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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 20:26

Honduras: le représentant américain a rencontré Zelaya et le camp adverse

TEGUCIGALPA — Le délégué du gouvernement américain pour l'Amérique latine, Thomas Shannon, a entamé mercredi des consultations au Honduras avec les deux camps rivaux de ce pays d'Amérique centrale, scindé en deux depuis un coup d'Etat le 28 juin.

M. Shannon a rencontré à l'ambassade des Etats-Unis à Tegucigalpa les délégations du gouvernement putschiste de Roberto Micheletti et du président déchu Manuel Zelaya. Il s'est ensuite entretenu avec celui-ci à l'ambassade du Brésil, refuge du président déchu depuis son retour clandestin au Honduras le 21 septembre.

M. Shannon, arrivé en fin de matinée à Tegucigalpa sur une décision de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, est chargé d'une nouvelle tentative de relance des négociations pour sortir le pays de sa crise politique née du coup d'Etat.

A l'approche de la présidentielle, prévue le 29 novembre et qu'ils ont appelé mercredi à ne pas rejeter d'avance, les Etats-Unis ont entrepris de jouer un plus grand rôle dans les négociations menées jusqu'ici par l'Organisation des Etats américains (OEA).

M. Zelaya est sorti conforté de son entretien avec M. Shannon: les émissaires américains "considèrent votre serviteur comme président des Honduriens", a-t-il déclaré à l'AFP.

Ils ont répété qu'ils "ne reconnaîtraient pas" la présidentielle du 29 novembre s'il n'était pas rétabli préalablement à la présidence dont il a été chassé dans le coup d'Etat, a-t-il ajouté.

Au même moment, le représentant américain auprès de l'OEA, Lewis Amselem, a toutefois appelé l'organisation continentale à ne pas rejeter le résultat de la présidentielle avant d'examiner les conditions dans lesquelles l'élection aura lieu.

La solution à la crise, a insisté M. Zelaya, passe par l'acceptation par M. Micheletti du "point 6" du plan dit de San Jose, proposé en juillet par le président costaricien Oscar Arias et qui prévoit le retour au pouvoir du président déchu, jusqu'à la fin de son mandat le 27 janvier 2010.

Les pourparlers entre les deux camps au Honduras avaient été suspendus vendredi, quand le camp Zelaya a rejeté la proposition du gouvernement putschiste de former un gouvernement de transition et dénoncé son refus persistant du retour au pouvoir du président déchu.

Pour Washington, il devient "urgent" de parvenir à un accord permettant d'organiser une élection "ouverte et transparente", avait déclaré le porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly, avant le départ de la délégation de M. Shannon au Honduras.

Peu après l'arrivée de la délégation américaine, le camp Micheletti a annoncé, comme un nouveau signe de sa détermination face à la pression internationale, qu'il citait le Brésil devant la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye pour avoir accueilli M. Zelaya dans son ambassade à Tegucigalpa.

 

Les autorités du Honduras ont engagé des poursuites contre le Brésil devant la Cour internationale de justice de La Haye. Elles espèrent contraindre Brasilia à refuser la présence dans son ambassade à Tegucigalpa du président déchu hondurien Manuel Zelaya.

M.Zelaya, renversé par un putsch le 28 juin et aussitôt expulsé à l'étranger, est retranché dans cette ambassade depuis son retour au Honduras fin septembre. Dans sa plainte devant la CIJ, le Honduras estime que Manuel Zelaya et ses partisans utilisent l'ambassade du Brésil comme plate-forme de propagande politique, "menaçant la paix et l'ordre public intérieur du Honduras".

Le Honduras demande à la CIJ de déclarer que le Brésil n'a pas le droit de permettre que son ambassade serve à promouvoir des "activités de toute évidence illégales" de la part de ressortissants honduriens. La Cour, estime le Honduras, doit ordonner au Brésil de cesser d'héberger le président déchu dans sa représentation diplomatique.

Dans cette action en justice, le Honduras dit se réserver le droit de réclamer des indemnisations pour tout dommage résultant d'actes du Brésil, de son ambassade à Tegucigalpa et des Honduriens qui y ont trouvé refuge.

Jeudi, le délégué américain pour l'Amérique latine, Thomas Shannon, a exhorté à Tegucigalpa les parties en conflit au Honduras à résoudre la crise politique, faute de quoi la "communauté interaméricaine" pourra "difficilement soutenir les élections".

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 18:12


Il y a quelques jours, a fait la une des médias bourgeois le début du procès du leader serbe de Bosnie Radovan Karadzic, et son refus de comparaître.

Radovan Karadzic, en fuite depuis 1997, a été arrêté en juillet 2008 à Belgrade où il vivait sous une fausse identité.

Contrairement à son acolyte Mladic, toujours en fuite, et à Milosevic, il ne se réclamait pas de la Yougoslavie titiste mais bien de la Yougoslavie monarchique des années 30 et des tchetnik, ces forces royalistes et d'extrême-droite qui luttèrent en partie contre l'occupation nazie, mais surtout contre les Partisans communistes et finirent par collaborer avec l'Allemagne.

Donc, il était contrairement aux deux autres un fasciste revendiqué, et pas seulement en actes...

Nous tenons à affirmer ce point de vue, qui nous aurait valu dans les années 90 d'être cloués au pilori comme suppôts de l'impérialisme US (cocasse quand nous sommes aujourd'hui, pour certains, des chauvins au service de l'impérialisme français...).

Beaucoup de militants d'extrême-gauche sont allés à l'époque, par "anti-impérialisme", jusqu'à soutenir les auteurs des pires crimes fascistes, et racistes, commis en Europe depuis la Seconde Guerre Mondiale.

Nous ne sommes pas des adeptes (trotskystes ou gauchistes) du ni-ni systématique. Mais notre anti-impérialisme n'est pas aveugle non plus. Nous évaluons dans chaque situation donnée, qui est l'ennemi principal et l'ennemi secondaire. Principal et secondaire de quel point de vue ? Du point de vue du peuple. Le camp du peuple est notre camp.

