt à le suivre sur ce terrain : "Cependant, à une autre conférence de presse le même jour, le président du Parti maoïste, Pushpa Kamal Dahal a affirmé que les maoïstes seraient bientôt au pouvoir. 'Comme premier parti au parlement notre demande pour être autorisé à diriger le gouvernement est très «légitime»', a t-il expliqué".

Baburam Bhattarai semble donc, plus que jamais, incarner au sein du Parti maoïste la ligne de conciliation et de capitulation de la guerre du peuple en faveur d'une démocratie bourgeoise, suivant l'argumentaire capitulationniste classique : "rapport de force défavorable", "pays petit, arriéré", "pas prêt" etc. Autrement dit, la ligne de droite est identifiée, première étape pour la circonscrire, puis la vaincre.

 

Le PC maoïste du Népal n'est pas "révisionniste", ou alors, au choix, il l'a toujours été depuis sa création en 1994. Pendant toute la "Guerre du Peuple" (1996-2006), il a mis en avant un programme minimal : abolition de la monarchie et convocation d'une Assemblée constituante.

 

Le PCN-m est le produit de son époque : les années 90, années du reflux, de la défaite et/ou de la capitulation généralisée des luttes révolutionnaires à travers le monde, face au triomphe de la réaction mondiale après la faillite du révisionnisme soviétique (et la contre-révolution en Chine).

Arrestation de Gonzalo et dislocation de la guerre populaire au Pérou, capitulation et conversion social-démocrate parlementaire de la plupart des guérillas d'Amérique latine, graves luttes internes aux Philippines... L'heure était à l'offensive réactionnaire tout azimut, et dans ce contexte la guerre populaire du PCN(m) devait faire preuve de tactique, essayer de rallier le plus large front autour d'elle.

 

Cependant, à un moment donné, le rapport de force évoluant, il faut aller de l'avant, car au delà des manoeuvres tactiques l'objectif stratégique demeure : le renversement de la domination de classe et l'établissement d'une république populaire sous la direction des exploités : le pouvoir du peuple.

 

Mais le capitulationnisme, au fond, a une définition générale et universelle : quand la tactique devient stratégie. Quand la conciliation et la négociation n'est plus un moyen de gagner du temps, de se renforcer tout en gardant l'objectif - la révolution - en ligne de mire, mais devient un but en soi, qu'on pense que l'on peut amener l'ennemi de classe, par la négociation et la "bonne volonté", à - gentiment - abandonner le pouvoir.

 

Négocier avec les partis bourgeois pour l'abolition de la monarchie et une Assemblée constituante (les buts de guerre de 1996), était parfaitement logique.

 

Rendre les armes, se placer sous la surveillance de l'ONU, gendarme de l'impérialisme, était beaucoup plus discutable.

 

Poursuivre une politique conciliatrice alors que 40% des népalais se sont prononcés par leur vote pour les maoïstes, deux fois plus que les deux premiers partis bourgeois (UML et Congrès à 20% chacun) était une grave erreur.

 

Tenir les propos que tient Bhattarai, alors que l'objectif tactique qui pouvait justifier la politique de conciliation, pousser les partis bourgeois à se démasquer, est rempli, c'est de la trahison...

 

Il y a une différence entre attendre que les "républicains" bourgeois tirent le premier coup de feu, afin de passer à l'action en pleine position de force et de légitimité (arme psychologique de première importance), et se poser dès le départ dans une logique de contestation pacifique et de négociation avec l'ennemi de classe des masses népalaises : la première est une tactique parfaitement dans la ligne prolétarienne (ni gauchiste - aller au carton tout de suite - ni opportuniste), la seconde est une ligne opportuniste de droite.

 

 

 

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 15:40

Kasama Project - traduction SLP

Posté par Ka Frank le 7 Novembre, 2009

India--maoist_camp_chhattisgarh_20090420

Unité PLGA dans le Chhattisgarh


Parti communiste d'Inde (maoïste), le Comité central


Communiqué de presse, Octobre 30, 2009


CHIDAMBARAM ne peut tromper PERSONNE AVEC LA COMEDIE DES DISCUSSIONS à la force des baïonnettes!

AUSSI LONGTEMPS QUE LA TERREUR D'ETAT ET LES MASSACRES d'adivasis désarmés CONTINUERONT IL N'EST PAS QUESTION DE DISCUSSIONS !


Le Premier ministre Manmohan Singh et le ministre de l'Intérieur Chidambaram ont présenté la proposition la plus absurde pour des entretiens avec le CPI (maoïste) à condition que ce renonce dernier à la violence.


Tout en accumulant des milliers de forces paramilitaires dans les zones à majorité maoïste du pays et en menant des attaques brutales contre les populations désarmées adivasis et les révolutionnaires maoïstes, ils parlent sans vergogne de la violence des maoïstes.


Selon le plan des dirigeants réactionnaires un total de 75.000 forces gouvernementales, assistées par un appui aérien tactique d'hélicoptères de la FIA, fera la guerre à la fin de ce mois. 


Un nombre égal de forces de police des États se joindront à ces forces centrales pour réaliser la plus importante offensive militaire jamais menée contre le peuple en général et les maoïstes en particulier.  Alors que le déploiement de cette force énorme, plus importante en taille que les armées de la plupart des pays dans le monde, Chidambaram tente de leurrer les gens, comme quoi il n'irai pas en guerre contre les maoïstes.


C'est la terreur d'État, la terreur de safran, et la terreur parrainé par l'État qui sont devenus la plus grande menace à la paix et la sécurité dans notre pays. Le gouvernement dirigé par le Congrès a à son crédit le massacre de plus de 2000 civils et révolutionnaires maoïstes au cours des cinq dernières années.  Et pourtant, Manmohan et Chidambaram ont l'audace de dire que leur gouvernement met en oeuvre le "règne de la loi" et demande maoïstes de déposer les armes et de s'asseoir à la table des négociations.


Poser que les maoïstes déposent les armes comme condition préalable pour des entretiens montre l'ignorance de Manmohan et Chidambaram sur les facteurs historiques et socio-économiques qui ont donné naissance au mouvement maoïste, ou qu'ils sont trop intoxiqué par la force brutale qu'ils possèdent et par laquelle ils se croient capables d'éradiquer un mouvement enraciné dans les causes socio-économiques. Le CC du CPI (maoïste), affirme clairement que rendre les armes signifie une trahison des intérêts du peuple.


Nous avons pris les armes pour la défense des droits des personnes et pour la réalisation de leur libération de tous les types d'exploitation et d'oppression. Tant que l'oppression et l'exploitation existent, les gens continueront à être armés en nombre toujours plus grand. Toutefois, un accord pourrait être atteint par les deux parties sur un cessez-le-feu, si Manmohan et Chidambaram abandonner leur irrationnelle, illogique, irréaliste, absurde et obstinée position que les maoïstes doivent renoncer à la violence. Ils devraient réfléchir et décider s'ils sont prêts à renoncer à la terreur d'Etat et à la violence effrénée contre le peuple.  Si au moins ils sont sérieux au sujet des négociations, ils doivent d'abord créer un cadre propice en mettant en œuvre ardemment au moins ce qui est garanti par la Constitution indienne par laquelle ils jurent.


Ils doivent faire cesser les enlèvements illégaux de maoïstes et de personnes soupçonnées de soutenir les maoïstes.  Ils devraient mettre un terme immédiat à la torture et aux assassinats de gens désarmés, d'ordonner à leurs soi-disant forces de sécurité de s'abstenir de violer des femmes dans les zones à majorité maoïste, abandonner leur politique de destruction des biens des personnes et d'incendie des villages adivasis. Ils doivent retirer la police et les camps paramilitaires des bâtiments scolaires, des bâtiments communautaires panchayat et des régions de l'intérieur, afin d'installer un sentiment de sécurité parmi le peuple.


