Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 12:50

Le quotidien des sans-papiers (bulletin d'information et d'alerte)

Publié le 21 octobre 2009 par may

Le dix octobre la plus grande manifestation jamais organisée par des sans papiers s’est déroulée à Paris, elle réunissait selon les organisateurs plus de 10 000 sans papiers qui se sont rejoins au « ministère de la régularisation » rue Baudelique dans le 18 ème et ont défilé en scandant « des papiers » jusqu’au ministère de l’immigration. Cela marquait-il le début d’un grand mouvement des sans-papiers ? Puisque, deux jours plus tard, le 12 octobre, un mouvement de grève s’est déployé en Ile de France. A ce jour plus de 3000 sans-papiers sont en grève sur une quarantaine de sites.

Depuis le 12 octobre une grève coordonnée de plusieurs milliers de salarié-e-s sans papiers touche une trentaine d’entreprises occupées en région parisienne. Soutenus par leurs organisations syndicales et des associations, ces travailleurs exigent leur régularisation et dénoncent l’exploitation qu’ils subissent de la part de leurs employeurs, dont certains sont des sous-traitants d’entreprises publiques. L’an passé de telles grèves avaient permis la régularisation de plusieurs milliers de travailleurs.

Cette année, le mouvement organisé de manière intersyndicales et inter-associative vise à arracher au gouvernement une circulaire de régularisation pour tous les salarié-e-s sans-papiers. Cinq syndicats (CGT, CFDT, Solidaires, FSU, UNSA), cinq associations (Droits devants !, Ligue des droits de l’homme, Cimade, Femmes Egalité, Autremonde) et le Réseau éducation sans-frontières (RESF), ont rejoint le mouvement et s’unissent pour réclamer au gouvernement une circulaire fixant des « critères objectifs » à l’octroi d’un titre de séjour.

Huit jours plus tard, ils sont plus de 3 000 à tenir une quarantaine de piquets de grève à travers la capitale.

Partout ils ont besoin de soutiens, la répression ne s’est pas faite attendre et fait fie des revendications des travailleurs :

A à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne),les salariés sans-papiers qui occupaient depuis lundi matin un centre des impôts pour demander leur régularisation ont été évacués dans la soirée ( 20 octobre) par les forces de l’ordre. Selon Libération : « Les policiers sont intervenus vers 22h15 pour déloger »avec violence« les quelque 70 manifestants de l’hôtel des impôts, a indiqué Sylvie Lartaut, membre du collectif des sans-papiers de Vitry-sur-Seine à l’origine de cette occupation.Selon elle, deux sans-papiers ont dû être pris en charge par les pompiers après l’intervention des forces de l’ordre, qu’elle a qualifiée de »très brutale« . »

A Paris, à l’hotel Majestic, les travailleurs sans papiers de la société ADEC qui sont en grève depuis plusieurs jours ont été délogés par les CRS. ( 20 octobre) Ils ont réussi à retourner dans les locaux par une fenêtre, mais ont besoin de renfort de façon urgente. Vous pouvez les retrouver au 23 rue lapérouse 75016Paris Métro Kleber.

Voici une carte des piquets de grève réalisée par Alternative Libertaire :

 

PS : Mise en lien immédiate du site ;-)

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 18:07

STANDERTON, Afrique du Sud — Plus de 150 personnes ont été arrêtées en Afrique du Sud, où les manifestations contre la pauvreté et les mauvaises conditions de vie s'intensifient depuis le début de la semaine. Et jeudi, 19 personnes ont été blessées par des tirs de balles en caoutchouc à Diepsloot, quartier pauvre au nord de Johannesburg.

Les images des forces de l'ordre tirant des balles en caoutchouc pour disperser la foule des émeutiers évoquaient les années sombres de l'apartheid et la répression sanglante du régime police ségrégationniste.

Le mouvement de protestation contre l'incurie des services publics, sporadique dans le pays depuis des semaines, a pris de l'ampleur plus récemment: partie de Standerton, à 150 km au sud-est de Johannesburg, la violence a gagné au moins quatre autres villes dans l'est du pays.

Dans la capitale provinciale de Nelspruit, un véhicule de police a été incendié non loin d'un stade censé abriter des rencontres de la Coupe du monde de football l'année prochaine. Après avoir été expulsés pour laisser place à la construction du stade, les habitants réclamaient l'école qu'on leur avait promise en échange, et toujours pas sortie de terre.

En lisière de Standerton, dans le township de Sakhile, Ellen Mgaga, lycéenne de 18 ans, contemplait les ruines de la bibliothèque du quartier, incendiée par les émeutiers. "Comment je fais pour arriver à étudier?", déplore-t-elle. Son lycée est fermé à cause des manifestations, alors que les épreuves du baccalauréat débutent la semaine prochaine.

La violence des manifestations a paniqué les habitants, qui restent cloîtrés chez eux. Les dispensaires publics ont fermé, de crainte que leurs employés ne soit pris pour cibles, forçant mères d'enfants en bas âge ou vieillards malades à marcher des kilomètres pour se faire soigner.

Les habitants de Shakile réclament la démission du maire et du conseil municipal, accusés de corruption. Lebogang Ganye, 23 ans, un des nombreux jeunes sans emploi qui a mis toute sa colère dans les batailles de rue avec la police, raconte qu'il a voté pour le Congrès national africain (ANC) par loyauté envers le parti qui a mis fin à l'apartheid. Mais il n'y croit plus. "Ils nous avaient promis des emplois, la possibilité de s'en sortir, une meilleure vie. Mais de notre point de vue, c'est pire. Et nous devons vandaliser pour les pousser à agir."

Quinze ans après la fin de l'apartheid, c'est un peu partout le même sentiment. De nombreux Sud-africains se sentent laissés pour compte de cette croissance économique qui a enrichi une bonne partie des responsables gouvernementaux ou apparatchiks de l'ANC.

Jacob Zuma, élu en avril à la présidence, reste très populaire parmi les plus pauvres. Il leur avait promis d'accélérer la construction de maisons, dispensaires, écoles, l'approvisionnement en eau courante et en électricité, et bien sûr de créer des emplois. Mais il a également reconnu les difficultés à le faire, à l'heure où l'Afrique du Sud est plongée dans sa première récession depuis près de deux décennies.

"Sans aucun doute, les manifestations ont empiré depuis les élections. Ca va escalader, et escalader vite", analyse Udesh Pillay, directeur du Centre de fournitures de services au Conseil pour la recherche en sciences humaines. Si le président Zuma a répondu aux inquiétudes de la population, se rend sur le terrain et bénéficie toujours d'un grand respect, les Sud-africains sont en revanche de plus en plus méfiants envers d'autres responsables de l'ANC, ajoute-t-il.

Et notamment au niveau des municipalités, maillon le plus faible de l'organisation du pays depuis de longues années. Nombre de conseils municipaux sont mal gérés et gangrenés par la corruption. Ils ont aussi la tâche difficile de devoir tout réorganiser après des décennies de planification urbaine marquée par la ségrégation, où les quartiers blancs bénéficiaient de services publics de qualité, tandis que les quartiers noirs, en lisière des villes, eux, n'avaient rien. Certes estiment donc que l'approche des élections municipales de 2011 tient une place dans les troubles actuels.

Chris Nkosi, du bureau du maire, s'insurge en inspectant les décombres du bâtiment municipal de Siyathuktuka, l'un des townships frappés par la violence. Le local construit en 1999 abritait notamment une bibliothèque. Il dénonce du vandalisme pur et simple: "Comment pouvez-vous faire ça, alors que vous réclamez des services à cor et à cris! Ca n'a aucun sens".

 

Source : Canadian Press

Emeutes sud-africaines, juillet 2009

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 17:00

Partager cet article
Repost0
22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 14:26

L'expulsion ces derniers jours, de plusieurs afghans raflés dans la "jungle" de Calais vers leur pays d'origine, a particulièrement choqué jusque dans les rangs de la bourgeoisie ( y compris de droite).

C'est que l'Afghanistan est un pays qui subit une terrible guerre impérialiste, où les bombes impérialistes font presque quotidiennement des dizaines de morts, où les potentats locaux à la solde des occupants font régner leur droit de vie ou de mort, et où la résistance à l'occupant elle-même, pas franchement progressiste, ne fait pas dans la dentelle...
Des attentats meurtriers ont lieu tous les jours, sans parler de la violence généralisée (fruit de la misère), de la drogue...

L'expulsion vers un tel pays (mais il y en a beaucoup d'autres, dont on ne parle pas) ressemble donc beaucoup à une condamnation à mort, en tout cas à un risque très élévé pour les personnes expulsées.

Même si on ne peut pas comparer, elle évoque d'autres convois, ferroviaires ceux-là, il y a une soixantaine d'années...

Pourtant, ces expulsions ne sont qu'une manifestation particulièrement choquante d'un phénomène beaucoup plus large.

C'est important, car au risque de choquer certains, l'humanisme est précisément l'approche qui mène le combat pour les sans-papiers dans le mur : parce qu'il ne fait pas le poids par rapport à la propagande de la bourgeoisie relayée par l'idéologie fasciste.

L'anti-immigrationnisme : question de "racisme" et d'"humanité", ou de logique économique de notre époque ?

Le racisme, la xénophobie ont toujours existé dans l'histoire de l'humanité : Staline définissait ainsi l'antisémitisme comme un vestige du cannibalisme. A l'époque préhistorique, quand deux groupes humains se rencontraient, ça se passait rarement bien !

Cependant, avec le développement du caractère social de la production, des relations économiques entre les peuples, la tendance historique générale est à sa disparition.

Ainsi, aujourd'hui la "haine de l'autre" est essentiellement un haine entre continents, de "civilisations", alors qu'en 1900 on apprenait encore aux écoliers français à détester les Allemands, qu'au Moyen-Âge on se détestait entre régions, dans l'antiquité entre "cités"...

Historiquement la tendance à la xénophobie appartient aux classes réactionnaires, celles qui n'ont pas intérêt à ce que "ça change", car le progrès de l'humanité s'est toujours traduit par un recul de la xénophobie.

Le racisme de notre époque, celle de l'impérialisme, vise donc en priorité les peuples des ex-colonies ou semi-colonies devenues néo-colonies, desquels la pensée dominante véhicule l'"infériorité" et la "barbarie".

De la même façon, depuis qu'existe une immigration de travail (depuis toujours, mais surtout depuis la "révolution" industrielle), la classe dominante utilise les sentiments xénophobes pour diviser les exploité-e-s, pour les empêcher de s'unir et de vaincre la domination.

Souvent, les immigrés sont relégués au plus bas de l'échelle sociale, de cette façon les travailleurs nationaux ont un sentiment de supériorité, de "petit-bourgeois" vis à vis d'eux, et ne considèrent pas appartenir à la même classe.

En Suisse les choses sont claires : les 25% de la population les plus pauvres sont (hormis quelques milliardaires du show-biz) les 25% d'étrangers, qui même après des générations n'ont pas la nationalité, donc pas le droit de vote. La bourgeoisie peut donc dormir tranquille et faire ce qu'elle veut.

En cas de crise du capitalisme, la bourgeoisie doit d'abord préserver la main d'oeuvre nationale pour assurer la paix sociale. Elle va donc en premier lieu restreindre la main d'oeuvre étrangère. Mais il lui arrive aussi de s'en servir, en période de croissance, pour contrer les revendications salariales : "vous demandez X de l'heure, j'ai des étrangers qui prennent moins...".

Mais de tout temps, même pendant la crise des années 30, la France a accueilli des immigrés. Les restrictions étaient souvent d'ordre politique : qu'ils ne "troublent pas l'ordre public", que ce ne soit pas des "rouges".

La situation actuelle de lutte contre l'immigration apparaît donc comme sans précédent. Elle a pourtant une cause toute simple.

Avec le développement de l'impérialisme sous sa forme néo-coloniale, les néo-colonies sont peu à peu devenues les vraies bases productives du monde (il suffit de regarder les "made in" sous chaque produit), avec un coût de main d'oeuvre extrêmement bas. Et dans le même temps, le coût du transport s'est effondré.

Les centres impérialistes (Europe de l'Ouest, Nord-Amérique, Japon) tendent à concentrer des activités de qualité (haute valeur ajoutée) et de gestion de la production : des économies de distribution et de consommation !

En résumé :

- en 1960 : coût prod. en France < coût prod. dans le "tiers-monde" + acheminement marchandise.

- aujourd'hui : c'est l'inverse. La qualité et le savoir-faire sont en outre de moins en moins un problème.

Donc, en 1960, on allait littéralement chercher la main d'oeuvre : c'était l'époque où les recruteurs de Bouygues, Renault et compagnie sillonnaient le Portugal, le djebel maghrébin ou la brousse africaine.

Aujourd'hui, il ne faut surtout pas que les étrangers viennent travailler en France, où la main d'oeuvre nationale souffre déjà du chômage, et où ils coûtent 10 fois plus cher aux capitalistes que dans leur pays, quand bien même on leur trouverait un emploi.

Donc, si ils tentent de venir, on les renvoie. Il n'est pas étonnant par exemple que, la Chine étant "l'usine du monde", la traque se soit ces dernières années beaucoup axée sur les immigrants Chinois.
D'ailleurs dans les pays comme la Chine ou la Russie, où la colonisation se fait souvent à l'intérieur même des frontières, la lutte contre "l'immigration" se mène contre les propres nationaux des régions "périphériques" !

Cette politique, décidée par la majorité bourgeoise, se heurte parfois à des secteurs "non-délocalisables" comme le bâtiment et la restauration, qui en raison de leur technicité et/ou de leur dureté, ne trouvent pas de main d'oeuvre française. L'importation de main d'oeuvre portugaise, roumaine ou bulgare, ressortissante de l'UE et qui "rentre" au pays une fois son contrat terminé, a apporté en grande partie une solution à ce problème.

Elle entre également en contradiction avec la petite- et moyenne-bourgeoisie immigrée ou d'origine : arabe, turque, asiatique, africaine, qui aime embaucher des compatriotes et qui subit sur ce point une oppression nationale et non pas sociale (puisque ce sont des bourgeois opprimés par des bourgeois). Cette oppression fait d'eux la base sociale du communautarisme.

Les pays du "tiers-monde" sont aujourd'hui les usines, les mines et les plantations du monde, aux conditions de travail quasi-esclavagiste (et aux gouvernements, "garde-chiourmes", généralement ultra-répressifs et corrompus).

Donc, d'un point de vue d'humanité, renvoyer des personnes vers ces pays revient - pratiquement - à les envoyer au bagne.

Les associations "d'aide", qui sentent les choses sans arriver à les identifier, conseillent souvent aux immigrants de se tourner vers le droit d'asile, qui permet de "contourner" la problématique économique. Et il est vrai que la plupart des régularisations passent par ce canal, la voie du "permis de travail" étant bouchée sauf pour une élite diplômée.

Mais généralement, les premiers responsables de la situation de danger (pour la vie, la liberté ou l'intégrité) dans le pays du demandeur, ce sont les pays impérialistes, France et consors !
Bien sûr la France ne peut soutenir un régime "capital" pour ses intérêts, et reconnaître en même temps que ce régime assassine, torture etc.
Si bien qu'on réclame aux demandeurs d'asile, de véritables "certificats de torture" signés par leurs tortionnaires !!!

Dans ces cas là, il va de soi que l'expulsion est une quasi-condamnation à mort...

Les travailleurs immigrés ne quittent pas leurs pays pour le plaisir. Ils le quittent au prix de mille dangers, pour fuir la misère, la faim et la maladie, la guerre et la terreur des garde-chiourmes de l'impérialisme, et venir récupérer un peu de ce que l'impérialisme leur a volé.

De tout temps, la solidarité avec les travailleurs étrangers a été fondamentale pour les travailleurs révolutionnaires "nationaux" : pour vaincre la division de notre classe par la bourgeoisie.

Mais elle revêt aujourd'hui une importance encore plus grande : elle est une solidarité internationaliste fondamentale, contre l'impérialisme !!!

La solidarité avec les travailleurs immigrés, (encore) avec ou sans-papiers, est au coeur même de l'internationalisme.

Nul ne peut se prétendre internationaliste, si il ne soutient pas les sans-papiers.
Partager cet article
Repost0
22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 13:41

 

La convention des Identitaires à Orange et - surtout ! car des conventions ils en font tous les ans... - le projet de listes communes avec le MPF de Jacques Bompard en PACA  (MPF lui-même "intégré" depuis peu à l'UMP !) marque sans doute possible l'entrée dans une nouvelle ère.

Sur le modèle de ses homologues italiens, mais également d'autres mouvements en Europe, un courant de l'extrême-droite populiste et xénophobe (en un mot, FASCISTE) a décidé d'assumer la question du pouvoir. Rompant avec plus de 25 ans "au seuil" de la politique bourgeoise, 25 ans de lobbying (certes efficace, puisque ses thématiques ont peu à peu envahi le débat politique bourgeois), d'activisme médiatique et de posture "contestataire" de l'extrême-droite, rassemblée dans le FN.

Un séisme bien moins spectaculaire, mais bien plus important pour l'avenir (qui s'assombrit terriblement) que la présence de Le Pen au second tour en 2002 - le bon sens élémentaire suffisait alors à voir qu'il n'avait aucune chance de l'emporter, et que cette présence n'était que le résultat "accidentel" d'une campagne électorale entièrement basée sur l'insécurité et la peur de l'autre.

La question du pouvoir, hormis à un niveau très local, n'avait jusqu'alors été assumée très vite fait qu'en 1998, avec le "soutien sans participation" à quelques présidents de région de droite, initiative de Bruno Mégret, dont l'échec devant le tollé "républicain" (bourgeois) avait finalement conduit à une scission du FN et à quelques années "noires".

L'heure est donc grave. En Italie, c'est depuis le début des années 90 qu'une extrême-droite néo-fasciste "respectabilisée" et "pragmatique" s'est infiltrée dans la recomposition politique bourgeoise, sur un modèle droite/gauche, après la fin de l'hégémonie démocrate-chrétienne. Longtemps elle est apparue comme l'instrument (parfois indocile) du pouvoir de Berlusconi.

Mais aujourd'hui, la succession d'évènements de plus en plus sombres montre que la chose s'est transformée en son contraire, et que c'est Berlusconi et son parti qui sont devenus les jouets des nouveaux fascistes.

Et c'est un processus similaire qui est maintenant enclenché dans notre pays.

C'est l'occasion, pour nous, de rappeler nos conceptions sur la montée du fascisme à notre époque.

Car il a été dit, sur ce sujet, tout et son contraire :

- que le fascisme ne peut plus revenir, qu'il est un phénomène du "sombre 20e siècle" enterré à jamais : c'est la thèse libérale et sociale-libérale de la "démocratie indépassable", la thèse de la "Fin de l'Histoire". Mais elle deteint aussi sur de nombreux révolutionnaires / progressistes sincères, pour qui le fascisme, "meuh nooon ! on n'en est pas encore là..." ;

- que le fascisme on s'en fout, que toutes les "dictatures bourgeoises" se valent : thèse anarchiste et trotskyste petite-bourgeoise (la petite-bourgeoisie, en effet, n'est pas aux "avant-postes" pour percevoir les changements de nature dans la dictature de classe). Aux moins ont-ils la cohérence de se l'appliquer à eux-même, "occidentaux". D'autres comprennent bien la différence fascisme/démocratie bourgeoise ici, mais pas dans les pays dominés où "toute les formes de domination se valent" selon eux - alors que ces peuples sont aux avant-postes des changement de nature de la domination impérialiste ;

- la tendance - idéaliste - à voir le fascisme partout, à chaque loi scélérate, chaque nouveau ministre de l'Intérieur (y compris Chevènement)... Même s'il est exact que chaque nouvel occupant de la place Beauvau, chaque nouveau "paquet sécurité" concocté en Conseil des ministres est plus contre-révolutionnaire préventif que le précédent : cela s'inscrit dans la tendance générale à la fascisation ;

- il y a enfin la ligne que l'on peut qualifier du "regarder ailleurs" : c'est la ligne développée dans le mouvement "antifa autonome", d'idéologie libertaire mais aussi marxiste (et notamment maoïste) inspiré du modèle d'outre-Rhin. Au nom de combattre le fascisme "culturellement", ce qui est effectivement une nécessité, on en vient à adopter une posture aristocratique vis à vis des masses, mais surtout à se concentrer sur des groupuscules, des "agitateurs médiatiques" comme Alain Soral (abonné de "Ce soir ou jamais") ou Dieudonné, dont le discours est incontestablement fasciste, mais qui constituent des épiphénomènes de la tendance générale, ou des tendances marginales dont ni l'audience, ni le fond idéologique ne permettent d'assumer la question du pouvoir, ni même de "contaminer" le champ politique bourgeois comme a pu le faire le FN depuis plus de 20 ans.
Cette ligne permet - commodément il faut le dire - de ne pas affronter l'aspect principal et le plus dangereux de la montée du fascisme : la fascisation de l'Etat bourgeois.

Cette ligne est celle du site "Contre-Informations" (taper ces mots clé sur Google, le site est en tête de liste) du PCMLM.
Bien sûr, face à la contestation croissante de leurs analyses dans le mouvement ML/MLM, et surtout avec les développements de ces derniers jours, cette organisation peu nombreuse et présente uniquement (mais très présente) sur Internet se trouve obligée de réagir et de se justifier.

Détenteurs autoproclamés de la "science MLM", il ne détiennent guère, en tout cas, la science de l'autocritique ni de l'humilité de mise quand on est un groupuscule parmi d'autres.

Cependant, leur analyse a la caractéristique d'assumer - de manière il faut le dire conséquente - une volonté scientifique. C'est pourquoi elle nous paraît intéressante pour exposer la nôtre.

Dans un article intitulé : "Fascisme et appareil d'Etat, le psychodrame français du "nouveau fascisme", du totalitarisme larvé etc.", on peut lire : "En France, cette réalité est incomprise, et on s’imagine que le fascisme vient de l’intérieur de l’appareil d’Etat lui-même, tout comme Pétain et les collabos. Le fascisme s’imposerait sans trop de soucis dans la démocratie bourgeoise, « comme une lettre à la poste », il serait une « gangrène » contaminant sans contradictions l’Etat et la société, une sorte de penchant naturel de la démocratie bourgeoise, bref: une sorte de putsch tout en douceur."

On a là l'alpha et l'oméga de la ligne du "regarder ailleurs". C'est une négation pure et simple de la dialectique : la transformation d'un chose en son contraire, sous la pression des circonstances (en ce qui nous concerne, la crise générale du capitalisme, la poussée des aspirations révolutionnaires dans les masses etc.), et sous l'effet d'une lutte, d'un affrontement intérieur (en politique, on parle de lutte de lignes).

Non, le fascisme ne vient pas "du dehors", "d'ailleurs"... Il vient d'une mutation intérieure de la classe dominante, qui à notre époque et depuis plus d'un siècle est la bourgeoisie monopoliste - impérialiste.

Le fascisme, défini par l'Internationale Communiste (Dimitrov) en 1934, c'est la dictature terroriste ouverte de la fraction la plus chauvine et la plus réactionnaire de la bourgeoisie impérialiste. Cette dictature terroriste a pour objectifs principaux la contre-révolution préventive et la guerre impérialiste.
Idéologiquement, le fascisme est l'idéologie visant à la mobilisation de masse la plus large possible derrière ces objectifs.

Tout le reste, toutes les "manifestations" du fascisme, culturelles, médiatiques, idéologiques, politiques (dans la pratique gouvernementale) ou "métapolitiques" (par des groupuscules "activistes" comme les Identitaires, ou des "figures de proue" comme Zemmour ou Soral), découlent de cette mutation. Le Bloc Identitaire en découle, Alain Soral et son "marxisme" réac, viriliste et antisémite en découlent.

Fondamentalement, le fascisme ne provient pas des classes populaires, il est le résultat de l'influence idéologique bourgeoise sur celles-ci.

Dans le communisme, les masses produisent l'idéologie révolutionnaire et "font" les leaders comme Lénine, Mao etc.

Dans le fascisme, l'idéologie provient essentiellement de la bourgeoisie impérialistes, qui s'empare parfois de "sécrétions" idéologiques petite-bourgeoises (populisme) façonnées selon ses intérêts, et c'est la bourgeoisie qui "fait" le leader (parfois en prenant un "tribun" de la petite-bourgeoisie comme Hitler ou Mussolini, mais il n'est pas encore dit que cette technique soit reprise aujourd'hui), et le leader "fait" le mouvement de masse...

Les analyses de Kurt Gossweiler, sur le nazisme, montrent bien que c'est le Grand Capital allemand, les monopoles, qui ont "fait" Hitler à partir d'un "agitateur" petit-bourgeois, populiste et antisémite - et surtout, anticommuniste.

Pour le PCMLM, le fascisme est vu "comme phénomène de masse et permanent, d’arrestations arbitraires et d’emprisonnement pendant des années, de lois d’exception, d’enlèvements et d’exécutions sommaires, de tortures et de massacres, etc.", donc aujourd'hui sous Sarkozy, hier sous Pasqua ministre de l'Intérieur, ce n'est pas le fascisme.

Nous ne considérons pas que nous sommes sous le fascisme. Mais le fascisme ne se réduit pas à ça, désolés...
En réalité, la définition du PCMLM ne s'appliquerait qu'à l'Allemagne nazie, ou à la rigueur à la "guerre sale" en Argentine (1976-83). Mais, après les violences qui ont émaillé ses débuts, dans un climat de guerre civile, le fascisme italien ça n'a pas été cela, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale en tout cas, sauf pour les peuples des colonies (Libye, Ethiopie). Le fascisme portugais ça n'a jamais été cela, sauf encore pour les peuples colonisés. Le franquisme en Espagne, après "l'épuration" qui a logiquement suivi la guerre civile, ça n'a pas été cela.

Le nazisme a été cela, mais le nazisme a été un état de guerre permanent, course à la guerre d'abord puis guerre elle-même.

Eh oui, sous le fascisme "la vie continue" dans une très large mesure, ce n'est pas la "nuit noire", le "1984" fantasmé par la petite-bourgeoisie !

Ce que nous voulons dire, c'est que le fascisme conduit à cela, puisqu'il s'inscrit dans la crise générale du capitalisme (hier la première, aujourd'hui la deuxième) qui conduit inéluctablement à la guerre, et à la poussée révolutionnaire donc à la contre-révolution préventive, bref à "l'état d'urgence".
Il est, face à la crise généralisée, l'idéologie qui mobilise les masses non dans le sens de la lutte des classes et de la révolution, mais dans le sens des intérêts des monopoles et de la réaction : contre-révolution et guerre impérialiste.

Mais si il faut attendre d'en être là pour combattre la fascisation de la dictature de classe bourgeoise, alors il est beaucoup trop tard !

C'est précisément l'erreur qui a été commise au 20e siècle, et qui rejoint ce que nous disons plus haut : se concentrer sur l'aspect "activiste de rue", "propagande culturelle" du fascisme, et ne pas voir la tendance de fond dans laquelle il s'inscrit et à laquelle il se rattache : le changement de nature de la dictature bourgeoise.
Le "psychodrame" que dénonce le PCMLM, c'est précisément éviter cette erreur, c'est chercher - et combattre - "le feu derrière la fumée".

Ensuite, le PCMLM nous dit : "Ce qui n’empêche pas certains de se voiler la face, afin de pouvoir fantasmer et vivre la véritable passion française: le psychodrame. Voyant cela, ils disent qu’il ne peut justement plus y avoir le fascisme tel qu’il a existé (pourquoi? Mystère!) et que nous vivons donc dans un fascisme moderne, un nouveau fascisme, une démocratie bourgeoise de contre-révolution préventive, etc."

Pourquoi ? (bien que ce soit une caricature, en tout cas concernant nos positions)... Tout simplement parce que nous ne sommes plus au 20e siècle. Tout simplement à cause de quelques mots : Hitler, Shoah, Seconde Guerre Mondiale...

Les fascistes ne sont pas stupides, ni bornés, en tout cas les fascistes sérieux. Ils vivent avec leur temps. De même que nous, communistes, apprenons de nos erreurs (en principe...), ils apprennent des leurs.

Hitler a été le summum de la barbarie fasciste, mais il a surtout mené l'Allemagne au désastre. Mussolini, en le suivant, a fait de même avec l'Italie. Le communisme s'est emparé d'un tiers de la planète. La Shoah , dixit le vieil antisémite catholique Bernanos, a "déshonoré l'antisémitisme" : exit, donc, l'antisémitisme outrancier comme discours mobilisateur de masse. Le fascisme du 20e siècle, et le nazisme en particulier, n'est pas vraiment un modèle à suivre pour un fasciste sérieux...

Les fascistes de notre époque doivent tenir compte de cela, pour "faire mieux"... S'ils assument la question du pouvoir, ils doivent se démarquer d'une expérience unanimement présentée aux masses (car le fascisme vise cela, l'audience de masse) comme une catastrophe.

Et puis, le fascisme du 20e siècle est né quelque peu "dans l'urgence" de la 1ère crise générale du capitalisme et de la première vague révolutionnaire mondiale, lorsque les vieux modèles bourgeois, conservatisme autoritaire ou parlementarisme libéral, se sont montrés inadaptés. Il n'a pas été une contre-révolution si "préventive" que cela : il a dû bien souvent "faire le ménage", liquider des forces révolutionnaires déjà conséquentes, avant d'instaurer un ordre stable.

Aujourd'hui, les forces révolutionnaires de la "nouvelle vague" sont en reconstitution. La brutalité de la contre-révolution préventive va croître avec le niveau et la structuration de ces forces, comme un "bras de fer", il ne faut pas s'attendre à un déchaînement brutal à moins qu'il y ait du "retard" à rattraper.

Enfin, nous sommes aujourd'hui, dans les pays impérialistes occidentaux, face à un type de fascisme inédit (nous présenterons prochainement une classification des fascismes) : le fascisme "de déclin", de crise terminale et irrémédiable. Le capitalisme impérialiste occidental se sait condamné, et tente de reculer l'échéance.
Il n'y a pas eu de tel exemple au 20e siècle. Le nazisme était un fascisme de "redressement", de "régénération" : il serait comparable aujourd'hui au fascisme russe de Poutine. Le fascisme italien, le fascisme japonais étaient des fascismes de "projet monopoliste", de passage au monopolisme dans des pays qui ne l'étaient pas encore vraiment, associé aux nécessités de contre-révolution préventive. Ce qui correspondrait au comportement actuel de la Chine.

La fascisation actuelle de nos sociétés ne peut pas - en réponse au PCMLM - être analysée à travers le seul prisme du fascisme au siècle dernier. Cela reviendrait à analyser celui-ci à travers le prisme du 19e siècle, du "bonapartisme", ce qui a d'ailleurs été fait et qui a eu des conséquences tragiques.

Tout cela rejoint les analyses développées par le PCMLM suite à la "convention identitaire" du week-end dernier, qui les a obligé à réagir.
Ils affirment haut et fort avoir "vu le danger" depuis 2 ans, alors que les masses et les révolutionnaires niçois, lyonnais, alsaciens, bretons le connaissent depuis bien plus longtemps (vive le parisianisme !), et alors qu'ils ont passé tout ce temps à focaliser sur Soral et Dieudonné, les infiltrations islamistes, nationalistes et négationnistes dans le mouvement pro-palestinien, les "dérives de l'extrême-gauche", les "ML - fachos de demain", etc.
Et c'est pour ré-enchaîner aussitôt sur les "nationaliste-révolutionnaires" (les fascistes violemment anti-américains et anti-israéliens, quitte à adopter un posture "tiers-mondiste" pro-Iran, pro-Chavez, pro-Palestine et pro-Hezbollah, pro-russe et pro-chinoise, etc.), les "NR" qui resteraient, au fond,  le "principal danger".

Les Identitaires, qui sont pour nous un phénomène parfaitement logique, dérangent leurs conceptions : antisionisme/antisémitisme au second voire au quinzième plan, anti-musulmans et anti-"basanés" (donc anti-Chavez, anti-Ahmadinejad...), européistes "civilisationnels" et "occidentalistes"... ils ne correspondent pas au "portrait robot".

Ils sont en fait dans l'incapacité mentale de comprendre que, quand les fascistes se "responsabilisent", se "respectabilisent", mettent de l'eau dans leur vin notamment sur l'antisémitisme et l'expérience nazie, ils ne sont pas "moins dangereux"... Au contraire : c'est qu'ils assument la question du pouvoir !!!

Soral et Dieudonné n'assument rien du tout : ils font du "buzz" médiatique et règlent leurs comptes avec l'extrême-gauche qui les a, selon eux, "rejetés", "pas soutenus" ou qui les "méprise". Ils règlent leurs comptes avec de prétendus "lobbies", avec les "bien-pensants". Ils se vengent en venant semer le trouble et discréditer le mouvement anti-impérialiste (dont la Palestine est la cause emblématique), en exploitant ses failles petite-bourgeoises idéalistes, son manque de lecture marxiste des problèmes.

Ce faisant, bien sûr, ils servent complètement les intérêts de la bourgeoisie impérialiste. Mais ça s'arrête là : où est le potentiel de mobilisation, au delà d'une certaine petite-bourgeoisie d'origine arabe, turque ou africaine, et de quelques fils/filles à papa déclassé-e-s ?

De même, le FN a largement démontré, face aux exemples venus de toute l'Europe, qu'il se complaisait dans une posture contestataire, activiste et lobbyiste.

Les Identitaires ne sont pas "Sarko-compatibles", comme l'ont dénoncé certains éléments "NR" et proche du FN (Christian Bouchet) : c'est une lecture "personnalisée", petite-bourgeoise de l'histoire qui n'est pas celle des marxistes. Sarkozy, on s'en fout : ce n'est qu'un pion, qui peut éventuellement sauter s'il ne "suit pas le mouvement".

Les Identitaires, et c'est là toute l'ampleur de la menace, sont surtout totalement dans la ligne de l'impérialisme français actuel : une "Europe forte" face aux USA mais aussi (surtout) face à la Chine et aux "émergents" non-européens (d'Amérique latine, du Golfe, de Turquie, d'Azanie etc.), guerre impérialiste pour le contrôle de "l'arc stratégique" qui va de la Méditerranée à l'Asie centrale (impliquant une contre-révolution préventive brutale contre les musulmans d'ici, qui vont s'opposer à ces plans), renvoi des immigrés dans leurs pays (où l'on peut les exploiter pour 1€ par jour, alors qu'ici...).

Ils sont même prêts à "s'adapter", avec un grand pragmatisme, à tout éventuel "revirement" de la sratégie internationale de l'impérialisme BBR. Ainsi, ils refusent de se dire "occidentalistes" car, selon eux, cette conception "ferme la porte à la Russie" (dont ils espèrent le ralliement à la "Grande Europe-civilisation").

Face à cela, bien sûr que les "NR" sont des fascistes ! Mais nous ne voyons pas, à court terme, ce qui pourrait faire d'eux la force motrice du changement de nature de la dictature bourgeoise. Ils ne sont pas un courant "traditionnel" de l'extrême-droite, mais existent seulement depuis les années 1960 (Thiriart), et n'ont réellement eu d'écho que lorsque l'impérialisme français était en contradiction profonde avec l'impérialisme US : dans les années 60 avec De Gaulle, au moment des guerres africaines comme au Rwanda (époque de la fameuse manif "anti-américaine" du 9 mai 1994), ou encore lors de la guerre d'Irak.

Quant aux "souverainistes", aux "nationalistes intégraux", ils ont une vision irréaliste des capacités de l'impérialisme français à faire "cavalier seul".

Il est clair que la tendance au déclin des impérialismes occidentaux, face à une Russie et (surtout) une Chine qui montent, des capitalismes non-européens qui "émergent" (Amérique latine, pays du Golfe, Turquie, Iran, Afrique du Sud - Azanie), et qui s'emparent des "poussées" nationalistes dans les pays dominés, pousse plutôt les "déclinants" (Europe occidentale, USA, Japon) à resserrer les rangs qu'à s'entre-déchirer.

Les choses peuvent bien sûr changer, mais nous ne voyons pas comment à court terme (sauf à imaginer que la Russie nous envahisse, les "NR" joueraient alors les collabos...).

Il se peut, aussi, que la stratégie "d'intégration progressive" de l'extrême-droite dans la droite "de gouvernement" explose en vol, face aux contradictions de la bourgeoisie (opposition des "républicains", des "humanistes"), ouvrant la voie à une recomposition. Nous verrons en temps voulu...

Nous ne sommes pas là pour faire de la politique-fiction, mais pour analyser concrètement le situation concrète !

 


Partager cet article
Repost0
21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 17:32
Partito dei CARC, traduction Servir Le Peuple.

20/10/2009

Il est particulièrement important d'exprimer concrètement notre solidarité avec Alessandro en ce moment. La magistrature et la questure [office provincial de la Police Judiciaire NDLR] tentent de l'isoler (il est le seul toujours en prison) et de le faire passer pour un criminel.
La solidarité exprimée publiquement envers lui et les autres camarades arrêtés (2 sont toujours assignés à résidence, pour divers motifs nous ne divulgons pas les adresse) contribue grandement et concrètement à démonter les accusations et la campagne de dénigrement, qui va de paire avec la minimisation et la réhabilitation du fascisme que les autorités publiques mettent en oeuvre.

Vous êtes invités à écrire, faire écrire et rendre publiques vos lettres, télégrammes ou fax (indivduelles ou collectives, courtes ou longues) à Alessandro Della Malva, emprisonné parce que communiste et antifasciste : Alessandro Della Malva, c/o Carcere di Pistoia, Via dei Macelli 13, Tel. 0573 975111 fax 0573 22718 e-mail: cc.pistoia@giustizia.it

Un camarade italien emprisonné (Alessandro Della Malva), deux autres aux arrêts domiciliaires (Alessandro Orfano et Elisabetta Cipolli) en Toscane après une manifestation antifasciste.

Une belle illustration du caractère vivant, concret, idéologie contre idéologie et coup pour coup (et accessoirement, menaçant pour l'Etat bourgeois !) de l'antifascisme chez nos voisins transalpins !!!

A mille lieues des bavardages puérils (et parfois ahurissant) de nos "antifas" d'ici...

Tranchant aussi avec l'exemple allemand, où les "antifas" se sont enfermés dans une posture "autonome" aristocratique et - parfois aussi - hallucinante (voir l'article sur les "anti-deutsch" qui mettent en avant le drapeau fasciste sioniste !) : l'antifascisme en Allemagne a récemment subi de gros revers, les fascistes défilant en masse (et comme toujours sous protection policière) devant quelques dizaines d'antifascistes désemparés.

Une mobilisation est prévue dans la ville de Pistoia (Toscane) pour exiger leur libération.

Appel du Secrétariat Fédéral de Toscane :

Aux partisan-e-s, aux camarades, aux militants syndicaux et aux démocrates sincères :

Descendons dans la rue pour la libération et l'absolution de tous les camarades arrêtées pendant l'opération policière  scélérate du dimanche 11 octobre à Pistoia. Nous manifestons contre la réhabilitation du fascisme et des fascistes. Imposons aux Institutions bourgeoises la fermeture des sièges fascistes sans "si" et sans "mais" !

Samedi 24 octobre 2009 à 16:00 RASSEMBLEMENT RÉGIONAL ANTIFASCISTE - Esplanade de la Gare - Pistoia

Dimanche 11 octobre à 19H la Digos [Sécurité d'Etat italienne NDLR] a fait irruption, sans mandat, près du Cercle 1er Mai de Pistoia où était en train de se dérouler une assemblée régionale pour organiser les mobilisations contre les rondes fascistes.

Après l'identification des 25 camarades présent-e-s, les agents de police ont procédé à une perquisition minutieuse mais infructueuse et conduit tout le monde en préfecture de police pour "vérifications."
La mauvaise plaisanterie de l'identification a duré huit heures!

 Durant ce temps différentes illégalités ont été accomplies en montrant l'intention persécutrice et intimidatrice de la PJ contre ceux qui s'organisent et se mobilisent contre la réhabilitation du fascisme et le "paquet sûreté":  ils ont assumé un comportement illégal (perquisitions sans mandat, arrestations sous de faux prétextes) pour intimider, provoquer et réprimer ceux qui se rebellent et s'organisent contre la mobilisation réactionnaire, le dédouanement du fascisme, le paquet sûreté et les rondes ; et tentent d'orchestrer une manoeuvre politique pour "piloter" la sentence du procès de Massa contre les camarades de la Ronde Prolétarien Antifasciste du 25 juillet.

La vague de poursuites visant à  "fabriquer" des responsables après l'irruption dans le siège néo-fascite de la Maison Pound (centre culturel fasciste NDLR) a échoué !

Le juge Matteo Zanobini continue la procédure, ne  valide pas les arrestations pour lesquelles "les charges suffisantes" n'existent pas, mais dans son ordonnance ne libère pas trois de nos camarades, le camarade Alessandro en prison et les deux camarades de Livourne aux arrêts domiciliaires, pour motifs politiques exclusifs ! (voir ordonnance du 14.10.09).

Les libertés politiques et sociales conquises avec le sacrifice de ceux qui combattirent le nazisme et le fascisme pendant la guerre populaire de Résistance sont attaquées de nouveau.

Descendre dans la rue samedi 24, est un devoir de tous les démocrates sincères, de tous les camarades et les antifasciste ! La liberté pour Alessandro, Elisabetta et Alessandro est la condition pour la liberté de nous tous !

LIBERTÉ pour Alessandro, Elisabetta et Alessandro !

 ON NE JUGE PAS L'ANTIFASCISME !

FERMEZ LES LOCAUX DES FASCISTES !

"D'abord ils vinrent chercher les tziganes et je fus content, parce qu'ils chapardaient.

Puis ils vinrent chercher les Juifs et je restai silencieux, parce qu'ils m'étaient antipathiques.

Puis ils vinrent chercher les homosexuels, et je fus soulevé de joie, parce qu'ils m'étaient insupportables.

Puis ils vinrent chercher les communistes, et je ne dis rien, parce que je n'étais pas communiste.

Un jour ils vinrent me chercher, et il ne restait plus personne pour protester."

Brecht, Bertold - Berlin, 1932

Parti des CARC - Comités d'Appui à la Résistance pour le Communisme

FEDERATION DE TOSCANE

via Rocca Tedalda n°277 - Firenze

e-mail: fedtoscana@libero.it Questo indirizzo e-mail è protetto dallo spam bot. Abilita Javascript per vederlo. ; sito www.carc.it





Partager cet article
Repost0
21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 12:47



Compagno cittadino fratello partigiano
teniamoci per mano in questi giorni tristi
Di nuovo a reggio Emilia di nuovo la` in Sicilia
son morti dei compagni per mano dei fascisti

Di nuovo come un tempo sopra l'Italia intera
Fischia il vento infuria la bufera

A diciannove anni e` morto Ovidio Franchi
per quelli che son stanchi o sono ancora incerti
Lauro Farioli e` morto per riparare al torto

di chi si gia` scordato di Duccio Galimberti
Son morti sui vent'anni per il nostro domani
Son morti come vecchi partigiani

Marino Serri e` morto e` morto Afro Tondelli
ma gli occhi dei fratelli si son tenuti asciutti
Compagni sia ben chiaro che questo sangue amaro
versato a Reggio Emilia e` sangue di noi tutti

Sangue del nostro sangue nervi dei nostri nervi
Come fu quello dei Fratelli Cervi

Il solo vero amico che abbiamo al fianco adesso
e` sempre quello stesso che fu con noi in montagna
Ed il nemico attuale e` sempre ancora eguale
a quel che combattemmo sui nostri monti e in Spagna

Uguale la canzone che abbiamo da cantare
Scarpe rotte eppur bisogna andare

Compagno Ovidio Franchi, compagno Afro Tondelli
e voi Marino Serri, Reverberi e Farioli
Dovremo tutti quanti aver d'ora in avanti
voialtri al nostro fianco per non sentirci soli

Morti di Reggio Emilia uscite dalla fossa
fuori a cantar con noi Bandiera Rossa!

Les faits : Le 7 juillet 1960, au cours d'une manifestation syndicale, cinq ouvriers tous inscrits au PC italien sont tués par les forces de l'ordre.
Leurs noms immortalisés par la chanson célèbre de Fausto Amodei "Pour les morts de Reggio Emilia": Lauro Farioli, Ovidio Franchi, Emilio Reverberi, Marino Serri, Afro Tondelli. Les morts de Reggio Emilia sont l'apogée - et non la conclusion - de deux semaines d'affrontements avec la police à qui le chef du gouvernement Tambroni a donné l'ordre d'ouvrir le feu en "situation d'urgence": à la fin se compteront onze morts et des centaines de blessés.
Ces morts contraindront à la démission le gouvernement Tambroni, démocrate-chrétien unicolore avec l'appui extérieur déterminant des fascistes du M.S.I. et des royalistes, et ouvriront la voie aux
futurs gouvernements de centre-gauche.
Le jeune âge de deux des victimes marque également l'entrée en politique d'une nouvelle génération qu'on croyait dépolitisée, la génération n'ayant pas connu la Résistance [et annonciatrice du "Mai rampant" italien de la fin de la décennie NDLR].
La chanson est un classique de l'extrême-gauche italienne, en hommage à toutes les victimes de la répression.

 


Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 20:49

ALGER — Des incidents ont éclaté mardi dans un quartier populaire d'Alger quand des jeunes, protestant contre leurs mauvaises conditions de logement, ont lancé des projectiles sur des policiers dont onze au moins ont été blessés, a constaté un journaliste de l'AFP.

  Depuis lundi des habitants de la cité Diar Echems du quartier El Madania, situé près du centre de la capitale à quelques centaines de mètres du monument des Martyrs, protestent contre leurs conditions de vie et exigent des logements plus adéquats.

  Vers 15H30 locales (14H30 GMT) mardi, des dizaines de jeunes se sont mis à harceler les policiers anti-émeutes en lançant dans leur direction des projectiles, dont des pierres. Au moins trois policiers ont été blessés, a constaté le journaliste de l'AFP.

  Vers 18H00, les forces de l'ordre ont tenté d'investir la cité Diar Chems où se trouvent les manifestants, mais les maifestants ont riposté par des jets de projectiles blessant au moins huit autres policiers, a vu le journaliste de l'agence.

  Les forces de l'ordre avaient pratiquement bouclé El Madania pour empêcher les jeunes, dont certains étaient cagoulés, de progresser en contrebas vers un quartier abritant des sièges de banques, d'entreprises publiques et privées, et un ministère.

  Une heure après le début des incidents, d'importants renforts - camions anti-émeutes, ambulances de la protection civile et forces de police - se sont positionnés pour protéger le quartier administratif et maintenir les manifestants à distance.

  Depuis leur cité, des dizaines de jeunes ont continué à lancer sporadiquement des projectiles, pierres et bouteilles de verre, contre les policiers.

  Des incidents similaires s'étaient produits la veille. Dans les cités avoisinantes, les gens vaquaient normalement à leurs occupations à la tombée de la nuit. La tension a baissé après la tombée de la nuit, mais les forces de l'ordre sont restées déployées.


Émeutes dans la capitale, Alger sous haute tension

Un dispositif impressionnant de policiers était stationné hier au niveau du quartier des Jasmins (Alger), au lendemain des émeutes qui avaient éclaté dans cette cité. Alors qu’on s’attendait à une accalmie, après la nuit d’apaisement qu’a connu ce quartier populaire d’Alger, les jeunes riverains toujours en colère, sont revenus à la charge et les émeutes ont repris de plus belle dans la journée de Mardi.

La veille, des centaines de jeunes issus du quartier dit « Diar Echams », s’en étaient pris violemment à la polie anti-émeute, dépêchée quelques heures plus tôt sur ordre des autorités locales de la commune.

  Pour rappel, la genèse du litige était le refus des responsables locaux d’octroyer aux jeunes de la commune une assiette de terrain pour y bâtir des logements. L’objet du scandale est donc un lopin de terre qui servait jusque là de stade de football, et que les jeunes revendiquaient afin de régler leurs problème de logement. Une fin de non recevoir des autorités a été donné à la requête des jeunes concernés, et un conflit s’engage entre les deux parties.

Consciente que le litige qui l’opposait à ses administrés allait se transformer en rapport de force, et prendre une tournure violente, les autorités ont fait appel aux forces de l’ordre pour prendre possession du fameux stade, où dit-on « des matériaux étaient déjà entreposés afin d’entamer les constructions« .

  Manifestant leur colère vis-à-vis de leurs gouvernants, des centaines de personnes s’en prennent dès lors aux forces de l’ordre venues s’emparer des lieux. Du coup, et durant toute la journée d’hier, un black out s’est installé au niveau des quartiers périphériques de la dite commune. La circulation y est interdite même pour les piétons, et nombre d’établissement dont le siège se trouve de ce côté de la ville d’Alger se retrouvent confrontés à d’énormes difficultés.

  Pour exemple, Eepad, le premier fournisseur privé dInternet en Algérie, a pratiquement annulé tous les déplacement de ses agents. Les voitures de services sont au garage, et des réunions d’une grande importance ont été reportées. Même constat pour les nombreuses banques installées côte a côte au niveau du ravin de la femme sauvage, qui ont essuyé tout au long de la journée des jets de pierres, à partir de certain quartiers de la même commune se situant en hauteur.

  A noter que la police anti-émeute, aurait usé de bombes lacrymogènes parfois de manière abusive, si on en croit les dires des journalistes présents au moment des affrontements. Pour l’heure, le ballet des ambulance continue dans les rues d’Alger, ce qui ne présage rien de bon quant à l’issue de ce conflit.

 

Kh_louna




Reprise des affrontements

AP | 20.10.2009 | 22:17

Les affrontements entre émeutiers et forces de l'ordre ont repris mardi en début de soirée dans le quartier populaire de Diar Chems, dans l'est d'Alger, a appris l'Associated Press auprès de la protection civile et d'habitants de la cité.

Ces nouvelles émeutes auraient fait plus d'une cinquantaine de blessés entre policiers et émeutiers, selon des témoignages d'habitants, alors que la protection civile, dans une déclaration à l'AP, a expliqué que "neuf policiers présentant des blessures diverses avaient été évacués à l'hôpital Mustapha".

Par petits groupes voltigeant d'un endroit à un autre de la grande cité dortoir de Diar Chems, les émeutiers s'en sont pris à coup de pierres, de cocktails Molotov et autres objets, aux forces de sécurité pour les empêcher d'accéder au quartier, ont rapporté des habitants.

Soutenus par des femmes qui lançaient des youyous des balcons et aux cris de "Allah Akbar", ces jeunes émeutiers ne décoléraient pas contre les autorités. "Non seulement, ils n'ont pas libéré les jeunes arrêtés hier soir, mais ils sont venus encore en arrêter d'autres cette après-midi", s'insurgeait Ramdane Ali, habitant du bloc 3 qui accusait les forces de sécurité de "rallumer le feu".

Selon plusieurs témoins, le calme était revenu lundi soir à la cité de Diar Chems, après des "négociations" entre représentants des forces de sécurité, élus locaux et délégués de quartiers. D'après eux, ce sont les policiers venus procéder à des arrestations mardi après-midi qui ont relancé les violences.

Les émeutes dans ce quartier populaire, situé à trois kilomètres du siège de la présidence de la République, ont éclaté lundi après l'intervention de policiers venus déloger des squatters qui avaient installé des baraques sur un stade de football de la municipalité. AP

 

Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 19:13
Philippine Revolution :

Embuscade à Manolo Fortich, 3 soldats tués, un blessé

Le 9 octobre autour de 9 heures du matin, une unité de la New People's Army (Nouvelle Armée du Peuple) a pris en embuscade des militaires montant la garde près d'un site minier de cuivre à Upper Kalampigan, Gilanggilang, Manolo Fortich, Bukidnon.
3 sont morts dans l'affrontement et un a été blessé. Sur ces gardes ont été pris : un fusil M203, un M14, deux M16 et un pistolet calibre 38. Aucun combattant de la NPA n'a été tué ni blessé.

Ceci en resonnance de la lutte continuelle du peuple de Bukidnon, spéciallement les déplacés intérieurs Lumads - depuis des décennies - de la province, contre les compagnies minières étrangères qui abusent et pillent les ressources tant humaines que naturelles, conduisant à toujours plus de dégradation économique et culturelle.

De nouvelles actions révolutionnaires sont à attendre, pour les même motifs (et avec la même passion).

Signé : Commando Julito Tiro
New People's Army - Commando Opérationnel Régional du Centre-Nord Mindanao.

Emil Laguerra, officier communiquant.


Le NDF-EV salue la NPA pour l'offensive tactique dans le Nord-Samar, et rejette la demande de capitualtion de Palparan. 14 octobre 2009.

Le Front National Démocratique - Eastern Visayas a aujourd'hui salué le Commando Rogelio Bantilo pour une offensive tactique réussie contre les troupes opérationelles de 63ème BI le 11 octobre dernier à Silvino Lobos, Samar du Nord.

"Nous saluons le Commando Rogelio Bantilo pour la punition du 63ème BI, une unité fasciste impliquée dans beaucoup de violations des droits humains incluant le meurtre de Fr. Cecilio Lucero," a dit le porte-parole NDF-EV, Fr. Santiago Salas.
"La NPA n'a pas eu de blessé, pendant qu'au moins huit soldats et le commandant Lt.
Joash Pramis, ont été blessés. Nous demandons au public d'être prudent avec  le porte-parole de la 
8ème DI, le Lt. Colonel Armando Rico, qui mène encore une fois la classique guerre psychologique, des prétendus blessés de la NPA pour tromper les gens et masquer une défaite démoralisante."

Fr. Salas a ajouté que l'offensive de Silvino Lobos a montré que la NPA remporte victoire après victoire et a ignoré la déclaration de général Jovito Palparan que le mouvement révolutionnaire devrait capituler d'ici à 2010.

"Le général Palparan n'est dans aucune position pour demander la capitulation parce qu'il sert un régime qui commence à s'effondrer" a-t-il dit.
"Le régime Arroyo a couvert Palparan et d'autres qui ont commis des violations des droits humains brutales et systématiques sous Oplan Bantay Laya. Ainsi le général Palparan craint ce qui arrivera en 2010, parce que si le gouvernement Arroyo tombe, les jours heureux pourraient être finis pour lui et il paiera pour ses crimes.
De nombreux secteurs soutiendront les familles de ses victimes qui ont été assassinées, torturées ou ont disparu de force, dans une forte demande au nouveau gouvernement que Palparan soit arrêté, poursuivi et puni.
"


Le porte-parole du NDF-EV a ajouté que pendant que le mouvement révolutionnaire se renforce, le gouvernement Arroyo montre des signes d'effondrement. "Les gens sont furieux. Il y a la faim répandue, la pauvreté et la répression dans les Visayas de l'Est.
Pendant ce temps, dans la métropole de Manille et Luzon du Nord, le gouvernement Arroyo a montré son incapacité à aider les gens après que les tempêtes récentes qui ont poussé des centaines de milliers de personnes dans la souffrance à long terme.
Le gouvernement Arroyo est de plus en plus isolé et en difficulté parce que les gens sont furieux contre sa négligence criminelle, la corruption massive qui a vidé les fonds de prévoyance des catastrophes, la promotion de l'intervention militaire américaine sous couvert d'assistance humanitaire et la mauvaise gouvernance qui a multiplié les sans-abri, le chômage et les sans-terre."





Partager cet article
Repost0
20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 19:00
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Servir Le Peuple : le blog des Nouveaux Partisans
  • : Retrouvez SLP sur son nouveau site http://servirlepeupleservirlepeuple.eklablog.com/ Servir Le Peuple est un média COMMUNISTE RÉVOLUTIONNAIRE, marxiste-léniniste-maoïste, visant par la RÉFLEXION, l'INFORMATION et l'ÉDUCATION POLITIQUE ET CULTURELLE de masse à favoriser la renaissance du mouvement communiste révolutionnaire dans l'État français et le monde francophone.
  • Contact

Les articles des derniers mois :

Retrouver Servir le Peuple sur son NOUVEAU SITE
servirlepeuple.eklablog

novembre 2014
octobre 2014
septembre 2014
août 2014
juillet 2014

Retrouver Servir le Peuple sur son NOUVEAU SITE
servirlepeuple.eklablog

DOSSIER PALESTINE (conflit de juillet 2014) :
Sionisme, islamisme et ennemi principal : quelques précisions
Post-scriptum important : le cas Feiglin
Le sionisme, "fils de France"
Au cas où il serait utile de le préciser...
Deux clarifications importantes
Flash info en direct : ils ont semé la hoggra, ils ont récolté l'Intifada !
Flash info - importance haute : la manifestation pro-palestinienne de demain à Paris est INTERDITE
Le problème avec la Palestine...
Grande manif contre les crimes sionistes à Paris (13/07)
Magnifique manifestation pour la Palestine à Tolosa, capitale d'Occitanie occupée
Petites considérations sur le sionisme et l'identification-"obsession" palestinienne
Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

juin 2014

POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
Réflexion théorique : loi Gayssot, lois antiracistes et "mémorielles", "antifascisme" bourgeois etc., quelle position pour les communistes ?

Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

Amb l'anma d'un Camisart, Pòble trabalhaire d'Occitània endavant !

 

Recherche

Liens

État français : 

Quartiers populaires - Colonies intérieures :

Peuples en Lutte (Hexagone) :

Autres pays francophones :

Internationalisme :

Castillanophones (État espagnol et Amérique latine) :

Lusophones (Brésil & Portugal)

Italophones :

Anglophones (Îles Britanniques & Amérique du Nord)

Germanophones et scandinaves : 

À l'Est, du nouveau : 

Grèce :

  • KOE ('maoïsant', allié à la gauche bourgeoise SYRIZA, en anglais) [dissous dans SYRIZA en 2013, publie maintenant Drómos tis Aristerás, en grec]
  • KKE(m-l) (marxiste-léniniste 'maofriendly', partie en anglais, le reste en grec)
  • ANTARSYA (Coordination de la gauche anticapitaliste pour le renversement, avec des trotskystes, des 'maos' etc., en grec)
  • ANTARSYA - France (site en français)
  • Laïki Enotita ("Unité populaire") - France (en français et en grec, scission anti-capitulation de SYRIZA, pour s'informer)
    EKKE (Mouvement communiste révolutionnaire de Grèce, 'maoïsant' et membre d'ANTARSYA, présentation en anglais, le reste en grec)

Karayib (Antilles-Guyane) & Larényon (Réunion) okupé : 

Monde arabe / Résistance palestinienne :

État turc / Kurdistan : 

  • Maoist Komünist Partisi (PC maoïste de Turquie/Kurdistan-Nord)
  • DHKP-C (ML, tendance 'guévariste')
  • TKP/ML (maoïste)
  • MLKP (ML, site francophone)
  • ATİK (Confédération des Travailleurs de Turquie en Europe, maoïste, en anglais)
  • Nouvelle Turquie (information et soutien à la Guerre populaire et aux luttes, en français) [ancien blog]
    Nouvelle Turquie (nouveau site)
  • YPG (Unités de Protection du Peuple, Kurdistan "de Syrie", en anglais)
    PKK (Kurdistan "de Turquie", site en anglais)
    PYD (Parti de l'Union démocratique, Kurdistan "syrien", site en anglais)
    ActuKurde (site d'information en français)

Afrique :

Asie & Océanie :

Antifa :

Action Antifasciste Bordeaux (plus mis à jour, mais "cave aux trésors")

AA Alsace (idem)

Union Révolutionnaire Antifasciste du Haut-Rhin (URA 68, page Facebook)

Collectif Antifasciste Paris - Banlieue

Action Antifasciste Paris - Banlieue

Montpellier Antifa

Collectif Antifasciste 34

Collectif Antifasciste Rennais (AntifaBzh)

Cellule Antifasciste Révolutionnaire d'Auvergne (CARA, page Facebook)

Carcin/Quercy Antifascista (page Facebook)

Occitània Antifascista (page Facebook)

Breizh Antifa (page Facebook)

Perpignan Antifa (page Facebook)

Action Antifasciste de Pau

Union Antifasciste Toulousaine

Ipar Euskal Herria Antifaxista (Pays Basque du Nord antifasciste)

REFLEXes - site d'informations antifascistes

La Horde, portail d'information antifa

Rebellyon - rubrique "Facho"

Redskins Limoges

Droites extrêmes - blog Le Monde (site d'information bourgeois bien fourni, parfait pour le "watch")

Document : Ascenseur pour les fachos (série de 6 vidéos Youtube, Antifascisme.org, site social-démocrate)

 

Guerre pop' - Asie du Sud :

Inde Rouge (nouveau site "officiel" francophone)

Comité de Soutien à la Révolution en Inde

Comité de solidarité franco-népalais

Fil d'actu "Inde - Népal" du Secours Rouge - APAPC

J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

Autres analyses d'actualité









Situation décisive au Népal 

En matière de conclusion sur la situation au Népal, et ses répercussions dans le Mouvement communiste international 

Questions-réponses sur la situation au Népal

 

Discussion sur la "gauche" en Amérique latine et la bourgeoisie bureaucratique

 

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria : l'analyse d'un communiste abertzale

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 2e partie

Sur la liquidation réformiste en Euskal Herria, 3e et dernière partie  

 

 

 

 


Considérations diverses 03-2013 - et un peu de polémique/critique, ça fait pas de mal ! (sur Chavez, le 'bolivarisme', le 'fascisme' de celui-ci et autres choses...)

Autres articles historiques

 

25 avril 1945 : le Peuple italien terrasse le fascisme

 

 


 




Et en guise de récapitulatif/synthèse : Considérations diverses sur les États, les Nationalités, la Subsidiarité et le Pouvoir populaire ; ici (point 1) : Considérations diverses – fin octobre 2013 : État et révolution bourgeoise et ici : Considérations diverses : 1/ Le cœur des nations est aujourd’hui le Peuple