Par exemple, au Liban en 2006, à Gaza en décembre-janvier dernier, l'ennemi principal était clairement Israël, le fasci-sionisme, même si le Hezbollah et la Hamas ne sont pas des mouvements progressistes, démocratiques etc.

Là est la différence entre l'anti-impérialisme du peuple (qui défend les siens, par delà les frontières) et l'anti-impérialisme des petits-bourgeois, qui défend des "causes" abstraites, des "principes", pour "l'idéal".

Petits-bourgeois, pour ne pas dire plus... Car la bourgeoisie impérialiste française, par le biais de ses porte-voix politiques, était franchement très divisée au moment de l'intervention en Bosnie (1995) comme au Kosovo (1999). A gauche (Chevènement, les "républicains") comme à droite (Pasqua, De Villiers) sans parler bien sûr de Le Pen, les voix pro-serbes étaient nombreuses. Ce qui n'a choqué, ni perturbé, aucun de nos "anti-impérialistes"...

C'est en réalité la vieille lutte de lignes dans l'impérialisme français, que nous avons déjà évoqué, qui s'exprimait là.
En l'occurence, les atlantistes pro-US et les européistes étaient plutôt (mais pas systématiquement) anti-serbes, les nationalistes et les eurasistes (ainsi que les "occidentalo-souverainistes" comme De Villiers) plutôt pro-serbes.
A vrai dire, l'impérialisme français a même été assez unanimement... pro-serbe, jusqu'en 1993 au moins voire 1995.

Le nationalisme serbe, donc, était clairement réactionnaire, et même fasciste.

Il trouve sa source dans le "socialisme" titiste. Prétendument "démocratique", "anti-totalitaire" (il sera une marotte des trotskystes pendant un temps), le "socialisme autogestionnaire" aggravera en réalité les inégalités régionales, comme l'explique très bien l'albanais Enver Hoxha ici.

Dans les années 80, le revenu par habitant au Kosovo (ou en Bosnie profonde) était 3 fois inférieur à celui de la Croatie, sans parler de la Slovénie !

Cette situation, aggravée par la crise économique de cette décennie, ne pouvait qu'engendrer des nationalismes de riches (Croatie, Slovénie, Hongrois de Voïvodine) et des nationalismes de pauvres (Albanais, Musulmans bosniaques).

Entre les deux, les Serbes étaient dans une situation moyenne, de prééminence surtout politique, qui n'avait de sens bien sûr que dans le maintien de la Fédération.

Voyant leur position s'effondrer, d'abord avec la crise, ensuite avec la sécession des républiques, ils se sont accrochés, d'abord au maintien à tout prix de celle-ci, ensuite à une idéologie "grand-serbe" de maintien de tous les Serbes dans un même État... toutes les républiques comprenant des Serbes !

Cette idéologie mêlait nostalgie de la prédominance serbe dans la Fédération titiste et dans la Yougoslavie royale (1919-1941), et "héritage millénaire" reposant sur la religion orthodoxe. Elle a justifié les pires crimes*.

Bien sûr, les autres belligérants en ont commis aussi, et leurs idéologies étaient (en général) tout aussi  réactionnaires et tout aussi condamnables (oustachi Tudjman, islamo-fasciste Izetbegovic, grand-albanais de l'UCK ).
Il n'empêche que, l'impérialisme américain restant ce qu'il est et cherchant, comme toute superpuissance, la suprématie mondiale, on ne pouvait pas pour autant défendre le fascisme grand-serbe.

Dans le "meilleur" des cas, les deux adversaires se valaient : donc, "ni-ni", même si ce n'est pas notre habitude ; le peuple bosniaque (toutes "ethnies" confondues), le peuple albanais du Kosovo, le peuple serbe même (victime du délire nationaliste) avant tout !

Cela dit, nous sommes bien conscients que Karadzic est aujourd'hui jugé par un tribunal "international" de l'impérialisme, bien loin de la justice du peuple qu'il mérite, et sur lequel il n'y a aucune illusion à se faire.

Le tribunal n'est que la consécration de la domination partagée US-UE sur les Balkans (dont l'intégration progressive dans l'UE et l'OTAN est la conséquence), au détriment de la bourgeoisie et de la classe moyenne serbe (orpheline de son "petit empire") et de son protecteur (discret), la Russie héritière du social-impérialisme.

Pas d'illusion non plus sur la teneur des débats, qui éviterons soigneusement d'évoquer les soutiens plus ou moins affirmés du nationalisme grand-serbe, Russie (qui ne l'a jamais caché de toute façon...) mais aussi France voire Grande-Bretagne (au début de la guerre).
Ainsi que ceux (Allemagne, États-Unis) qui ont également poussé à la guerre, en soutenant les nationalismes adverses (croate, bosniaque, albanais)...

mladic karadzic serbie genocide080721 432

[* Longtemps évalué à 200 voire 250.000 victimes, le bilan de la guerre de Bosnie est aujourd'hui estimé, plus raisonnablement, autour de 100.000 morts. Parmi eux, environ 64.000 Musulmans (34.000 civils). Cela montre bien, si des crimes ont été commis de tous les côtés, que les Musulmans bosniaques ont été les principales cibles de cette guerre génocidaire. Non seulement de la part des Serbes mais également des Croates : l'alliance croato-musulmane n'est scellée, sous la tutelle américiaine, qu'en mars 1994. Jusque-là, les 3 parties s'affrontaient mais les nationalistes serbes et croates avaient un plan officieux de dépeçage de la Bosnie, dernier vestige de la Yougoslavie multi-ethnique. En 1993, siège de Sarajevo mis à part, les affrontements croato-musulmans seront les plus meurtriers du conflit...]