Ils doivent démanteler des groupes d'autodéfense armés parrainé par l'État, comme Salwa Judum, Sendra, samiti Suraksha gram, Nagarik Suraksha Samiti, Shanti Sena, harmad Bahini, et autres groupes de mercenaires assoiffés de sang qui sont établis inconstitutionnellement par la police et la classe dirigeante parties. Une commission judiciaire impartiale d'enquête doit être constituée pour enquêter sur les atrocités inhumaines commises par la police, CRPF, autres forces centrales et groupes d'autodéfense sur les maoïstes et le peuple en général, et en s'appuyant sur les enquêtes, les coupables devraient être punis selon la loi.


Toutes les personnes arrêtées pour avoir été maoïstes ou soupçonnés d'avoir aidé les maoïstes, y compris les personnes en particulier qui n'ont aucun lien avec notre organisation, devraient être libérés sans condition.  Ils doivent abroger toutes les lois draconiennes comme la Loi sur la prévention des activités illégales (UAPA), le Chhattisgarh Special Powers Act, le Armed Forces Special Powers Act (AFSPA), etc Il faut dissoudre les camps de concentration organisés par le gouvernement au nom de la réhabilitation des adivasis déplacés de leurs villages, verser une indemnisation adéquate à plus de 200.000 adivasis qui ont été déplacés de force par les gangs Salwa Judum et le CRPF de police combinés.

Tous ceux qui ont été victimes de l'Etat et de la terreur parrainée par l'État, c'est à dire ceux qui ont été assassinés, mutilés, violés et poussé dans un état de traumatisme psychique devraient être correctement indemnisées.


En ce qui concerne les questions socio-économiques, les terres des populations tribales devraient leur être remises partout où elles ont été arrachées à eux, l'exploitation minière et autres soi-disant projets de développement qui conduisent à un déplacement des populations tribales et la destruction de leur mode de vie devrait être immédiatement annulées. Tous les contrats signés avec les multinationales impérialistes comme Vedanta et les grandes entreprises comme Tata, Mittal, Essar, Jindal, etc devraient être mis au rebut.


La politique claironnée de zones économiques spéciales, qui n'est rien d'autre que de créer des enclaves d'occupation étrangère et de pillage impérialiste, qui ruine la vie sociale, économique, écologique et culturelle de la population vivant dans ces zones devraient être immédiatement mis au rebut avec la politique coloniale d'acquisition des terres.


Les terres arrachées aux populations tribales par des propriétaires sans scrupules, d'autres non-adivasis, et par le gouvernement devraient être restitués à leurs propriétaires légitimes. Si ces conditions sont remplies, alors on peut envisager des pourparlers afin de discuter sur les questions de fond qui bloquent le développement réel de notre pays.


Le CC du CPI (maoïste) affirme sans équivoque que la proposition du gouvernement pour des pourparlers de paix n'est qu'une ruse de propagande qui ne diffère en rien des propositions de paix d'Hitler avant la Seconde Guerre mondiale. 


Alors que le Comité du Cabinet sur la sécurité a donné l'approbation finale à l'offensive massive contre les maoïstes, alors que les Forces Armées indiennes sont prêtes avec les commandos Garuda et les hélicoptères de combat pour pulvériser les zones adivasis, ces fauteurs de guerre parlent de la paix ! 


Nous lançons un appel à tous les démocrates et les forces éprises de paix pour dénoncer l'hypocrisie et le double langage de Manmohan, Chidambaram, Raman Singh, Buddhadeb et autres, et s'opposer à leurs préparatifs de guerre contre les peuples opprimés de notre pays qui mènent une lutte pour la terre, les moyens de subsistance et la libération de l'inhumaine exploitation féodale et impérialiste.


Azad,

Porte-parole,

Comité central

CPI (maoïste)


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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 12:54

Protestation contre l'opération anti-maoïste du gouvernement central.

Les protestataires l'ont dénoncé comme une stratégie de l'État pour s'assurer le contrôle des régions riches en minérais habitées par les populations tribales.

Akash Bisht et Sadiq Naqvi, Hard News, Delhi, le 3 novembre 2009

Le plan du gouvernement central de lancer une offensive contre les Maoïstes fait face à une opposition résolue de tous les côtés. Un groupe d'étudiants a tenu une protestation à Jantar Mantar à Delhi contre l'Opération "Chasse Verte". En plus des étudiants, le rassemblement a vu des ouvriers et les professionnels élever leur voix contre l'offensive et dans le soutien au développement des tribaux. Les agitateurs ont affirmé que c'est une guerre du peuple contre l'exploitation par l'État néo-libéral.

La protestation a été organisée par le Forum contre la Guerre au Peuple, une initiative nouvellement formée d'étudiants, d'enseignants et d'autres professionnels, et le Front Démocratique Révolutionnaire (RDF).

 Alors même que le ministère de l'Intérieur recommande vivement aux intellectuels de repenser leur position pro-maoïste, les agitateurs n'ont pas semblé découragés. "Comme le gouvernement américain qui a envoyé des soldats pour occuper l'Irak et des troupes en Afghanistan, le gouvernement indien, aussi, envoie des troupes pour faire une guerre contre son propre peuple" a déclaré le RDF.

Les protestataires ont dénoncé une stratégie de l'État pour exercer le contrôle des régions riches en minérais du pays habité par les populations tribales. "Le butin de la guerre sera remis aux pays d'impérialiste, particulièrement les États-Unis" poursuit la déclaration du RDF. Selon eux, si les tribaux ne prennent pas les armes ils finiront par faire face à l'extinction comme les Peaux-Rouge d'Amérique.

A partir de 2001, les gouvernements des États indiens ont rivalisé pour l'investissement direct étranger. Par la suite, plusieurs contrats ont été signés entre de grandes entreprises et des gouvernements de divers États. "Le mouvement Maoïste a organisé avec succès les masses pour se battre contre ces contrats," selon la déclaration du RDF.

"Nous exigeons que l'État retire l'armée, arrête la guerre, révoque tout les contrats et empêche les multinationales de piller les ressources minérales. Le but principal de l'Opération "Chasse Verte" est d'expulser le tribus pour les intérêts des investisseurs étrangers" a dit SAR Geelani.

Il a expliqué que les Maoïstes sont des adivasis (populations originelles), qui sont forcé d'abandonner leurs terres. Ils ont souffert en raison des brutalités de l'État pendant des décennies. Geelani, cependant, a affirmé que les Maoïstes ne devraient pas avoir de problèmes à mener des pourparlers inconditionnels avec le pouvoir.

"Le gouvernement a posé pour condition que les Maoïstes renoncent à la violence pour ensuite menerdes pourparlers. Pourquoi les Maoïstes devraient-ils le faire quand l'État n'a pas montré la moindre intention de mettre fin à la violence ?" a conclu Geelani...

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 01:08

 

vendredi 6 novembre 2009

Il faut une véritable alternative à la politique raciste de l’ « identité nationale »

par Mouvement des Indigènes de la République

Eric Besson, le ministre de l’immigration et de l’identité nationale vient de relancer la campagne raciste sur l’identité nationale qui avait joué un rôle majeur dans la victoire de Sarkozy aux dernières élections présidentielles. Les arrières-pensées électoralistes de cette nouvelle campagne sont évidentes à la veille des élections régionales. Très probablement, il s’agit également d’une stratégie de diversion alors que les mouvements de mécontentement social se généralisent dans un contexte de croissance du chômage, de la précarité et de dégradation du pouvoir d’achat. On peut supposer aussi qu’elle vise à enterrer médiatiquement la polémique suscitée par la discrimination très positive dont a bénéficié Jean Sarkozy.

Mais, qu’elles que puissent être les motivations immédiates de ces basses manœuvres politiciennes, cette dernière bessonnerie est révélatrice de la pensée profonde de ceux qui nous gouvernent et, par delà les discours sur la promotion des « élites » de la « diversité » ou, plutôt, en harmonie avec eux, elle confirme le choix stratégique de consolider le pilier blanc-européen-chrétien du « pacte républicain » dans le cadre du nouvel espace impérial européen en construction. Ne nous y trompons pas : cette orientation est loin d’être l’exclusivité de l’UMP.

Comme le montre l’affaire de la burka, initiée par le communiste André Gérin avec le soutien de la plupart des forces politiques, et reprise aujourd’hui par Besson, il y a longtemps que la défense de « l’identité nationale » contre les cultures portées par les minorités originaires des anciennes colonies est un thème largement partagé à droite comme à gauche. Il est, de ce fait, parfaitement vain et bien souvent hypocrite de prétendre s’opposer à la politique raciste du gouvernement en l’accusant d’aller chasser sur les terres du Front national.

La seule riposte efficace dans la durée impose de déblayer le terrain à une véritable alternative multiculturelle et décoloniale. Il s’agit de mettre en place des dispositifs permettant la promotion des cultures populaires écrasées par deux siècles de centralisme parisien uniformisateur et par la mondialisation libérale, de reconnaître et d’encourager le développement des cultures portées par les populations issues de l’immigration coloniale, de favoriser enfin des échanges interculturels égalitaires.

Le multiculturalisme ne peut être une simple profession de foi ou la promotion d’un folklore dont les couleurs se perdraient dans les plis du drapeau français. Il exige une refonte du modèle instauré par la République, l’inscription institutionnelle des droits collectifs des minorités culturelles, linguistiques et nationales, anciennes et nouvelles, dans les domaines qui les concernent particulièrement et dans le respect des libertés individuelles. Le multiculturalisme et l’interculturalisme, comme nouveaux fondements de l’ « identité nationale », nécessitent une pratique ouverte et égalitaire d’une laïcité, marquée aujourd’hui à la fois par son sectarisme vis-à-vis des cultes et par l’empreinte chrétienne qui, paradoxalement, la caractérise.

Une autre laïcité devra préserver la séparation de l’Etat et des religions mais considérer les spiritualités, chrétiennes, musulmanes, juives comme les religions dites traditionnelles d’origine africaine, antillaise ou d’ailleurs, comme autant de besoins sociaux et comme des composantes à part entière de l’identité de ce pays. Le multiculturalisme et l’interculturalisme réellement assumés ont également comme impératif une réforme des programmes de l’enseignement destinée à battre en brèche le national-chauvinisme et le suprématisme blanc qui les caractérisent actuellement.

Telles sont, rapidement ébauchées, les principales lignes directrices de la réforme politico-culturelle qui doit refonder l’identité populaire dans le respect des identités de tous et de leur égale dignité. C’est à ces questions que devrait réfléchir une opposition véritablement antiraciste qui verrait plus loin que le bout de son nez, lequel, hélas, s’allonge ou rétrécit en proportion exacte de la durée des mandats électoraux.


Le Secrétariat exécutif du MIR Le 27 octobre 2009

 

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 23:26








VICTOIRE AU PEUPLE !


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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 21:36

carc.it - traduction Servir Le Peuple

Le 31 octobre et le 1er novembre à s'est tenu Viareggio le IIe Congrès National du P-CARC dans lequel a été fait le bilan du travail effectué dans deux dernières années et établi comment, dans les prochaines années, nous travaillerons à créer les conditions de l'instauration d'un Gouvernement de Bloc Populaire et avancer dans la lutte pour faire de l'Italie un nouveau pays socialiste.

Deux sujets ont été au centre du Congrès. La nécessité de "se transformer pour vaincre", pour être à la hauteur des tâches que la nouvelle situation, déterminée par l'entrée de la crise dans sa phase aiguë et terminale, impose aux communistes.

La réalité en effet met à l'ordre du jour la révolution socialiste, mais celle-ci n'arrive pas spontanément, elle n'"éclate" pas, elle ne peut arriver effectivement et prévenir la mobilisation réactionnaire et la guerre impérialiste, que si les communistes sont capables de dépasser dans un bref laps de temps leurs limites politiques et d'organisation, d'adopter une conception, une stratégie et une méthode de travail conformes à la situation et sur cette base mener, avec détermination, créativité et courage, une action précise et efficace pour mobiliser et organiser les masses populaires sur la voie de la lutte pour l'instauration le socialisme, une mobilisation révolutionnaire des masses populaires.

Le second sujet au centre du débat a été l'objectif de "construire un Gouvernement de Bloc Populaire", un gouvernement d'urgence, création et expression des organisations ouvrières et populaires de notre pays et les conditions que les communistes doivent créer pour son instauration (propagande sur sa nécessité, multiplication des organisations ouvrières et populaires, renforcement de la coordination entre elles, élévation de leurs revendications, objectifs et capacité de lutte).
Dans la situation caractérisée par l'aggravation de la crise et la faiblesse du mouvement communiste, l'instauration d'un Gouvernement de Bloc Populaire répond aux exigences immédiates des masses : c'est le seul moyen pour éviter les effets les plus destructifs de la crise générale du capitalisme, pour empêcher la perte de confiance et la démoralisation dans les masses populaires et développer leur implication ;  en même temps il servira "pour avancer vers le socialisme" : la constitution du Gouvernement de Bloc Populaire et la lutte pour consolider, défendre et étendre les mesures qu'il adoptera sera l'école pratique, intellectuel et morale du communisme, dont les masses populaires ont besoin pour parvenir à instaurer le socialisme dans notre pays.

Au IIe Congrès ont participé et apporté leur contribution différents partis, comités et organismes tant italiens qu'étrangers.

Sont intervenus pour porter leurs salutations et contribution directe au débat la Délégation du (n)PCI, le Syndicat Travailleurs en Lutte, l'association Solidarité Prolétarienne, le Collectif Iqbal Masih (Lecce), le Comité Femmes Estella (Milan), le Groupe Femmes Bellaciao (Pistoia), le Cercle Bolivarien (Naples), l'association Liens d'acier (Turin), le PCL de Massa-Carrara, qui a lu le message envoyé par le bureau national du PCL, Gauche Critique de Viareggio.
Ont envoyé leurs voeux de réussite au Congrès les Partisans Miriam Pellegrini et Spartaco Ferri, l'Association Gamadi-Rome, le relais partisan Bruno Rossi (Borgo del Ponte), les Éditions la Ville du Soleil (Naples), l'Arcigay, le Camp Anti-impérialiste, le Point Paix Pax Christi (Caserte), Mauro Bertini, ancien maire de Marano (NA), Plateforme Communiste, le Collectif Communiste A. Gramsci de Trento.

Sont intervenus pour apporter leurs chaleureuses et combatives salutations au IIe Congrès, Bernardo Borges, consul de la République vénézuélienne et membre du Parti Socialiste Unifiés du Vénézuéla, une délégation nourrie de camarades du Parti Communiste Marxiste-léniniste de Turquie et Nord Kurdistan, MLKP, et un représentant du Parti Socialiste des Travailleurs de Croatie.
Ont envoyé leur message le Parti Communiste Unifié du Népal - maoïste, le Front National Démocratique des Philippines (NDFP), le Parti Marxiste-léniniste d'Allemagne (MLPD), la Confédération des Travailleurs Turcs en Europe (ATIK), Démocratie et Lutte de Classe (Grande-Bretagne), Revolutionary Initiative (Canada), Revolutionary Organization of Labor (USA), le Ranjbaran Party d'Iran, l'union des jeunes communistes de Tchécoslovaquie (SMKC), l'International Republican Socialist Network (IRSN), le Comité de Lutte Populaire "Manolo Bello"/Correo Vermello/Comité galicien de solidarité avec le Népal (Galicia-Espagne), l'Organisation Communiste de Grèce (KOE), le Parti Communiste de Tchécoslovaquie - Parti du Travail Tchécoslovaque (KSC-CSSP), le Parti Communiste de Grèce (marxiste-léniniste) (KKE/ml), le Conseil de Coordination du mouvement ouvrier d'Ukraine (KSRD), la Maison d'édition Second Wave, (Londres, Grande Bretagne).

Tous les présents ont exigé la libération immédiate du camarade Alessandro Della Malva, secrétaire de la Fédération Toscane du P-CARC, enfermé depuis le 11 octobre dans la prison de Pistoia parce qu'antifasciste et communiste, lui ont exprimé leur solidarité et se sont rassemblés autour des membres de sa famille et de sa compagne, qui a pris la parole pour passer le salut d'Alessandro aux delegués et aux participants au Congrès et pour communiquer aux présents un message clair, simple et fort:  "tout ce qui est arrivé m'a ouvert les yeux, je n'ai pas l'intention de les refermer mais je suis décidée à faire tout le possible pour que d'autres comme moi les ouvrent ! Un peu plus de deux semaines se sont écoulées depuis l'arrestation d'Alessandro mais le changement qui s'est non seulement produit en moi, mais en de nombreuses autres personnes je l'ai touché de la main quand le papa d'Alessandro est descendu dans la rue à Pistoia et m'a dit que comme père il le voudrait à la maison, mais comme homme ferait ce qu'est en train de faire son fils !".

La présence de nombreux jeunes et femmes membres et dirigeants de notre Parti, leurs interventions pleines de courage, élan, sérieux et détermination ont été un motif de joie et de fierté pour tout le Parti : ils sont le meilleur fruit du travail accompli durant ces années ! Aussi les invités au Congrès dans leurs interventions ont salué avec émotion et espoir la présence de ces jeunes et de ces femmes qui ont embrassé la cause le plus haute et noble à qui aujourd'hui chaque homme, femme, jeune et âgé des masses populaires peut dédier sa vie:  la cause du communisme !

Les délégués ont exprimé leur fierté de faire partie de la caravane du (n)PCI, ils ont remercié le (n)PCI pour le rôle de guide et moteur de la renaissance du mouvement communiste de notre pays et ont finalement envoyé un grand salut au camarade Giuseppe Maj, exemple pour tous de détermination et de dévouement à la cause du communisme :  comme l'a écrit B. Brecht "il est des hommes qui luttent un jour et qui sont braves, d'autres qui luttent un an et sont meilleurs, il y a ceux qui luttent plusieurs années et sont encore meilleurs, mais il y a ceux qui luttent toute une vie :  ceux-là sont indispensables." Le camarade Giuseppe Maj appartient à la catégorie des indispensables !

De ce IIe Congrès, notre Parti, et avec lui le mouvement communiste de notre pays, sort renforcé et plus déterminé dans sa volonté de contribuer à construire pas à pas le chemin qui conduira les masses populaires à balayer la barbarie du capitalisme et inaugurer une nouvelle époque de liberté, paix, civilisation et progrès pour toute l'humanité : le socialisme.

Le IIe Congrès, par l'intérêt porté et la participation de partis et organisations communistes d'autres pays, a aussi été un moment important pour renforcer l'internationalisme prolétarien et la renaissance du mouvement communiste international.

La nouvelle Direction Nationale élue remercie vivement les camarades qui ont collaboré à la réussite de ce lIe Congrès et tous les partis et les organisations italiens et étrangers qui y ont participé ou ont envoyé leurs salutations.

Liberté pour les antifascistes arrêtés et poursuivis !

Vive le Parti des CARC ! Vive le (n)PCI !

Nous ferons de l'Italie un nouveau pays socialiste !

Nous avons un monde à conquérir!

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DOSSIER PALESTINE (conflit de juillet 2014) :
Sionisme, islamisme et ennemi principal : quelques précisions
Post-scriptum important : le cas Feiglin
Le sionisme, "fils de France"
Au cas où il serait utile de le préciser...
Deux clarifications importantes
Flash info en direct : ils ont semé la hoggra, ils ont récolté l'Intifada !
Flash info - importance haute : la manifestation pro-palestinienne de demain à Paris est INTERDITE
Le problème avec la Palestine...
Grande manif contre les crimes sionistes à Paris (13/07)
Magnifique manifestation pour la Palestine à Tolosa, capitale d'Occitanie occupée
Petites considérations sur le sionisme et l'identification-"obsession" palestinienne
Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

juin 2014

POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

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Castillanophones (État espagnol et Amérique latine) :

Lusophones (Brésil & Portugal)

Italophones :

Anglophones (Îles Britanniques & Amérique du Nord)

Germanophones et scandinaves : 

À l'Est, du nouveau : 

Grèce :

  • KOE ('maoïsant', allié à la gauche bourgeoise SYRIZA, en anglais) [dissous dans SYRIZA en 2013, publie maintenant Drómos tis Aristerás, en grec]
  • KKE(m-l) (marxiste-léniniste 'maofriendly', partie en anglais, le reste en grec)
  • ANTARSYA (Coordination de la gauche anticapitaliste pour le renversement, avec des trotskystes, des 'maos' etc., en grec)
  • ANTARSYA - France (site en français)
  • Laïki Enotita ("Unité populaire") - France (en français et en grec, scission anti-capitulation de SYRIZA, pour s'informer)
    EKKE (Mouvement communiste révolutionnaire de Grèce, 'maoïsant' et membre d'ANTARSYA, présentation en anglais, le reste en grec)

Karayib (Antilles-Guyane) & Larényon (Réunion) okupé : 

Monde arabe / Résistance palestinienne :

État turc / Kurdistan : 

  • Maoist Komünist Partisi (PC maoïste de Turquie/Kurdistan-Nord)
  • DHKP-C (ML, tendance 'guévariste')
  • TKP/ML (maoïste)
  • MLKP (ML, site francophone)
  • ATİK (Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe, maoïste, en anglais)
  • Nouvelle Turquie (information et soutien à la Guerre populaire et aux luttes, en français) [ancien blog]
    Nouvelle Turquie (nouveau site)
  • YPG (Unités de Protection du Peuple, Kurdistan "de Syrie", en anglais)
    PKK (Kurdistan "de Turquie", site en anglais)
    PYD (Parti de l'Union démocratique, Kurdistan "syrien", site en anglais)
    ActuKurde (site d'information en français)

Afrique :

Asie & Océanie :

Antifa :

Action Antifasciste Bordeaux (plus mis à jour, mais "cave aux trésors")

AA Alsace (idem)

Union Révolutionnaire Antifasciste du Haut-Rhin (URA 68, page Facebook)

Collectif Antifasciste Paris - Banlieue

Action Antifasciste Paris - Banlieue

Montpellier Antifa

Collectif Antifasciste 34

Collectif Antifasciste Rennais (AntifaBzh)

Cellule Antifasciste Révolutionnaire d'Auvergne (CARA, page Facebook)

Carcin/Quercy Antifascista (page Facebook)

Occitània Antifascista (page Facebook)

Breizh Antifa (page Facebook)

Perpignan Antifa (page Facebook)

Action Antifasciste de Pau

Union Antifasciste Toulousaine

Ipar Euskal Herria Antifaxista (Pays Basque du Nord antifasciste)

REFLEXes - site d'informations antifascistes

La Horde, portail d'information antifa

Rebellyon - rubrique "Facho"

Redskins Limoges

Droites extrêmes - blog Le Monde (site d'information bourgeois bien fourni, parfait pour le "watch")

Document : Ascenseur pour les fachos (série de 6 vidéos Youtube, Antifascisme.org, site social-démocrate)

 

Guerre pop' - Asie du Sud :

Inde Rouge (nouveau site "officiel" francophone)

Comité de Soutien à la Révolution en Inde

Comité de solidarité franco-népalais

Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple