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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 20:44

par CRI Source





POLITIQUES : VOUS ETES COMPLICES !!! Depuis quelques temps la parole raciste et islamophobe s’est libérée dans notre pays à cause des calculs de politiciens qui cultivent les bas instincts de nos concitoyens inquiets face à l’avenir. Le plus grave c’est que nous assistons ces derniers mois à une recrudescence très inquiétante de passages à l’acte, conséquences directes de ces calculs et du prolongement de la crise.

La profanation de la Mosquée de Maubeuge distante de quelques jours ou semaines d’autres profanations et agressions islamophobes, nous amène à interpeller avec la plus grande fermeté nos responsables politiques afin qu’ils prennent les dispositions qui s’imposent pour mettre fin à cette escalade.

Par ailleurs , étant donné le peu de résultats obtenus face à ces agressions nous appelons la communauté musulmane à se préparer à des jours sombres et à s’auto-organiser pour la défense de ses lieux de culte et de ses membres.

Le gouvernement semble préoccupé par le tri entre les bons citoyens et les mauvais sous prétexte de débat sur l’identité nationale, pendant que des élus s’acharnent contre le voile intégral, et pendant ce temps rien n’est fait contre l’islamophobie qui va mettre sérieusement en danger la paix civile.

Nous exigeons que le gouvernement se préoccupe d’urgence de ce problème dont le Président de la République a dit « l’islamophobie c’est comme le racisme et l’anti sémitisme ça ne s’explique pas , ça se combat ! »

Nous exigeons que cet engagement au nom de la République devienne une réalité au plus vite.

COORDINATION CONTRE LE RACISME ET L’ ISLAMOPHOBIE C.R.I.

Le 3 Novembre 2009

Pour tout contact :06 18 79 76 61 www.crifrance.com

 

En réalité, le racisme individuel tel qu'exprimé par ce genre d'acte, est un reflet du racisme INSTITUTIONNEL envers les "musulmans" : les "néo-colonies intérieures" maghrébine, ouest-africaine, turque ou kurde.

Qui lui-même, est LE REFLET DE LA DOMINATION IMPÉRIALISTE (entre autres) FRANÇAISE sur ces pays.

 

En appeler, comme le CRI, à un État qui serait "neutre", "au dessus de la mêlée", prendre au sérieux les déclarations anti-racistes du Président de la République, est bien sûr une totale illusion idéaliste.

A moins bien sûr, que ce soit une tactique pour pousser Etat à se démasquer comme complice de ces actes (ce que beaucoup considèrent déjà).

 

Comme le disait le leader Noir américain Stokely Carmichael, il est facile de s'offusquer quand une Église noire est brûlée ou des Noirs agressés. Moins lorsque les Noirs d'Amérique sont enfermés dans des ghettos misérables, sans services publics, soins médicaux ni écoles dignes de ce nom, bref, discriminés au quotidien.


De même il est facile de condamner des actes "visibles" comme la profanation d'une mosquée, des inscriptions racistes ou des agressions, tout en criant au "communautarisme" et au "victimisme permanent" lorsque l'on dénonce la discrimination et l'oppression institutionnalisée, la chasse aux "clandestins" ou le fait qu'un jeune maghrébin, africain ou turc sur deux soit hors-circuit scolaire à 15 ans...

Les deux sont pourtant indissociables ! En réalité, l'un est à la source de l'autre...

Contre le racisme individuel ET institutionnel, fraternité prolétarienne avec les (néo)colonisés de l'intérieur !

Unité et VICTOIRE AU PEUPLE !

 

 

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 22:13

Kasama - traduction Servir Le Peuple

Gary Leupp (le 2 novembre 2009)

"A présent nous nous concentrons sur le mouvement de masse… Nous pouvons maintenant vraiment pratiquer ce que nous avons enseigné. Cela signifie la fusion de la stratégie de GPP [Guerre Populaire Prolongée] et de la tactique d'insurrection générale. Ce que nous avons fait depuis 2005 est le chemin de préparation pour l'insurrection générale par notre travail dans les zones urbaines et notre participation dans le gouvernement de coalition."
- Leader Maoïste Baburam Bhattarai, entretien avec le Mouvement de Résistance Populaire Mondial basé en Grande-Bretagne, le 26 octobre 2009

Aujourd'hui 1er novembre, les Maoïstes du Népal ont débutrcé, avec des rassemblements aux flambeaux dans Kathmandu, un mouvement de masse pour abattre le régime.
Régime qui a succédé à celui dirigé par Prachanda comme Premier ministre d'août 2008 à mai 2009 - un compromis, toujours compris comme provisoire et transitoire, qui s'est effondré quand l'Armée Népalaise a refusé d'obéir aux ordres du Premier ministre maoïste.

Le Premier ministre Prachanda, constatant l'évidence que la suspension par les maoïstes de la Guerre Populaire et de la participation au processus parlementaire n'avait pas permis de donner le pouvoir d'État, aurait pu alors ordonner la reprise de la guerre (populaire).
 Au lieu de cela, le premier leader national maoïste élu a fait le surprenant (je pense même astucieusement gandhien) geste de démissionner de son poste, tandis que son parti, le Parti communiste Unifié de Népal (maoïste) a redoublé ses efforts afin d'organiser le soutien parmi les masses urbaines de Kathmandu.

Les maoïstes ont toujours affirmé que la conquête du sommet  du gouvernement après le renversement de la monarchie en 2008 était moins importante que deux autres tâches : la réalisation de leurs buts dans la rédaction de la nouvelle constitution et la construction de ce mouvement urbain massif.
La "Voie Prachanda" a toujours été la combinaison de la théorie de Guerre Populaire de Mao (encerclement des villes par la campagne) avec le modèle de Lénine du soulèvement urbain - la Révolution d'Octobre.

À partir de novembre 2005 les Maoïstes contrôlaient environ 80 % du pays. Ils encerclaient la vallée de Kathmandu, mais se sont estimés incapables de la prendre militairement.
Entretemps le Roi Gyanendra, profondément impopulaire, s'était fait encore plus largement détester en dissolvant le Parlement et en arrêtant des leaders politiques des principaux partis.
Les maoïstes concluent un accord avec les partis politiques légaux pour coordonner leurs actions afin de faire tomber le roi. Ils ont consenti à finalement déposer leurs armes sous la surveillance de L'ONU, en échange de l'acceptation par les autres partis de nouvelles élections pour une Assemblée constituante afin de rédiger une nouvelle constitution.

Aux élections d'avril 2008, les Maoïstes ont gagné 220 des 575 sièges de l'assemblée, le double de leurs concurrents les plus proches.
Les observateurs internationaux comme Jimmy Carter ont certifié que les élections étaient libres et régulières. Il n'y a aucun doute possible sur le fait que les maoïstes ont une base massive.

Et il n'y a aucun doute possible quant aux limites réelles à ce que vous pouvez accomplir en suivant les règles. De là "la tactique d'insurrection générale."

Le Département d'État américain a toujours considéré les maoïstes comme "des terroristes" et les garde encore maintenant dans sa listes des organisations terroristes. Non pas parce qu'ils ont utilisé la violence pour renverser un ordre social répandant la misère par des moyens tantôt brutaux tantôt subtils, tantôt violents tantôt pas si violents, comme le fait ou laisse faire dans l'indifférence l'État népalais chaque jour.
"Le terrorisme" dans le lexique du Département d'État se réfère à ce qui terrifie des fonctionnaires du Département d'État et la perspective du drapeau rouge flottant sur l'Everest est un de leurs cauchemars.

Mais le fait est qu'ils croient vraiment au renversement violent des institutions oppressives, ils croient vraiment que la révolution n'est pas vaincue aujourd'hui, et ils ont un programme de prise de pouvoir à travers ce que Bhattarai appelle "la tactique de l'insurrection générale".

Sachant cela, le chargé d'affaire américain à Katmandou Jeffrey Moon a invité Prachanda à sa résidence dans la ville le 28 octobre pour lui exprimer la préoccupation américaine au sujet de ces prochaines protestations.
Il lui a apparemment été répondu que les maoïstes restent engagés dans le processus de paix et l'élaboration d'une nouvelle constitution. Mais la suspension de la guérilla est une chose. L'insurrection générale en ville en est un autre. Et la Guerre Populaire et l'insurrection urbaine peuvent fusionner à un certain point dans un proche avenir, alors que le gouvernement d'Inde voisine entreprend un assaut contre le mouvement maoïste qui a pris le contrôle de vastes régions de ce pays.

Je n'ai aucune idée de quelle peut être l'issue. Mais l'Histoire n'est clairement pas finie, les mouvements Communistes ne sont pas clairement mort et l'idéal d'une société sans classe n'a clairement pas disparu dans les sociétés où l'oppression de classe est particulièrement intense.

Gary Leupp est professeur d'Histoire et professeur adjoint de Religions comparées à l'Université de Tuhts, et auteur de nombreux travaux sur l'histoire du Japon.

L'article est un peu altermondialo dans la tonalité Monde Diplo.

Pour le reste, nous sommes sceptiques quant à cette tactique insurrectionnelle pour la conquête du pouvoir. Elle peut cependant avoir un rôle effectivement tactique en menant la bourgeoisie "républicaine", par la répression, à faire tomber ses derniers masques et les dernières illusions dans les masses.
Donnant toute la puissance nécessaire à la nouvelle guerre populaire qui balaiera enfin le vieil État féodal et compradore...
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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 21:56

Forum des Peuples en Lutte - Futur Rouge

Argi Perurena, Aratz Gomez et Arkaitz Saez, viennent de dépasser leurs dix années de détention dans les prisons françaises et espagnoles. Argi Perurena a été arrêtée le 30 septembre 1999 près de Pau. Aratz Gomez et Arkaitz Saez à Irun le 16 novembre de la même année. En cet automne 2009, les trois comités de soutien aux prisonniers politiques basques Gurekin (Ustaritz), Orduan (Ascain) et Hiri-Buruz (Saint Pierre d’Irube) ont souhaité unir leurs énergies afin de marquer cette date par l'organisation de plusieurs rendez-vous les 12, 13 et 14 novembre prochains.

Le jeudi 12 novembre à 19h à Ustaritz aura lieu une conférence de Gabi Mouesca, ancien prisonnier d’Iparretarrak et ex-président de l’Observatoire international des prisons, qui évoquera les conséquences de longues années de prison pour les détenus. Gabi Mouesca avait en son temps effectué 17 ans de prison. Le vendredi 13 novembre, les trois comités appellent à un rassemblement à Saint-Jean-de-Luz et le samedi 14, c’est à Ascain qu’est organisé un concert de soutien.

Les comités veulent alerter la population sur les conditions d’incarcération de ces trois labourdins avec le souhait que les habitant et les élus se mobilisent pour pour que cette situation cesse le plus rapidement possible. Ils demandent le rapprochement des trois labourdins ainsi que des 740 autres prisonniers politiques basques, avant leur libération dans le cadre d’un processus politique qui donnerait une issue au conflit en Pays Basque.


Argi Perurena
 


Argi Perurena Pascual a été arrêtée le 30 septembre 1999 près de Pau en compagnie de Patxi Segurola et Jon Bienzobas. Après 4 jours de garde à vue dans les locaux de la police judiciaire, elle avait été incarcérée à la prison de Fleury Mérogis. Sa détention préventive a duré 5 ans et demi jusqu’à son procès qui débuta le 1er juin 2005. Pendant toutes ces années, elle aussi a subit des conditions d’incarcération difficiles par l’isolement, la retenue de son courrier, le mitard, l’éloignement pour sa famille et ses proches. Cette période sera également marquée par la mort d’une camarade retrouvée pendue dans sa cellue de Fleury Mérogis.

Argi Perurena a participé aux luttes menées au sein des prisons par le collectif des Prisonniers Politiques Basques, dont elle fut un temps l'une des porte-parole, pour dénoncer les conditions d’incarcération mais aussi revendiquer le statut de prisonnier politique, le regroupement et le rapprochement d’Euskal Herri et exiger la libération des détenus malades et de ceux ayant effectué leur peine.

Le procès sur le vol d’explosifs de Plévin pour lequel la jeune femme comparaît débute à Paris devant une cour d’assises spéciale le 1er juin 2005 et finit un mois plus tard. Les peines prononcées par les magistrats professionnels sont extrêmement lourdes. Argi a été condamnée à 18 ans de réclusion criminelle ainsi qu’à une interdiction définitive du territoire français. Une double peine pour Argi qui a vécu toute sa vie en Pays Basque nord où résident sa famille et ses proches.

Elle est transférée le 1er février 2006 au Centre de Détention pour femmes de Rennes où elle est restée seule prisonnière politique basque pendant trois ans. Les conditions d’incarcération restent difficiles avec un éloignement d’avec sa famille et ses proches de plus de 700km, avec un trajet long et excentré par rapport aux liaisons de transports, un accès réduit à la santé et aux soins et des refus sans justification de demandes de permis de visites.


Aratz et Arkaitz

 
    

Aratz et Arkaitz étaient âgés de 22 ans à l’époque où ils ont été arrêtés par la police espagnol. Pendant cinq jours et cinq nuits de garde à vue dans un commissariat espagnol, ils ont été sauvagement torturés. A tel point, qu’Arkaitz a dû être évacué à l’hôpital, fait dont il n’a même pas souvenir tant son état était grave. Une plainte pour tortures avait été introduite, mais la justice espagnole n’a pas donné de suite. Aratz et Arkaitz ont été condamnés à 18 ans de prison par le tribunal d’exception espagnol.

Aratz a été emprisonné pendant deux ans à Alcala Meco, près de Madrid puis 7ans dans une prison des Asturies. Les conditions d’incarcération ont été dignes d’une république bananière, les gardiens de prison poussant les autres prisonniers à passer à tabac les prisonniers basques. Il a également été victime de l’intoxication médiatique comme les médias espagnols savent le faire, puisqu’au lendemain des attentats islamistes de Madrid, la presse espagnole proche du président conservateur Aznar n’a pas eu d’état d’âme pour inventer de toute pièce une relation entre Aratz et un autre prisonnier basque et Al Quaeda.

Arkaitz, originaire de Saint Pierre d’Irube, est incarcéré à la prison de Puerto de Santamaria,une prison dite « de haute sécurité » située à 1400 km du Pays Basque. Les prisonniers sont traités comme des animaux. Les conditions carcérales sont les pires qui existent. Les menaces, provocations, intimidations et passages à tabac sont monnaie courante dans cette prison du bout du monde. Le chantage fait aux prisonniers est permanent. Ils n’ont droit qu’à 4 lettres par mois, et les visites ne peuvent se faire que par listes limitées à 10 personnes, tous les six mois. Il a les pires difficultés pour pouvoir suivre des études et malgré des ennuis constants de santé, bénéficier de services médicaux minimum relève de l’imaginaire.

La prison de Puerto est la « prison des prisons » puisque les détenus des autres prisons espagnoles y sont emmenés lors des mesures de punition. Mais ils n’y restent que quelques mois, avant de retrouver leur prison d’origine. Pour les prisonniers basques, en revanche, une fois à Puerto, ils y restent.

Aller voir le jeune homme est un calvaire pour ses proches : il doivent prendre un bus le vendredi après-midi, qui roule durant 17 heures pour arriver le matin à la prison. 40 minutes de visite derrière une vitre, et retour pour arriver le dimanche midi. Un voyage aller-retour de 2800 km, fatiguant, cher et usant, qui de facto limite les visites à une seule par mois.

Aratz se trouve aujourd’hui à la prison de Ocaña près de Madrid. Aratz eta Arkaitz ont participé à de multiples actions dans le cadre des protestation du collectif des prionniers basques, dont des grèves de la faim ainsi que des refus de sortie de cellule, refus de plateau, etc.

Voir aussi

Hamar urte gartzelan d'EH Sukarra
http://www.youtube.com/watch?v=OcnFh9QptMs


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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 18:12

Deux poids deux mesures

« En Tunisie, le verrouillage policier et le culte de la personnalité rappelle la RDA de Honecker »

Par Eros Sana (5 novembre 2009)

La « réélection » du dictateur tunisien Ben Ali avec 89,6% des voix n’a pas suscité beaucoup d’émois en France. Elle a même été « saluée » par l’Elysée et certains dirigeants de l’UMP. Entretien sur le cas tunisien avec le militant des droits de l’Homme Moncef Marzouki et le sociologue Vincent Geisser, auteurs du livre « Dictateurs en sursis, une voie démocratique pour le monde arabe » (Editions de L’atelier).

 

Comment réagissez-vous au résultat des élections présidentielles en Tunisie ?

Vincent Geisser : Il ne s’agit pas véritablement d’un scrutin où les électeurs seraient susceptibles d’exercer un quelconque choix, mais d’une opération politique totalement organisée et contrôlée par le régime. Nous sommes plus proches d’une cérémonie d’allégeance que d’une échéance électorale, au sens que l’on donne à cette notion dans les démocraties pluralistes. Contrairement à certains pays africains, il n’existe même pas d’enjeux liés à la fraude ou au comptage des voix. D’une certaine manière, la fraude est déjà établie avant l’élection. Ce qui permet au régime de ne pas bourrer les urnes ou d’acheter les voix. C’est pourquoi le terme d’élection est totalement impropre pour décrire les dernières échéances politiques en Tunisie.

Moncef Marzouki : Ce n’est absolument pas surprenant. Tout dictateur - comme Ben Ali - ne peut plus reculer. Dès lors, il se condamne à rester au pouvoir. Ben Ali a modifié quatorze fois la constitution en vingt ans et il la modifiera une quinzième fois pour pouvoir se présenter de nouveau au-delà de l’âge limite actuel, qui est de soixante-quinze ans. Son seul choix semble de vouloir rester et mourir au pouvoir. La réélection de Ben Ali n’est donc en rien surprenante. Ce qui l’est, c’est la réaction des gens qui frôlent la naïveté quand certains croient qu’il aurait pu se dérouler un autre scénario en Tunisie. Dans ce pays, la surprise n’était en aucun cas dans les urnes.

En quoi la situation de la Tunisie diffère de celle des autres pays du Maghreb ?

Vincent Geisser : La Tunisie s’inscrit dans la même trame que les autres pays du Maghreb. Avec toutefois deux tendances plus prononcées : le verrouillage policier qui touche tous les secteurs de la société et le culte de la personnalité qui rappelle parfois la Roumanie de Ceausescu ou la RDA de Honecker. La Tunisie est devenue une sorte d’ « épure parfaite » du régime autoritaire, là où les autres pays du Maghreb connaissent des formes davantage mixtes et ambivalentes.

Moncef Marzouki : Le système tunisien est un système que je qualifie des 3 P. Le « P » offert à l’extérieur, c’est le P de la politique, du gouvernement, du Parlement… Ensuite, il y a le « P » de la police. Celle qui organise en réalité la vie des autres partis. Ce sont ces 150.000 policiers qui font peser le joug sur les Tunisiens et qui impliquent qu’il n’y a pas d’opposition en Tunisie, mais une résistance. Résistance discrète, presque invisible mais qui, malgré tout se renforce peu à peu.

Il y a enfin - et là je pèse mes mots - le « P » de la pègre. La Tunisie est devenue le terrain de tous les trafics de blanchiment de toutes les mafias (russe, italienne, etc.). Les mafias sont le noyau du système. Rappelons que Moncef Ben Ali, frère du président, a été condamné par contumace en France à 10 ans de prison [1], c’est ce que l’on a appelé la « couscous connexion » [2]. La Tunisie n’a rien à voir avec un Hassan II, roi absolutiste, ou un Boumediene, idéologue de son état. Non, elle se rapproche davantage de la dictature algérienne et du règne de ses mafias militaires.

Comment expliquez-vous le fait qu’il y ait une grande mobilisation sur l’Iran et si peu sur la Tunisie ?

Vincent Geisser : On constate une dénonciation à géométrie variable. Alors que la majorité des démocrates se sont émus - à juste titre – des manipulations du suffrage populaire en Iran, ils sont restés étrangement silencieux sur le cas tunisien. Cette politique de deux poids deux mesures contribue à affaiblir les idéaux démocratiques dans les pays arabo-musulmans. Les peuples comprenant mal qu’on critique les tripatouillages électoraux en Iran alors que l’on envoie des télégrammes de félicitation aux dictateurs arabes.

Moncef Marzouki : La Tunisie est un pays où l’on ne pose pas des bombes. Il y a une dictature perverse qui est au service des pays occidentaux avec les soi-disant luttes contre le terrorisme et contre l’immigration clandestine. Rappelez-vous que Kadhafi était un dictateur infréquentable il y a encore quelques années, jusqu’à ce qu’il accepte de lutter contre le terrorisme et l’immigration pour le compte des pays dits démocratiques.

Quel rôle jouent la France et l’Europe ?

Vincent Geisser : Attention de ne pas croire que ces régimes ne tiennent que parce qu’ils sont tenus par l’Europe. C’est la bonne vieille thèse tiers-mondiste de régimes qui seraient entièrement entre les mains de puissances occidentales. Il est trop facile de crier au néo-colonialisme. Ce qui est une manière de déculpabiliser les élites locales. Certes, nous devons en tant que citoyens de la société européenne faire pression pour que nos gouvernements ne donnent plus de chèques en blanc à ces régimes autoritaires, mais nous devons admettre aussi que la solution à la dictature ne pourra être qu’interne. D’où la nécessité d’appuyer et de développer des partenariats avec les oppositions indépendantes dans ces pays où l’on souffre de l’autoritarisme.

Moncef Marzouki : Le rôle endossé par la France et l’Europe est un rôle totalement en contradiction avec leurs valeurs affirmées. Les chefs d’Etat des principaux pays du contour méditerranéen, à l’instar des présidents Sarkozy et Chirac, vont en Tunisie juste pour jeter des fleurs aux dictateurs. Les intérêts de la France sont protégés à court terme puisque les dictateurs sont considérés comme des « gouverneurs » des provinces du sud. Cependant, leurs intérêts à moyen et long terme sont mis en danger. Les peuples arabes nourrissent une détestation grandissante de cet occident. Ils ne supportent plus ces pays dits démocratiques qui soutiennent ces dictatures. Cela offre un terreau fertile au nationalisme arabe et au terrorisme. Les dictateurs sont responsables de la dégradation des conditions de vie de ces pays. Ils sont donc responsables de l’immigration massive qui s’en suit. L’absence d’alternative démocratique est telle, qu’elle pousse à la violence des populations qui n’y sont pas portées originellement. Ces politiciens, en soutenant Ben Ali, sont responsables des convulsions des deux côtés des rives de la Méditerranée.

Propos recueillis par Eros Sana

 

Eeeh oui ! En RDA et dans les pays de l'Est il n'y avait pas un "totalitarisme" sorti d'on ne sait où, mais la dictature d'une maffia corrompue au service d'une autre maffia, celle de Moscou, qui avait fait de l'URSS et du COMECON son trust privé.

Et en Tunisie, c'est pareil : la clique d'un despote corrompu au service des "multinationales", des monopoles capitalistes, principalement... français ! Un bronze-cul pour (petits) bourgeois au grand bénéfice des barons du tourisme industriel, et une zone industrielle à ciel ouvert où les travailleurs coûtent moins de 150€ par mois...

 

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 17:55

Source : Kasama

Musique : Naxalite - Asian Dub Foundation

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 17:47

Nouveau Népal

Suite à la grande manifestation à la torche dans tous le pays, les maoïstes ont continué le mouvement populaire en bloquant ces derniers jours les institutions de l'Etat (mairies, préfectures, etc.). A Dhankuta, les maoïstes ont formé leur propre gouvernement populaire. Quelques affrontements avec la police et la Youth Force (affiliée à l'UML) ont eu lieu.

Le gouvernement a mis en état d'alerte tous les organes de sécurité. Le premier ministre adjoint, Gacchadar, du MJF(démocratique), a même affirmé que le gouvernement était prêt à envoyer l'armée dans les rues. Il a vivement critiqué les accords passés entre les maoïstes et les partis parlementaires (accords de 12 points de novembre 2005, accords de paix,...). Il a affirmé qu'ils étaient signés à la va vite. Selon lui, les maoïstes doivent abandonner leurs armes et démanteler l'Armée Populaire de Libération avant de prétendre pouvoir former un gouvernement.

A cela, plusieurs dirigeants maoïstes, dont Prachanda, ont affirmé que les maoïstes seraient forcés de répondre à la répression si elle continuait. Prachanda a ajouté que de toutes façons, le gouvernement n'arriverait pas à réprimer le mouvement même si toutes ses forces de sécurité en alerte et qu'il subirait alors le destin de Gyanendra (l'ex-roi).

Après avoir rencontré des délégués représentants certains pays européens et les USA, les maoïstes ont annulé le blocage de l'aéroport de Katmandou.

CP Gajurel 'Gaurav' a réaffirmé le soutien aux maoïstes indiens, également appelés Naxalites (voir l'interview du dirigeant du PCI-maoïste). "Si les maoïstes en Inde se dirige vers le succès, non seulement les maoïstes du Népal mais du monde entier se réjouiront de leur victoire."

Quelques photos et vidéos :






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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 17:00


Nous relayons régulièrement, sur ce blog, les nouvelles de la guerre révolutionnaire aux Philippines, menée par les héroïques camarades de la Nouvelle Armée du Peuple (NPA).

Issue de la lutte de ligne anti-révisionniste, suivant les enseignements de Mao Zedong, dans les années 1960, la New People's Army du nouveau Parti Communiste des Philippines est la plus ancienne guerre révolutionnaire du peuple à l'heure actuelle. Une des rares également, avec la guerre des camarades maoïstes indiens, celle renaissante du Pérou, mais toujours marquée par la terrible défaite et la désorientation des années 90, et eput-être celle qui va renaître au Népal, si la gouvernement bourgeois laquais de New Delhi déchaîne sa répression contre le mouvement populaire. (L'armée populaire révolutionnaire du Mexique se réclame également du marxisme-léninisme et en partie de Mao, et mène quelques actions, tandis que les FARC de Colombie sont sur la défensive, payant des erreurs idéologiques et tactiques - cette organisation ne s'est jamais inspirée du maoïsme, refusant la guerre populaire et la ligne de masse).

Il nous a semblé important de rattacher cette guerre héroïque à l'histoire de l'archipel philippin. Une histoire toute entière tournée vers la conquête de l'indépendance réelle et totale, confisquée depuis 110 ans par l'impérialisme US et aujourd'hui, première et indispensable étape de la révolution nationale-démocratique et de la révolution socialiste.

Lire la suite >>

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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 16:10

300 sans-papiers occupent le chantier de la tour Axa à la Défense


 

Publié le 2 novembre 2009 par Fred

 

Environ trois cents travailleurs sans papiers occupent, depuis sept heures, lundi 2 novembre, les préfabriqués situés sur le chantier de la tour Axa, dans le quartier d’affaires de la Défense (à l’ouest de Paris), pour demander leur régularisation.

Cette occupation s’inscrit dans la grève lancée le 13 octobre, qui rassemble désormais quatre mille six cents travailleurs sans papiers, qui occupent une quarantaine de sites, essentiellement en Ile-de-France (entreprises d’intérim, de nettoyage, chantiers, restaurants, etc.), selon le coordinateur CGT Raymond Chauvot.

Il souligne que la mobilisation est bien plus importante que lors du mouvement de 2008, « où il y avait six cents à sept cents travailleurs grévistes au plus fort du mouvement, en juin ». Et justifie ces nouvelles actions par le fait que les avancées obtenues l’an dernier, notamment pour les régularisations « à froid » (sans grève) et les intérimaires, n’ont pas été mises en œuvre faute d’une directive claire.

Sur le site de la tour Axa, les occupants sont des travailleurs qui avaient quitté, mercredi, à la demande de la police, le siège de la Fédération nationale des travaux publics, à Paris, ainsi que des ouvriers du chantier travaillant pour l’entreprise Adec, spécialisée dans la démolition. « Il y a beaucoup de sans-papiers employés dans ce secteur dangereux. L’employeur ne déclare pas les éventuels accidents du travail, et il s’assure une main-d’œuvre totalement flexible », explique Raymond Chauvot.

 

 

Centre de rétention de Vincennes, lundi 2 novembre 2009


 

Publié le 2 novembre 2009 par Fred

 

« Nous sommes trois grévistes au centre de rétention de Vincennes en ce moment.

Moi j’avais fait une demande de régularisation en novembre 2008. Je travaille dans le désamiantage, dans le bâtiment, depuis 3 ans chez le même patron en CDI, avant je ne savais même pas que c’était dangereux l’amiante. J’ai eu une convocation après ma demande, j’ai tout rapporté. Mon passeport était encore valable un mois, ils ont gardé le passeport et ils ne m’ont pas répondu puis j’ai reçu une convocation en décembre 2008 du service de l’éloignement, alors j’ai compris et je n’y suis pas allé.

Le patron, il me volait. Parce que c’est un CDI, il ne peut pas me licencier alors il me mettait en congé sans solde, pendant trois mois ! Je lui ai dit « soit tu me licencies soit je travaille », j’ai repris le travail mais il me payait la moitié de mon salaire, il te vole complètement, donc je me suis chauffé un peu et dans le même temps j’ai entendu les grévistes qui se sont organisés avec les syndicats, la CGT. Alors je suis allé le 12 octobre dans le 8e, où il y a les grévistes du bâtiment, et on a fait la carte de gréviste. Moi je suis tout seul en grève dans ma boîte. Y’avait beaucoup de monde là bas alors je ne restais pas tout le temps. Le 19 octobre, alors que je retournais là bas, je me suis fait arrêté à Belleville dans le métro. Il y a eu la garde à vue, j’ai expliqué ma situation, ils m’ont dit ça sert à rien ça, j’ai montré la carte de gréviste ils ont dit ça sert à rien, tu n’as pas de papiers tu dois être reconduit à la frontière. J’ai vu le juge à Cité il m’a reconduit 15 jours puis j’ai vu le juge au TA, il a rejeté. J’ai prévenu dès le premier jour les gens du mouvement, le gars de la CGT et le délégué, que j’étais en rétention. L’autre gréviste de Madeleine, de la partie restauration, il a eu du monde au tribunal administratif pour lui. Il y a une députée qui a fait une lettre pour moi à la préfecture mais pour le moment je n’ai aucune nouvelle. Je ne crois pas qu’ils ont déjà le laisser passer mais je m’attends à ce qu’ils prévoient un vol.

Il y a un gars avec nous, son vol c’est demain. Lui, il avait fait un dossier de régularisation car cela fait dix ans qu’il travaille en France et il a reçu une OQTF. Après il a recommencé une autre demande, et il a été convoqué, alors il est allé et il s’est fait arrêté. Il en a marre, il a plus le moral.

Ici on est enfermé, on n’a pas le choix. Y’a pas grand chose à faire. On a peur d’attraper des maladies parce qu’ils ramènent des nouveaux gars chaque jour et qui sont malades. La police eux ils ont des masques mais pas nous.

Je n’ai aucune nouvelle de la CGT, est-ce que je peux me dire qu’ils vont s’occuper de mon dossier si je suis expulsé ? Ça je n’en sais rien. »


 

Blocage de trois centres fermés en Belgique le 31 octobre 2009

Communiqué des bloqueurs


Publié le 2 novembre 2009 par Fred

 

NON aux Centres de Détentions

« Des milliers d’êtres humains sont arrêtés et enfermés dans des centres fermés, au nom de notre soi-disant sécurité, de notre économie, de notre peur de l’autre. Ils n’ont pourtant rien fait d’autre que de passer les frontières de l’Europe forteresse dans l’espoir d’une vie meilleure pour eux et leurs familles ».

On estime qu’en Union Européenne, entre 25.000 et 100.000 immigrants sans papiers survivent dans des centres fermés. Rien qu’en Belgique, 8000 personnes sont détenues chaque année en centre fermé. En ce qui concerne les expulsions, les chiffres sont d’autant plus effrayants : le nombre d’expulsions forcées a quadruplé en Belgique passant de 1871 (en 1999) à 7742 (en 2004). Ces politiques de fermeture assassines tuent chaque année 10.000 migrants aux frontières de l’Europe Forteresse. Ces arrestations, enfermements et expulsions sont la conséquence logique d’une politique européenne de gestion des flux migratoires mettant les droits de l’homme aux oubliettes.

- Nous dénonçons la chasse aux migrants, les répressions, les humiliations, les expulsions que subissent des dizaines de milliers de personnes en Europe et à ses frontières chaque année, uniquement parce qu’ils sont à la recherche d’un endroit pour vivre décemment.

- Nous dénonçons cette politique d’exclusion, utilitaire ou ne sont acceptées que les personnes qui peuvent être utiles à l’économie de notre système néolibéral.

- Nous dénonçons la construction de cette Europe Forteresse ou le migrant est présenté comme le danger potentiel de notre équilibre économique et sécuritaire et en devient le bouc émissaire.

- Nous dénonçons cette politique capitaliste qui veut se protéger des migrations mais continue à alimenter des guerres et à voler les richesses de pays d’où sont originaires ces migrants

- Nous ne pouvons pas accepter un monde dans lequel les projets de société se construisent sur l’enfermement et la répression. Nous exigeons la fermeture des centres fermés, l’arrêt des expulsions, nous exigeons la liberté de circulation et d’installation.

- Le monde appartient à tous et nous refusons qu’une sélection soit faite au nom d’un système de profit où la production prime sur la liberté de tous.

FERMETURE DE TOUS LES CENTRES FERMES ! ARRET DES EXPULSIONS ! RETOUR DES EXPULSES ! LIBERTE DE CIRCULATION ET D’INSTALLATION POUR TOUS !

Signé par des individus

Porte parole presse des activistes :

Brugge : (Nl.) - 0489/111714 Vottem : (Fr.) - 0489/006433

 

 

 

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 21:30

Où va la CGT ?

4600 grévistes sans papiers, il faut aller de l'avant !

Depuis le 12 octobre 2009, des milliers de travailleurs sans papiers sont en grève et occupent leurs entreprises ou des lieux symboliques, en vue d’obtenir leur régularisation.
Ce mouvement a été relancé par la CGT, la CFDT, l’Union Syndicale solidaires, la FSU, l’UNSA, La ligue des Droits de l’homme, la Cimade, le Réseau Education sans frontières, Femmes Egalité, Autremonde et « Droits Devant ! » avec de leur côté l’objectif d’obtenir « une circulaire ministérielle afin de permettre la régularisation de tous les travailleurs sans-papiers ».

Deuxième acte donc, après le grand mouvement de 2008 qui n’avait abouti qu’à un maigre résultat.

En quelques semaines, sur 47 sites (liste actualisée régulièrement sur ce site), répartis essentiellement en Ile de France, 4592 sans papiers se mettent en grève, non pas, nous dit-on, pour leur régularisation, dans un premier temps, mais pour obtenir une circulaire de régularisation de tous les travailleurs sans papiers, toutes catégories confondues, y compris ceux qui travaillent au noir, le travail des intérimaires, des femmes dans l’aide à la personne, et les travailleurs sans papiers qui sont au chômage « au noir ».

Du coup, la CGT confirme ainsi sans le dire ouvertement qu’il n’y a en fait jamais eu de circulaire fin 2008 comme elle l’a toujours prétendu pour liquider les premières vagues de grève.
Cette affaire de "circulaire" est révélatrice du rôle que la CGT veut toujours jouer : non pas déclencher un mouvement général pour faire plier le gouvernement, mais faire pression pour obtenir un aménagement « apaisé et harmonieux » de l’immigration selon les besoins de l’économie capitaliste (en parfaite bonne santé comme chacun sait…).
Nos camarades sans-papiers, eux, ne s’embarrassent pas de ces subtilités. Ce qu’ils veulent c’est des papiers, la régularisation, point barre ! Avec ou sans circulaire, la régularisation !

Que s’est-il passé entretemps ?
Et bien le premier semestre a été difficile pour la confédération. Dans tous les domaines, elle a perdu la confiance des militants les plus combatifs. De Thibault à l’Elysée aux Grenelles bidons, des Contis et de Xavier Mathieu jusqu’à la bronca du 22 octobre, la direction confédérale a montré son réformisme. Et concernant les sans-papiers, l’évacuation par un commando de la Bourse du Travail occupée a provoqué dégoût et rejet par nombre de militants et de structures.

Alors, aujourd’hui la Conf’ se prétend l’interlocuteur privilégié et indispensable du Medef et du gouvernement. Si elle perd la confiance des masses combatives, elle va perdre son rôle de partenaire incontournable.
Alors il faut redonner de la voix, donner l’impression de la lutte, à défaut de la mener sérieusement.
Redonner de la voix en multipliant les manifestations.
Et redonner de la voix en relançant le mouvement des grévistes sans-papiers, avec d’autres cette fois pour ne pas porter le chapeau toute seule…
Et bien, sûr, tout cela arrive à point nommé pour redorer son blason pour le Congrès confédéral de décembre.

Nous sommes très circonspects, très méfiants, concernant les motivations de la direction confédérale. C’est le moins que l’on puisse dire.
Mais ce mouvement doit permettre, enfin, une régularisation massive des sans papiers. Pour cela, il faut qu’ils s’emparent de leur mouvement, qu’ils s’investissent, qu’ils débordent le cadre que la confédé continue à leur fixer :
Réunions hebdomadaires des délégués de sites, triés sur le volet (il faut faire « patte blanche » pour entrer à Montreuil), pas de possibilité pour les sans papiers de faire vraiment valoir leur point de vue, puisqu’ils sont exclus des négociations qui ont lieu avec le ministre de l’immigration Besson.
Ainsi, suite à  une question posée pendant une de  ces réunions, Raymond Chauveau a dit « le délégué des sans papiers ? ben, c’est moi ! ».
Eh bien non ! les sans papiers doivent être acteurs de leur lutte, avec les militants à leurs côtés. Ce sont eux qui sont en grève, ce sont eux qui luttent, qui souffrent. C’est à eux de diriger, et à personne d’autre ! Comment se fait-il ainsi que la Confédération centralise seule la liste des dossiers pour mener seule les négociations de régularisation (avec la fameuse « carte du mouvement » qu’elle délivre), laissant ensuite les conflits se mener comme ils peuvent par les sans-papiers eux-mêmes, aidés par les quelques militants sincères engagés dans le soutien ?

Le mouvement doit s’élargir et avant tout en province, on en voit des frémissements comme en Haute Garonne. En ce sens, le journal de la grève qui va paraître ces jours ci peut beaucoup aider, pour autant que son contenu ne soit pas trop pourri…
Le mouvement doit viser la durée, comme il semble le faire en ce moment. Ainsi, les grévistes évacués par la police du siège de la fédération patronale du bâtiment (FNTP) viennent de réoccuper le chantier de la tour AXA à la Défense, le plus grand chantier d’Europe, avant d'être à nouveau délogés...
Le mouvement doit se mener pour la régularisation, circulaire ou pas !. En ce sens, la pétition proposée à la signature par les organisations (voir ci-contre) n’est pas acceptable.
Le mouvement doit se mener en toute clarté. Et s’il est juste d’organiser des collectes de soutien aux grévistes, la méfiance des mouvements passés nous conduit à refuser une centralisation incontrôlable de l'argent gérée par la Confédération pour transmettre directement les collectes aux grévistes sur les piquets.

Aujourd’hui, ce sont pratiquement une majorité d’intérimaires qui sont en grève parmi les sans-papiers, montrant ce que sont véritablement les sociétés d’intérim : des sociétés écran factices permettant aux donneurs d’ordre d’utiliser en toute tranquillité une main d’œuvre surexploitée. Aucun critère, « apaisé et harmonieux » ou pas ne peut résoudre la précarité du travail et son rôle dans l’économie capitaliste. La seule issue, c’est la régularisation de tous, sans condition, sans aucun critère qui ne produira que division !

Les négociations sont en cours avec les organisations syndicales, c’est Besson qui le dit lui-même dans un communiqué [à lire absolument !] suite à l'annulation par le Conseil d'Etat d'une circulaire précédente de janvier 2008 sur la régularisation par le travail. On y apprend qu’une nouvelle circulaire est ainsi en préparation. Voilà pourquoi nous sommes méfiants ! Va-t-on nous présenter cette circulaire comme une victoire, puisque telle est l’exigence des syndicats et associations concernées ???
C’est aux délégués des sans-papiers de négocier avec le ministre, à personne d’autre. C’est la régularisation que nous voulons, circulaire ou pas !

Nous sommes au moment où tout est possible. Un mouvement qui se développe, qui s’amplifie, obligera le ministre à  régulariser d’autant plus largement que les sans papiers seront déterminés et nombreux en face de lui, avec les militants. Il ne faut pas accepter qu’ils se laissent déposséder de leur lutte et que les organisations syndicales signent très rapidement un texte régularisant a minima, avec pour condition l’abandon des occupations.
L’urgence du moment, c’est d’amplifier le mouvement, partout, en donnant aux camarades sans-papiers tous les moyens de diriger eux-mêmes leur grève.

Une régularisation massive est possible et les militants de la CGT y ont toute leur place.



RAPPEL SUR LA PREMIERE VAGUE :

Rappelons nous le début de l’histoire largement rapportée sur ce blog : le 15 avril 2008, la CGT, lance une « première vague » de grèves de travailleurs sans papiers, ne tolérant à ses côtés qu’une association (Droits Devant !).

Pas moins de 1000 sans papiers occupent leurs entreprises, sous l’œil étonné des journalistes, des passants, des voisins, et de nombreux militants. On ne savait pas que des sans papiers travaillaient au noir, dans la restauration, le bâtiment, qu’ils cotisaient, qu’ils avaient des feuilles de paye, qu’ils payaient leurs impôts…
Et de s’étonner, constatant que de grands restaurants - où viennent se régaler le président de la république et ses amis - faisaient trimer de façon honteuse des étrangers en situation irrégulière.

Dès le 15 avril 2008, un sentiment d’espoir très fort emplit de nombreux sans papiers, dans toute la France.

Bien que sceptiques, concernant les réelles motivations de la CGT, nous pensons quant à nous que ce mouvement, pour peu qu’on le laisse se déployer, se développer, dans la France entière, avec ces milliers de sans papiers qui espèrent voir leur vie changer grâce à l’obtention de cette fameuse carte de séjour, nous pensons que ce mouvement, donc, peut devenir un événement unique dans la France d’aujourd’hui. Nous rêvons d’un « avril/mai 2008 » des sans papiers, comme il y avait eu mai 68… des travailleurs.

Las ! Dès le 21 avril, le ministre de l’immigration de l’époque, Brice Hortefeux, qui a bien compris, lui, le danger d’un grand mouvement qui se serait développé dans toute la France et qui aurait pu l’obliger à régulariser massivement, convoque une délégation de la CGT.
 Quelques jours après cette réunion ministérielle (où l’on n’a pas jugé utile de demander au patron de « Droits devant ! » Jean Claude Amara de participer), Francine Blanche et son équipe annoncent fièrement, à la Bourse du travail de Paris, rue Charlot (la même qui, un mois après, sera occupée par des sans papiers en colère, s’estimant à raison floués et trahis par la CGT) que ça y est ! le ministre a donné son accord, et que les grévistes  vont voir leurs dossiers examinés et en principe régularisés, soit mille dossiers.

Dès ce moment-là, la direction de la CGT amorce un mouvement de repli. Des consignes sont données dans les Uds et les Fédés pour que la lutte s’arrête. On commence à ne plus accepter dans les Uls les sans papiers qui arrivent massivement, demandant de l’aide à la CGT, sans papiers qui arrivent d’autant plus massivement  que, quand ils se rendent dans les préfectures, y compris accompagnés par des militants (Ldh, Resf, Mrap, Solidaires etc ..) on leur dit qu’il faut aller voir la CGT, et passer par elle.

Une deuxième vague est lancée quelques semaines plus tard, tout au plus une vaguelette, puis une troisième, à peine un frisson dans l’eau, au point qu’on se demande s’il s’est passé quelque chose.
Durant tout l’été  2008, les militants de la CGT investis sur ce dossier, notamment à Paris et en région parisienne, se tapent tout le travail des employés de préfecture : collationner les preuves de présence en France, les feuilles de paye, les contrats de travail, et, par ailleurs, font également le boulot des patrons, en remplissant à leur place les documents nécessaires pour une régularisation par le travail (les fameux « cerfa » comme ils disent tous). Une CGT qui se fait supplétive des préfectures et qui permet la mise à zéro des compteurs des patrons voyous.

Il n’est pas question pour autant de critiquer ces militants, qui la plupart du temps, ont donné beaucoup de force, ont mis beaucoup d’énergie dans ce mouvement, dans un grand élan de générosité, et dans une confiance un peu trop « aveugle » envers la confédération.

Tout le monde attend la 3ème (ou 4ème ? on ne sait pas bien) vague, à la rentrée, vague qui n’aura pas lieu. Et nous aurons à la place l’annonce d’une « circulaire » sur critères en décembre, circulaire qui n’existe en fait pas, monstrueux mensonge de la Confédération pour arrêter le mouvement et tenter ainsi d’amadouer le ministère.

Ainsi se termine la grande lutte des travailleurs sans papiers, fin 2008. Le grand mouvement qui devait permettre des dizaines de milliers de régularisations se solde, malgré un investissement des militants de la CGT jamais vu, à 2500 dossiers, d’après les chiffres invérifiables de la CGT.

Rappelons, pour mémoire, qu’au moment de la circulaire Chevènement, en 1997, quelques militants CGT parisiens ont présenté environ 5000 dossiers de sans papiers, sans faire aucun « tri », sans tenir compte des critères de la circulaire, et que 85% des sans papiers ont été régularisés.

Il est intéressant de noter que, dans le même temps, des patrons présentent eux aussi directement des dossiers aux préfectures et  arrivent à un nombre de régularisation un peu supérieur.
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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 19:49

Chanson écrite par Anthar Lopez pour le Parti Communiste du Mexique



Letra/Lyric

I

Puedo morir como nací, sabedlo

Puro, sencillo y optimista,

De pié sobre la tierra como un árbol

En las filas del partido comunista

En las filas del partido comunista

ll

Abrí sobre la tarde mi ventana,

Y me sentí un diestro paisajista

Porque es bello, pintar para la vida

Pintar para el partido comunista

Pintar para el partido comunista

lll

La sangre que se amasa entre las nubes,

Del criminal, del sádico, del guerrista,

Será aplastado en un mañana limpio

Por el limpio partido comunista

Por el limpio partido comunista

lV

No quiero que mi sangre fluya fácil,

Siempre y a primera vista

No puede equivocarse compañero

Que mi amor es el partido comunista

Que mi amor es el partido comunista.
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  • : Servir Le Peuple : le blog des Nouveaux Partisans
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Considérations diverses : une mise au point nécessaire sur nos positions internationalistes et aux côtés des Peuples

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POSITION DES COMMUNISTES RÉVOLUTIONNAIRES DE LIBÉRATION OCCITANE SUR LES ÉLECTIONS MUNICIPALES ET EUROPÉENNES DES PROCHAINS MOIS

L'affaire Dieudonné-Valls :
Plutôt bon article sur la ‘Déclaration de guerre de la République à Dieudonné’ (la pseudo-controverse réactionnaire entre l’antisémite dégénéré et les gardiens du temple républicain)
Quelques mises au point complémentaires (et conclusives) sur la ‘‘question Dieudonné’’ (et Dreyfus, le Front populaire, l’antisémitisme etc.)
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Dossier Breizh :
Breizh : comment l'étincelle écotaxe a mis le feu à la lande
"Esclave", "identitaire", chouan, cul-terreux arriéré de service : pour paraphraser Césaire, "n'allez pas le répéter, mais le Breton il vous EMMERDE"
Considérations diverses – en guise de ‘‘petit debriefing’’ de ces derniers mois : Bretagne, fascisme, ‘‘Lumières’’ et Kaypakkaya… (point 1)
Considérations diverse (26/11/2013) : eh oui, Servir le Peuple a toujours quelques petites choses à vous dire ;-) (point 1)
Appel de la gauche indépendantiste bretonne (Breizhistance) pour le 30 novembre (avec notre critique de la position du ROCML)
Le Top Five des drapeaux qui n'ont PAS été inventés par un druide nazi  (mortel !)
Et en guise (provisoire) de conclusion : La Gauche indépendantiste bretonne revient sur la mobilisation de Karaez/Carhaix

Comité de Construction du PCR des Terres d'Òc : Déclaration du 11 Novembre

La phrase du moment :

"La tyrannie cessera parmi mon peuple ; il n'y aura que liberté, liberté toute nue, sans déguisement. Bouleversements d’États entiers : je les renverserai de fond en comble, il n'y aura rien de reste. Il va y avoir de terribles renversements de conditions, de charges et de toutes choses. Je veux faire un monde nouveau, je veux tout détruire. Je veux appeler à moi la faiblesse, je veux la rendre forte. Pleurez gens du monde, pleurez grands de la terre, vos puissances vont tomber. Rois du monde, vos couronnes sont abattues !"

Élie Marion, "prophète" et guérillero camisard cévenol, 1706.

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J. Adarshini (excellent site en français)

Revolution in South Asia (en anglais)

Maoist Resistance (guérilla maoïste indienne - en anglais)

NaxalRevolution (Naxalite Maoist India, en anglais)

Banned Thought (en anglais)

Indian Vanguard (en anglais)

The Next Front (Népal - anglais)

Signalfire (sur la GPP en Inde et aux Philippines, le Népal et les luttes populaires dans le monde - en anglais)

Communist Party of India (Marxist-Leninist) Naxalbari (a fusionné avec le PC d'Inde maoïste le 1er mai 2014)

New Marxist Study Group (maoïste, Sri Lanka)

Parti communiste maoïste de Manipur (page Facebook)

 

Guerre pop' - Philippines :

Philippine Revolution (en anglais)

The PRWC Blogs

(tous deux remplacés apparemment par ce site CPP.ph avec notamment les archives d'Ang Bayan, l'organe officiel du Parti)

Solidarité Philippines

Fil d'actu "Philippines" du Secours Rouge - APAPC

 

Guerre pop' & Luttes armées - Amérique latine :

CEDEMA - actualité des mouvements armés en Amérique latine (+ qqs documents historiques)

 

Nuevo Peru (Pérou, basé en Allemagne, en castillan et allemand principalement)

Guardias Rojos (Pérou, page FB)

Fil d'actu "Amérique latine" du Secours Rouge - APAPC

Archives

Autres documents théoriques

 

Récapitulatif des "grandes thèses" de Servir le Peuple


À lire également, les Considérations Diverses, petits "billets" trop courts pour faire un article et donc regroupés par trois, quatre ou plus, exprimant notre CONCEPTION DU MONDE sur toute sorte de sujets. 


Même étude sur l'État espagnol (1 et 2) ; le Royaume-Uni (1 et 2) et l'Italie.

 

APRÈS 8 SÈGLES… (Huitième centenaire de la bataille de Muret 1213 & DÉCLARATION FONDATRICE de notre Comité de Construction du PCR-Òc)

 

 






 

 

 


 


 

 

Le 'centre mlm' de Belgique, la Guerre populaire et le (n)PCI (sur la stratégie révolutionnaire en pays impérialiste) ; et dans la continuité :

Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (1ère partie)

et Gramsci et la théorie de la Guerre populaire en pays capitaliste très avancé (2e partie)

 

 

 

EXCLUSIF : Lotta Continua - "Prenons la Ville !" (1970) [avec un salut rouge et fraternel à l'AA Bordeaux ]

Manifeste Programme du (n)PCI

Présentation

du chap. 1 du Manifeste pour les lecteurs/trices francophones (valable pour tout le Manifeste)

 

(Chapitre I): PDF - WORD

 

 

 MANIFESTE COMPLET

(version non-définitive ; chap. 4 et 5 pas encore validés par les camarades italiens)

 

IMPORTANT pour la compréhension du Manifeste :

La crise actuelle, une crise par surproduction absolue de capital (en PDF)

article de 1985 paru dans Rapporti Sociali n°0

[en bas de la page en lien, icône
PDF - Télécharger le fichier pour télécharger le document]

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