 

 

 

 

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 15:43


Il y a deux semaines, une révolte populaire a secoué un quartier populaire d'Alger, faisant - exceptionnellement - un entrefilet dans les médias audiovisuels et papier français, et la une des médias algériens : le quartier en question étant situé à moins de 3 km des centres de pouvoir...

Pourtant, il suffit de consulter un simple site algérien d'opposition pour constater que les émeutes dans ce pays sont quasiment hebdomadaires... En fait, en 2008, jusqu'à 2 ou 3 "incidents de masses" (pour reprendre le terme chinois) par jour !!!

Pour comprendre cela, il faut comprendre la nature de l'Etat algérien, qui est (en langage courant) néo-coloniale, en langage marxiste-léniniste-maoïste semi-féodale semi-coloniale.

Comme tous les pays d'Afrique (et d'Asie, et d'Amérique latine), l'Algérie n'a qu'une indépendance factice, gérée par une élite locale mais s'inscrivant pleinement dans la domination impérialiste mondiale, pour le coup principalement française (et européenne).

Mais ceci, dans le cas de l'Algérie, malgré une longue et dure guerre de libération.

Que la bourgeoisie nationale ait dominé et dirigé la lutte de libération n'est pas critiquable en soi, dans un contexte où l'aspect principal est la libération nationale, c'est une question secondaire. Il est cependant clair que ce caractère bourgeois-national, et certaines pratiques injustifiables (même si plus isolés que ne nous le fait croire la propagande colonialiste) de terreur contre la population civile, ont gêné malgré les crimes de l'armée française la mobilisation de masse : jusqu'à la fin de la guerre il restait une forte population pro-française ou - surtout - neutre, les désertions de l'armée de libération étaient nombreuses etc...

Mais surtout, la guerre de libération algérienne a souffert d'un retard sur la stratégie militaire. Elle pensait avoir facilement raison d'un ennemi à terre, la France d'après Dien Bien Phu. Mais l'armée française avait appris de l'Indochine, et développé des stratégies de guerre contre-révolutionnaire qui feront école dans le monde entier, du Vietnam à l'Amérique latine.
Face à cela l'armée de libération algérienne n'avait ni le nombre, ni la solidité d'organisation ni la cohésion de l'Armée Populaire vietnamienne. L'ALN était un sigle de pure forme, en réalité, sur un modèle plus proche de la résistance afghane (contre l'URSS et aujourd'hui) des chefs de guerre locaux tenaient chacun "leur" maquis. L'ALN organisée sur le modèle d'une armée était stationnée en Tunisie et au Maroc, et des barrières électrifiées de plusieurs centaines de km leur interdisaient toute introduction massive d'unités de combat.

Par la suite, les révolutionnaires du monde apprendront de ces stratégies contre-révolutionnaires, pour les contourner.

Mais en attendant, l'indépendance de l'Algérie a été obtenue sur une défaite militaire, donc dans un rapport de force défavorable. Elle a été accordée sur des traités inégaux.

À l'origine la France voulait garder le Sahara, où avaient été découverts les premiers gisements de pétrole et de gaz. Finalement cette option sera abandonnée, pour des raisons pratiques et pour ne pas retarder les négociations alors que le mécontentement grandissait en France, à gauche contre la guerre et les "trouffions" tués tous les jours, à droite contre "l'abandon des départements"...
Mais la France a gardé le contrôle de fait de ce territoire et - surtout - des forages d'hydrocarbures, qui sont la raison profonde de la mainmise française.
De même la France a conservé jusqu'à la fin des années 60 des bases militaires, et des facilités depuis.

Il n'en fallait pas plus à la bourgeoisie nationale, qui a dirigé la guerre d'indépendance, pour se muer en nouvelle oligarchie au service de l'impérialisme.

Lors de l'indépendance, la présidence est attribuée (après une lutte de factions) à Ahmed Ben Bella. Celui-ci, influencé par la Yougoslavie de Tito et l'Egypte de Nasser, met en place un "socialisme autogestionnaire arabe". En réalité, un capitalisme bureaucratique avec des "conseils ouvriers" comme faire-valoir, un peu comme nos comités d'entreprise.
Il n'empêche que les trotskystes "pablistes" (ancêtres du NPA) en feront leur marotte, comme de la Yougoslavie 10 ans plus tôt. Des centaines de "pieds-rouges" iront conseiller le gouvernement Ben Bella.
Intéressant quand on regarde les faillites étrangement parallèles de ces deux "modèles"...

L'Algérie de cette période a tout de même joué un rôle ponctuellement progressiste à cette période, en accueillant notamment le Séminaire économique afro-asiatique d'Alger (février 1965) où le Che prononcera son fameux discours renvoyant dos à dos les USA et l'URSS.

Tout cela prend fin en juin 1965 avec le coup d'Etat du colonel Boumediene, qui marque la "reprise en main". La grande Conférence afro-asiatique ("nouveau Bandung") prévue quelques jours plus tard est annulée et dans les coulisses du coup de force se profile l'ombre du jeune ministre des Affaires étrangères, un certain... Abdelaziz Bouteflika, déjà lui ! Malgré la poudre aux yeux du "tiers-mondisme", du "non-alignement" et des nationalisations, l'économie algérienne restera aux mains de l'impérialisme français (avec quelques facilités également à l'URSS), comme tant de pays soi-disant "progressistes arabes" tels que la Tunisie, l'Irak...

À la mort de Boumediene lui succèdera Chadli Benjedid, puis, dans la terrible guerre civile des années 90, Boudiaf (assassiné), Kafi, Zeroual et enfin Bouteflika, indéboulonnable depuis 1999. Mais le fond est resté le même.

La France exploite le gaz du Sahara (avec des ingénieurs et des cadres français) et, après avoir pillé plus de 20 ans la main d'oeuvre algérienne pour les besoins de l'industrie hexagonale, commence à y délocaliser des productions, ce qui était impossible dans les années 90 en raison de l'instabilité.

Et le pouvoir "indépendant" ? Il garde la chiourme, et s'en met allègrement plein les poches au passage... Les garden parties du luxueux Club des Pins, à Alger, avec généraux, dignitaires du régime et nouveaux riches du - jeune - secteur privé, sont de notoriété publique.

Le chômage est, officiellement, de 13%, en réalité 2 ou 3 fois plus, le pouvoir d'achat misérable. Et l'Etat (ou plutôt la clique qui se pare de cette appelation, en Algérie on parle de "pouvoir") est tout-puissant : la moindre démarche demande de payer un passe-droit, et quand un "projet" immobilier décide qu'il faut dégager, il faut dégager... C'est ce qui passé il y a 2 semaines et a provoqué la révolte. Car la moindre étincelle "met le feu à la plaine"...

L'alternative ? Après les violentes émeutes de 1988, qui ont fait 500 morts et dont le déclenchement reste trouble (des factions du pouvoir les auraient provoquées, en stockant la farine de blé pour faire exploser les prix), il y a eu le raz de marée islamiste. En 1992, ils remportent les élections législatives et l'Algérie s'apprête à devenir une république islamique. L'armée l'empêchera.

Par la suite les islamistes montreront leur visage réactionnaire : divisions, massacres des civils, attentats aveugles.
Il semble aussi qu'ils aient eu, du moins jusqu'en 1994, le soutien discret des Etats-Unis, dans leur stratégie de "virer la France d'Afrique", avant que les Américains n'arrêtent de jouer avec le feu islamiste.

Qui a commis tel ou tel massacre pendant cette décennie, on ne le sait toujours pas, en tout cas on dénombre 60 à 150.000 morts dans cette "guerre sale".

Le berbérisme, bien que 90% des algériens aient du sang berbère, prône une pureté ethnique qui n'augure rien de bon, et en tout cas ne mobilise que sur une base très régionale (Kabylie et kabyles d'Alger).

Les communistes sont inexistants, les progressistes faibles et divisés. Il y a un "parti frère" de notre POI ex-PT lambertiste : l'Algérie est parfois appelée "l'autre pays du trotskysme"...

Mais avec ou sans parti, la révolte du peuple monte et monte encore, surtout que la chute des cours des hydrocarbures a fermé les robinets des programmes sociaux.

Ce qui est sûr, c'est qu'une révolution quelle qu'elle soit, ou même une simple paralysie de l'Algérie provoquerait un grave crise économique en France : 16% de notre gaz naturel (c'est beaucoup) et 6% de notre pétrole (c'est moins mais pas mal) proviennent de ce pays.

Avec la crise économique actuelle, la situation révolutionnaire en France pourrait donc naître de l'autre côté de la Méditerranée, dans les "anciens départements"... Cela illustre parfaitement notre conviction, que le capitalisme impérialiste périra par la périphérie, les "provinces de l'Empire".

Bien sûr, cela n'arrivera pas tout seul, nous devons non seulement travailler à créer les conditions révolutionnaires subjectives (conscience révolutionnaire et organisation) dans notre pays, mais également soutenir et aider de tout notre possible les luttes de d'Algérie et du Sud en général.

C'est tout le sens de notre combat anti-impérialiste, combat central de notre époque.

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 21:04

Nicolas Jacquard | 28.10.2009, 07h00

Le face-à-face a été tendu mais n’a pas dégénéré. Mardi après-midi, près de 500 personnes ont défilé depuis le quartier de la Gabelle jusqu’au commissariat de Fréjus (). Une en hommage à Mohammed, 21 ans, décédé dimanche soir après avoir percuté un arbre alors qu’il circulait sur une moto de cross de 200 cm3, en marge d’un contrôle de police.

Selon les autorités judiciaires, et alors que l’enquête a été confiée à l’IGPN, la police des polices, c’est la thèse accidentelle qui prévaut.

Une version contestée par les proches de Mohamed el-Mathari. « Je ne dis pas que c’est la police qui l’a tué, prévient Aziz, son frère. Mais on a le sentiment que les policiers se couvrent entre eux.
» Pour preuve, selon lui : « Le véhicule de police impliqué dans l’accident a tout de suite été déplacé. » Selon la famille, plusieurs témoins du drame ont été auditionnés, sans que leur déposition ne filtre. Contacté, le procureur de la République de Draguignan (Var) n’a pas souhaité s’exprimer.

Passionné de moto, le jeune homme revenait d’un terrain de cross sur les hauteurs de la ville lorsque s’est produite la chute fatale. Le 1er septembre, Mohamed avait signé un CDI dans une entreprise voisine, Deschamps père et fils, spécialisée dans la transformation de matière plastique. Sur place, hier matin, tout le monde pleurait un ami et un employé modèle. « Je suis sidéré », soupire Marcel Piasco, 57 ans, responsable de la maintenance. Les larmes aux yeux, il explique avoir été le tuteur de Mohamed depuis trois ans, jusqu’à ce que le jeune homme obtienne en juin son BTS et intègre la société. « Des jeunes, j’en vois défiler des dizaines chaque année, résume Philippe Amico, le directeur de l’usine. Mais jamais des comme lui. Il était respectueux. Il savait d’où il venait et où il allait. Il voulait s’en sortir. »

« Il a dû paniquer »

Dans l’entreprise Deschamps, tout le monde lui prévoyait un brillant avenir. « Il était extraordinaire, tient à souligner Pierre Mandier, le président de cette PME, très ému lui aussi. On avait décelé chez lui un gros potentiel intellectuel. » Alors, tout le monde s’interroge sur ce qui a pu se passer dimanche soir. « Il a dû paniquer, avance Marcel Piasco. Je ne sais pas ce qui lui est passé par la . Une fois franchi le premier contrôle, il a dû s’embarquer dans un truc qu’il ne maîtrisait plus. »

Considéré comme « très sérieux » par tous ses collègues, Mohamed est décrit comme « un timide ». « Je sais qu’il aurait condamné les violences qui se déroulent en ce moment, souligne Marcel Piasco. Surtout, ce que je ne veux pas, c’est qu’on l’assimile à ces casseurs. Mohamed n’était surtout pas un voyou. »

Le Parisien



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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 17:55

NEW YORK - L'Assemblée générale de l'ONU a de nouveau exhorté mercredi les Etats-Unis à lever l'embargo économique qu'ils imposent à Cuba depuis 47 ans et qui est resté en vigueur après l'arrivée au pouvoir du président Barack Obama.

L'organe plénier des Nations unies, où siègent les 192 Etats membres, a adopté à la quasi-unanimité une résolution en ce sens, pour la 18e fois depuis 1992, à l'issue d'un débat devenu rituel.

Le vote a été acquis par 187 voix contre 3, avec deux abstentions.

Les trois voix contre sont celles des Etats-Unis, d'Israël et de Palau. Les îles Marshall et la Micronésie se sont abstenues.

L'embargo économique contre Cuba a été imposé par les Etats-Unis en 1962, après l'échec de l'invasion de l'île pour tenter de renverser le régime de Fidel Castro --l'épisode de la baie des Cochons. Il a ensuite été renforcé plusieurs fois, notamment par la loi Helms-Burton de 1996 et des restrictions aux voyages des citoyens américains à Cuba.

Depuis son arrivée à la Maison Blanche il y a neuf mois, M. Obama a engagé une politique de dégel en direction de Cuba. Il a mis fin aux restrictions aux voyages des Américano-Cubains sur l'île ainsi qu'à leurs envois d'argent à leur famille restée sur place.

Mais il a déclaré attendre des gestes de la part des autorités cubaines sur les droits de l'homme avant d'aller plus loin.

 

Une tentative de "rapprochement" du gouvernement social-démocrate espagnol se heurte à la droite espagnole, à l'opposition cubaine et... au gouvernement :


Personne ne veut de la main tendue de Madrid

Le gouvernement espagnol, qui prendra la présidence de l’Union européenne le 1er janvier prochain, est bien décidé à profiter de l'occasion pour amener les Vingt-Sept à se ranger derrière la politique espagnole de rapprochement avec le régime castriste. Mais la tâche n’est pas si facile, comme en témoignent les remous suscités par la visite du chef de la diplomatie espagnole, Miguel Angel Moratinos, à La Havane les 17 et 18 octobre dernier.

D’un côté, 37 prisonniers politiques cubains se sont fendus d’une lettre dans laquelle, tout en remerciant le ministre d'avoir œuvré à la libération de Nelson Aguiar, incarcéré depuis 2003 et très malade, et à l’autorisation de sortie du territoire octroyée à deux opposants, ils critiquent le fait que le ministre ait refusé de rencontrer des représentants de l'opposition et la complaisance du gouvernement espagnol envers le régime, écrit le correspondant d'El País à La Havane.

De l’autre, le gouvernement cubain, par la voix de son ambassadeur à Madrid, a fait savoir que "Cuba [n’avait] pas besoin d’intermédiaire" dans ses relations avec les Etats-Unis. Lors de sa visite à La Havane, Miguel Angel Moratinos était porteur d'un message de Barack Obama au régime cubain : "Si vous ne faites pas un pas, je n'en ferai pas non plus", rapporte également El País.

De plus, de retour à Madrid, le ministre socialiste s’est fait prendre à partie par la droite espagnole, qui l’accuse de ne pas respecter la "position commune de l’UE" qui conditionne toute coopération au changement démocratique et au respect des droits de l’homme.


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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 12:05

 

KONFÉRANS ENTEWNASYONAL LAPWENT 20-21 OKTOB 2009 DÉCLARATION SOLENNELLE

Considérant que la situation économique et sociale actuelle existant en Guyane, Martinique et Guadeloupe résulte de la pérennisation du modèle de l’économie de plantation,

Considérant que cette économie s’appuie sur des rentes de situation de monopoles, des abus de positions dominantes qui génèrent des injustices,

Considérant que ces injustices touchent aussi bien les travailleurs, que les acteurs économiques endogènes,

Considérant que ce sont autant d’obstacles au développement économique endogène et à l’épanouissement social,

Les organisations de masse et les organisations anticolonialsites et anti-capitalistes de Guyane, Martinique et Guadeloupe, respectivement le Front pour l’avenir de la Guyane (FPAG), Kolektif 5 Févriyé (K5F) et Liyannaj Kont Pwofitasyon, réunies les 20 et 21 octobre 2009 en Conférence Internationale, an Bik a Mityalité, Lapwent Gwadloup, déclarent :

Yonn : les travailleurs et les peuples des dernières colonies de la France dans la Caraïbe ont eu raison de s’organiser en collectif, de liyanné les expériences respectives des organisations qui les composent et de se constituer en nouvelles forces à dimension populaire et de masse, diverses tant du fait de leurs pratiques que de leurs orientations stratégiques.

Dé : Ces nouvelles organisations représentent dans la période historique actuelle de vrais espoirs pour les travailleurs et les peuples, de vrais outils pour avancer vers plus de liberté, plus de démocratie et de justice dans ces sociétés.

Twa : La lutte pour la défense des intérêts des travailleurs, plus largement du peuple, et singulièrement de la jeunesse, le combat contre toutes les Pwofitasyon mené dans ces pays relèvent d’un processus de maturation enclenché depuis l’époque esclavagiste et s’inspirent des grandes luttes sociales menées jusqu’à ce jour.

Kat : Ces combats s’inscrivent également dans un contexte international marqué par les luttes de la classe ouvrière et des peuples contre le capitalisme et ses dégâts de tous ordres sur la planète.

Ola nou yé jodi jou

Nous avons négocié et contracté avec l’Etat français et le patronat des accords d’une portée politique et stratégique fondamentale. Pour la première fois dans l’histoire de nos pays, ce sont les travailleurs et les peuples en mouvement dans la rue qui ont imposé la satisfaction de certaines de leurs revendications.

De la Loi PONS à la LODEOM, aucun des schémas dits de développement, élaborés et débattus avec les élus, n’a permis un quelconque développement, ni la diminution du chômage. Pire, ils ont consacré le mépris, l’exclusion et la négation des peuples de nos pays.

A l’évidence, les mouvements FPAG, K5F et LKP ont établi un nouvel équilibre entre la puissance coloniale, sa représentation locale et les travailleurs et le peuple en mouvement, an konsyans é an balan. La persistance des mouvements en terme de durée, la pertinence de leurs initiatives et l’adhésion populaire dont ils bénéficient, sont significatifs d’un mouvement profond, de nature révolutionnaire et dont l’objectif est d’éradiquer la Pwofitasyon.

Fortes de ce parcours, les organisations de masse soussignées, se sont réunies les 20 et 21 octobre 2009, en Guadeloupe, pour échanger et valider leurs expériences respectives, donner de la dimension à leurs pratiques, organiser la solidarité, notamment contre la répression, assurer la victoire des travailleurs de Guyane, de Martinique et de Guadeloupe et satisfaire leurs plate-formes de revendications.

Les organisations soussignées :

* refusent d’ores et déjà que les conclusions des Etats-Généraux du gouvernement français soient la réponse aux revendications et aspirations des travailleurs et des peuples en mouvement, * exigent le respect des accords et la poursuite des négociations, * entérinent ce jour l’installation à Pointe à Pitre du Collectif International de Défense créé le 9 aout 2009 à Corte (Corse), * appellent à la tenue d’une nouvelle conférence au mois de février 2010 en Martinique.

Les organisations soussignées appellent les travailleurs et les peuples :

* à populariser leurs idées, à expliquer leur démarche dans les bourgs, les quartiers, les sections, les entreprises et les familles, * à se mobiliser pour les luttes en cours et pour le respect des accords concernant l’augmentation des salaires, la baisse des prix du carburant et des produits de première nécessité, le plan d’urgence pour l’emploi et la formation des jeunes, * à renforcer la mobilisation pour l’augmentation des minima sociaux, le relèvement des pensions de retraite et l’arrêt de la criminalisation de l’action syndicale, * à continuer la lutte pour éradiquer la Pwofitasyon, abolir les privilèges et instaurer de nouveaux rapports économiques et sociaux.

Que les travailleurs de Guyane, de Martinique et de Guadeloupe nourrissent leur éveil et s’organisent pour le triomphe final de leurs luttes pour la liberté et l’émancipation.

Front pour l’avenir de la Guyane : Albert DARNAL

Kolektif 5 Févriyé : Philippe PIERRE-CHARLES

Liyannaj Kont Pwofitasyion : Elie DOMOTA

Lapwent, le 21 octobre 2009

 

  Drapeaux-Gwada-madinina-guyane

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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 11:42

Le Figaro

Fréjus/violences: 6 mois de prison ferme
AFP
28/10/2009 | Mise à jour : 11:56 

Un habitant de Fréjus (Var), reconnu coupable d'avoir caillassé des policiers lundi soir à Saint-Raphaël, a été condamné à six mois de prison ferme en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Draguignan, a-t-on appris ce matin de source judiciaire.

Lundi vers 23H00, un groupe d'une vingtaine de personnes avait caillassé la patrouille de la BAC au lendemain du décès à Fréjus d'un motard ayant heurté un arbre pour se soustraire à un contrôle de police, selon le parquet. Un policier avait été blessé au nez par ces jets de pierre, entraînant deux jours d'interruption temporaire de travail (ITT), et deux jeunes, dont l'habitant de Fréjus, avaient été interpellés. L'un, mineur de 16 ans, déféré devant le juge des enfants, a été placé hier en liberté surveillée.

En plus de sa condamnation à six mois de prison ferme, l'habitant de Fréjus, âgé de 24 ans, a été condamné à 1.500 euros d'amende. Il a été laissé en liberté et devra se soumettre aux conditions du juge d'application des peines.

Des incidents violents ont eu lieu dimanche et lundi soir dans la cité de La Gabelle où demeurait la victime de l'accident, Mohamed El Mathari.


ON EMPRISONNE PAS LA REVOLTE DU PEUPLE !!!
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 11:03

Les relations entre les deux pays sont gelées depuis juillet, suite à l'annonce de 7 bases américaines supplémentaires en Colombie (clé de voute de la domination US en Amérique latine).

Récemment la mort de 10 personnes (dont 8 colombiens) à la frontière vénézuélienne, imputée à des paramilitaires fascistes, a fait monter la tension encore d'un cran :

Venezuela / Colombie : vives tensions entre les frères ennemis
NOUVELOBS.COM | 27.10.2009 | 10:52

Caracas a accusé Bogota d'espionnage et de préparer un "grand complot destiné à déstabiliser" le gouvernement d'Hugo Chavez. Ce dernier s'emporte face au gouvernement colombien qui "suit les instructions de l'empire yankee".

Les présidents colombien Alvaro Uribe et vénézuelien Hugo Chavez (Sipa)

Les présidents colombien Alvaro Uribe et vénézuelien Hugo Chavez (Sipa)

Les relations se tendent un peu plus entre les frères ennemis Venezuela et Colombie. Lundi 26 octobre, Caracas a accusé Bogota d'espionnage en dénonçant la "présence réitérée" d'agents des services secrets colombiens (DAS) au Venezuela, dont l'objectif est de "déstabiliser" le gouvernement du président Hugo Chavez.
Selon Caracas, ces agents de la DAS ont été "repérés en train de se livrer à des travaux d'espionnage". Sans plus de détails, le gouvernement vénézuélien affirme que ses services ont saisi des documents faisant référence à un "grand complot destiné à déstabiliser le Venezuela".

Une enquête pour meurtres aggrave les relations

Par ailleurs, dans le cadre de l'enquête sur la mort sur le meurtre de dix personnes -huit Colombiens, un Vénézuélien et un Péruvien- dont les corps ont été retrouvés à la frontière entre les deux pays samedi, la Colombie a offert son aide.
Ces meurtres ont aggravé les relations déjà tendues entre le Venezuela et la Colombie. En effet, Caracas accuse une des factions paramilitaires colombiennes d'avoir enlevés les dix hommes le 11 octobre puis de les avoir tués. Le président colombien Alvaro Uribe a attribué dimanche les assassinats au "terrorisme international", sans plus de précisions.
Lundi, le gouvernement vénézuélien a refusé l'accès à son territoire à un avion officiel colombien qui venait chercher les corps des huit Colombiens tués. "C'est un fait extrêmement grave", a estimé une source au ministère colombien des Affaires étrangères.
L'ambassade du Venezuela à Bogota a toutefois expliqué que le transfert des corps était déjà en cours par voie terrestre lorsque l'avion s'est présenté, d'où le refus.

La Colombie "suit les instructions de l'empire yankee"

Dimanche, le président vénézuélien, Hugo Chavez, avait traité de "retardé mental" le ministre colombien de la défense, Gabriel Silva, qui avait exprimé sa préoccupation sur le trafic de drogue "presque libre" qui transiterait par le Venezuela vers l'Amérique centrale. "Il suit les instructions de l'empire. En Colombie ce n'est pas le gouvernement colombien qui commande, c'est l'empire yankee qui commande", a-t-il ajouté, allusion directe aux Etats-Unis.
Fin juillet, le Venezuela a gelé ses relations avec la Colombie.

(Nouvelobs.com avec AP et AFP)

Le Venezuela annonce l'arrestation de deux agents colombiens :

Le Venezuela a arrêté deux "espions"

(JDD)

Le président vénézuélien, Hugo Chavez, a annoncé mardi que deux agents des services de sécurité colombiens avaient été arrêtés alors qu'ils se livraient à l'espionnage au Venezuela. Les deux hommes, membres du Département administratif de sécurité (DAS) colombien, ont été capturés alors qu'ils tentaient de corrompre des responsables vénézuéliens pour leur soutirer des informations sur du matériel militaire, a assuré Chavez.

 

La Colombie dément :

 

Le gouvernement vénézuélien a annoncé mardi l'arrestation sur son territoire d'agents des services de renseignement colombiens (DAS), accusés d'espionnage, dont la présence au Venezuela a été démentie par Bogota.

Ces agents "ont été capturés alors qu'ils étaient en train d'effectuer des opérations d'espionnage", a affirmé le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères du Venezuela, Francisco Arias Cardenas, lors d'une conférence de presse.

Dans un communiqué, le DAS a indiqué qu'elle "n'a pas pas donné d'instructions pour que des fonctionnaires se rendent sur le territoire vénézuélien" et affirmé que ses employés "ont l'interdiction expresse de se rendre" dans ce pays, "pour quelque raison que ce soit".

Lundi, le gouvernement vénézuélien avait déjà envoyé une lettre de protestation à Bogota pour dénoncer la "présence réitérée" sur son sol d'agents du DAS préparant selon lui un "grand complot destiné à déstabiliser le Venezuela".

Cette affaire survient en pleine polémique entre Caracas et Bogota au sujet de la mort de huit Colombiens en fin de semaine dernière au Venezuela, près de la frontière entre les deux pays.

Le vice-président vénézuélien, Ramon Carrizalez, a déclaré lundi qu'il soupçonnait les victimes de "faire partie de ces plans d'infiltration du gouvernement colombien appuyés par des groupes internes".

"Il peut s'agir d'une histoire de mafia, de milices, de guérilla", a estimé pour sa part le ministre colombien des Affaires étrangères, Jaime Bermudez.

Samedi, le Venezuela avait envoyé une lettre de protestation en réaction à des déclarations du ministre colombien de la Défense, Gabriel Silva, qui avait critiqué les libertés dont bénéficieraient, selon lui, les trafiquants de drogue dans l'espace aérien vénézuélien.

Ces accusations lui ont valu d'être traité d'"attardé mental" dimanche par le président vénézuélien Hugo Chavez.

M. Chavez, chef de file de la gauche radicale latino-américaine, entretient des relations tumultueuses avec le président colombien Alvaro Uribe, principal allié de Washington dans la région.

Le président vénézuélien a décidé de geler ses relations avec Bogota, après l'annonce en juillet d'un nouvel accord militaire américano-colombien permettant à l'armée américaine d'utiliser sept bases militaires en Colombie pour lutter contre le trafic de drogue et les guérillas d'extrême-gauche. (Le Monde)

 

Bien sûr le tout s'accompagne d'une intense campagne de propagande dans les médias impérialistes :

 

Le despote rouge Chavez interdit aux vénézuéliens de chanter sous la douche (en fait il s'agit d'une simple incitation à économiser l'énérgie en temps de crise)

 

 Il "s'augmente" de 638%. (désinformation totale, voir les commentaires)



Il n'est plus "si populaire". (Sur ce dernier point, il est clair qu'avec la crise et l'explosion de la "bulle (spéculative) hydrocarbures", le "socialisme pétrolier" a pris un coup dans l'aile... Le "socialisme pétrolier" représente l'aile droite du réformisme bolivarien : ne pas toucher au capitalisme mais financer des programmes sociaux avec la manne du pétrole).

Il est clair que l'impérialisme US, avec la demi-complicité des européens (qui ont trouvé un temps leur compte dans le recul des Etats-Unis sur le continent), prépare depuis des années, depuis la Colombie, la déstabilisation voire l'invasion du Venezuela.

LA POSITION ANTI-IMPERIALISTE, MARXISTE, EST CLAIRE : DEFENSE INCONDITIONNELLE DU "BOLIVARISME" REFORMISTE BOURGEOIS CONTRE (ET SEULEMENT CONTRE) LA REACTION FASCISTE/ IMPERIALISTE !!!
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 06:53

Suite à la soi-disante "salle comble" de Dieudonné au Transbordeur à Lyon, certains se sont permis (sur le désormais célèbrement minable Forum "antifasciste") de cracher sur les militants lyonnais :

"Selon la presse, Dieudonné fait salle comble à Lyon

Messagede blackflag le 25 Oct 2009, 11:11

http://www.leprogres.fr/fr/region/le-rh ... rdeur.html

Il y aurait eu 900 personnes et pas un seul opposant...

Sur le même sujet Bakcich publie un petit papier sur ses électeurs en banlieue http://www.bakchich.info/Les-voix-de-Di ... 08854.html


Re: Selon la presse, Dieudonné fait salle comble à Lyon

Messagede alfred le 25 Oct 2009, 11:40

Souvenir souvenir, c'était en mai 2008...

Giovani a écrit :
Tout ce que vous devez savoir sur Lyon, c'est que ce sont les antifas qui tiennent la rue. Et c'est tout.

Antifa09 a écrit : Excuse moi, mais tu ne connais pas la situation actuelle à Lyon. Nous tenons la rue et c'est une réalité.

AFA - Lyon a écrit : lâchez vos claviers, retourner dans la réalité."

Peut-être les militants antifascistes et anticapitalistes de Lyon avaient-ils mieux à faire ? Un militant de quartier, contacté par nous, nous donne son opinion :

"Franchement, je me serais attendu à plus de monde... Lyon est la ville du Mouvement beur, c'est de la que c'est parti en 81. C'est aussi un bastion islamiste, la ville de Khaled Kelkal, les Ramadan de Genève qui viennent souvent...
Il y a du terreau pour ce genre de démagogie.

Le Transbo peut accueillir jusqu'à 2000 personnes, c'est là que des artistes très connus se produisent à Lyon, et la salle est trop petite pour une ville de cette taille, c'est vite complet.

Alors 900 personne, c'est très, très loin d'être "salle comble". Dieudonné devait avoir une larme à l'oeil devant des rangs aussi clairsemés.

A l'époque des "Utopistes", il y aurait clairement fallu une salle plus grande, et même à l'époque du sketch chez Fogiel, quand les sionistes et tout le sérail médiatique se sont déchaînés contre lui, il aurait facilement fait 2, 3 fois plus de monde...

Donc on est loin du phénomène qu'on décrit dans les milieux populaires, et la plupart des militants et des jeunes ont clairement rompu avec lui.

Il y a peut-être un vieux fond d'antisémitisme culturel chez les musulmans, on le constate au quotidien.
Mais le négationnisme, la Shoah, les accointances d'extrême-droite, ça ne passe pas. A un moment donné, la "solidarité des persécutés" est plus forte, vis à vis des victimes du nazisme, que les réactions qu'on peut avoir devant les crimes d'Israël.

Et d'ailleurs, quand on regarde la photo du Progrès (ici)... Vous voyez beaucoup de reubeus et de renois vous ?"

Donc oui, avec l'extrême-droite qui galope (en particulier les Identitaires de rebeyne.com) et la répression policière-préfecture-mairie sur les classes populaires... Il y avait peut-être mieux à faire.

Propos recueillis par Servir Le Peuple

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27 octobre 2009 2 27 /10 /octobre /2009 22:50

Mondialisation.ca

Le Pérou copie la Colombie

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Présentation

  • : Servir Le Peuple : le blog des Nouveaux Partisans
  • : Retrouvez SLP sur son nouveau site http://servirlepeupleservirlepeuple.eklablog.com/ Servir Le Peuple est un média COMMUNISTE RÉVOLUTIONNAIRE, marxiste-léniniste-maoïste, visant par la RÉFLEXION, l'INFORMATION et l'ÉDUCATION POLITIQUE ET CULTURELLE de masse à favoriser la renaissance du mouvement communiste révolutionnaire dans l'État français et le monde francophone.
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DOSSIER PALESTINE (conflit de juillet 2014) :
Sionisme, islamisme et ennemi principal : quelques précisions
Post-scriptum important : le cas Feiglin
Le sionisme, "fils de France"
Au cas où il serait utile de le préciser...
Deux clarifications importantes
Flash info en direct : ils ont semé la hoggra, ils ont récolté l'Intifada !
Flash info - importance haute : la manifestation pro-palestinienne de demain à Paris est INTERDITE
Le problème avec la Palestine...
Grande manif contre les crimes sionistes à Paris (13/07)
Magnifique manifestation pour la Palestine à Tolosa, capitale d'Occitanie occupée
Petites considérations sur le sionisme et l'identification-"obsession" palestinienne
Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

juin 2014

POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

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  • ANTARSYA (Coordination de la gauche anticapitaliste pour le renversement, avec des trotskystes, des 'maos' etc., en grec)
  • ANTARSYA - France (site en français)
  • Laïki Enotita ("Unité populaire") - France (en français et en grec, scission anti-capitulation de SYRIZA, pour s'informer)
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    Nouvelle Turquie (nouveau site)
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Occitània Antifascista (page Facebook)

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REFLEXes - site d'informations antifascistes

La Horde, portail d'information antifa

Rebellyon - rubrique "Facho"

Redskins Limoges

Droites extrêmes - blog Le Monde (site d'information bourgeois bien fourni, parfait pour le "watch")

Document : Ascenseur pour les fachos (série de 6 vidéos Youtube, Antifascisme.org, site social-démocrate)

 

Guerre pop' - Asie du Sud :

Inde Rouge (nouveau site "officiel" francophone)

Comité de Soutien à la Révolution en Inde

Comité de solidarité franco-népalais

Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple