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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 22:36

Avec l'intervention des Etats-Unis, la "crise politique" qui secoue depuis 4 mois le pays devrait arriver à son dénoument : le Congrès devrait se prononcer en début de semaine prochaine et rétablir le président Zelaya dans ses fonctions...

Le Figaro : Washington impose une sortie de crise au Honduras
 

Patrick Bèle
30/10/2009 | Mise à jour : 20:43

L'Administration américaine a obtenu la restauration du président Zelaya, quatre mois après le coup d'État.

Roberto Micheletti, le président de fait du Honduras depuis le coup d'État du 28 juin dernier qui a renversé le président élu Manuel Zelaya, a fini par céder aux injonctions de la communauté internationale. Il a accepté le retour au palais présidentiel de Manuel Zelaya, réfugié à l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa depuis fin septembre.

Les négociations achoppaient depuis plusieurs semaines sur l'instance qui pouvait se prononcer sur la restauration de Zelaya à son poste. Roberto Micheletti refusait que ce soit le Parlement qui en décide alors que les négociateurs de Manuel Zelaya expliquaient que ce serait la seule manière de revenir à l'ordre constitutionnel, Zelaya ayant été déposé par ce même Parlement. Ce dernier devrait sans surprise décider ce retour de Zelaya au palais présidentiel, les partis ayant tout à gagner d'un retour à l'ordre constitutionnel, préalable à la validation du scrutin du 29 novembre prochain par les instances internationales.

Roberto Micheletti semblait de plus en plus isolé dans son refus d'une restauration de Zelaya dans ses fonctions, d'autant que l'enjeu est faible. Le retour de Zelaya à la présidence jusqu'aux élections ne change rien. Les candidats ont été désignés il y a un an lors de primaires organisées dans les différents partis politiques [Aveu (involontaire ?) du bobard sur l'apprenti-Chavez qui voulait se faire réélire NDLR] . Zelaya a accepté de ne pas organiser de référendum sur la convocation d'une Assemblée constituante, une intention qui a justifié, pour ses opposants, sa destitution.

Manuel Zelaya a salué, depuis l'ambassade du Brésil, un accord qui permet «le retour de la démocratie dans le pays». Roberto Micheletti a exprimé son «plaisir» d'avoir autorisé ses négociateurs à «signer un accord marquant le début de la conclusion à la situation politique du pays».

 

"L'ordre constitutionnel" est rétabli, les élections vont pouvoir se tenir dans la joie et la bonne humeur démocratique... Et , surtout, tout ce qui posait problème à Washington, au Pentagone et aux monopoles agro-alimentaires a miraculeusement disparu : l'Assemblée Constituante, enterrée, le rapprochement avec l'ALBA, les leaders populaires (morts ou "disparus" par dizaines...). Mais on a évité un nouveau Chili, qui reconnaissons-le ferait quand même tâche sur le CV d'un prix Nobel de la paix.

 

Ce scénario n'est pas sans en rappeler un autre. Et, histoire de laisser tranquille ce"pauvre" impérialisme américain, c'est cette fois notre bon vieil impérialisme tricolore qui est en cause... Ce scénario, c'est la crise politique en Côte d'Ivoire.

 

1- Un "mouton" (Gbagbo, Zelaya) s'échappe du "pré carré" (Français, US) et commence à copiner avec les forces rivales (US, Chine pour la C. d'Iv. ; ALBA, Russie-Chine, UE pour le Honduras),

2 - Un coup de force surgit sans crier gare : rébellion militaire à connotation ethnique (musulmans vs chrétiens) en Côte d'Ivoire, classique putsch latino-américain (mais à vernis "constitutionnel") au Honduras (à chaque continent de sauvage ses coutumes...),

3 - Condamnation internationale unanime mais alors unanime ; cependant la puissance tutélaire ne fait pas jouer les accords de défense qui la lient au pays, prétextant une "affaire intérieure",

4 - La puissance tutélaire intervient en "faiseur de paix" pour mettre tout le monde autour d'une table,

5 - "Accord" qui maintient (ou rétablit) le dirigeant visé dans ses fonctions mais entérine le rapport de force établi par les rebelles, dans un gouvernement "d'union nationale"...

 

Le tour est joué, les positions impérialistes sont maintenues, au prix peut-être (en coulisse) de quelques concessions aux forces rivales.

 

La comparaison s'arrête là, car en Côte d'Ivoire le président Gbagbo, se sachant soutenu par la superpuissance US et à peu près toutes les puissances (Russie, Chine...) autres que la France, a immédiatement déchiré les accords de Marcoussis et lancé ses "Jeunes Patriotes" contre les rebelles et les intérêts français... Le conflit* ne prendra fin qu'en mars 2007, quand les Français et les Américains décident de mettre fin à leur guerre de 15 ans en Afrique (accords similaires en RDC).

 

Il est peu probable que Zelaya en fasse autant. Il terminera tranquillement sa présidence, un nouveau laquais de l'impérialisme sortira des urnes et la vie reprendra son cours au pays des damnés de la banane...

 

[*Nous reviendrons prochainement sur le conflit ivoirien, riche en enseignement.]


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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 16:08

Communiqué du Parti des CARC et de l'ASP - traduction Servir Le Peuple

Pas de place place pour les fascistes et les racistes
10, 100, 1000 rondes populaires antifascistes et antiracistes
Le28.10.09 le Conseil Régional de la Toscane a été contraint à condamner les rondes SSS de Massa

Jusqu'au 25 juillet dernier, jusqu'à ce que la première ronde populaire antifasciste et antiraciste les chasse de la ville et contraigne le maire à les interdire, les rondes fascistes SSS de La Destra ont silloné les rues de Massa.

Pour cette ronde populaire antifasciste et antiraciste 2 camarades, Alessandro Della Malva, Secrétaire Régional du P.CARC et Samuele Bertoneri, de l'Association Solidarité Prolétarienne a été soumis à des mesures restrictives (obligation de signature) et renvoyé au jugement, la première audience du procès s'est déroulée le 9 octobre, la seconde est prévue pour le 27 novembre.

Le 11 octobre la police de Pistoia a fait irruption dans le Cercle du 1er Mai où 20 camarades étaient en train de tenir une réunion afin d'organiser une coordination régionale pour reprendre l'expérience de Massa et l'étendre à toute la Toscane :  la police a arrêté trois camarades, Alessandro Orfano et Elisabetta Cipolli, actuellement aux arrêts domiciliaires et Alessandro Della Malva, actuellement en prison sans preuves à charge, parce que Secrétaire régional du P.CARC (c'est la motivation du juge ! ).

Le 24 octobre à Pistoia les communistes, les antifasciste et les proches et amis des camarades arrêtés ont manifesté pour affirmer que l'antifascisme est légitime et ne se poursuit pas en justice, pour la libération des trois camarades et pour le retrait des huit autres dénonciations.

Le même jour à Turin, Parme, Reggio Émilia, Novare et Aoste les antifasciste ont été, de manières différentes, protagonistes d'une vaste mobilisation contre les organisations fascistes et racistes, Casa Pound et Ligue du Nord. D'abord à Naples, pour plus d'un mois, une mobilisation vaste et déterminée, encore en cours, est en train de revendiquer la fermeture de le Casa Pound.
Et à Gênes, le mouvement antifasciste a répondu à l'initiative annoncée des fascistes par des rondes populaires dans toute la ville.

L'antifascisme populaire, la mobilisation contre le racisme et l'homophobie sont en train de grandir.

Telle est la tendance à soutenir et à valoriser, à pousser en avant !

Le Parti des CARC soutient tous ceux et celles qui se mettent inconditionnellement à la tête de la lutte contre la mobilisation réactionnaire, le paquet sûreté, les rondes noires, les rondes padane, les discriminations fondée sur le sexe, la religion, l'origine.

Avec cette mobilisation, et plus elle sera décidée, étendue, populaire, audacieuse et entreprenante :

1.  les communistes, les anarchistes, les démocrates et les masses populaires enlèvent marge de manoeuvre, espace, crédibilité et soutien aux fascistes, aux racistes et à leurs commanditaires;
2.  ils renforcent la coordination et la lutte sur tous les fronts pour ne pas payer la crise des patrons, et pour offrir des conditions de vie dignes pour les travailleurs et les masses populaires, italiennes et immigrées;
3.  ils contraignent les politiciens bourgeois à se démasquer comme partisans de la mobilisation réactionnaire définitivement ou à se ranger contre celle-ci, en utilisant leur rôle dans les assemblées électives.

La formidable mobilisation antifasciste et antiraciste en Toscane, avec ses premières victoires le montre :

Les rondes fascistes ont été repoussées tant sur le terrain que du point de vue politique, à Massa et en Région Toscane;

La coordination, la mobilisation et la lutte populaire se sont renforcées et sont aujourd'hui en développement :  les coordinations existantes sont en train de se renforcer et il est en train d'en naître de nouvelles, en réponse aux arrestations des camarades à Pistoia (comité des proches et amis d'Alessandro Della Malva et comité de solidarité de Prato);

La magistrature a été contrainte d'arrêter le fasciste qui a aggressé un immigré bengali à Prato.

C'est le moment de porter de nouveaux coups aux réactionnaires, aux racistes et aux fascistes :
1.  en renforçant la mobilisation et la lutte unitaire et populaire pour la libération des antifasciste et pour le retrait des inculpations
2.  en exploitant les contradictions dans le camp bourgeois :  le seul vrai crime le commet celui qui permet ou tolère que les fascistes ouvrent leurs repaires, les organisent, fassent leur propagande et prosélytisme dans la frange la plus arriérée des masses populaires, en s'appuyant sur les peurs, sur les privations et sur les dégradations que les patrons et le Vatican fomentent à plein régime .

Soyons solidaires avec tous ceux qui dans les jours derniers sont descendus dans les rues pour barrer la route à la mobilisation réactionnaire, aux fascistes et aux racistes et nous sommes solidaires avec tous ceux qui le feront !

Nous sommes solidaires du rassemblement NO F35 de Novare qui a lancé un appel à la mobilisation pour empêcher une initiative provocatrice fasciste "contre les F35 et pour la souveraineté nationale" lancée par les formations de droite pour le 31 octobre. Leur mobilisation est un exemple d'antifascisme populaire :  la lutte contre le fascisme est indissociable de la lutte contre les licenciements et pour la défense des emplois, contre la dévastation de l'envirronement, contre le saccage de l'école et de la santé publique, contre les attaques sur le travail, contre la guerre, contre l'obscurantisme vatican.

Malheureusement nous ne pourrons pas être présents à la mobilisation qui tombe en concomitance avec notre Second Congrès National, nous les soutenons et nous relayons leur appel à faire pressions et protester près de la Préfecture de Novara pour exiger l'annulation de l'initiative fasciste. ( prefettura.novara@interno.it Questo indirizzo e-mail è protetto dallo spam bot. Abilita Javascript per vederlo. ; prefettura.prefno@pec.interno.it Questo indirizzo e-mail è protetto dallo spam bot. Abilita Javascript per vederlo. )

En chaque endroit et par tous les moyens nous promouvons la coordination d'organismes, organisations, associations et comités populaires pour développer et étendre l'auto-organisation et le contrôle populaire !
10, 100, 1000 rondes populaires contre le fascisme, le racisme et l'homophobie !
10, 100, 1000 rondes populaires pour défendre et étendre les droits et les conquêtes démocratiques et sociales obtenues par les luttes des décennies passées, pour promouvoir la solidarité et la cohésion sociale contre les riches et leurs autorités !
10, 100, 1000 initiatives de solidarité contre la répression !



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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 12:48
(en cours de rédaction, mais déjà bien avancé)

Le question de Staline, plus de 55 ans après sa mort, reste malgré tout d'actualité. Tout simplement, parce que Staline est au coeur de la propagande capitalisme, pour la criminalisation du communisme, l'assimilation au fascisme et au nazisme etc.

Il est facile d'encenser (même si c'est de plus en plus rare) des figures comme Lénine ou le Che, disparues prématurément, qui n'ont pas eu réellement à se frotter à la construction du socialisme, c'est à dire d'une autre société. Staline a été le symbole (car il n'était pas l'unique dirigeant) de la construction du socialisme, donc d'une société non-capitaliste. Pour la bourgeoisie il faut à tout prix diaboliser cette expérience, pour pouvoir dire aux travailleurs : "la démocratie (capitaliste) est le pire des systèmes à l'exclusion de tous les autres" !
Bien entendu, Mao vient directemnt après lui dans cette entreprise de diabolisation.

Le maoïsme ne consiste pas (contrairement aux "pro-albanais") à chanter les lounages de Staline. Malgré les nécessités de la lutte contre la restauration capitaliste en URSS, laquelle s'appuyait sur une dénonciation impitoyable de Staline, Mao et le PC chinois ont tenté d'avoir une analyse critique du bilan de l'URSS pour la période ou Staline était à la tête du PC.

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 07:45
 
Basta !

Depuis 40 ans, la multinationale Areva puise abondamment dans les ressources d’un des pays les plus pauvres de la planète. Le Niger pourrait demain devenir le deuxième producteur mondial d’uranium. Pourtant, le pays figure à la dernière place de l’indicateur de développement humain. C’est dans cette absence de partage des richesses et sur fond de crise institutionnelle, que se profile une catastrophe sociale, environnementale et économique. Produire ici de l’électricité d’origine nucléaire a pour corollaire, là-bas, contaminations radioactives et désertification.

PAR SOPHIE CHAPELLE (26 OCTOBRE 2009)

Areva, champion français de l’industrie nucléaire, le clame fièrement : sa nouvelle mine d’uranium d’Imouraren , sera la plus importante d’Afrique et la deuxième au monde. Areva répète avoir « fait du développement durable la clé de voûte de sa stratégie industrielle avec la triple ambition d’une croissance rentable, socialement responsable et respectueuse de l’environnement ».

Dans le cadre de cette stratégie, Areva a organisé le 16 mai dernier à Agadez, dans le nord du Niger, « une audience publique et un atelier de validation de l’étude d’impact environnemental d’Imouraren ». La multinationale de l’atome se serait-elle reconvertie à un soudain souci de transparence ? « Un écran de fumée », selon le collectif Areva ne fera pas la loi au Niger, au moment où - coïncidence ? - l’état d’exception est décrété sur la région d’Agadez. Dénonçant l’impossibilité de consulter le rapport provisoire, la mise à l’écart du comité Ad-hoc, la réduction du temps imparti à la consultation, le collectif associatif demande de disposer de cette étude d’impact et d’une contre-expertise scientifique indépendante. Il attend toujours.




Areva, éco-responsable ?

Derrière les grands discours socialement responsables et respectueux de l’environnement se cache une toute autre réalité. Des études indépendantes ont d’ores et déjà été menées. La Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) révèle que les eaux distribuées dans la ville minière d’Arlit, où opère Areva, ne sont pas aux normes de potabilité : d’après les prélèvements de 2004 et 2005, le taux de contamination de ces eaux dépasse de 7 à 110 fois les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé ! Toujours selon la Criirad, des boues radioactives et d’énormes masses de déchets radioactifs, les « stériles », sont stockées à l’air libre. La société civile nigérienne, via l’association Aghir in Man ou le réseau Rotab, ont tenté d’alarmer Areva et les responsables politiques nigériens sur la question. En vain. A ce jour, rien n’a été fait pour revoir la gestion de ces sites uranifères, selon le collectif Areva ne fera pas la loi au Niger.



Il n’y a pas que la contamination radioactive qui pose problème. Areva, et d’autres industries minières, contribuent à la désertification du pays. « L’économie pastorale est en train de disparaître dans le Nord du Niger, région où s’installent les miniers du monde entier. On va vers une catastrophe environnementale et économique », prévient l’hydrogéologue Alain Joseph. L’élevage extensif - principale source de revenus d’un des Etats les plus pauvres de la planète - mené par les Touaregs, les Peulhs et les tribus arabes Kounta dans l’immense plaine de l’Irhazer est fortement remis en cause par l’assèchement des nappes phréatiques d’Agadez (nord du Niger), seule ressource en eau de la région. La cause de leur épuisement ? L'octroi de concessions minières : 139 permis de recherche et d'exploitation ont été vendus en moins d'un an. L’eau des nappes est acheminée vers des mines de charbon qui alimente en électricité les installations d’Areva à Arlit.





Un comportement prédateur

A Akokan et Arlit, les sociétés Cominak et Somaïr, dont Areva est l'opérateur, ont déjà épuisé à 70% l’aquifère carbonifère au nord du Tarat, à raison de 22 000 m3/j depuis 38 ans. Ces deux sociétés envisagent d’utiliser un pipeline de 30 km et de déplacer leurs pompages vers l’ouest, dans la nappe des grès d’Agadez. « C’est significatif du comportement prédateur minier : on s’installe, on prend le maximum et après moi, le désert, s’insurge Alain Joseph. Non content d’avoir vidé l’aquifère du Tarat, Areva s’installe maintenant à Imouraren. Bien d’autres pays, la Chine, le Canada, l’Inde, l’Australie, se ruent sur les ressources du sous-sol nigérien. Nous allons assisté à un assèchement rapide de cette nappe. Comment vont vivre les pasteurs si les sources sont épuisées ? Comment vont-ils se déplacer dans un univers qui va être maintenant essentiellement minier ? »



Côté face : L’uranium nigérien sert à alimenter les centrales nucléaires françaises



Côté pile : Désertification et absence de partage des richesses au Niger



« Ce que nous voulons c’est l’arrêt de l’exploitation des mines d’uranium. Seul le régime en profite, le peuple nigérien lui ne profite que de la misère et des radiations ». Pour Aghali Mahiya, Touareg du Niger et ancien salarié de la Somaïr, filiale nigérienne d’Areva, la population ne bénéficie d’aucune retombée économique. Bien que l’exploitation d’Imouraren fasse du Niger le deuxième producteur mondial d’uranium, le pays est encore classé parmi les trois plus pauvres de la planète et figure à la dernière place de l’Indicateur de développement humain. De son côté, Areva a tiré du Niger près de 40 % de sa production d’uranium depuis 40 ans. Sans ce précieux combustible, jamais la multinationale n’aurait pu se développer ni le nucléaire français fonctionner. Pas question, pour autant, de favoriser le développement du pays.




« Le peuple nigérien ne profite que de la misère et des radiations »

Pour Myrtho, président d’une association au Nord-Niger, le partage des richesses n’existe pas. « J’ai rencontré Issouf ag Maha, le maire de Tchirozerine au Niger. Areva lui a demandé une liste de gens intéressés pour travailler pour Areva. M. le Maire a fait une liste de 800 personnes avec leur nom, leur adresse... mais à ce jour aucune de ces personnes n’a été embauchée par Areva. » La multinationale pèse plus de 13 milliards d’euros de chiffre d'affaire en 2008. L’Etat nigérien, lui, voit son Produit Intérieur Brut plafonner à 2,7 milliards d’euros en 2007. Soit cinq fois moins que le groupe dirigé par Anne Lauvergeon (en photo). Comment rivaliser ? Surtout quand, derrière Areva, on trouve l’Etat français.

La poursuite de l’exploitation d’uranium au Niger s’établit sur le fond d’ « une très grave crise institutionnelle » , rappelle Olivier Thimonnier de l’association Survie. En mai dernier, le président Tandja annonce l’organisation d’un référendum en vue d’un changement constitutionnel afin de prolonger son mandat. S’ensuit la dissolution de la cour constitutionnelle et de l’Assemblée nationale qui jugent le projet de référendum inconstitutionnel. En juin, alors que Tandja s’arroge les pleins pouvoirs, le Quai d’Orsay se contente de rappeler « [l’importance que la France attache au cadre constitutionnel du Niger, à la préservation de l’acquis démocratique de ce pays et à sa stabilité. » Le référendum est organisé le 4 août, et malgré la forte opposition des syndicats, des partis et d’une partie de la société civile, le Niger finit par adopter une 6e Constitution. Dans l’indifférence presque totale des médias français [1].





Areva, outil de la Françafrique ?

Le 20 octobre, Tandja organise des élections législatives. Il est isolé sur la scène politique intérieure : l’ensemble de la société civile, des centrales syndicales et son propre parti, divisé, s’y sont opposés. Il est la cible de critiques internationales : gel partiel de la coopération de l’UE avec le Niger,, suspension du Niger par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, mesures à venir de l’Union africaine. Seule la France reste silencieuse. « Le 10 août, le ministère des affaires étrangères déclare que la France est attentive à l’élection, qu’elle doit être transparente et démocratique. Ceci valide la réforme de la Constitution par le président Tandja, analyse Olivier Thimonnier. Cette position française est le résultat de la défense d’intérêts économiques clairement liés aux intérêts d’Areva au Niger. Elle s’inscrit dans le prolongement de la politique d’indépendance énergétique de la France lancée par le Général de Gaulle dans les années 60. »



Une indépendance énergétique qualifiée de « parfaitement virtuelle » par Johnny Da Silva du Réseau Sortir du Nucléaire. « La France importe 100 % de son uranium pour 80 % de son électricité. C’est sans compter les transports de matières radioactives sur des milliers de kilomètres. » « Quand on nous explique que le nucléaire est une énergie propre, c’est un mensonge à plusieurs niveaux, poursuit le Député Vert Noël Mamère. Ce n’est ni une énergie renouvelable, ni une énergie propre mais bien une énergie sale dans sa contribution à soutenir les réseaux de la Françafrique et les régimes dictatoriaux. » Le Collectif Areva ne fera pas la loi au Niger demande à toutes les parties impliquées un moratoire sur l’extraction minière. En attendant l’hypothétique appui de ce moratoire par le gouvernement français, les choix énergétiques de ce dernier continuent d’avoir de désastreuses conséquences… loin de nos vertes campagnes.


Notes :
[1] Ce qui n’est pas le cas quand ce genre de référendum se passe en Amérique latine, en Bolivie ou au Venezuela par exemple. On peut s’interroger sur ce deux poids, deux mesures...

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 18:03

Inutile de mettre un lien, il suffit de taper "émeutes poitiers" sur Google. Tout le monde a entendu parler des évènements de Poitiers il y a 3 semaines. Environ 200 émeutiers, militants anti-carcéraux, ont détruit des symboles du capitalisme dans le centre-ville.

Nous ne nous sommes pas exprimés à ce moment là, car nous ne souhaitions pas participer au "buzz" médiatique. Les "anarcho-autonomes" semblent en effet devenus le nouveau thème sécuritaire à la mode du côté du Ministère de l'Intérieur, après les banlieues. Normal : l'action radicale ne se limite plus aux quartiers, et concerne de plus en plus de jeunes "petits-bourgeois blancs". La contre-révolution préventive doit se préparer, non seulement militairement mais aussi sur le plan de la propagande, de la guerre psychologique.

Ces évènements sont pour nous l'occasion de rappeler quelles sont nos positions, sur la question de l'action illégale et sur la conception d'un parti révolutionnaire d'avant-garde.

Sur la question de la légalité : Nous sommes maoïstes, donc léninistes. Nous considérons que les révolutionnaires doivent "marcher sur deux jambes" : en fonction des limites de la légalité à un moment, agir à la fois à l'intérieur et à l'extérieur.

Nous ne condamnons pas, par principe, les actions illégales. Telle est la conception marxiste, matérialiste : la légalité n'est pas "naturelle", ni "au service de tous" (idéalisme). Elle est, à chaque moment de l'histoire, l'expression d'une classe et au service de celle-ci. Ainsi sous la féodalité, celui qui se rebellait contre le seigneur ou braconnait sur ses terres était pendu, celui qui attentait à la personne du roi était écartelé, celui qui attentait à l'Église était brûlé, etc.

Aujourd'hui tout cela n'est plus, nous sommes non seulement dans une société capitaliste, qui représente un progrès par rapport à la féodalité, mais dans une société capitaliste avancée, où à la fois l'existence d'une importante classe moyennisée (grâce aux bénéfices de l'impérialisme) et les luttes démocratiques et sociales du siècle passé, le rapport de force établi par les classes laborieuses, font que la dictature bourgeoise s'exprime de manière assez libérale. Ce qui n'est pas le cas dans les semi- et néo-colonies ! Les cas récents du Honduras et de la Guinée, ou de l'Iran (semi-colonie russo-chinoise menacée par une "révolution colorée" pro-occidentale) le montrent...

Mais il y a des limites, et la récente répression contre les "Contis" (ouvriers révoltés de Continental) le montre aussi.

La "démocratie" bourgeoise et son "suffrage universel" sont étudiés, par exemple, pour ne jamais permettre à une perspective révolutionnaire d'arriver par les urnes : 500 signatures, rôle des médias détenus par le Grand Capital...
Et même si c'était le cas (pure utopie), il faudrait alors immédiatement enfreindre la légalité... puisqu'il faudrait la détruire, non seulement changer toutes les lois mais la Constitution et les Traités internationaux (qui lui sont supérieurs), le fonctionnement profond de l'administration de la justice... Car tout repose sur le principe abolu et sacré de la propriété capitaliste (privée ou "publique") des moyens de production, et l'appropriation de la plus-value.

Cela impliquerait un "coup de force" (car il y aurait nécessairement des résistances), cela impliquerait de s'absoudre de toute la légalité antérieure, qui fixe les conditions de sa propre réforme.

On entends déjà les cris d'horreur de la "gauche radicale", trotskistes, P"c"F, altermondialistes et même certains anarcho-syndicalistes : "dictature" ! "stalinisme" !!!

Ça tombe bien, c'est ce qui nous différencie d'eux. C'est la raison pour laquelle leur "socialisme du 21e siècle" ne peut être que du réformisme bourgeois.

Signalons justement en passant, qu'il y a quelques jours, l'ensemble des groupes politiques de "gauche" à la mairie de Poitiers, Modem, PS, Verts mais aussi PC et Pour une Alternative à Gauche (NPA, "anti-libéraux") a signé une déclaration appelant à la plus grande fermeté contre les émeutiers : link

La légalité bourgeoise est mouvante, elle varie selon les époques, et la menace que ressent la bourgeoisie !
La période, allant du milieu des années 70 au début des années 90, a correspondu (avec une relative prospérité, la disparition des "modèles" révolutionnaires, et dans la foulée des revendication démocratiques petites-bourgeoises de Mai 68) à une dictature bourgeoise "libérale". Mais depuis une quinzaine d'années, le champ de ce qui est légal (pas seulement dans les textes, mais dans leur application car un texte peut ne pas être appliqué) s'est considérablement restreint. Aujourd'hui un regroupement de 3 jeunes dans un quartier populaire est un délit.
La bourgeoisie a peur, et on voit se réduire le champ de nos "libertés" que les idéalistes croient être un absolu.

Telle est la conception matérialiste. Le marxisme-léninisme s'est construit en (très) grand partie, contre le légalisme qui s'était emparé du mouvement marxiste au début du 20e siècle, l'idée que dans les "démocraties libérales", l'action légale pouvait suffire à conduire tranquillement au socialisme, par conquêtes successives.

Lénine vivait certes en Russie, une monarchie absolutiste qui ne pouvait être renversée que par la force.
Mais le fascisme a ensuite prouvé que les régimes "libéraux", "parlementaires" pouvaient se transformer en dictatures terroristes ouvertes, quand la révolte du peuple grondait un peu trop fort... Sans oublier que le "libéralisme" français et anglais ne s'appliquait pas aux colonies (et ne s'applique toujours pas aux néo-), que le libéralisme américain ne s'appliquait et ne s'applique toujours pas aux "colonies intérieures" (Noirs, Natifs, Chicanos) ni aux semi-colonies du Sud du Rio Grande. Comme la "démocratie" grecque était réservée aux citoyens, et ne s'appliquait pas aux "métèques" et aux esclaves...

Donc, nous les communistes révolutionnaires ne rejettons pas par principe l'illégalité (dont la violence fait partie).

Mais, comme disait Mao, "la politique commande au fusil" : l'action illégale est au service de la politique, un moyen et non une fin en soi. Lénine a également dénoncé le culte de l'illégalité comme "gauchiste".

Cela pose la question de ce qu'il y a derrière des actions comme Poitiers, des perspectives qu'elles ouvrent, de leur productivité révolutionnaire.

La violence doit être au service de la révolution : la question de l'avant-garde.

Nous sommes des révolutionnaires communistes, qui travaillons à la création d'un parti révolutionnaire du prolétariat.

Nous voulons le Parti de la révolution : pas le parti de tout ce qui bouge.

Cette conception mouvementiste, qui fait (parfois contre le légalisme ambiant à gauche) l'apologie de la violence, de l'illégalité, de la "propagande par le fait", n'est pas nouvelle. Elle était celle des anarchistes de la fin 19e-début 20e siècle, et Lénine y voyait la contrepartie du légalisme et de l'opportunisme des directions ouvrières. Elle était celle d'une partie des marxistes "radicaux", qu'il dénoncera dans La Maladie Infantile du Communisme.

Dans les années post-68, elle a été celle de la Gauche Prolétarienne. Le PC de l'époque était devenu non seulement légaliste, mais un instrument de la domination bourgeoise, et les partis marxiste-léninistes en rupture avec lui (PCMLF, PCRML) avaient du mal à rompre avec ce légalisme. La GP a été une réaction à ça.

Mais les aspects positifs de cette organisation ne reposent pas sur ce "violentisme", ils reposent sur le travail des "établis" (militants infiltrés dans les usines) auprès des ouvriers non-qualifiés (les OS) et des prolétaires immigrés.

En 1973-74, la GP a volé en éclat, laissant en plan les établis (dont beaucoup avaient déjà été victimes des "purges" accompagnant les guéguerres de chefs), les OS et les travailleurs immigrés. Les dirigeants petit-bourgeois intellectuels ont rejoint la social-démocratie, voire l'anti-communisme "nouveaux philosophes" : Serge July, André Glucksmann etc. LE leader Benny Levy est devenu intégriste religieux et sioniste fanatique.

Mais toute une partie de la petite bourgeoisie radicale qui constituait la GP, a perpétué cette culture de la clandestinité et du "mouvementisme" illégal, appelé "autonomie", jusqu'à aujourd'hui.

Car le fond du problème est là : ce "gauchisme" selon Lénine n'est au fond pas l'expression du prolétariat, mais d'une petite bourgeoisie déclassée et "radicalisée". Il traduit, au fond, un grand idéalisme et un grand individualisme même "regroupé".

Il exprime au fond une vision aristocratique de la lutte de classe, de l'avant-garde révolutionnaire.
Les masses sont "abruties" par le capitalisme, il faut les "éduquer politiquement". Cette "éducation" passe par la violence, la "propagande par le fait". Cette vision s'exprime très nettement, par exemple, sur le site MLM "Contre-informations".

Le "groupe de Poitiers" n'a rien à voir avec "Contre-informations", ni avec les héritiers de la GP. Il s'inscrit, comme le "groupe Tarnac" et le "Comité invisible", dans un mélange de références anarchistes, situationnistes et selon certaines sources de mysticisme kabbaliste.

Leur composition est mal connue, car n'ont été arrêtés que des "suiveurs", de très jeunes gens ou des "exclus", des précaires à la limite de la marginalité. Mais Julien Coupat, le leader de Tarnac, nous donne une idée des "cerveaux" de l'action : petite bourgeoisie voire bourgeoisie intellectuelle.

Le problème de ces groupes n'est pas la violence, qui ne va d'ailleurs pas très loin comparé à la vraie violence ouvrière (voir le clip de Gomeru), même si ils permettent à la bourgeoisie de la stigmatiser - et à la petite-bourgeoisie "de gauche" de tomber le masque.

Le problème est fondamentalement leur vision aristocratique, voire "arche de Noé" ("le monde coule, une poignée d'élus sera sauvée, reveillez vous !"), totalement coupée de la réalité et des problématiques des masses (même si l'incarcération, qui était à la base de l'action, en est une).

Les Brigades Rouges en Italie, souvent présentées comme un groupe aventuriste irresponsable (quand ce n'est pas des agents de la CIA), n'étaient pas dans ce cas. Ses fondateurs, des sociologues, n'ont en réalité rien "fondé" du tout ! Ils n'ont fait que relever, et systématiser, des pratiques de résistance et d'action ilégale qui se développaient depuis plusieurs années dans le prolétariat italien, contre la bourgeoisie et contre le réformisme légaliste du P"C"I.

Les Brigades avaient plusieurs centaines de combattants dans la clandestinité (pour la plupart d'extraction populaire), mais dans le fond des dizianes de milliers de prolétaires étaient "brigadistes" dans l'âme !
Voilà qui tranche avec les actions groupusculaires décrites plus haut. Les dirigeants des BR ont cependant reconnu eux-même qu'un excès de militarisme, aux dépends du travail idéologique de masse légal, a conduit à des dérives et à l'échec des années 80.

La Fraction Armée Rouge allemande reposait, elle, sur le mouvement étudiant de la fin des années 60. Elle manquait de liens avec la classe ouvrière (qu'elle considérait d'ailleurs comme non-révolutionnaire, se voyant avant tout comme un appui aux luttes des peuples opprimés) et là encore, les leçons des échecs ont été tirées.

Le mouvement basque, lui, n'a jamais commis ces erreurs. Les clandestins d'ETA sont une poignée mais reposent sur un large mouvement de masse, illégalisé en 2003 mais longtemps légal, et qui cherche encore à exploiter toutes les "niches" de légalité pour pousser l'Etat espagnol dans ses retranchements.
Voilà pourquoi, malgré les arrestations, ETA renaît sans cesse de ses cendres.

A l'inverse, Action Directe et les CCC de Belgique sont un bon exemple d'aventurisme militariste isolé. Alors même que dans les années 80 les illusions démocratiques des masses étaient puissantes et imposaient un travail politique de fond.

Que les choses soient bien claires : nous ne soutenons pas et ne soutiendrons jamais la répression. Nous soutiendrons toujours ses victimes (sauf les fascistes), car la répression de l'Etat bourgeois est une et indivisible : qui qu'elle frappe elle nous concerne tous, car elle nous frappera peut-être un jour.
Celui qui ne dit rien quand on arrête les "anarcho-autonomes", doit s'attendre à ce qu'il n'y ait plus personne quand ce sera son tour, et ça sera mérité.

Cela n'empêche pas de rappeler ce que doit être une avant-garde révolutionnaire : SERVIR LE PEUPLE.

La violence et l'illégalité ne sont pas condamnables en tant que telles : telle est notre ligne de démarcation avec les légalistes, forcément réformistes.

Mais elles ne sont pas une fin en soi, et doivent toujours être au service de la politique ET DU PEUPLE.
Pour servir le peuple, il faut déjà travailler politiquement en son sein, connaître ses besoins et ses aspirations et son niveau de conscience révolutionnaire, et travailler si nécessaires sur celui-ci.
Telle est notre différence avec l'aventurisme, le mouvementisme, "l'illégalisme" qui expriment toujours, au fond, une vision aristocratique, petite-bourgeoise de la lutte des classes.

L'avant-garde, ce n'est pas se mettre à la remorque du niveau de conscience des masses, qui spontanément sont réformistes en période de croissance, défensives et "protectionnistes" en période de crise.

Mais ce n'est pas non plus faire la course 40 km devant !




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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 17:52

 

NI 73, NI 74 !

POUR L'INDEPENDANCE !

 

La France en tant que puissance coloniale a prévu dans sa Constitution maintes formules d'exercice de son pouvoir de domination coloniale, d'oppression nationale.

Elle a transformé sa force obtenue par la violence en droit, et dans sa loi fondamentale en conformité avec sa logique coloniale raciste et méprisante, il est précisé que dans ce qui est considéré comme la France, il n'y a qu'un « peuple » et que les « populations d'outre mer » peuvent choisir, dans l'éventail qui est défini, la forme de soumission qu'elles préfèrent.

Les choses sont bien déterminées et caractérisées quant à la qualité de chacun.

D'un côté, il y a le seigneur et de l'autre les sujets.

Voilà brièvement le cadre dans lequel ceux qui s'agitent fébrilement sur les articles de la Constitution française veulent enfermer notre peuple, lui qui en dépit de toute reconnaissance par le maître, au cours de son histoire a affirmé son existence, acquis ses caractéristiques et manifesté sa résistance à la servilité et à l'aliénation.

Rester dans ce cadre c'est adhérer à la pratique sournoise, perverse du colonialisme qui cherche toujours à faire valider, sous une forme ou l'autre, sa domination par les dominés.

Le gouvernement colonial a informé de sa décision d'opérer des retouches à son système et d'organiser des élections selon son bon vouloir en fonction de ses intérêts ; une fois encore il méprise le droit de notre peuple à l'autodétermination.

Par des mesures calibrées et des réformes calculées le pouvoir colonial ponctue sa mainmise plus ou moins totale sur le territoire et les habitants.

Au lieu de naviguer entre les 73 – ou +, les 74 – ou +, et autres articles indéfinis pour y noyer notre peuple, ces constitutionnalistes devraient plutôt mesurer quels moyens pouvons nous mettre en œuvre, quelles forces pouvons nous mobiliser pour assumer nos responsabilités de peuple majeur dans une Martinique débarrassée de toute forme de colonialisme.

Ce que semble t-il certains n'ont pas compris c'est qu'il ne s'agit pas pour notre peuple d'être ou de devenir français, européen ; il s'agit de faire peuple, peuple rebelle, pour conquérir l'indépendance nationale.

En vérité, au lieu de consacrer notre dignité dans un combat populaire pour la souveraineté, les partisans « de l'évolution institutionnelle » présentent un simulacre de multiple unité ; à court d'arguments ils s'en remettent à celui qui est un ardent défenseur des « bienfaits du colonialisme ». Ils ne cessent de diffuser et répéter ses propos dénonçant le statu quo, leur référence est le maître qui dit pouvoir nous donner que ce qu'il veut, leur référent est le président de la puissance coloniale, Nicolas SARKOZY cité tant et plus ; et « qui nous entend, répond à notre demande, nous satisfait…. » !

Ceux là mêmes qui tous les jours parlent de responsabilité, répètent inlassablement que nous ne pouvons pas obtenir plus, qu'il n'est pas possible d'aller plus loin, qu'il ne faut pas prendre de risques. Quelle conception de la dignité et de la responsabilité !

Ils semblent être l'illustration pure de ce que disait Rousseau « les peuples une fois habitués à des maîtres ne sont plus en état de s'en passer »

Dans leur épopée, ils sont tantôt victorieux, tantôt victimes, tantôt ce peuple serait ingrat, ou ne serait pas prêt, tantôt ils caressent dans le sens du poil le peuple, qui n'en a cure tant la vérité est ailleurs.

Heureusement que nos ancêtres esclaves, dont ils brandissent souvent haut et fort la mémoire, n'avaient pas eu cette démarche de savoir avec quel article du code noir ils voulaient continuer à subir l'esclavage ou quels risques comportait la liberté !

Honneur et respect pour les combattants qui jalonnent l'histoire des luttes de notre peuple pour la liberté, la dignité, la justice sociale, la responsabilité !

Notre peuple a déjà suffisamment souffert de trahisons pour ne pas en rajouter une de plus, une de trop.

Mesdames, Messieurs «autonomistes» du 74, arrêtez de vanter le degré d'autonomie de la Constitution française qui n'est autre que la forme de dépendance coloniale.

Le totalitarisme colonial est présenté comme une démocratie, puisque ceux qui subissent peuvent donner leur accord, autrement dit c'est un règne de « pouvoir fortement maîtrisé » qui sert à tromper l'opinion en faisant croire que telle est la volonté de la population quand en réalité il ne respecte nullement les droits fondamentaux du peuple Martiniquais.

72 - 73 – 74- 77 … MENM MÈT, MENM PWOFITASYON !

Quelle que soit la forme, quel que soit le numéro, que prendra l'administration coloniale dans notre pays, DOM 972 ou COM 74, ce sera toujours le maintien du même système, autrement dit les mêmes profiteurs et les mêmes victimes.

Cette nouvelle illusion n'est qu'un artifice destiné à prolonger pour plusieurs décennies la domination française dans notre pays.

On est en droit de s'interroger sur le sens de la solidarité proclamée par certains d'entre eux avec les peuples de Polynésie et de Kanaky qui sous les régimes d'articles 74 et + luttent contre le colonialisme français pour leur souveraineté.

Seule la suppression de ce système colonial pourra permettre de changer réellement les choses dans le sens de la volonté du peuple, pour une politique en faveur de ses intérêts.

Les luttes sociales que les travailleurs ont menées, en particulier en Février 2009, ont montré combien il est important que toute politique mise en œuvre doit répondre aux besoins, aux attentes des masses populaires, doit être élaborée avec leur participation consciente, dans une optique de changement réel, pour mettre fin à toutes les pwofitasyon du système capitaliste colonial en vigueur au profit des békés et des gros bourgeois exploiteurs.

De même que sur le plan social il est clair que c'est la lutte des travailleurs qui a permis, qui permet des avancées significatives et non la collaboration de classes, de même face au colonisateur dans la lutte de libération nationale, il faut faire preuve de courage pour résister aux sirènes et à la répression, pour agir en conformité avec les intérêts de notre peuple.

Ce dont la Martinique et les Martiniquais ont besoin ce n'est pas d'une autonomie administrative mais d'une indépendance politique, non pas de compétences partielles dictées par le colonisateur, mais de pleine responsabilité dans la gestion de ses affaires.

C'est pourquoi nous nous devons d'affirmer notre identité, notre volonté de décider nous-mêmes de nos affaires et d'exiger que la France reconnaisse nos droits, agisse en conformité avec le droit international, en permettant le libre exercice de notre droit à l'autodétermination et à l'indépendance.

Nous considérons qu'il n'appartient pas au peuple Martiniquais de décider de l'administration de la France et des Français, tout autant nous estimons que ce ne sont pas les français qui doivent décider de notre vie, de notre devenir.

Le PKLS appelle les travailleurs, les jeunes, les chômeurs, les masses populaires à refuser d'arroser les racines du colonialisme sur notre terre et à s'engager résolument dans le combat pour le déchouker.

Pour atteindre cet objectif, les patriotes, les indépendantistes, les révolutionnaires, se doivent de remplir leur devoir, de poursuivre avec ténacité, courage et abnégation la lutte de libération nationale de notre patrie et d'émancipation sociale de notre peuple.

La Martinique Martiniquaise sera et ne sera que l'œuvre des Martiniquaises et des Martiniquais.

Ce sont les Martiniquaises et les Martiniquais qui, en pleine souveraineté, doivent élaborer la Constitution Martiniquaise , ériger un État Martiniquais qui aura à mettre en œuvre la politique décidée par eux.

 

KI YO LÉ, KI YO PA LÉ, NOU KÉ PRAN YO !

WOULO BA LENDÉPANDANS !

Martinique le 20 octobre 2009

 

Pour le PKLS

 

Jean-Pierre ETILE

 

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 13:48

Nous avons dernièrement fait état des "bruits de bottes" entre la Colombie et la Venezuela. Cette affaire n'est qu'un énième épisode du bras de fer entre l'impérialisme américain et ses régimes laquais réactionnaires (Colombie, Pérou, Mexique) d'une part, et les régimes de gauche "radicale" (Venezuela, Bolivie, Équateur, Cuba) d'autre part, sous le regard désemparé de la gauche "modérée" (Brésil, Argentine, Chili...).

Elle est l'occasion pour nous de clarifier notre position, que d'aucuns voudraient qualifier d'"opportuniste", voire de "suppôt de l'impérialisme européen" (qui a profité du recul de l'impérialisme US dans ces pays) ou du "nouveau bloc de l'Est" (vu les liens entre l'ALBA et la Russie, la Chine, l'Iran...).

Les États "bolivariens" ne sont pas socialistes, et ne construisent pas le socialisme. Notre position là-dessus est absolument claire. Et aucune "transformation" "de l'intérieur" en "socialisme" n'est possible ni envisageable.

Ces États ne sont pas sous la direction du prolétariat (ouvrier et agricole) et des masses populaires (paysannerie pauvre, petite bourgeoisie...). Or seule la direction du prolétariat, peut transformer une révolution démocratique en révolution socialiste de manière ininterrompue.

C'est là notre grande différence avec les trotskystes de La Riposte (les autres, NPA compris, restant plutôt fidèles à l'hostilité de principe aux bourgeoisies nationales). Pour les amis d'Alan Woods (La Riposte est membre de la Tendance Marxiste Internationale), qui militent dans des partis sociaux-démocrates (La Riposte au PCF), la "pression populaire", à condition qu'elle ne se relâche pas, suffit à elle seule à faire tranquilou du "bolivarisme" un "socialisme du XXIe siècle"...

Un socialisme "démocratique" (pas comme les "caricatures" du XXe siècle...), sans heurts, et surtout sans dictature du prolétariat. Car là est le fond idéologique de cette "Tendance" fondamentalement menchévique.

Le "bolivarisme" est donc, tout simplement, un processus progressiste bourgeois. Processus qui tôt ou tard (sans doute plus tôt que tard vu l'actualité au Nicaragua ou en Équateur) atteindra ses limites, et cessera de jouer un rôle progressiste pour jouer un rôle réactionnaire.

Mais ce processus ne tombe pas du ciel, et il n'est pas le fruit d'une simple "lutte" modernisatrice au sein de la grande bourgeoisie et de l'oligarchie terrienne. C'est là notre grande différence, cette fois, avec le Mouvement Populaire Pérou (et d'autres petites organisations MLM du continent) qui appliquent là mécaniquement les thèses de Gonzalo (Abimaël Guzman) et d'autres maoïstes latino-américains sur l'APRA du Pérou, le MNR bolivien, le péronisme en Argentine...

Il est le fruit d'un rapport de force créé par les masses populaires : caracazo vénézuelien (1989) et ses suites, "guerre de l'eau" (2000) et "guerre du gaz" (2003) en Bolivie, mouvements indigènes (2000-2005) en Équateur... Rapport de force créé au maximum de leurs possibilités en l'état actuel des choses sur le continent, et qui ouvre des perspectives (en termes de conquêtes démocratiques et sociales, de conscience et d'optimisme révolutionnaire, d'organisation)...

Partant de là, si la réaction oligarchique et impérialiste US s'attaque au processus, promettant l'exil ou la prison aux dirigeants et la mort, la misère et la répression au peuple, est-ce qu'"on s'en fout" puisque de toute façon "ils se valent tous" ? BIEN SÛR QUE NON !

La position des communistes, du camp du peuple, est la défense du rapport de force, et du processus qui en est le fruit.

Cette position n'est pas nouvelle, elle n'est pas une invention de notre cerveau fertile. C'est la position de l'Internationale Communiste sur la République (bourgeoise) espagnole, dans les années 30.

Déjà à l'époque, les trotskystes et les anarchistes prônaient la guerre sur deux fronts, à la fois contre les réactionnaires-fascistes de Franco et la République bourgeoise. On connaît le résultat !

Il n'est pas surprenant de voir des groupuscules petits-bourgeois gauchistes, prétendument "MLM", adopter aujourd'hui cette position. Il est plus décevant de voir le PC du Pérou (en tout cas son "organisation générée" à l'étranger) et des MLM sincères tomber dans ce type d'analyse dogmatique et contre-productive.

Oui, la bourgeoisie "bolivarienne", mélange de bourgeoisie nationale et de secteurs "rebelles" de la grande bourgeoisie liée à l'impérialisme, est inféodée à l'impérialisme russe, à l'impérialisme européen... Comme la bourgeoisie républicaine espagnole était soutenue par l'impérialisme français, l'impérialisme américain voire britannique, contre l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste.

Mais pour le peuple, notre camp, l'ennemi principal est la réaction de droite et d'extrême-droite et ses "parrains" des secteurs ultra-réactionnaires de la bourgeoisie US.

Oui, le "bolivarisme" est un réformisme bourgeois, qui tôt ou tard deviendra réactionnaire, et que le peuple aura à combattre. Mais ce moment n'est pas encore arrivé.

Pour l'instant, en cas d'offensive réactionnaire fasciste, nous soutenons sans conditions le processus bourgeois progressiste. En cas de contradictions entre le "bolivarisme" bourgeois et les masses populaires, bien entendu nous soutenons le peuple comme le montrent nos articles sur le mouvement en Équateur, contre la privatisation pseudo-étatique des ressources naturelles.

TELLE EST LA POSITION COMMUNISTE : LE CAMP DU PEUPLE.


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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 11:39

TEGUCIGALPA

Par AFP, publié le 30/10/2009 à 07: - mis à jour le 30/10/2009 à 07:

 

TEGUCIGALPA - Le président putschiste du Honduras, Roberto Micheletti, a accepté jeudi soir, dans une déclaration officielle, la perspective du retour au pouvoir du président déchu Manuel Zelaya, qui devra être votée par le Congrès.

Roberto Micheletti le 29 octobre 2009 au palais présidentiel à Tegucigalpa

AFP/Yuri Cortez

Roberto Micheletti le 29 octobre 2009 au palais présidentiel à Tegucigalpa

M. Micheletti, le président du Congrès porté au pouvoir par le coup d'Etat qui avait chassé M. Zelaya du pays le 28 juin dernier, résistait depuis obstinément aux pressions de la communauté internationale, qui condamnait son gouvernement et réclamait, sanctions économiques et diplomatiques à l'appui, le rétablissement de M. Zelaya dans ses fonctions.

Il a fini par céder, jeudi, après une relance des pourparlers avec l'équipe de M. Zelaya sous la pression du délégué américain pour l'Amérique latine, Thomas Shannon, envoyé à Tegucigalpa par la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.

Roberto Micheletti le 29 octobre 2009 au palais présidentiel à Tegucigalpa,

AFP/Yuri Cortez

Roberto Micheletti le 29 octobre 2009 au palais présidentiel à Tegucigalpa


"Sans un accord, il sera difficile à la communauté interaméricaine de soutenir les élections" présidentielle et législatives, prévues le 29 novembre, avait averti M. Shannon lors d'une conférence de presse. "J'ai le plaisir d'annoncer que, voici quelques minutes, j'ai autorisé mon équipe de négociateurs à signer un accord marquant le début de la conclusion à la situation politique du pays", a indiqué M. Micheletti dans une déclaration depuis la présidence, peu après 22H00 locales.

Cet accord porte sur "la possibilité du rétablissement dans ses fonctions" de M. Zelaya, après approbation du Congrès d'une proposition d'abord soumise à la Cour suprême, ce qui permettrait le "retour de l'ensemble du pouvoir exécutif antérieur au 28 juin 2009", a-t-il déclaré.

L'équipe de M. Micheletti avait annoncé en fin d'après-midi la perspective de cet accord en vue du rétablissement de M. Zelaya dans ses fonctions,

L'accord porte aussi sur la formation d'un gouvernement de réconciliation et l'organisation de l'élection présidentielle le 29 novembre comme prévu, a ajouté M. Micheletti, en demandant à la communauté internationale de lever les sanctions prises contre le Honduras depuis le coup d'Etat.

Manuel Zelaya le 29 octobre 2009 à l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa

AFP/Orlando Sierra

Manuel Zelaya le 29 octobre 2009 à l'ambassade du Brésil à Tegucigalpa


Par cet accord, M. Micheletti accepterait enfin, après quatre mois de résistance aux pressions internationale, le plan de sortie de crise proposé en juillet par le médiateur, le président costaricien Oscar Arias. A une différence près, l'amnistie politique avancée par M. Arias et rejetée jeudi par M. Micheletti: une commission devrait être chargée d'enquêter sur ce qui s'est passé avant, pendant et après le coup d'Etat, a-t-il expliqué.

M. Zelaya avait été renversé par la force le 28 juin, à l'aube d'une consultation populaire, considérée par M. Micheletti et la majorité du Congrès comme une violation de la Constitution, en vue de briguer un mandat supplémentaire.

Rentré clandestinement au Honduras le 21 septembre, le président déchu est réfugié depuis à l'ambassade du Brésil.

Jeudi, après plusieurs jours de calme dans les rues de Tegucigalpa, la capitale, la police a dispersé à coups de matraques et à grand renfort de gaz lacrymogènes plusieurs centaines de manifestants pro-Zelaya regroupés à proximité de l'hôtel du centre de la capitale où se déroulaient les pourparlers entre les deux camps rivaux. Plusieurs manifestants ont été légèrement blessés, ont constaté des journalistes de l'AFP.

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30 octobre 2009 5 30 /10 /octobre /2009 07:06

Esplanade des mosquées ; L’armée israélienne met le feu aux poudres



par K. Benyacoub





L’incursion hier de l’armée israélienne dans l’esplanade des mosquées à Jérusalem a provoqué une nouvelle fois un déchaînement de violence. Mais pas seulement. Plus d’une dizaine de blessés et une douzaine d’arrestations ont été opérés par l’armée israélienne dans la vielle ville de Jérusalem, parmi les jeunes émeutiers palestiniens, qui tentaient d’empêcher des groupes de juifs de s’introduire dans l’esplanade des mosquées.

Au bout d’une lutte acharnée entre les manifestants palestiniens et l’armée israélienne, ponctuée par des jets de gaz lacrymogène d’un côté et des pierres de l’autre, il a été décidé de fermer la mosquée Al Aqsa « jusqu’à nouvel ordre ». De fait, ce sont les musulmans qui se voient privés de leur lieu de culte à cause d’un énième provocation de « visiteurs » juifs.

Tôt dans la matinée d’hier, l’armée israélienne s’est emparée des lieux saints pour prétendument « défendre contre une éventuelle répression face à un appel des Palestiniens à la défense de la mosquée ». C’est du moins l’argument mis en avant par le chef de la police israélienne Michey Rosenfeld. Faux, rétorque un des porte-parole du mouvement islamique arabe israélien, Kamal Khatib. Selon lui, « La police israélienne affirme toujours que les Palestiniens jettent des pierres, comme prétextes à ses attaques, mais elle veut simplement justifier ses crimes ».

Les propos de ce Palestinien d’Israël, sont appuyés par les radios locales, à savoir que le dispositif de patrouille du site fut mis en place par la police, en réponse à la tension provoquée par la tenue d’une conférence à Jérusalem de l’organisation « Ertz Israël Shélanou » (La terre d’Israël est à nous), organisation d’extrême droite. Yéhuda Glick, l’un des dirigeants de ce mouvement a estimé que « Les juifs doivent se rendre sur le lieu saint afin que ce site devienne un lieu de paix et de sérénité et non de haine et de terrorisme contre le monde ». Le fait que le rassemblement de cette organisation a été autorisé par les autorités israéliennes prouve au moins que l’incursion a été préméditée dans la mesure où l’affrontement avec les Palestiniens était inévitable. Le monde musulman n’en reste pas moins distant face à cette provocation israélienne.

Pour autant le doyen des juges palestiniens Cheikh Tayssir Tamini a mis en garde, samedi, Israël contre la tentation de porter atteinte à la mosquée d’Al Aqsa, par les groupes juifs. Il a déclaré que « La mosquée est exposée à la plus grande conspiration fomentée par Israël dans le but d’exécuter un plan secret visant sa division ». De son côté, l’Organisation de la conférence islamique (OCI) a dénoncé les violations par Israël des monuments musulmans. Le secrétaire général de l’OCI Ekmeleddin Ihsanglu déclare que « ces fréquentes violations de la part des Israéliens sont très graves et pourraient avoir des résultats négatifs ».

26 octobre 2009

Publié par el Watan

 

Source

 

Al Qods : Israël poursuit la démolition des maisons palestiniennes



par Al Jazeera





Méthodiquement et en totale impunité, l’Etat sioniste poursuit sa politique de nettoyage ethnique en Palestine occupée - On appréciera ici la forte contribution de la marque Volvo à ces pratiques racistes et discriminatoires...

Méthodiquement et en totale impunité, l’état sioniste poursuit sa politique de nettoyage ethnique en Palestine occupée - On appréciera ici la forte contribution de la marque Volvo à ces pratiques racistes et discriminatoires...

Gidi Schmerling, un porte-parole de la municipalité de Jérusalem, a prétendu que les maisons dans les quartiers de Shuafat, Zur Baher, Silwan et Jabel Mukabar ont été abattues mardi parce qu’elles avaient été construites illégalement [mensonge éhonté et éculé, tout le monde sachant bien qu’il est quasi impossible à un Palestinien d’obtenir un permis des autorités d’occupation pour tous travaux de construction ou même de rénovation - N.d.T].

« Toutes les maisons ont été démolies en conformité avec une ordonnance du tribunal, a-t-il dit dans une déclaration à l’agence de presse AFP.

Les Palestiniens expliquent de leur côté que la municipalité pratique la discrimination à leur encontre, ce qui rend quasiment impossible pour eux d’obtenir des autorisations pour construire de nouvelles maisons ou même procéder à des extensions de celles existantes.

En conséquence, des milliers d’unités d’habitation ont été construites sans autorisation des forces d’occupation au cours des dernières décennies, Israël en détruisant des dizaines chaque année.

Interdiction de construire

Nir Barkat, le maire [israélien] de Jérusalem, avait promis de sévir contre les constructions déclarées « illégales » dans la ville occupée, y compris dans Jérusalem-Est dont le sort est l’une des questions les plus épineuses du conflit israélo-palestinien.

Mais les Nations Unies ont appelé mardi à un arrêt immédiat de toutes les expulsions forcées et des démolitions de maisons palestiniennes dans les territoires palestiniens saisis par Israël lors de la guerre de 1967.

« De telles actions sont contraires au droit international et ont à long terme de graves répercussions sur les familles et les communautés palestiniennes », a déclaré dans un communiqué le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

« L’ONU réitère son appel pour un arrêt immédiat et inconditionnel de ce type d’agissements et demande instamment à l’État d’Israël de protéger la population civile dans les TPO [Territoires Palestiniens Occupés] en ne procédant pas à de nouveaux déplacements et de nouvelles dépossessions. »

Au moins 600 Palestiniens ont été expulsés de leurs maisons par les opérations de démolitions depuis le début de l’année, selon l’OCHA, et plusieurs milliers d’autres courent le même risque.

Les États-Unis, qui cherche à relancer les pourparlers de paix, a qualifié les démolitions « d’inutiles » [difficile à interpréter... Peut-on supposer que pour l’administration Obama ces démolitions pourraient dans un autre contexte être qualifiées « d’utiles » ? - N.d.T].

Les expulsions forcées et les démolitions ont généré de fortes tensions dans la moitié orientale de la ville, que les Palestiniens considèrent comme la capitale d’un futur Etat indépendant.

La situation a provoqué un certain nombre de manifestations et les Palestiniens ont tenté de contester devant les tribunaux les actions de la municipalité.

« Acte irresponsable »

Une organisation israélienne de défense des droits de l’homme, Ir Amim, a déclaré que les démolitions étaient « un acte irresponsable qui pourrait aggraver la situation dans la ville et l’amener à un nouveau point d’ébullition ».

Les Palestiniens et les groupes de défense des droits de l’homme ont condamné la politique de démolition d’Israël, l’accusant d’utiliser ces pratiques pour transformer la situation démographique dans Jérusalem-Est.

« Les organismes internationaux et le Conseil de sécurité des Nations Unies devraient intervenir pour empêcher les autorités israéliennes de mener à bien ces actions criminelles », a déclaré Adnan al-Husseini, le gouverneur nommé par les Palestiniens pour Jérusalem.

Un rapport des Nations Unies publié en mai de cette année a montré que 1500 ordres de démolition émis par la municipalité de Jérusalem étaient en attente d’être appliqués pour des logements palestiniens qualifiés d’illégaux.

Le rapport dit aussi que si ces ordres sont appliqués, ce sont près de 9000 Palestiniens qui seraient du jour au lendemain sans maison et à la rue.

Il y a environ 200 000 Juifs vivant [illégalement] à Jérusalem-Est, et environ 250 000 Palestiniens.

28 octobre 2009 - Al Jazeera -

Traduction : Info-Palestine.net Source

 

RESISTANCE PALESTINIENNE VAINCRA !!!

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 20:32

(Blog Nouveau Népal)

Les maoïstes ont annoncé leurs programmes de protestation, prévus pour commencer le dimanche 1er novembre.
Voici un aperçu du programme :

1er novembre au soir : Déclaration officiel du mouvement et manifestation à la torche dans tout le pays.
2 novembre : Sit in et blocage de tous les Comités de Développement de Village et des municipalités dans tout le pays et toute la journée.
4-5 novembre : Sit in et blocage de tous les Buraux Administratifs de District pour toute la journée.
9 novembre : Déclaration des Républiques Autonomes.
10 novembre : Blocage de la vallée de Katmandou et de l'aéroport (ni d'atterissages ni de décolages ne seront autorisés).
12-13 novembre : Blocage du gouvernement par des millions de personnes.

Le gouvernement a déjà annoncé qu'il réprimerait le mouvement. Les maoïstes ont annoncés que si le mouvement devait faire face à la répression, ils répondraient à hauteur de la répression.

L'UML et le Congrès Népalais discutent déjà de stratégies pour contrer le mouvement des maoïstes.
Déjà, l'est du Népal est complètement paralysé par une grève appelée par les maoïstes suite au meurtre de deux militants maoïstes.

La YCL a également attaqué plusieurs dirigeants du Congrès Népalais ainsi que des ministres alors qu'ils se rendaient à un meeting.

Prachanda a déclaré que "ceux qui ont désigné le parti maoïste comme terroriste et ont mis à prix les têtes des dirigeants maoïstes conspirent à nouveau pour déclarer l'état d'urgence et remettre à prix les têtes des dirigeants maoïstes." "Ils se préparent à nouveau pour une repression massive et dissoudre l'assemblée constituante selon les diktats de leurs maitres étrangers." "Les dirigeants qui ont été rejetés par le peuple poussent le pays vers une autre guerre civile."

Selon le site TelegraphNepal.com, les rumeurs circulent qu'un coup d'état est prévu pour samedi, amenant à la tête du pays le président actuel (uniquement cérémoniel selon la constitution intérimaire et membre du Congrès Népalais) avec le soutien de l'armée. Ce site déclare même que si le président du Sri Lanka n'était pas en ce moment au Népal, l'état d'urgence aurait déjà été déclaré. Cependant, ce ne sont que des rumeurs et il faut se méfier de cette presse mais cela dénote la tension qui règne en ce moment au Népal.

La suite pour très bientôt...

ON SALIVE, ON SALIVE...
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Les articles des derniers mois :

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juillet 2014

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servirlepeuple.eklablog

DOSSIER PALESTINE (conflit de juillet 2014) :
Sionisme, islamisme et ennemi principal : quelques précisions
Post-scriptum important : le cas Feiglin
Le sionisme, "fils de France"
Au cas où il serait utile de le préciser...
Deux clarifications importantes
Flash info en direct : ils ont semé la hoggra, ils ont récolté l'Intifada !
Flash info - importance haute : la manifestation pro-palestinienne de demain à Paris est INTERDITE
Le problème avec la Palestine...
Grande manif contre les crimes sionistes à Paris (13/07)
Magnifique manifestation pour la Palestine à Tolosa, capitale d'Occitanie occupée
Petites considérations sur le sionisme et l'identification-"obsession" palestinienne
Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

juin 2014

POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

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  • KKE(m-l) (marxiste-léniniste 'maofriendly', partie en anglais, le reste en grec)
  • ANTARSYA (Coordination de la gauche anticapitaliste pour le renversement, avec des trotskystes, des 'maos' etc., en grec)
  • ANTARSYA - France (site en français)
  • Laïki Enotita ("Unité populaire") - France (en français et en grec, scission anti-capitulation de SYRIZA, pour s'informer)
    EKKE (Mouvement communiste révolutionnaire de Grèce, 'maoïsant' et membre d'ANTARSYA, présentation en anglais, le reste en grec)

Karayib (Antilles-Guyane) & Larényon (Réunion) okupé : 

Monde arabe / Résistance palestinienne :

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    Nouvelle Turquie (nouveau site)
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    PKK (Kurdistan "de Turquie", site en anglais)
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La Horde, portail d'information antifa

Rebellyon - rubrique "Facho"

Redskins Limoges

Droites extrêmes - blog Le Monde (site d'information bourgeois bien fourni, parfait pour le "watch")

Document : Ascenseur pour les fachos (série de 6 vidéos Youtube, Antifascisme.org, site social-démocrate)

 

Guerre pop' - Asie du Sud :

Inde Rouge (nouveau site "officiel" francophone)

Comité de Soutien à la Révolution en Inde

Comité de solidarité franco-népalais

Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple